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Croquant
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Des études approfondies du commerce des aviations de chasse, les expéditions d'observation des passages de la planète Vénus au 18esiècle, ou la formation du jeune Bourdieu. Un dossier, coordonné par Jérôme Lamy et Sébastien Plutniak, fait le point sur les relations entre la science et l'anarchie. En même temps qu'il fait le point sur l'état des connaissances, il met l'accent sur des figures de cet alliage, par exemple Paul Feyerabend ou André «Dédé-la-science» Langaney. La rédaction poursuit également son travail d'exploration des archives en dépoussiérant un texte du philosophe belge Léo Apostel, particulièrement dense et publié en 1977. Un autre texte important de Jacques Bouveresse paru en 1985 interroge les fondements de l'intelligence artificielle. Un entretien avec l'historien Christophe Charle, au titre volontiers provocateur (« Les débats épistémologiques en histoire, c'est toujours un peu du théâtre »), met en lumière les séquences et progrès d'une longue et fructueuse carrière. Des notes critiques complètent le sommaire, qu'introduit un éditorial invité d'Arnaud Fossier sur les conditions de production de la vérité en histoire, dans un contexte de mise en question du métier d'historien par quantité de faussaires qui prétendent dire le vrai sur le passé.Â
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Cette nouvelle livraison de la revue Zilsel comprendra des articles d'enquête portant, entre autres, sur la financiarisation du secteur de l'assurance des catastrophes naturelles ou la question des rapports compliqués entre l'épistémologie et la politique dans les sciences humaines et sociales. Un dossier « Frictions », expérimental et engagé, proposera d'explorer le marché des revues prédatrices, qui commence à vampiriser le système des revues académiques. Complètent ces dossiers une série de notes critiques sur les dernières parutions dans les études sociales des sciences et techniques, un long entretien avec l'historienne des sciences Marie- Noëlle Bourguet et, last but not the least, un texte inédit de Pierre Bourdieu, « L'histoire singulière de la raison scientifique ».
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À qui appartient l'information ? A nous, répondent les magnats qui accaparent journaux, stations radios et chaînes de télévision. Pour eux, un média ne doit pas coûter cher, mais il doit - audience, influence, recettes - rapporter gros. Et tant pis si cette logique aveugle condamne une armée de journalistes, qualifiés et capables, à des tâches imbéciles, dégrade l'information et anémie le débat public. Tant pis, si le système médiatique fait le vide dans les cerveaux. L'essentiel est qu'il remplisse quelques poches et cadenasse l'ordre social.
À qui appartient l'information ? À tous, répondaient - déjà - les hommes et femmes des Lumières, qui savaient qu'on ne pense bien qu'« en communauté avec d'autres », et qu'une République sociale requiert une informa- tion de qualité. À tous, répondaient - déjà - les Résistants et le CNR, qui avaient compris que la presse ne doit dépendre que de « la seule conscience des journalistes et des lecteurs ». L'information appartient à tous, c'est-à- dire à l'ensemble des citoyens qui en ont besoin pour comprendre, analyser et juger en conscience. Elle ne peut être abandonnée aux caprices du marché et aux intérêts des hommes d'affaires. Elle ne doit pas non plus être monopolisée par l'État. Elle est un bien commun.
Entre l'info-marchandise, et l'information comme bien commun, il faut choisir. La bataille politique pour des médias indépendants, pluralistes et exigeants reste à mener. Associations, syndicats, intellectuels critiques : ils sont quelques-uns à ouvrir la voie. Puisse ce premier dossier de L'Intérêt général, la nouvelle revue du Parti de Gauche, contribuer à ce combat.
