Le charmeur de rats

Marina Tsvétaïéva

Traduit du RUSSE par EVELINE AMOURSKI

À propos

Il n'est qu'à le lire pour s'en rendre compte : ce long poème inédit de Marina Tsvetaeva, que l'on peut, à l'instar de ceux de Pouchkine, qualifier de poème-récit, porté par le célèbre conte allemand dont il s'inspire, est l'une des oeuvres les plus importantes de son auteur. Il a « la rapidité d'une comète » sur les montagnes, de celles qui ont comblé, pour un temps, son besoin d'espace, alors en exil non loin de Prague.
C'est en effet dans un village de la banlieue de Prague, en mars 1925, que Marina Tsvetaeva a commencé d'écrire Le Charmeur de rats, long souffle d'une modernité époustouflante qui subjugua son premier lecteur Boris Pasternak.
Le conte sur lequel elle prend appui tout en s'en éloignant guide ce texte d'une langue tout à la fois lyrique et satirique, où personne, du petit bourgeois aux bolcheviks, n'est épargné, le joueur de flûte incarnant ici la poésie arrachée au quotidien.

Suivi d'un extrait de la « Correspondance Marina Tsvetaeva-Boris Pasternak » (au sujet du « Charmeur de rats ») et de « Mots pour Le Charmeur de rats » par Olivier Gallon.


Rayons : Littérature > Poésie


  • Auteur(s)

    Marina Tsvétaïéva

  • Traducteur

    EVELINE AMOURSKI

  • Éditeur

    La Barque

  • Date de parution

    08/05/2017

  • EAN

    9782917504239

  • Disponibilité

    Disponible

  • Nombre de pages

    176 Pages

  • Longueur

    23.1 cm

  • Largeur

    14.5 cm

  • Épaisseur

    1.6 cm

  • Poids

    320 g

  • Diffuseur

    Belles Lettres - Textes

  • Support principal

    Grand format

Infos supplémentaires : Broché  

Marina Tsvétaïéva

Marina Tsvétaïeva, née en 1892 à Moscou, émigre en 1922, après la Révolution d'Octobre. Après trois ans passés à Berlin et en Tchécoslovaquie, elle se rend à Paris, où elle vit de 1925 à 1938. Refusant « l'esprit de parti », elle n'est acceptée ni par les Rouges, qui l'accusent d'avoir trahi leur cause (notamment dans son recueil Le Camp des cygnes), ni par les Blancs, qui lui reprochent son admiration pour Maïakovski ou Pasternak. Elle retourne ensuite en URSS, et s'y suicide en 1941.

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