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« Aujourd'hui, l'heure des prédateurs a sonné et partout les choses évoluent d'une telle façon que tout ce qui doit être réglé le sera par le feu et par l'épée. Ce petit livre est le récit de cette conquête, écrit du point de vue d'un scribe aztèque et à sa manière, par images, plutôt que par concepts, dans le but de saisir le souffle d'un monde, au moment où il sombre dans l'abîme, et l'emprise glacée d'un autre, qui prend sa place. »
Giuliano da Empoli nous livre le compte-rendu aussi haletant que glaçant de ses pérégrinations au pays de la puissance, de New York à Riyad, de l'ONU au Ritz-Carlton de MBS. Il nous guide de l'autre côté du miroir, là où le pouvoir s'acquiert par des actions irréfléchies et tapageuses, où des autocrates décomplexés sont à l'affût du maximum de chaos, où les seigneurs de la tech semblent déjà habiter un autre monde, où l'IA s'avère incontrôlable... Aucun doute, l'heure des prédateurs a sonné. L'auteur du Mage du Kremlin les regarde en face, avec la lucidité d'un Machiavel et la hauteur de vue du moraliste. -
Salomé Saqué ne s'est jamais vécue comme une résistante ou une militante. Au moment où la France, pour la première fois de son histoire, a failli donner les rênes du pays à l'extrême droite par la voix des urnes, la journaliste se résout à l'évidence : qu'elle le veuille ou non, elle est devenue une résistante, et tout le monde doit prendre conscience du rôle urgent que chacun a à jouer aujourd'hui.
Le constat est sans appel : notre modèle social humaniste sans équivalent de par le monde est en péril, et aucun Français n'a intérêt à ce qu'il périclite. Au nom du bien commun, des libertés et de la solidarité, au nom des défis climatiques à relever, il est plus qu'urgent de reprendre conscience de ce qui nous rassemble en tant que peuple, de redresser la tête ensemble.
Loin de toute violence, il s'agit de réinvestir le débat public, de s'engager dans la société civile, de soutenir la presse indépendante, de redonner corps à la démocratie, de retrouver la noblesse des valeurs d'entraide, de respect et d'amour qui sont le socle du vivre ensemble démocratique.
Ce texte est un appel à l'indignation et à la résistance doublé d'un mode d'emploi pour garder espoir. -
Mon vrai nom est Elisabeth
Adèle Yon
- Éditions du sous-sol
- Feuilleton Fiction
- 6 Février 2025
- 9782364689572
Une chercheuse craignant de devenir folle mène une enquête pour tenter de rompre le silence qui entoure la maladie de son arrière-grand-mère Elisabeth, dite Betsy, diagnostiquée schizophrène dans les années 1950. La narratrice ne dispose, sur cette femme morte avant sa naissance, que de quelques légendes familiales dont les récits fluctuent. Une vieille dame coquette qui aimait nager, bonnet de bain en caoutchouc et saut façon grenouille, dans la piscine de la propriété de vacances. Une grand-mère avec une cavité de chaque côté du front qui accusait son petit-fils de la regarder nue à travers les murs. Une maison qui prend feu. Des grossesses non désirées. C'est à peu près tout. Les enfants d'Elisabeth ne parlent jamais de leur mère entre eux et ils n'en parlent pas à leurs enfants qui n'en parlent pas à leurs petits-enfants. "C'était un nom qu'on ne prononçait pas. Maman, c'était un non-sujet. Tu peux enregistrer ça. Maman, c'était un non-sujet.'
Mon vrai nom est Elisabeth est un premier livre poignant à la lisière de différents genres : l'enquête familiale, le récit de soi, le road-trip, l'essai. À travers la voix de la narratrice, les archives et les entretiens, se déploient différentes histoires, celles du poids de l'hérédité, des violences faites aux femmes, de la psychiatrie du XXe siècle, d'une famille nombreuse et bourgeoise renfermant son lot de secrets. -
Elles sont quarante, enfermées dans une cave, sous la surveillance d'impassibles gardiens. La plus jeune - la narratrice - n'a jamais vécu ailleurs. Si les autres ne se rappellent pas la façon dont elles sont arrivées là et n'ont aucune notion du temps, il leur reste un vague souvenir de leur vie d'avant qu'elles lui transmettent.
Mystérieusement libérées de leur geôle, elles entreprennent une longue errance à la recherche d'autres humains - ou d'une explication - sur une terre désertée. Elles ne découvrent que d'autres caves analogues, peuplées de cadavres.
On a pu parler de Kafka, de Paul Auster ou du Désert des Tartares au sujet de cette oeuvre à la fois cauchemardesque et sereine, impassible et bouleversante.
Publié pour la première fois en 1995, Moi qui n'ai pas connu les hommes est, pour citer le prestigieux quotidien anglais The Times, un « petit miracle ». Véritable best-seller international, il est en cours de traduction dans 21 langues. -
Depuis quelques années, un malaise s'est installé dans la culture contemporaine. Ici on récrit des textes classiques ou certains best-sellers pour les purger du racisme et du sexisme, ailleurs on en appelle à une surenchère de contextualisations.