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Savoir/agir n.38 : des alternatives à géométrie variable
Jean-Baptiste Comby
- Croquant
- Savoir/agir
- 3 Janvier 2017
- 9782365121033
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Revue Zilsel n.1 : science, technique, société
Collectif
- Croquant
- Revue Zilsel
- 13 Janvier 2017
- 9782365121064
Science, technique et société. C'est un espace démesuré dont Zilsel proposera de car- tographier les régions, les confins et les frontières. Revue semestrielle, Zilsel s'efforcera de découvrir l'ensemble des opérations de connaissance rassemblées sous les catégories désormais stabilisées de la science et de la technique, qu'elles se situent du côté des sciences mathématiques, physiques, biologiques et d'ingénieurs, ou du côté des sciences humaines et sociales, des humanités, des sciences juridiques ou économiques ; mais aussi qu'elles relèvent des savoir-faire incorporés que des artefacts et des dispositifs techniques, simples ou complexes, artisanaux ou industriels, obsolètes ou de pointe.
Science, technique et société : des bibliographies entières ont installé l'idée que ni la science ni la technique ne se développent dans le vide, mais qu'elles résultent à l'inverse de l'activité de groupes et d'organisations et d'institutions sociales dont l'ambition est d'engendrer des vérités ou des techniques. Science, technique et société, donc : chaque terme est solidaire et la proposition dans son ensemble s'inscrit dans une tradition de recherche que Zilsel proposera d'actualiser sur de nouvelles bases et, s'il le faut, de secouer. La gamme des objets possibles est très étendue, c'est pourquoi il faudra se munir d'instruments et de méthodes de découverte et d'analyse adéquats. Zilsel s'efforcera d'intégrer les connaissances et les dispositifs techniques nouveaux qui apparaissent dans les radars - et sont parfois l'expression collatérale de recherches - de la sociologie, de l'histoire, de l'anthropologie ou de la philosophie des sciences et des techniques. Comme l'attrait pour la nouveauté n'est pas sans biais, il sera tout aussi nécessaire d'insérer ces objets « chauds » dans l'historiographie longue des objets plus ou moins refroidis dans lesquels ils viennent à se constituer et à prendre effet. Ce recul sur le neuf est d'autant plus nécessaire que sur d'innombrables objets se sont condensés des strates de questionnement et d'importants corpus documentaires.
Cette recherche est tous azimuts, dans le temps (hier, aujourd'hui et demain) comme dans l'espace (ici et ailleurs).
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Savoir/agir n.39 : désindustrialisations
Revue Savoir/Agir
- Croquant
- Savoir/agir
- 13 Avril 2017
- 9782365121187
Les phénomènes de désindustrialisation apparaissent dans les débats publics comme une des transformations économiques et sociales majeures des pays du Nord. Ils constituent un « problème public » depuis le début des années 1980 et sont à l'origine de diverses mesures de soutien aux industries et/ou d'accompagnement des restructurations. Ces phénomènes ont également nourrit des discours sur la disparition progressive de la classe ouvrière et sur son désengagement politique et syndical. Pour au- tant, la désindustrialisation reste un phénomène qui mériterait d'être mieux défini dans ses contours et ses effets. C'est ce que propose ce numéro de Savoir/Agir.
Des économistes et des historiens relativisent, dans ce numéro, l'ampleur et la nouveauté des désindustrialisations en analysant les fermetures d'usines dans les années 1960 et les pratiques contemporaines de relocalisation des industries. Dans le même sens, les analyses du développement de secteurs de la logistique dans le Nord et l'implantation des multinationales dans les zones franches de pays du Sud soulignent les déplacements, plutôt que les effacements, des industries. Sur un autre plan, des contributions interrogent les reconfigurations d'anciens bassins industriels, urbains et ruraux, et les implications des politiques locales de reconversions de ces espaces. Ce sont enfin les effets des transformations industrielles sur les travailleurs, et plus particulièrement sur les ouvrier.e.s, qui sont présentés. A partir de plusieurs cas en Europe (France, Belgique, Roumanie, Italie), il s'agit de comprendre comment les ouvrier.e.s font face à la multiplication des plans de restructurations. Ces cas permettent de saisir à la fois la dégradation des conditions d'emploi et de vie des mondes ouvriers, et les formes de résistances, individuelles ou collectives, que les réorganisations industrielles ont entraîné.
