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L'histoire de l'abolition de la peine de mort est celle d'une victoire de l'homme sur lui-même et trouve son fondement dans les droits de l'homme, dont le premier est le droit à la vie.
À Cesare Beccaria qui se voulait disciple des encyclopédistes revient la gloire d'avoir le premier, en 1764, énoncé cette proposition d'une audace intellectuelle inouïe : "La peine de mort n'est ni utile ni nécessaire".
La Déclaration universelle des Droits de l'Homme de 1948 proclame : "Tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne".
Sans doute, l'abolition universelle n'est pas encore acquise mais des signes encourageants apparaissent et, en dépit des survivances, la marche vers l'abolition universelle est irréversible. Il n'y a donc pas lieu de s'émerveiller des progrès de l'abolition. S'ils sont éclatants, ils sont encore trop lents. S'ils ne cessent de gagner dans ce monde, trop d'États recourent encore à la peine de mort.
Mais parce que celle-ci est inutile, inhumaine et dégradante, la victoire complète de l'abolition est certaine. Aux nouvelles générations d'achever ce long combat contre la forme la plus grave de la torture, partout proscrite. Et de rendre l'abolition UNIVERSELLE. Ce sera l'une des plus belles victoires de l'humanité. -
Les discriminations positives ; coup de pouce à l'égalité ?
Jeannette Bougrab
- Dalloz
- A Savoir
- 26 Septembre 2007
- 9782247073009
Instaurer des inégalités pour restaurer l'égalité. Telle est la philosophie des discriminations positives. Longtemps ignorée des Français, la notion de discrimination positive suscite désormais l'intérêt. Chacun se croit tenu de devoir prendre position, souvent de façon caricaturale d'ailleurs. Pour les uns, elle serait un remède radical contre toutes les formes d'inégalité, alors que pour les autres, elle représenterait un danger social absolu. Les discriminations positives trouvent leur origine dans la politique américaine des années soixante de lutte contre les discriminations à l'égard des Afro-Américains victimes de plus d'un siècle de ségrégation. Si aujourd'hui la France et d'autres pays européens s'emparent de ce sujet, c'est suite au constat de la persistance, voire de la progression des discriminations raciales et sexuelles et des inégalités économiques et sociales.
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Les programmes du parti socialiste ; sociologie politique d'une entreprise programmatique (1995-2012)
Rafaël Cos
- Dalloz
- 12 Juin 2019
- 9782247187133
Une entreprise partisane peut apparaître démobilisée si on la considère du point de vue de ses activités programmatiques. En suivant le fil de cette hypothèse, l'idée d'une désinstitutionnalisation des mobilisations programmatiques socialistes apparaît. Cette désinstitutionnalisation renvoie à une logique de désinvestissement chronique du travail partisan d'élaboration programmatique. Ainsi, le travail intellectuel ou d'expertise conduit, au sein du parti, est globalement peu valorisé ; les activités programmatiques sont beaucoup moins centrales que par le passé dans les jeux partisans. Ce désinvestissement des instances, à la fois intellectuelles et décisionnelles, où se fabriquent des idées programmatiques donne à voir une sorte d'"intellectuel qui ne pense pas", en ce sens qu'il apparaît peu soucieux de mobiliser les sources dont il dispose. La désinstitutionnalisation se traduit ensuite par des formes de décomposition des mobilisations en matière programmatique. Le PS n'a pas en soi de problèmes d'accès à des ressources intellectuelles et expertes. Mais travaillé par les luttes opposant les différentes écuries présidentielles, ce milieu a progressivement contribué à légitimer le fait que les mobilisations programmatiques puissent prendre place en dehors du parti lui-même. La désingularisation idéologique renvoie à une plus grande difficulté pour le PS à se distinguer de l'adversaire, tant dans le choix des thèmes que dans la manière de les traiter. À travers la fiscalité, le PS a moins investi l'impôt comme un instrument de de réductions des inégalités que comme un levier pour la compétitivité internationale de la France, puis comme un outil de réduction des déficits.
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Lexique de sociologie (3e édition)
Yves Alpe, Alain Beitone, Christine Dollo, Jean-renaud Lambert, Sandrine Parayre
- Dalloz
- Lexiques
- 25 Août 2010
- 9782247088898
Cette 3e édition du Lexique de sociologie couvre une nouvelle fois la sociologie générale et tous les courants théoriques de la sociologie (sociologie économique, sociologie politique, méthodologie sociologique...).
Cette nouvelle édition poursuit les objectifs de la collection à savoir la synthèse et la clarté des définitions, l'ajout continuel de nouvelles entrées, et l'actualisation des entrées existantes.
L'ouvrage comporte en complément plus de 60 notices bibliographiques des principaux sociologues, ainsi qu'un index des auteurs, qui permet de croiser notions et auteurs.
La sociologie occupe une place croissante dans le débat public et est aujourd'hui enseignée dans de nombreux cursus universitaires. Pourtant le vocabulaire sociologique reste assez mal connu bien qu'il soit indispensable pour comprendre le monde.
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Lexique de sociologie (4e édition)
Yves Alpe, Alain Beitone, Christine Dollo, Jean-renaud Lambert, Sandrine Parayre
- Dalloz
- Lexiques
- 28 Août 2013
- 9782247130054
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La sociologie criminelle de Ferri - l'expression doit être entendue comme désignant, non une simple branche de la criminologie, mais comme la criminologie tout entière - est une criminologie complète.
On trouve en effet dans cette oeuvre tout à la fois une explication de l'action criminelle - en d'autres termes une criminologie théorique - et une criminologie appliquée consistant dans un ensemble de critiques des droits positifs de l'époque, ainsi que dans des propositions de réforme fondées sur cette explication. [. ] Il va de soi que cette théorie, prise dans sa globalité, a bien vieilli et qu'elle est depuis longtemps déjà abandonnée par les criminologues [.
]. La présente réédition ne correspond bien entendu nullement à l'intention de la ressusciter. Elle a seulement pour but de mettre sous les yeux des lecteurs, dans son authenticité, l'un des " jalons essentiels de l'histoire de la criminologie ". Raymond Gassin.