L'été de cristal se situe en 1936, alors que l'on nettoie Berlin en prévision des J.O. Bernie Gunther, ancien membre de la Kripo devenu détective privé n'est pas sans ressembler à Philip Marlowe, le modèle culte de tous les privés. Son enquête (meurtre de la fille d'un industriel et disparition de bijoux) le conduit à se laisser interner au camp de Dachau... Dans La pâle figure, situé en 1938, il est victime d'un chantage de Heydrich qui veut le contraindre à réintégrer la police. Un requiem allemand, le plus noir des trois, commence en 1947 dans Berlin en ruine et divisé en secteurs d'occupation. La Trilogie berlinoise, tout en respectant les règles du genre policier, offre un portrait glaçant et puissamment évocateur de Berlin au quotidien à l'ère nazie.Traduit de l'anglais par Gilles Berton (traduction entièrement révisée)
Morguélen. Un nom funèbre pour une île bretonne giflée par les vents.
Un terrain idéal pour la lieutenante Chen, lancée dans une traque sans merci. Dans son viseur : des tueurs à gages insaisissables, les Furies, déesses du châtiment.
Mais à l'heure de la rencontre, la partie pourrait bien compter plus de joueurs qu'il n'y paraît. Et quand le prêtre de cette île du bout du monde entre à son tour dans la danse, une seule certitude demeure : quelqu'un va mourir.
Jeu de miroirs à huis clos, le nouveau roman de Nicolas Lebel entraîne le lecteur dans une course échevelée où tout n'est qu'ombres et reflets. Porté par l'humour et l'ingéniosité inégalables du lauréat du Prix des lecteurs du Livre de Poche, La Capture impose Nicolas Lebel comme l'une des voix les plus brillantes du thriller français.
" il y a eu meurtre à courbevoie.
". message bien laconique pour un crime aussi épouvantable. camille verh?ven comprend très vite que dans cette affaire les explications rationnelles seront inopérantes. et il a raison. parce que les crimes illogiques, horribles, gratuits, vont se succéder, que la presse va très vite se déchaîner contre la " méthode verhoeven ", que le juge deschamps, le parquet, le ministre lui-même, n'auront de cesse de le dessaisir de l'affaire pour manquements à la discipline.
et parce que camille verhoeven va formuler une hypothèse. à laquelle personne ne veut croire. une hypothèse hors nonnes. camille a beau y être habitué, ça agace. et il va bientôt se retrouver seul face à un assassin qui semble avoir tout compris, tout prévu, tout manipulé. jusqu'au moindre détail. jusqu'à la vie même de camille qui n'échappera pas au spectacle terrible que le tueur a pris tant de soin à organiser dans les règles de l'art.
À jouer double, on perd de vue sa cibleYvonne Chen n'a pas d'amis et elle n'en veut pas : ils l'ennuient ou finissent par mourir. Lorsque, en ce 5 janvier, son téléphone sonne, elle sait donc que ce n'est pas un ami qui l'appelle.
Les Furies, ces tueurs à gages sans foi ni loi, sont de retour et leur chef Alecto propose à Chen de participer à l'une de leurs danses. Deux frères se disputent le contrôle d'un prestigieux vignoble dans les Vosges et, d'après le commanditaire anonyme, il ne doit en rester qu'un.
Chen, l'ex-flic de la Crim, aujourd'hui agent infiltré de la DGSI, accepte la mission : l'occasion rêvée pour elle de piéger enfin ces assassins. Lancée dans un jeu de faux-semblants au coeur d'un hiver glacial, Yvonne va devoir décider de quoi elle est l'instrument. La justice ou bien le châtiment ?
Tout bascule quand les fantômes du domaine s'en mêlent. Eux aussi réclament vengeance.
Un nouveau polar renversant porté par l'humour et le talent d'illusionniste de Nicolas Lebel, où chaque hypothèse du lecteur se voit pulvérisée page après page jusqu'à la révélation finale.
