Einstein avait raison ; il faut réduire le temps de travail

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À propos

La réduction du temps de travail n'est pas passée de mode. Ce livre explique pourquoi elle constitue un élément central de la lutte contre le chômage.

Albert Einstein avait vu juste. Le grand mathématicien tirant les leçons de la grande crise de 1929 préconisait une réduction massive du temps de travail pour sortir les sociétés industrielle d'un chômage structurel. Constatant les progrès fulgurants des méthodes de production, il faisait l'analyse suivante : « Pour la production de la totalité des biens de consommation nécessaires à la vie, seule une fraction de la main d'oeuvre disponible devient indispensable. Or dans ce type d'économie libérale, cette évidence détermine forcément un chômage ».
Quatre-vingt-quinze ans plus tard, le diagnostic d'Einstein n'a pas pris une ride. Seul un partage équitable et solidaire du travail permettra de sortir d'une société duale où un noyau de plus en plus réduit de salariés ont un emploi stable et une masse toujours plus nombreuse est rejetée dans les marges du chômage et de la précarité.
En s'appuyant sur les évolutions de long terme des sociétés industrielles, ce livre s'attache à décrire la faisabilité d'une réduction du temps de travail à 32 heures hebdomadaires qui soit capable de susciter la création de plusieurs millions d'emplois en France.


Rayons : Entreprise, économie & droit > Sciences économiques


  • Auteur(s)

    Pierre Larrouturou, Dominique Méda

  • Éditeur

    Editions De L'Atelier

  • Date de parution

    16/06/2016

  • EAN

    9782708244702

  • Disponibilité

    Indisponible

  • Nombre de pages

    254 Pages

  • Longueur

    21 cm

  • Largeur

    13.5 cm

  • Épaisseur

    2 cm

  • Poids

    309 g

  • Support principal

    Grand format

Infos supplémentaires : Broché  

Pierre Larrouturou

Pierre Larrouturou, ingénieur agronome et économiste, a d'abord travaillé pour le cabinet Arthur Andersen avant de
s'engager en politique au PS, puis au sein d'EELV. Début 2012, avec Stéphane Hessel, il crée le collectif Roosevelt qui
rassemble plus de 110 000 signatures. En 2013, il est l'un des fondateurs de Nouvelle Donne dont il est aujourd'hui le
co-président. Il est connu comme partisan d'un plus juste partage du travail et d'un traité de l'Europe sociale. Il est
l'auteur, entre autres, de La Gauche n'a plus le droit à l'erreur, avec Michel Rocard (Flammarion, 2013) : 20 000
exemplaires vendus et La Grande trahison (Flammarion, 2014) : 10 000 exemplaires vendus.

Dominique Méda

Ancienne élève de l'ENS et de
l'ENA, agrégée de philosophie, Dominique
Méda est actuellement directrice de
recherches au Centre d'études de l'emploi. Elle
a notamment publié : Le travail - Une valeur
en voie de disparition (Flammarion, 2010) ; Le
temps des femmes pour un nouveau partage
des rôles (Flammarion, (2008) ; Au-delà du
PIB. Pour une nouvelle mesure de la richesse
(Flammarion, 2008) ; Le contrat de travail,
avec Evelyne Serverin (La Découverte, 2008) ;
Le travail (Que sais-je ?, 2007, 2010).

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