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Revue l'intérêt général : le travail
Revue L'Interet General
- Croquant
- Revue L'interet General
- 29 Juin 2017
- 9782365121255
Après un premier numéro consacré aux médias, la deuxième livraison de l'Intérêt général portera sur le travail.
La formule reste la même : mêler chercheurs et militants, analyses critiques et propositions, varier les rubriques (Histoire, Socio, Décryptage, Luttes, Propositions...), les formes et les formats (de l'analyse de fond à l'infographie commentée, en passant par l'entretien et le témoignage).
Au sommaire, entre autres : une brève histoire du travail (par l'historien Xavier Vigna) ; une lecture de Marx ; une analyse des transformations récentes du salariat ; un décryptage du discours managérial (par la sociologue Danièle Linhart) ; une mise en question de l'ubérisation (par Danielle Simonnet, conseillère de Paris et coordinatrice du Parti de gauche) ; un examen comparé des propositions des candidats à la présidentielle en matière du travail ; un état des lieux chiffré sur la conflictualité au travail ; une réflexion sur le coût du capital et le coût du travail ; le témoignage de l'inspectrice du travail Laura Pfeiffer (affaire Tefal) ; un retour sur la lutte victorieuse des Fralib et la mise en place de leur SCOP ; une évocation des conditions de travail dans les usines Samsung en Corée ; les propositions du Groupe de Recherche pour un Autre Code du Travail ; une mise au point sur le gisement d'emploi que représente la transition écologique (N. Hulot ?) ; un plaidoyer (par un haut-fonctionnaire des Affaires sociales) pour une réduction massive du temps de travail ; une réflexion d'économiste sur la déconnexion du travail et du revenu ; un entretien avec des « écrivains du travail »... etc.
La revue se veut à la fois lieu de réflexion, support de formation et outil d'agitation.
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Savoir/agir n.41 : conflits d'intérêts
Revue Savoir/Agir
- Croquant
- Savoir/agir
- 15 Novembre 2017
- 9782365121316
Conflits d'intérêts : aussi bien l'expression que des situations, révélées par des scandales, dans lesquelles des acteurs ayant une mission de service public (juger ou prendre une décision dans l'intérêt de tous) sont soupçonnés d'avoir été influencés par un intérêt second se sont multipliées ces vingt dernières années. Scandales du mediator révélant les liens entre les professionnels de santé et les laboratoires pharmaceutiques (ici le laboratoire Servier), rôle des puissants lobbies de la chimie ou de l'agroalimentaire dans les non-décisions prises au niveau européen concernant l'évaluation et la circulation de leurs produits toxiques, cumul de positions faisant des experts ou des responsables politiques à la fois des juges et parties dans l'élaboration de politiques publiques, distribution de « faveurs trafiquées » (distinctions pour les « copains », emplois pour des proches, ventes de terrains à prix rabaissé pour des « amis » ou des « alliés », délégations de service public ou marchés publics octroyés à des entreprises généreuses en divers soutiens financiers ou politiques, arbitrages financiers peu scrupuleux ainsi que l'a mis en évidence le feuilleton à rebondissements de l'affaire Tapie)... Sans compter ces situations, dénoncées en vain comme conflits d'intérêts, où des hauts fonctionnaires, des anciens gouvernants ou élus vont « pantoufler » dans le secteur privé et tirent des bénéfices personnels substantiels de la mise au service d'entreprises économiques de leur connaissance des procédures et de leur carnet d'adresses acquis précédemment. On peut songer, comme cas particulièrement exemplaires, à Mario Monti, ancien commissaire européen chargé de la concurrence ou José Manuel Borroso, président de la commission européenne, devenant conseillers de la banque américaine Golden Sachs, Karel Van Miert, lui aussi commissaire européen à la concurrence, siégeant ensuite dans de nombreux conseils d'administration de multinationales. Ou encore ces situations où élus locaux et nationaux, ministres, experts ne « voient » pas le problème éthique ou juridique à user de leur position publique ou de leurs informations d'initiés à fins privatives : là encore favoritisme pour les plus proches ou les amis, placement d'argent « en toute légalité » dans des sociétés offshore ou non paiement d'impôts ou d'infractions en raison - l'argument est délicieux pour un député, ancien membre de la commission des Finances puis Secrétaire d'Etat au Commerce extérieur - de phobies administratives ...
