Le Mook raconte le changement, ses lieux, ses acteurs et leurs démarches, avec une vaste panoplie d'écritures et d'images.
Il propose des focalisations originales, parfois inattendues, toujours révélatrices. Cette diversité autant narrative que graphique, veut susciter chez le lecteur plaisir de lire, de découvrir, d'inventer. Tout un chacun est aujourd'hui sensible à l'ambiance de son habitation. Mais l'ambiance, c'est quoi ?' Au-delà du style, au-delà de la décoration, ce qui contribue à incarner notre lieu de vie est en réalité assez immatériel et a pour noms lumière, son, air, odeur...
Faire entrer le soleil, se protéger du bruit extérieur, parfumer son salon... sont devenus des gestes quotidiens qui nous aident à domestiquer l'espace pour s'y sentir bien. Des gestes dictés par nos personnalités, par l'époque, par la composition de nos familles et les compromis qui l'accompagnent, par notre milieu social, voire par notre sexe... Architectes, acousticiens, tendanceurs, mais aussi médecins ou sociologues...
Sans oublier des habitants eux-mêmes explorent pour nous ce qui met les sens à l'honneur dans nos maisons et contribuent à créer un lieu unique en son genre. Du choix des couleurs qui ornent nos murs à celui des matières, de l'innovation technologique qui révolutionne la notion de confort à l'influence de la télévision sur nos intérieurs, et bien d'autres sujets encore, ce Mook décrypte ce que nous ressentons tous les jours sans jamais l'avoir formulé...
Le Mook (magazine / book) raconte le changement, ses lieux, ses acteurs et leurs démarches, avec une vaste panoplie d'écritures et d'images.
Il propose des focalisations originales, parfois inattendues, toujours révélatrices. Cette diversité, autant narrative que graphique, veut susciter chez le lecteur plaisir de lire, de découvrir, d'inventer. Qui peut dire ce qu'est la vieillesse ? A quel moment de la vie est-on vieux ? Il y a mille façons de vieillir. L'avancée en âge peut être vécue de façons si diverses que, pour bien des raisons, on peut dire que la vieillesse n'existe pas.
Il n'y a pas d'erreur plus regrettable que d'assimiler vieillesse et dépendance, ou solitude, ou perte de volonté. Gagner en âge, c'est avant tout se trouver en possession d'une grande expérience et avoir le temps de la partager. Cessons de considérer les personnes âgées comme des êtres faibles à secourir. La complémentarité entre les âges, voilà une piste que la société tout entière devra emprunter pour inventer notre vieillesse.
Promouvoir l'échange entre les générations : c'est la ligne commune à tous les textes de ce Mook. L'ouvrage présent se tient loin des perspectives strictement gestionnaires et techniciennes. Ses auteurs (médecins, sociologues et philosophes de renom, tels que Emile-Etienne Baulieu, René Frydman, Alice Casagrande, Gilles Pison et bien d'autres) expliquent ce qui se joue et ce qui se vit autour de cette question centrale : la place des personnes âgées dans nos sociétés occidentales.
Il offre un panorama complet des initiatives associatives les plus innovantes dans ce domaine. L'ambition de ce livre est que chacun sache ce qui se fait de mieux aujourd'hui pour organiser une véritable synergie intergénérationnelle, et soit prêt - enfin - à profiter de la force de l'âge.
Blanche et onctueuse purée, clafoutis bien-aimé, abjectes cervelles, épinards répugnants, terrifiantes blanquettes... Quelle langue d'avant les mots parlent nos nourritures d'enfance pour que, bien des années plus tard, saisis par le souvenir, nous retrouvions intacts en nous la précision de l'image, le vif des sentiments, le tumulte du coeur, toutes les saveurs ? De quels signes silencieux et secrets se parent les aliments de notre enfance pour que s'y trouvent associés dans notre mémoire la joie ou la souffrance, le goût ou le dégoût, la nostalgie ou le rejet ? Souvenirs heureux entraînant avec eux l'effluve du chocolat chaud, le doré d'un gâteau. Mémoire aussi de la première fracture : toute nourriture d'enfance porte en elle l'amertume d'une séparation, la trace d'un désenchantement. Le premier aliment est celui de l'absolu brisé. Des éclats rassemblés dépend la langue à venir. Mais c'est d'amour dont parlent les nourritures d'enfance, même si les voies empruntées pour le dire résonnent parfois sous les mots d'une étrange façon.
Les artistes aiment à dire qu'ils cherchent, les scientifiques se plaisent à penser qu'ils créent. Les premiers expérimentent, utilisent des technologies sophistiquées, explorent les matériaux nouveaux. Chez les seconds, beaucoup d'amateurs d'art, sans compter les poètes, les plasticiens, les compositeurs. Comprendre, agir, imaginer, éprouver, anticiper : d'égales ambitions les rapprochent et il arrive même qu'ils collaborent. Qui sont ces chercheurs-créateurs ? Quels sont leurs cheminements, leurs interrogations, leurs projets et leurs publics ? Par-delà les discours qu'ils tiennent et la fascination qu'ils exercent souvent, que produisent-ils ? De quelles contraintes nouvelles doivent-ils s'accommoder et à quels risques s'exposent-ils ? De ces rencontres incertaines entre les sciences et les arts, quelle peut être la fécondité ? Cinéastes, mathématiciens, écrivains, musiciens, chimistes, sculpteurs ou biologistes, et leurs institutions... : tous sont en scène, à leurs profits et à leurs pertes.