Michalon
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L'argent et les vieux : Qui paiera la facture ?
Véronique Fournier
- Michalon
- Essai
- 13 Février 2025
- 9782347003838
Les vieux sont-ils riches ? Pas toujours assez pour s'offrir les services dont ils ont besoin s'ils deviennent dépendants... Alors qui paie la facture ? Qu'en sera-t-il demain lorsqu'ils seront deux fois plus nombreux, et pour certains bien plus pauvres qu'aujourd'hui ?
Tendant le micro à des économistes, des chercheurs, des élus, des acteurs du care, Véronique Fournier et les membres de son association La Vie vieille nous expliquent les raisons de l'impasse sociale, économique et financière dans lesquelles se trouvent les politiques publiques du grand âge. Ils explorent les pistes possibles pour en sortir, comme la mise en place d'une assurance-dépendance universelle qui serait essentiellement financée par leur génération. Utopie ? -
Véronique Suissa est docteure en psychologie et directrice de l'Agence des Médecines complémentaires adaptées (A-MCA). Elle dirige aux éditions Michalon la collection "Regards croisés sur la médecine de demain", avec Serge Guérin et le Dr Philippe Denormandie.
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Sacrés Américains ! Nous, les Yankees, on est comme ça
Ted Stanger
- Michalon
- Documents Michalon
- 1 Avril 2004
- 9782841862290
Après Sacrés Français !, son impertinent best-seller, Ted Stanger récidive. À l'issue de dix années passées en France, notre Yankee parisien est retourné chez lui, dans l'Ohio, et nous livre ses impressions sur une Amérique qu'il ne reconnaît plus. Abordant des thèmes graves ou légers illustrés par de nombreuses anecdotes, il brosse, sur le ton ironique et distancié qui le caractérise, le portrait de l'Amérique profonde. Ted Stanger décrypte avec humour le système électoral diaboliquement complexe de ce pays où les lois changent d'un État à l'autre. Il raconte la patrie du dieu dollar et des fous de Dieu ; le sexe à l'américaine où puritanisme et sexualité débridée se côtoient allègrement ; l'apocalypse gastronomique qui sévit au pays du fast-food et nous menace déjà...
Anti-Américains ou pro-Américains, chacun se régalera à la lecture de ce livre qui nous permet de mieux comprendre le nouvel Empire.
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Les islamistes au défi du pouvoir ; évolution d'une idéologie
Samir Amghar
- Michalon
- 23 Février 2012
- 9782841866489
Il s'agit dans cet ouvrage de repérer les éléments qui traduisent une mutation du mouvement islamiste, d'un mouvement protestataire à un parti « de gouvernement ».
En effet, sur les pourtours musulmans de la Méditerranée, les islamistes jouant le jeu des institutions existantes sont vainqueurs là où les élections se passent sans (trop) de fraudes (Egypte, Liban, etc). Du Maroc au Pakistan, en passant par la Turquie, les formes que prend l'islam politique sont loin d'être uniformes. Mouvance complexe et évolutive, l'islam politique recouvre un large spectre de sensibilités politiques.
Les auteurs distinguent trois types de partis islamistes : les partis islamistes dits gestionnaires, les partis islamistes d'opposition ou protestataires, les partis islamistes hors système et/ou révolutionnaires. Entre l'alarmisme des uns et l'optimisme des autres, dans quelle mesure les contraintes des systèmes politiques contribuent à l'évolution des islamismes dans des contextes d'ouvertures, ou de libéralisation relative, des systèmes politiques ? Il s'agit de montrer comment, lorsqu'ils se trouvent confrontés à l'exercice du pouvoir les partis islamistes se repositionnent, modèrent leur langage.
L'enjeu consiste moins, en effet, à qualifier l'évolution de l'islam qu'à analyser l'institutionnalisation de ce mouvement et son intégration à la vie politique dans le monde musulman.
