Vous aimeriez savoir comment les humoristes s'y prennent pour nous amuser ? Plongez-vous dans ce petit livre qui éclaire 120 procédés permettant de créer des jeux de mots et des bons mots. Ces procédés, l'auteur les a regroupés par petits groupes, chaque fois en raison d'un air de famille.
Bien sûr, il a pris soin de les définir, mais ne craignez rien :
Il a mis l'accent sur les nombreuses réalisations : 1 300 au total. Réflexions, définitions, petites annonces, brefs dialogues et réparties déclencheront rires et sourires.
Il a laissé la parole aux créateurs, connus ou anonymes.
Parions que la connaissance des trucs et ficelles du monde de l'humour vous incitera à passer à l'action pour votre propre plaisir et celui de votre entourage.
Louangé aux XVIIe et XVIIIe siècles, vilipendé au XIXe siècle, l'accent québécois fait problème. Problème qui n'est rien d'autre cependant que le puissant révélateur d'une situation linguistique laissée sous le boisseau. C'est cette situation que s'attache à décrire le présent essai. Apparaissent au jour des pratiques langagières inédites, résultat d'un ensemble exceptionnel d'événements culturels et politiques. Il en sortira par deux fois un ordre phonétique nouveau. La partie se joue d'abord à Paris, mais aussi à Québec. Et différemment dans les deux cas. Ainsi, de part et d'autre de l'Atlantique, la période qui va de 1600 à aujourd'hui représente un moment capital de l'histoire de la prononciation du français. S'inscrivent d'emblée dans ce moment capital, la fondation de Québec et l'implantation définitive de la langue française en Amérique du Nord. Double événement dont on s'apprête à commémorer le 400e anniversaire (1608-2008).
Du concept général de norme à celui de norme linguistique , du français parlé en Nouvelle-France aux grands enjeux linguistiques de la Révolution tranquille, de la qualité de la langue au français des médias, voilà quelques-unes des problématiques abordées à travers cet ouvrage divisé en trois chapitres centrés sur la norme du français québécois. Mais au-delà de l'exercice de synthèse, je propose avant tout de répondre aux questions suivantes : quels sont les locuteurs qui détiennent le bon usage québécois ? La norme du français parlé au Québec est-elle différente de celle des autres pays de la francophonie ? Et enfin, quels sont les grands traits linguistiques qui caractérisent le français québécois soutenu ? Pour ce faire, je présente une analyse sociolinguistique de 18 variables grammaticales réalisée à partir d'un corpus de français québécois soutenu, le corpus Le point . Cette étude offre ainsi un premier portrait du français socialement valorisé par les élites sociales et culturelles québécoises.
Ces textes en hommage aux contributions théoriques et empiriques d'Annette Boudreau à la sociolinguistique francophone proposent un retour réflexif sur l'histoire de la sociolinguistique acadienne, de la sociolinguistique canadienne et de la sociolinguistique francophone à travers l'analyse des apports particuliers du terrain et des réseaux institutionnels acadiens.
L'histoire du français du XIIe au XVIIIe siècle est dominée par le paradigme de la dichotomie entre le français en France et le français hors de France. Le présent ouvrage présente une autre histoire du français, du XIIe au XVIIIe siècle dont les contours sont déterminés par la vie effective de la langue et par la géographie réelle de son expansion. Depuis les périodes les plus reculées du Moyen Age jusqu'à nos jours, en dépit d'un enracinement spatial et social qui n'a jamais coïncidé avec les frontières géopolitiques de la France, elles-mêmes très variables au fil des siècles, le français a vécu dans la poursuite de sa chimère, sa norme et dans le déni de sa réalité, sa diversité.
S'intéresse ici aux conditions de variation de la structure du mot à travers les langues, phénomène dont il cherche à comprendre le mécanisme en scrutant les rapports qui lient dans le langage l'unité occupant la plus petite étendue au plan sémantique - l'élément formateur de mot - à celle occupant l'étendue la plus large - le discours -, unités entre lesquelles vont progressivement s'inscrire, dans la construction ontogénétique du langage humain, les unités intermédiaires du mot et de la phrase.