Qu'ils soient exilés à l'étranger, acteurs de la politique stalinienne ou intellectuels persécutés, innombrables sont les citoyens russes ayant ressenti le désir, dans un ultime geste d'auto-défense, d'écrire à leur bourreau.
Le bourreau, c'est Staline, figure obsédante de la Grande Terreur. Les missives retenues ici témoignent de la relation intime que chacun noue au tyran. De véritables documents humains et historiques, les voix disparues d'une époque sanglante.