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Dualpha
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La fracture nationale ; les dangers de la binationalité
Farid Smahi
- Dualpha
- Patrimoine Des Heritages
- 30 Mai 2020
- 9782353744725
Fils d'un ancien combattant algérien ayant servi dans l'armée française durant la IIe Guerre mondiale, Farid Smahi, ancien éducateur sportif à Boulogne-Billancourt, a aussi été membre de l'équipe de France de water-polo. Il est passé par l'association France Plus et le Parti socialiste. Il rejoint le Front national en 1997 et rencontre Jean-Marie Le Pen avec lequel il sympathise, lui vouant depuis lors une fidélité et une loyauté absolues... Lors des élections régionales de 1998, il est élu Conseiller régional en Île-de-France (1998-2004). Fondateur du Forum national des cercles « Arabisme et Francité », il est élevé au grade de Chevalier de l'ordre national du mérite en 1995. En 2007, dans le cadre de la campagne présidentielle, il organise avec David Rachline, devenu plus tard maire de Fréjus, le discours resté célèbre de Jean-Marie Le Pen sur la dalle d'Argenteuil dans lequel il affirme, s'adressant aux habitants de celle-ci : « Nous voulons vous aider à sortir de ces ghettos de banlieue où les politiciens français vous ont parqués pour vous traiter de racaille par la suite. » Farid Smahi est par ailleurs hostile à cette hérésie juridique que constitue la binationalité qui encourage la république à fabriquer des nationaux hybrides : «?Au même titre que nous avons une seule maman, nous ne devons servir qu'une seule patrie !?» Admirateur de l'histoire de France, élevé dans la religion musulmane, il fait le Ramadan et fête aussi Noël. Dans ce livre, il dresse un constat édifiant et considère qu'il y aura dans quelques années des millions de citoyens binationau
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Encore un livre sur la mort ! Que vous approuviez ou non le cheminement de l'auteur, celui-là ne vous laissera pas indifférent. Son sous-titre vous apprend déjà qu'il regroupe des manières d'appréhender la mort rarement réunies dans un seul ouvrage, y compris celle qui, tôt ou tard, vous concernera personnellement...
De la Rome antique à nos jours, l'auteur nous livre une vaste réflexion sur la mort et sur toutes les pesanteurs qui entravent la liberté de mourir dignement, selon son choix et au moment voulu.
Pourquoi ce long détour par Rome ? Parce que Rome est un microcosme de l'histoire du monde. Si toute société se transforme, la chronologie précise et conservée de la société romaine permet une observation plus riche d'enseignements que nulle autre. Les Romains étaient conscients que la mort est une conclusion nécessaire à l'équilibre des choses. Attitude mal perçue de nos jours où règnent à la fois une sensiblerie pleurnicharde et une hypocrisie génératrice de souffrances. Les motivations du suicide romain ont changé avec les modifications ethno-politiques et philosophico-religieuses. Les soutiens, les appuis et les repères traditionnels ont été ébranlés. L'équilibre psychologique du vieux Romain de souche a chaviré et l'impuissance à retrouver la grande santé d'autrefois ont conduit à la lassitude et au dégoût de vivre...
Croyez-vous que le Français déboussolé du temps présent soit exempt de motivations analogues dans certains de ses suicides ? Qu'il ne ressente pas confusément qu'il est train de disparaître ? La société actuelle, non contente d'imposer un genre de vie qui désespère, punit de surcroît ceux qui veulent la quitter en les contraignant à des morts violentes - ou ratées avec séquelles graves - en raison de lois interdisant toute information relative aux moyens de mourir paisiblement.
