En quoi est-ce que la grammaire des SMS diffère-t-elle du français « standard » ?
De quoi faire frémir les enseignants : «J tap'L dê ke J p'E», «Tê le plu bo 2 la klass». Même si nous sommes bien conscients des abréviations et des écritures phonétiques que nous utilisons dans les messages électroniques, leurs particularités syntaxiques restent pour le plus souvent opaques. À l'exemple du sujet « oublié » dans les SMS, cet ouvrage montre de manière détaillée quelles sont les règles syntaxiques que nous suivons lors de la rédaction de messages.
"Nombreux sont les poètes qui, comme Stéphane Mallarmé, Paul Valéry et Paul Claudel à l'aube de la modernité, se sont prêtés au jeu de la traduction. Cet ouvrage s'intéresse à leurs travaux de traducteurs, dont il fait apparaître l'importance théorique et les liens essentiels avec la pensée et l'invention poétique de ces écrivains.
Toute traduction implique en effet la mise en oeuvre d'une poétique. La dévoiler, comme le fait ici Pauline Galli-Andreani, c'est proposer une réflexion qui dépasse les trois auteurs en question pour décrire un moment particulièrement intense de la pensée du langage et de la poésie moderne."
"Ce volume double, s'appuyant sur un corpus de 2 000 phrases, traite des suffixes dans une perspective morphologique et descriptive."
Décrire de façon minutieuse la variation et l'absence de variation entre les langues ; expliquer pourquoi cette variation a les propriétés que nous constatons - voilà l'un des grands types d'épreuves empiriques auxquels une théorie générale de la structure linguistique doit satisfaire. Les dix articles rassemblés ici, fondés sur des communications présentées au premier Colloque International du GDR 120 « Syntaxe comparée » (CNRS), étudient dans un cadre unitaire - celui des « Principes et Paramètres » - des questions centrales portant sur la structure syntaxique et l'interprétation. Au travers d'analyses détaillées de langues diverses (français, portugais, italien, roumain, anglais, danois, islandais, gallois, basque), les auteurs exploitent les outils analytiques de ce cadre tout en l'évaluant et en le développant.
Le verbe être a-t-il le même statut dans les phrases qui énoncent une prédication circonstanciée et dans celles qui assignent au sujet une propriété permanente, dans les énoncés qui assertent l'identité entre deux termes nominaux et dans ceux qui affirment l'existence d'un objet ou l'émergence d'une situation ? Faut-il, à la suite de Benveniste, établir une distinction tranchée entre les verbes d'existence et la copule, marqueur d'identité, ou peut-on, avec l'analyse traditionnelle, considérer "être" comme sémantiquement vide et rapporter la plurivocité des phrases copulatives aux caractéristiques référentielles des termes qui interviennent dans chaque type ? Quelle est enfin la relation entre "être" et "avoir" ? À ces questions qui constituent le fonds commun des recherches sur le verbe "être", les huit études réunies dans ce livre apportent des réponses souvent différentes, toujours originales. Des langues très diverses sont sollicitées dans l'entreprise : hébreu, hindi, géorgien, comorien, latin, portugais, anglais, français.
Le sixième volume traite de l'adjectif. Dans une première partie sont abordés des problèmes d'ordre morphologique et syntaxique (formation du féminin, du pluriel) et les cas particuliers des adjectifs composés et de couleur. Dans une deuxième partie sont étudiés quelques adjectifs qui méritent un traitement spécifique (bello, grande, santo, mezzo).
La première fondation - saussurienne - de la linguistique contemporaine a institué un modèle de l'émergence de la discursivité scientifique dans les sciences de l'homme. Mais les retombées de cette première fondation ont enfoui pendant longtemps, sous le poids du binarisme du signe, la « pensée ternaire » du sens - celle de Frege et de Peirce - indispensable à la constitution d'une théorie de la discursivité sociale. Du même coup, le fonctionnalisme, inséparable de cette première fondation, a réduit le sujet à la subjectivité intentionnelle de la parole, en oubliant et la matérialité du sens et le corps signifiant. De ce point de vue, les développements récents d'une « pragmatique des actes de langage » ne sont que le dernier avatar d'une idéologie de la fonction, soutenue par la fausse évidence du langage comme outil de communication. Malgré les apparences, c'est à partir de la rupture chomskyenne, qui à la fois annonce la fin des fonctionnalismes et dessine la deuxième fondation de la linguistique, qu'une science autonome de la discursivité sociale est devenue possible.