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De l'utilité des politique Roms ; une peur populaire transformée en racisme d'Etat
Etienne Liébig
- Michalon
- Essai
- 8 Mars 2012
- 9782841866496
Un pamphlet court à 12 euros, dans l'esprit de Indignez-vous ! de Stéphane Hessel, contre le fascisme ambiant, la réaction sécuritaire, à l'impertinence et au ton grinçant et drôle qui a fait le succès des Nouveaux cons. A travers l'exemple symptomatique du traitement des Roms dans notre démocratie, Etienne Liebig dénonce le système politique que subit la France depuis plusieurs années Si la pensée coloniale n'est ni de gauche, ni de droite, la pensée impérialiste est en revanche d'avantage de droite puisque essentiellement mue par la recherche de profits nouveaux. Ainsi, la religion, l'organisation sociale et politique doivent ressembler autant que possible aux modèles européens pour que ces peuples à éduquer évoluent dans le bon sens, le seul, le nôtre. Les indigènes ne sont pas mauvais en soi, ils sont ce que nous fûmes avant de découvrir les bienfaits d'une société organisée autour de la nation, du profit, de l'industrie, du capitalisme marchand et de la laïcité. Les Roms, eux, auraient " Des danses inorganisées mais chatoyantes ", " une bonhomie naturelle et saine ", " une lenteur africaine ", " des croyances animistes " etc...La pensée coloniale est toujours persuadée de l'existence d'une direction prédestinée de l'Histoire qui démarrerait chez les sauvages et se terminerait à l'Elysée !
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En tant que femmes, nous sommes exposées à toutes sortes de persécutions fondées sur le genre, y compris des actes de violences sexuelles.
Ce qui est vrai en temps de paix, l'est d'autant plus en temps de guerre.
Le viol est depuis toujours considéré comme un sous-produit de la guerre. La grande innovation de notre siècle ne tient pas à la diminution du phénomène, mais à sa stratégisation.
En 1993, la rumeur de viols massifs et de femmes " engrossées de force " nous arrive de Bosnie. En 1994, au Rwanda, c'est l'escalade. Plus de 50 000 femmes violées, torturées, mutilées et tuées, " juste " parce qu'elles étaient tutsies.
En Algérie, ces femmes, d'autres femmes, sont victimes d'agressions sexuelles et sacrifiées au nom du djihad.
Combien de viols sont-ils nécessaires ? Jusqu'où nous faudra-t-il aller sur l'échelle de la barbarie pour qu'enfin nos sociétés cessent d'utiliser le corps de la femme comme champ de bataille ? Comment, en dépit de toutes les évolutions sociales, de tout esprit d'humanité, la féminité et la fécondité sont-elles devenues des instruments au service du mal ?
Comment ce viol, considéré jusque-là comme un acte pulsionnel, est-il devenu la nouvelle arme de guerre ?
Tel est l'objet de ce livre qui, en réponse à toutes ces questions, tente de nous apporter les outils nécessaires à notre compréhension.
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La solidarité ; ça existe et en plus ça rapporte !
Serge Guérin
- Michalon
- Essai
- 7 Novembre 2013
- 9782841867189
La France est en crise. Le taux de chômage reste au plus haut, la population vieillit, les maladies chroniques se multiplient, les inégalités explosent, le pessimisme et la défiance se généralisent... Et si la crise constituait une formidable opportunité pour inventer une autre société ?
Aujourd'hui, le secteur de l'économie sociale et solidaire emploie plus de 2,35 millions de personnes, soit plus que les entreprises du CAC 40. Dix millions d'aidants permettent aux personnes fragilisées par la maladie, le handicap ou le grand âge de vivre. Des milliers d'associations, gérées par des bénévoles, souvent retraités, sont à l'oeuvre. Des professionnels, mais aussi des bailleurs sociaux, des entreprises sociales et solidaires ou des collectivités, innovent en créant de nombreux emplois dans le domaine de la prévention, de l'accompagnement social ou du développement des services. L'échange, le recyclage et la mutualisation permettent de gagner en pouvoir d'achat, tandis qu'on retrouve le respect de la nature pour mieux cultiver ou soigner durablement.