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L'information truquée et la fabrique du prêt-à-penser
Philippe Joutier
- Dualpha
- Patrimoine Des Heritages
- 30 Mai 2020
- 9782353744718
Attention ! Si vous êtes sûr que la terre est plate, que personne n'est allé sur la Lune, que la seule médecine efficace est la médecine ayurvédique, que Nostradamus a été capable de prédire quelque chose, que l'énergie du vide ou l'économiseur d'essence nous sont délibérément cachés, que le complexe d'oedipe est indiscutable et que l'on peut faire confiance à l'éducation, alors surtout, n'achetez pas ce livre ! Entre la crédulité des complotistes, et l'excès de confiance des naïfs, facilement manipulables, comment conserver le juste recul réflexif ? Comment garder l'esprit curieux, mais pouvoir aussi résister à la séduction des discours pseudoscientifiques qui en jettent ? ou à l'intox politique ? L'auteur s'est intéressé à l'évolution de la narration politique, éthique ou scientifique dans le discours éducatif, dans les médias et aujourd'hui dans les réseaux sociaux. Il prend pour exemple l'évolution de la morale et sa conséquence la plus spectaculaire : la transformation de la guerre en produit commercial. Dans le même ordre d'idées, l'auteur s'est également interrogé sur l'inflation des impostures scientifiques ou sur le paradoxe de ces avancées indiscutables, pourtant réalisées à partir de démonstrations fausses ou truquées. Et de rappeler les bienfaits supposés de la radioactivité et du radium dont on enveloppait les bébés et que l'on introduisait dans les dentifrices ou les crèmes de beauté, il n'y a pas si longtemps. Entre le doute qui dérange et la certitude qui rassure, nous choisissons la c
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La guerre sociale qui vient
Franck Buleux, Georges Feltin-Tracol
- Dualpha
- Patrimoine Des Heritages
- 7 Septembre 2020
- 9782353744947
Dénoncer les faits et les méfaits de l'ultra-gauche peut paraître légèrement « vintage », à l'heure du terrorisme international d'origine islamique. Et pourtant, les fondements marxistes léninistes et anarchistes offrent aux révolutionnaires indigénistes ou nihilistes une véritable marche à suivre, un code de (mauvaise) conduite permettant l'agitation spontanée et permanente.
La pensée révolutionnaire, qui mène à la pratique du combat de rue ou à une stratégie de la tension, puise ses sources chez les théoriciens du marxisme et de l'anarchisme.
Les militants islamo-gauchistes, tout en nourrissant leur obscurantisme sociétal dans leur livre sacré, font de plus en plus cause commune avec les partisans de la guerre sociale, se nourrissant les uns et les autres, malgré leur différence structurelle - religion versus révolution - dans un combat contre l'ensemble des institutions occidentales.
Le combat contre la police, institution représentant l'ordre, est la lutte emblématique de ces groupes, dont le chaos est le seul mot d'ordre. Au-delà de ce chaos, forme moderne et nihiliste de la « lutte finale », les combattants reprendront leur propre couleur idéologique, pour certains, le « vert », pour d'autres, le « rouge ».
Sombre présage.
Cet essai revêt un double objectif : dénoncer, mais aussi prévenir. Notre société doit consacrer une partie de son énergie à lutter contre cette guerre sociale qui vient. Pour cela, deux remèdes s'imposent : l'un est d'ordre policier, le renseignement, l'autre, idéologique : il consiste à délégitimer les actions qui puisent leurs sources dans un combat considéré médiatiquement comme « vertueux ».
Le groupe anarcho-communiste Action directe avait une qualité, il ne cherchait pas à « amadouer » le peuple ; en revanche, les groupes révolutionnaires actuels se servent de ce dernier pour déstabiliser notre civilisation. Le « P38 » a laissé place à une expression violente sur la Toile ou dans les espaces publics. La guerre sociale a changé de visage, passant de l'idéologie élitaire léniniste au spontanéisme des luttes. De la défense des droits des « sans » (sans papiers, sans logement,...) à celle de la condition animale, la mèche est présente partout. L'allumer devient un jeu d'enfant pour les professionnels de la terreur.
Cet essai est aussi une mise en garde. L'ordre ne succède pas toujours au chaos.
Franck Buleux, 55 ans, enseignant, est diplômé en analyse des menaces criminelles contemporaines (Paris II-Panthéon Assas) et en psychologie criminelle (Toulouse I-Capitole). Président de la Société des écrivains normands, lauréat du prix André-Maurois en 2016 pour son essai sur la Normandie, il s'intéresse aussi aux mouvements qui s'inscrivent dans un processus révolutionnaire de rupture civilisationnelle.