Et si la question qui sous-tend ce vaste débat était mal posée ? S'il s'agissait, dans bien des cas, d'argent et non d'éthique ? Et si la censure n'était pas du côté qu'on croit ? Et si les précautions prises à tout contextualiser produisaient à terme un effet pervers ?
À l'aide de quelques exemples, Laure Murat tente de rebattre les cartes d'une polémique qui, à force d'amplifier, brouille les vrais enjeux de la création et de sa dimension politique. -
Indemne : Où va Moby-Dick ?
Myriam Watthee-Delmotte
- Actes Sud
- Romans, Nouvelles, Récits
- 7 Mai 2025
- 9782330206802
Un "livre-bibliothèque" sur les effets de la littérature via le parcours imaginaire (bien que reposant sur certains faits réels) de l'exemplaire original de Moby Dick - de sa parution en 1851 à aujourd'hui -, livre qui passe de mains en mains (parmi lesquelles celles de Melville, Giono, Christophe Chabouté, Michel Wittock, Yannick Haenel, *etc.), traversant les époques, les guerres et les frontières pour parvenir indemne jusqu'à la narratrice. Témoin de cette traversée, Ismaël le marin, narrateur de Moby Dick et compagnon d'Achab, qui n'est « peut-être que la mémoire d'une catastrophe, mais sans (qui), tout serait à l'eau. »
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«À l'âge où les questions affluent sur les choix et la liberté, certaines choses ne vous échappent pas, et notamment que très tôt, dans la vie, il peut être déjà trop tard.» Alors que son père vit ses derniers jours, l'auteur interroge le destin de cet homme qu'il percevait comme faible et auquel, dans l'arrogance de sa jeunesse, il ne voulait surtout pas ressembler. L'histoire de ce père, c'est celle d'un Italien arrivé très jeune en Belgique et devenu mécanicien à contrecoeur, alors qu'il rêvait d'être avocat. Marqué du sceau de la fatalité, son parcours fut fait d'une série de déroutes succédant à de brèves périodes de lumière. Et pourtant, à l'heure des choix, il mit son garage en péril pour que son fils suive sa propre voie, celle des lettres, témoignant d'une abnégation dont celui-ci ne mesura la portée que bien plus tard. En retraçant les trajectoires croisées d'un père et d'un fils que l'incompréhension a longtemps séparés, Giuseppe Santoliquido signe un récit filial d'une grande force poétique, explorant avec grâce les questions de l'exil, de la culpabilité et du pardon.
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Les Irresponsables : Qui a porté Hitler au pouvoir ?
Johann Chapoutot
- Gallimard
- Nrf Essais
- 6 Février 2025
- 9782073061195
Un consortium libéral-autoritaire, tissé de solidarités d'affaires, de partis conservateurs, nationalistes et libéraux, de médias réactionnaires et d'élites traditionnelles, perd tout soutien populaire : au fil des élections, il passe de presque 50% à moins de 10% des voix et se demande comment garder le pouvoir sans majorité, sans parlement, voire sans démocratie. Cet extrême centre se pense destiné à gouverner par nature : sa politique est la meilleure et portera bientôt ses fruits. Quand les forces de répression avertissent qu'elles ne pourront faire face à un soulèvement généralisé, le pouvoir, qui ne repose sur aucune base électorale, décide de faire alliance avec l'extrême droite, avec laquelle il partage, au fond, à peu près tout, et de l'installer au sommet. Cette histoire se déroule en Allemagne, entre mars 1930 et janvier 1933. Elle repose sur une lecture des archives politiques, des journaux intimes, correspondances, discours, articles de presse et Mémoires des acteurs et témoins majeurs. Elle révèle non pas la progression irrésistible de la marée brune, mais une stratégie pour capter son énergie au profit d'un libéralisme autoritaire imbu de lui-même, dilettante et, in fine, parfaitement irresponsable.
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"Les évènements racontés dans ce livre se déroulent sur plus de vingt ans. Pendant toutes ces années, je me suis tu. Aujourd'hui, j'écris en pensant à toutes celles et ceux, des centaines de milliers, peut-être des millions, qui souffrent en silence du même mal."
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Comment se sent-on lorsque les chansons qu'on aime, les films qui nous font rêver, les artistes qu'on admire sont jugés et moqués ? Qu'éprouve-t-on lorsqu'on réalise que ce mépris est la face visible d'un continuum de domination bien plus grand ?
Revenant sur son histoire, Rose Lamy raconte le coût d'une existence déterminée par la classe sociale. La mort prématurée, les emplois aliénants, les déserts sociaux et médicaux... Elle montre tout ce que la figure du beauf et ses avatars permettent d'invisibiliser.
Avec Ascendant beauf, Rose Lamy tisse un récit de la domination culturelle, mais côté dominée. Films, émissions de télévision, livres, souvenirs, elle interroge les formes et les fonctions de ce mépris, porté aussi parfois par le camp politique historique des classes populaires : la gauche. Un essai puissant pour se libérer de cette domination et cesser de (se) trahir.