« Un troisième volume d'une série saupoudrée d'humour qui doit autant au polar qu'au roman d'espionnage. En cela, L'Hallali est un vrai festival. » Le Parisien Week-End « Nicolas Lebel joue à nouveau les illusionnistes en prenant un malin plaisir à déboulonner les intuitions du lecteur et infirmer ses hypothèses jusqu'à là révélation finale. Efficace ! » Les Echos
Ils sont dix à avoir reçu l'invitation : des vacances d'été sur l'île du Soldat ! Voilà une proposition à laquelle personne ne saurait résister. Non seulement c'est gratuit, mais l'île a tant fait parler d'elle ! Chacun se demande qui est son nouveau propriétaire - une star d'Hollywood, un milliardaire américain, ou l'Amirauté britannique qui s'y livrerait à des expériences ultrasecrètes ? Aussi, sans vraiment connaître leur hôte, ils accourent volontiers : le médecin, le play-boy, la jeune prof de gym, le juge à la retraite, le général bardé de décorations, la vieille fille grincheuse, le sémillant capitaine, le majordome et sa femme, et M. Davis qui ne s'appelle pas Davis... Qu'ont-ils donc en commun ?
À l'arrivée, cela dit, un par un, tous connaîtront le même sort...
Traduction révisée de Gérard de Chergé
En tant qu'ex-flic, John Rebus est un habitué des tribunaux. Mais pour la première fois, sa place est sur le banc des accusés. Aurait-il commis l'incartade de trop ? C'est ce qu'a laissé entendre Francis Haggard, un policier accusé de violences conjugales qui s'est choisi une défense un peu particulière... il justifie ses actes par la brutalité de son métier, et, pour prouver ses dires, il est prêt à faire tomber avec lui la moitié des forces de l'ordre d'Édimbourg. Une affaire aux répercussions évidentes, que les hautes instances de la police écossaise souhaitent étouffer au plus vite. Et c'est de l'inspectrice Siobhan Clarke, chargée de diriger l'enquête, que tout semble dépendre. Sa loyauté ira-t-elle à ses collègues, ou aux civils ?
Véritable acmé de la série, Un cimetière dans le coeur plonge dans les rouages du système policier pour en révéler les plus noirs secrets. Un roman diablement contemporain.
« Ce roman sombre à l'intrigue dense située dans une ville d'Edimbourg post-crise sanitaire, vingt et unième de la saga John Rebus, met en lumière la corruption policière, entre pots-de-vin, omerta et fraternité mal placée. » Télé 2 semaines « En vieux routier du polar, Ian Rankin interprète avec intelligence une partition très noire dans laquelle un Rebus fatigué mais résilient incarne avec finesse la plupart des maux de la capitale écossaise. » Les Echos « John Rebus restet oujours le maître du jeu et d'une intrigue comme d'habitude aussi complexe que sophistiquée.
Ce 24e épisode de ses aventures (à ranger avec les meilleurs) a tout pour plaire aux fans de la star incontestée du polar écossais et de son célébrissime héros, au moins jusqu'à l'épilogue, déroutant à souhait. » Le Figaro Magazine Traduit de l'anglais (Écosse) par Fabienne Gondrand
La terre est riche. Parfois, elle y pense - la terre est riche. La boue est riche. Elle pas. Tout le monde est plus riche qu'elle, même la boue.
Catherine est pauvre. Catherine fait sale. Catherine parle peu. Elle n'aime pas qu'on la regarde - les filles qu'on regarde ont des problèmes. Au Domaine où elle travaille, elle fait partie de ces invisibles grâce à qui la ferme tourne.
Monsieur, lui, est riche. Il ne parle pas non plus - il crache ou il tonne. Et il possède tout.
Mais quand sa petite-fille de quatre ans disparaît ce jour glacé de février 1969, Monsieur perd quelque chose d'une valeur inestimable.
Dans cette vallée de champs de betterave, où chaque homme et chaque femme est employé de près ou de loin par Monsieur, deux flics parisiens débarquent alors pour mener l'enquête avec les gendarmes.
Car une demande de rançon tombe. Mais le village entier semble englué dans le silence et les non-dits. Personne ne veut d'ennuis avec Monsieur. À commencer par Catherine. Catherine qui se fait plus discrète et plus invisible encore. Catherine qui est la dernière à avoir vu la petite.