Face à la crise de la dépense publique et aux lourdeurs étatiques, il est devenu nécessaire de refondre notre modèle social en mettant en avant les nouveaux métiers de l'accompagnement. En s'appuyant sur la mobilisation des collectivités territoriales, le développement de l'économie circulaire, le monde associatif et l'entrepreneuriat social, Serge Guérin montre qu'une société décentrée et solidaire est bel et bien en marche.
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Placé, déplacé ; de familles d'accueil en foyers, le combat d'un enfant sacrifié
Adrien Durousset
- Michalon
- 4 Mai 2016
- 9782841868285
" Aux yeux de la société, l'enfant placé est soit une victime, soit un coupable. Et s'il n'a pas envie d'être l'un ou l'autre, s'il se bat pour être ce pourquoi il vit, il est pénalisé.
On va peut-être penser que je suis prétentieux mais tant pis, je prends le risque : aujourd'hui, je suis fier de moi ! Qui d'autre pourrait me le dire ? Les premières personnes que j'aimerais entendre sont mes parents, mais ils ne me le diront jamais. " A. D.
Adrien a cinq ans lorsqu'il est confié aux Services de protection de l'enfance. Pendant quatorze ans, il sera balloté de familles d'accueil en foyers, jusqu'à ses 18 ans - âge fatidique où les enfants placés se retrouvent livrés à eux-mêmes.
Angoisses, troubles psychiques, échec scolaire, maltraitance, tentative de suicide... rien ne lui a été épargné. Pourtant, Adrien a préféré faire de son histoire un combat. Au terme de ce témoignage exemplaire, il livre des propositions concrètes - et soulève notamment la question de la responsabilité parentale - afin de préserver les enfants placés des dérives des dispositifs d'accueil actuels. -
Sur la route des invisibles ; femmes dans la rue
Claire Lajeunie
- Michalon
- 24 Septembre 2015
- 9782841868025
Claire Lajeunie est partie en quête ces femmes oubliées, a errée dans les rues, près des gares, des grands magasins, où elles font souvent la manche, afin de comprendre qui elles sont, comment elles ont basculé dans la précarité et dresse des portraits. Des portraits de femmes fragilisées, qui ont fui leur domicile conjugal, la violence d'un compagnon, des femmes atteintes de troubles mentaux, des femmes dépendantes de l'alcool ou de la drogue, des femmes surendettées, expulsées suite à la perte de leur emploi, des femmes trop âgées pour travailler, souvent rejetées par leur famille et leur entourage. Martine est SDF à Paris, depuis une dizaine d'année. Barbara est à la rue depuis 1 an. Katia se reconstruit en foyer d'hébergement après dix ans d'errance. Elina, ancienne SDF, est devenue comédienne. Autant de parcours singuliers, de profils variés qui font écho à notre propre histoire. Claire Lajeunie décrit leur quotidien : la faim, le mépris, la solitude, le froid, la peur, la violence, les nuits sans sommeil, leur obligation de se cacher, jusqu'à devenir invisibles. Leur combat de chaque instant pour ne pas sombrer dans la folie, leur passage par les structures d'hébergement, les associations.
Claire Lajeunie a voulu raconter le parcours de ces femmes « qui nous ressemblent ». Une immersion pour comprendre leur quotidien, leur mode de survie, et leur donner la parole.
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"La sociologie des cons - une science aussi vieille que l'humanité - repose sur l'observation et l'analyse de nos contemporains. Cette discipline exige de la patience, car les cons se renouvellent à chaque génération, comme le virus de la grippe et les nuages de sauterelles. Toujours là, mais différents, ils contaminent tous les milieux. Bobos, profs, retraités, syndicalistes, militants de droite et de gauche, féministes, artistes, psychanalystes, jeunes de quartier, etc., personne n'est épargné.
