À propos

Cet essai part d'un constat paradoxal?: alors que, depuis deux siècles, les sciences sociales ont accumulé un savoir considérable, on leur conteste encore trop souvent un statut de science à part entière.
Alain Testart bat en brèche bien des idées reçues. Parcourant l'histoire de l'optique géométrique ou de la théorie de la relativité, il montre que si toute réflexion en science débute par la subjectivité, aucune ne saurait s'y cantonner. Les sciences sociales ne font pas exception?: pour peu qu'elles s'efforcent de «?désubjectiviser leur objet?» et parviennent à développer, par un comparatisme ciblé, leurs capacités théoriques et explicatives, elles pourront dépasser l'état où se trouvait l'astronomie avant Galilée et Newton.
Telle est la thèse centrale de cet essai puissant et jubilatoire.


Sommaire

Préface à la nouvelle édition............................................................................................... I Avant-propos.........................................................................................................................7

Quelques préjugés quant aux différences entre sciences sociales et sciences physiques 9
De la part physique de l'homme, du sujet physique, ou encore, en quel sens
les sciences physiques sont aussi des sciences humaines...................................... 17
Ouverture philosophique : du sujet physique, du sujet de la connaissance,
ou encore, pour critiquer la philosophie classique................................................. 24
Du sujet de la connaissance comme sujet du monde...................................... 24
Du sujet de la connaissance comme sujet pensant.......................................... 31
L'exemple de l'optique géométrique...................................................................... 34
Brèves notes d'histoire..................................................................................... 34
Conclusions....................................................................................................... 50
Suite philosophique : le destin du sujet dans les sciences..................................... 52
Premières conclusions pour les sciences sociales : de l'absence totale de
fondement du privilège dont elles se targuent d'un statut épistémologique
qui leur serait spécifique........................................................................................ 57
Suite des préjugés quant aux différences entre sciences sociales et sciences physiques 60
Des sciences sociales comme praxéologies...................................................... 65
L'anthropologie................................................................................................. 68
Le sociologue " dans " la société...................................................................... 72
Du sujet et de la subjectivité dans les sciences sociales......................................... 75
La vieille question de la compréhension et de l'explication .................................. 80
Note additionnelle sur l'" intériorité "................................................................... 89
Du champ épistémologique et du rapport entre les sciences ............................... 92
De l'autonomie des sciences................................................................................. 105
Remarques sur la méthode, le problème dit de la " démarcation " et le
critère de " falsifiabilité "..................................................................................... 110
Note sur l'idée de rupture..................................................................................... 119
Des préjugés quant à l'objet et à la méthode dans les sciences sociales : l'" individualisme méthodologique "................................................................................................. 125
Parenthèse philosophique sur le réel et critique finale de l'" individualisme méthodologique " 132
Quelques autres préjugés..................................................................................... 140
De deux formes de lois générales ; généralité logico-mathématique et
généralité spécifiable............................................................................................ 146
Structure et histoire, sciences physiques et sciences naturalistes : deux
démarches, deux types de sciences...................................................................... 153
Notes ................................................................................................................................ 170

Rayons : Sciences humaines & sociales > Sciences sociales / Société > Sociologie généralités > Ecoles / Courants / Thèmes


  • Auteur(s)

    Alain Testart

  • Éditeur

    CNRS

  • Date de parution

    16/09/2021

  • Collection

    Biblis

  • EAN

    9782271134363

  • Disponibilité

    Disponible

  • Nombre de pages

    173 Pages

  • Longueur

    17.9 cm

  • Largeur

    11 cm

  • Épaisseur

    1.4 cm

  • Poids

    129 g

  • Diffuseur

    Interforum

  • Support principal

    Poche

Infos supplémentaires : Broché  

Alain Testart

Alain Testart est directeur de recherche au
CNRS et membre du Laboratoire d'Anthropologie
Sociale du Collège de France.
Il est l'auteur de nombreux articles et
ouvrages sur les Aborigènes australiens, les
chasseurs-cueilleurs, les rites et les croyances,
l'esclavage ou la monnaie primitive. Il a
publié aux éditions Errance :
L'esclave, la dette et le pouvoir (2001),
Aux origines de la monnaie (2002),
La servitude volontaire (2 tomes, 2004),
Eléments de classification des sociétés
(2005),
Des dons et des dieux (rééd. 2006),
La déesse et le grain (2010)

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