Après le succès de La Deuxième Femme, Louise Mey revient avec un roman noir éblouissant qui raconte comment une disparition peut révéler les pires jeux de pouvoirs, entre violences de classe et violences de genre.
Lauréate du Prix Landerneau Polar 2023 « Du lourd, du très très lourd La rentrée littéraire de septembre n'est pas encore achevée que nous nous intéressons déjà à celle de janvier. Louise Mey, dont nous avions adoré en 2020 la Deuxième femme, (éditions du Masque), l'histoire d'une femme sous emprise, publie le 11 janvier Petite Sale, toujours au Masque. » Libération « Si l'intrigue respecte les codes du polar, le récit vaut aussi pour la façon dont l'autrice l'utilise pour illustrer la hiérarchie des classes sociales et des genres dans une France où les femmes étaient toujours en bas de l'échelle.
Un bon roman noir. » Causette « Un terrible roman sociétal sur la France des années 1960 et les luttes pauvres/riches, femmes/hommes et villes/campagne. Révélateur et inquiétant. » Madame Figaro « Après son excellent roman La Deuxième Femme, qui explorait l'emprise d'un homme sur sa compagne, Louise Mey revient avec une nouvelle histoire noire, hypnotique et savamment construite. Haletant ! » Héloïse Goy, Télé 7 jours « Petite sale est un vrai polar, pas un polar prétexte, mais c'est aussi une étude minutieuse de la façon dont les violences patriarcales, en plus de transformer certaines femmes en montagnes de souffrance, tendent à gangréner toute notre société. 1969-2023, même(s) combat(s). » Slate « Et le lecteur se réjouit de ce récit qui aborde les rapports de domination de genre et de classe. Situé dans la France d'hier, ce cinquième polar de Louise Mey est fort actuel. » Le Parisien Week-End « Après son excellent roman La Deuxième Femme, Louise Mey continue de briller dans la veine du noir et dans la construction de personnages complexes, avec ce tourbillon glaçant de suspens. » S le magazine de Sophie Davant « Un roman puissant et ciselé, révélateur de la violence des rapports de domination de classe et de genre. » Télérama « La lutte des classes est d'abord celle des femmes. Cette conviction, Louise Mey nous la fait vivre avec son nouveau roman, Petite sale. » Le Monde des livres « L'écriture est sobre et puissante, la misère et le froid imprègnent chaque mot, ce qui n'empêche pas les éclats de lumière et d'amour. » Libération « Petite sale est un portrait féroce de cette bourgeoisie rurale fermée et étriquée. Madame n'a clairement pas le charme vénéneux de Stéphane Audran. Mais l'atmosphère des films de Chabrol effleure le roman.» Karen Lajon, JDD « Louise Mey donne ici la pleine mesure de son talent, tant pour dénoncer une domination sociale et un patriarcat mortifères que pour entre tenir un suspense au cordeau dans un décor de boue, d'humidité froide, d'obscurité. Son style sans fioritures, percutant, singulier, orchestre un défilé de personnages bien campés, qu'ils soient haïssables ou attachants. Et Petite Sale réserve surtout un dénouement jubilatoire. » L'Express « Après le drame intime de La deuxième femme, c'est un monde entre Bernanos et Simenon, tendu, violent et sans pardon que met en scène Louise Mey. » François Angelier, France Culture « Derrière le classicisme de l'enquête, il y a un style rageur, rugueux, magnifique. Chez Mey, la phrase est un morceau de boue aux basques de Catherine. Ça colle mais ça brille aussi. » Lire Magazines Littéraire « Une enquête classique évoquant la lutte des classes, par l'auteure du très remarqué La Deuxième Femme en 2020. » Télé 2 semaines « Louise Mey signe une intrigue formidable qui nous tient en haleine jusqu'à la chute, inattendue et réjouissante. » Le JDD « Parfois il y a des romans d'atmosphères et ou d'explorations sociales, parfois c'est l'intrigue qui prime, là vous avez les deux ! Dans un style affirmé qui sonne juste. » Nicolas Carreau, Europe 1 « Difficile de passer à côté. Pour les amateur-rices de roman noir, Louise Mey est désormais une référence incontournable. » Causette
Après le succès phénoménal du Murder Club du jeudi , Richard Osman est de retour avec son irrésistible quatuor de détectives du troisième âge, et nous régale d'une nouvelle enquête aussi drôle et intelligente que palpitante.