Ce petit guide de l'anthropologie de la connerie en tout genre se veut corrosif et sans concession. Grand connaisseur de la question et nouveau con moi-même, j'espère avoir été suffisamment intolérant, injuste et malhonnête intellectuellement, pour me faire des milliers d'ennemis." Etienne Liebig
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Les plus 60 ans étaient six cents millions en z000.
En 2050, ils seront deux milliards, soit un quart de la population mondiale. aujourd'hui, en france, un nouveau senior " naît " toutes les trente-sept secondes, alors que l'on enregistre une vraie naissance toutes les quarante-deux secondes. nous sommes bel et bien entrés dans l'ère du " continent gris " : si cette révolution silencieuse pose de multiples interrogations concernant, par exemple, le financement des retraites ou la prise en charge du très grand âge, elle ouvre aussi un large champ d'opportunités pour une société plus humaine.
Certains changements sont déjà à l'oeuvre dans nos modes de vie, mais aussi dans les relations intergénérationnelles, l'organisation de la ville ou encore au sein des familles. d'autres bouleversements politiques, culturels, économiques et sociaux sont inéluctables. les seniors sont l'avenir : autant s'y préparer.
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Parce que la violence a sa légitimité comme la patience a ses limites.
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Mars 2008 : la France est bouleversée par le calvaire de Chantal Sébire ; cette ancienne institutrice dont le visage rongé par une tumeur implore une aide active à mourir pour abréger ses souffrances. Cinq ans à peine après l'affaire Vincent Humbert, le débat sur l'euthanasie est relancé.
Médecin, député et président de la mission parlementaire sur l'accompagnement de la fin de vie qui a conduit à la loi de 2005, Jean Leonetti a été chargé par le gouvernement d'évaluer la loi actuelle. Avec ses collègues de tous le groupes politiques de l'Assemblée Nationale, il a privilégié dans ses auditions et ses rencontres les acteurs de terrain, les familles et les malades. Ces témoignages singuliers qui composent les chapitres de A la lumière du crépuscule, permettent à chacun de confronter ses convictions face à des réalités humaines personnelles souvent bouleversantes et toujours porteuses de sens.
A travers cet ouvrage dans lequel résonnent les paroles parfois douloureuses d'absents mais aussi les mots et gestes d'amour de ceux qui les accompagnent, Jean Leonetti nous invite avec une immense pudeur à apprivoiser cette expérience impossible qu'est la mort. Car pour l'auteur, réussir à faire émerger de " l'obscure clarté ", un sens à nos vies, c'est reconquérir l'espace humain déshabité d'un monde technique sans âme, c'est nous relier à l'essentiel et à la fragilité que nous sommes. -
éducation et frontières sociales ; un grand bricolage
Mihaï dinu Gheorghiu, Monique de Saint martin
- Michalon
- Essai
- 25 Février 2010
- 9782841865192
Le monde social est balisé, marqué, divisé. Des frontières sociales, plus ou moins perceptibles, délimitent des groupes sociaux, des espaces de vie, des lieux d'échanges, mais aussi des lieux de ségrégation ; elles traversent le quotidien des familles.
Mais comment appréhender ces frontières ? L'éducation, reçue et donnée dans les familles, avec ses continuités et ses ruptures, permet de suivre leur traçage. Sans cesse réinventée, elle contribue désormais moins à reproduire qu'à produire des frontières.
Dans un monde où l'ascension sociale promise par le système éducatif est hypothétique, les familles et les individus déploient une grande énergie pour « bricoler » l'éducation donnée et « faire avec » les frontières. Celles-ci sont souvent subies, parfois déplacées, ou encore recherchées.
Avec Monique de Saint Martin et Mihaï Gheorghiu, une équipe internationale de sociologues s'est consacrée durant trois ans à comprendre ces différentes formes de jeu avec les frontières. Des histoires de vie et d'éducation familiales, inégalement marquées par l'instabilité - familles immigrées, familles des classes populaires, des classes moyennes ou des bourgeoisies - sont ici restituées dans leur singularité.