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Explorer les fronts les plus "chauds" de la recherche sur les sciences et les techniques, confronter les analyses contradictoires, parfois à front renversé, revisiter des contributions importantes et volontiers frondeuses : ce nouveau numéro de la revue Zilsel ne manque pas de matière. Qu'il s'agisse de l'ethnographie des datacenters ou de l'évaluation des prétentions mirobolantes du "neurodroit", la stratégie consiste à dégonfler les baudruches, d'aller y voir de plus près : d'enquêter.
Un dossier entier est consacré au néolibéralisme, sur la base d'un long texte de l'historien des sciences économiques Philip Mirowski, qui a le chic pour prendre le contrepied d'à peu près toutes les opinions du moment. Parmi les pièces à verser à l'histoire vive des sciences humaines et sociales, le sommaire comprend également une traduction d'un texte classique d'Edgar Zilsel, dans lequel l'auteur propose une approche neuve et documentée de l'essor de la science moderne.
C'est à lire, en plus de relectures fouillées des oeuvres de Pierre Bourdieu et de Michel Foucault. L'un comme l'autre - mais selon des modalités particulières - ont été marqués par le regard anthropologique. Une série de notes critiques, tour à tour favorables ou sceptiques, clôt l'ensemble. On l'aura compris, la revue est désormais lancée, elle navigue à plein régime. Et le voyage ne fait que commencer.
Contre vents et marées.
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Savoir/agir n.44 : les industries culturelles
Robette Nicolas, Manuel Schotté
- Croquant
- Savoir/agir
- 12 Juillet 2018
- 9782365121637
Ce dossier se propose de revisiter la notion d'industries culturelles, afin de montrer en quoi elle peut éclairer les dynamiques passées et présentes qui structurent les champs de production symbolique. Les contributions réunies s'affranchissent pour cela de la façon dont les auteurs de « l'École de Francfort » l'ont théorisée. Alors que ces derniers assimilent les industries culturelles à des entreprises de spectacle de masse émergeant dans l'entre-deux-guerres et se caractérisant par une uniformité et un nivellement par le bas de ses contenus, les textes du dossier mettront en évidence que le développement de l'industrie du divertissement est largement antérieur aux années 1920 et 1930 et que, loin de conduire à une homogénéisation des productions culturelles, celle-ci conduit à leur diversification en multipliant les niches.
Ce faisant, le dossier entend également contribuer à enrichir la connaissance d'un versant du champ culturel moins étudié que celui qui regroupe les oeuvres les plus légitimes. Outre le fait de combler un (relatif) vide empirique, cela sera aussi l'occasion de mieux comprendre comment s'articulent les dimensions marchandes et symboliques de ces biens particuliers que sont les productions des industries culturelles.
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Pour la première fois, la revue Savoir/Agir a fait un large appel à articles dans les réseaux de recherche en sciences sociales dans le but de d'éditer ce numéro Varia. Cet appel concernait tout objet de recherche et était destiné à toute chercheuse et tout chercheur en sciences sociales, quel qu'il/elle soit, mais s'inscrivant dans l'esprit de la Charte de Savoir/Agir. Comme nos lecteurs le savent, la revue Savoir/Agir n'est pas une revue comme les autres, dans la mesure où elle est explicitement « scientifico-politique » et « socio-logiquement » engagée. Les chercheuses et chercheurs qui l'animent constituent un intellectuel collectif autonome qui cherche à établir des liens solides et durables entre les sciences sociales, la critique des différentes formes de domination et les forces progressistes. Cet appel inédit aux membres de la communauté scientifique est appelé à se poursuivre pour une édition régulière de numéros Varia, qui s'intercaleront entre les numéros plus classiques