Il semble que le calme ne dure jamais bien longtemps au village de retraite de Coopers Chase. Les membres du Murder Club y voient bientôt débarquer Douglas, un ancien collègue d'Elizabeth - un collègue, seulement ? -, complètement affolé. Et pour cause : accusé d'avoir dérobé des diamants d'une valeur inestimable, il est en cavale, un cartel colombien et la mafia new-yorkaise à ses trousses. Si le Murder Club lui refuse son aide, qui sait ce qui pourrait lui arriver ? Une chance que les détectives en herbe aient pris goût à l'aventure !
Mais les cadavres se multiplient, et force est de constater que le quatuor s'attaque à un meurtrier sans foi ni loi. Seront-ils capables d'arrêter l'assassin avant qu'il ne leur fasse la peau ? Et, quitte à se mettre en danger, pourquoi ne pas en profiter pour mettre la main sur le pactole ?
Traduit de l'anglais (Royaume-Uni) par Sophie Alibert « Une enquête pleine de rebondissements et de folie britannique. » Point de Vue
C'est par le plus grand des hasards qu'Hercule Poirot se trouve à bord de l'Orient-Express, ce train de luxe qui traverse l'Europe. Alors qu'il est bloqué par la neige au coeur de la Yougoslavie, on découvre, dans l'une des voitures, le corps d'un Américain sauvagement assassiné à coups de couteau. Le meurtrier se cache forcément parmi les voyageurs... Mais qui de la princesse russe, de l'Américaine fantasque, de ce couple de Hongrois distingués, de ce colonel de retour des Indes ou même du propre secrétaire de la victime a bien pu commettre pareil crime ? L'enquête commence, elle sera l'une des plus difficiles et des plus délicates pour notre célèbre détective belge.
Traduit de l'anglais par Jean-Marc Mendel
1498, le roi Charles VIII meurt à Amboise. Sa tête aurait violemment heurté un linteau de pierre et il aurait succombé à ses blessures. Tous pensent qu'il s'agit d'un accident. Tous, sauf un quasi-inconnu qui vient de se distinguer à la bataille de Fornoue, lors de la première campagne d'Italie. Le seigneur de Bayard, malgré sa jeunesse, ne manque pas d'audace. Bien que nul ne semble avoir pu approcher le roi, il est convaincu que celui-ci a été assassiné.
Epris de justice, il demande l'accord du premier chambellan, Philippe de Commynes, ainsi que la bénédiction de la veuve du monarque, Anne de Bretagne, pour élucider ce crime impossible. Mais il doit faire vite, avant que ne se dispute la succession au trône, et il s'engage, avec le soutien de la belle apothicaire Héloïse Sanglar, dans une véritable lutte contre le temps.
1515, à l'Hôtel-Dieu de Paris, des hommes vêtus de noir sèment la mort à la recherche d'un mystérieux médaillon. Etienne, garçon intrépide de douze ans à qui on a confié par hasard le pendentif, réussit à échapper à ses poursuivants en se jetant dans la Seine. Le voilà embarqué dans une intrigue qui menace la Couronne, car à la veille de la conquête du duché de Milan projetée par François Ier, il semblerait que ce médaillon revête une importance stratégique capitale.
Quand Héloïse Sanglar, femme apothicaire, constate la disparition de son fils unique, elle se retrouve contrainte de mener sa propre enquête. Pour sauver la vie d'Etienne, elle n'a d'autre choix que de faire appel au chevalier Bayard, son ancien amour, qu'elle n'a pas revu depuis douze ans...
1503, trois alchimistes sont retrouvés assassinés, d'étranges lettres gravées sur le front. Convaincue qu'un complot se trame à l'ombre de la Couronne, la reine Anne de Bretagne fait appel, pour mener l'enquête, à la jeune apothicaire Héloïse Sanglar, accompagnée du baron de Comballec. Afin de déjouer la machination conçue par un esprit dérangé, les voici contraints de décrypter les énigmes et codes secrets d'un mystérieux parchemin.