Comment ces jeux de frontières se jouent-ils dans des contextes différents ? La perspective comparative proposée entre la France, le Roumanie, la Suède et le Brésil, met en évidence, dans chacun de ces pays, les processus dynamiques qui touchent très fortement les classes moyennes.
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Sauvages, drogués, moches, les pauvres sont aussi violents.
La plupart écoutent du rap. Leur sexualité est suspecte. Ils sont d'une modernité affolante et d'un archaïsme révoltant. Certains se droguent, d'autres sont islamistes. Ils vivent en banlieue. Il met le doigt où ça fait mal, Etienne Liebig. Car les stéréotypes qu'il dénonce, personne n'y échappe. La banlieue est devenue l'envers de notre monde. Notre enfer, inquiétant et maléfique. Comment ces représentations se sont-elles imposées ? jusqu'à quel point ont-elles contaminé la réalité ? Ce nouveau dictionnaire des idées reçues démonte avec jubilation les préjugés qui pèsent sur les " quartiers ".
Nos fantasmes, les médias, l'influence des politiques se mêlent pour créer une barbarie imaginaire. Sur fond de misère grandissante, ces représentations contribuent à construire le mythe d'une France coupée en deux. Hier encore, seuls les cons et les fachos y croyaient. Mais soyons honnêtes : nous nous sommes tous mis à y croire. Et si on allait voir ce qui se passe vraiment chez les barbares ?
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Français, je vous ai tant aimés ; l'impossible intégration ?
Mai lam Nguyen-conan
- Michalon
- 5 Avril 2012
- 9782841866540
À sept ans, Mai Lam Nguyen-Conan est arrivée en France avec sa famille en tant que réfugiée politique.
Comme bon nombre de Vietnamiens, elle incarne le modèle d'intégration à la française, « la bonne élève » que l'on distingue, et qui n'oublie pas de remercier la France.
Pour se fondre dans la masse, elle s'est appliquée à raboter toutes les saillances trop ethniques. Mais le débat sur l'identité nationale, l'emploi de l'expression « Français de souche », les dérapages récurrents des politiques ont déclenché en elle un malaise, la renvoyant encore et toujours à sa différence et à ce parcours semé d'obstacles, dont les règles souvent édictées par d'autres sont sans cesse modi?ées.
Tout est revenu. Tout ce qui était de l'ordre du refoulé. violemment. cette si belle intégration, si réussie, et ce qu'elle masque... Les souvenirs de l'affront au quotidien, la nécessité de paraître ce que l'on n'est pas, l'oubli même de ce que l'on était à peine, la peur d'être rejeté ou montré du doigt, le sourire toujours prêt et ce « pardon, excusez-moi », toujours dégainé, la tête baissée...
Pour raconter son histoire, la construction complexe de son identité plurielle, Mai Lam, comme Nathalie Sarraute dans Enfance, s'adresse à un double qu'elle tutoie et qui la rudoie : Ne commence pas à vouloir faire tant de bruit... C'est normal que ce soit à toi de faire des efforts !
Un très beau récit introspectif qui pose la question de « l'impossible intégration », impossible quand le discours emprunte à l'amour ses illusions. Je les ai trop aimés, ces Français, et sûrement mal aimés... Était-ce de l'amour, cette soumission ?
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À 37 ans, Mohamed Louizi dévoile son passé de " frère " actif parmi les Frères musulmans : dès l'âge de 13 ans, il a été au service de l'idéologie d'Hassan al-Banna, d'abord au Maroc, puis en France, au sein de l'Union des organisations islamiques de France (UOIF).
Il livre ici le récit détaillé de quinze ans de militantisme dogmatique, avant de revenir sur les découvertes, les doutes et les interrogations qui ont précédé son désengagement ; il décrypte - preuves à l'appui - la stratégie d'islamisation globale non-déclarée des Frères musulmans (appelée aussi le Tamkine) en France et en Europe, avant de conclure, pour ses enfants, pour la République, sur son retour vers un islam éclairé et apolitique.
Un témoignage citoyen d'intérêt public.