L'immeuble du mobile invite à faire l'expérience d'une manière de penser, par gestes et par diagrammes. Il est une poursuite du travail de Gilles Châtelet soutenue par un approfondissement de la conception du virtuel et de l'événement propre à Gilles Deleuze. Refusant le face-à-face de la nature et de la pensée, il déploie un projet de renouveau de la Naturphilosophie dans le cadre du physico-mathématique, de Galilée jusqu'à la physique quantique. Il expose une dialectique comprenant des centres d'indifférence au coeur des gestes et de leurs dimensions (symétries). Ces dimensions spatiales-temporelles-intensives de l'effectuation du virtuel sont des paliers de la nature et de la pensée, avec des modes différents de mobilité. Des expériences de gestes en pensée sont proposées au lecteur-acteur pour accéder à chacun des paliers, suivant une narration induisant les passages par les subjectivités propres à chacune de ces mises en scène. Ces subjectivités gestuelles sont les fantômes de l'immeuble, ses Horla, le virtuel...
Sommaire
1 - Mondanité 2 - Premiers abords de la membrane 3 - Epiderme et monadisme 4 - Oreilles et boucles 5 - Le virtuel-intensif.
6 - Le virtuel et le temps 7 - Mobilités dans la membrane 8 - Le niveau diagrammatique 9 - Vers la profondeur en hauteur, dans notre dos 10 - La chair 11 - Le virtuel-Temps : vers l'événementialité quantique 12 - Geste-événement. Evénement et geste (allusion, singularité) Épilogue