Vitrail aux pouvoirs mortifères, sciences occultes, disparitions mystérieuses... Les menaces pleuvent sur Héloïse, bien décidée à venir à bout des adversaires du roi. Mais les temps sont difficiles quand on est une femme, et, afin de survivre, il lui faudra l'aide de tous ses alliés, peut-être même celle de son amour de jeunesse, le chevalier Bayard. A moins que l'attrait grandissant que Comballec exerce sur elle ne bouleverse ses plans...
Dans ce récit captivant, Eric Fouassier nous entraîne dans une véritable course contre la montre au coeur de la France de la Renaissa
Quoi de plus reposant et tranquille qu'une croisière sur le Nil ? Sauf quand on retrouve à bord le corps de Linnet Ridgeway tuée d'une balle dans la tête. Linnet avait tout pour elle, jeunesse, beauté, richesse... tout jusqu'à ce qu'elle perde la vie !
Parmi les passagers, tous sous le choc d'une telle découverte, se trouve Hercule Poirot, le célèbre détective belge. Et voilà que justement il se rappelle avoir entendu un homme dire au sujet de la victime : « Je poserai bien mon pistolet contre sa tempe et j'appuierai sur la gâchette ! » Mais cette déclaration, si elle n'est pas anodine, ne fait pas forcément de vous le coupable idéal.
Traduit de l'anglais par Élise Champon et Robert Nobret
Cinq heures du matin. John Rebus, pourtant à la retraite, est tiré du lit par la sonnerie stridente du téléphone. À l'autre bout, sa fille, paniquée, lui apprend que son compagnon Keith a disparu. De son côté, la police écossaise découvre le corps d'un riche étudiant saoudien, Salman bin Mahmoud, assassiné sur un vulgaire parking d'Édimbourg. Et les pistes, aussi ténues que variées, ne semblent mener nulle part.
Tandis que Siobhan Clarke et l'inspecteur Malcom Fox tentent de démêler cette enquête, John Rebus roule vers le petit village côtier plein de secrets où réside sa fille. Mais, pour la toute première fois, la vérité est peut-être ce qu'il désire le moins découvrir...
Un polar palpitant qui, sur toile de fond de Brexit, aborde la violence de la xénophobie et explore la puissance et la fragilité des liens familiaux. Un livre qui se dévore, pimenté à souhait par l'humour de cet enquêteur atypique.
À la sortie de son travail, une jeune femme ordinaire accepte de suivre un parfait inconnu et d'avoir une relation sexuelle avec lui dans un parking souterrain. L'homme, qui sort de prison, est particulièrement charismatique, violent et imprévisible. Tandis que cette femme peine à saisir ce qui lui a pris, grandit en elle un désir irrépressible de le revoir. Chaque rencontre agira alors comme un poison, la plongeant dans un puits de noirceur et de dépréciation, mais aussi comme une drogue euphorisante et aveuglante, l'isolant peu à peu de ses proches. Et si devenir le négatif d'elle-même et tout envoyer valser était ce dont elle avait toujours rêvé ?
Déliquescence est l'histoire d'une obsession, d'une emprise, d'une chute libre.
Traduit de l'anglais (Royaume-Uni) par Jean Esch
Fin de mois d'août torride dans le Midi. Le commissaire Émile Bordarier s'inquiète pour sa fille. En plus d'avoir un problème d'alcool et une attirance inexplicable pour les punks à chien, elle ne donne plus de nouvelles depuis des semaines. Alors qu'il se décide enfin à partir à sa recherche, le cadavre à demi carbonisé d'une jeune femme est découvert dans la garrigue nîmoise.
Épaulé par ses collègues - Chogyam Namgyel, moine bouddhiste reconverti dans la PJ, et la mystérieuse Vera Cordelle, nouvelle venue dans son équipe -, le commissaire mène l'enquête jusqu'au huis clos explosif d'un village cévenol où s'affrontent yourteurs et notables et où se multiplient les disparitions inquiétantes.
Skelthsea. Une île battue par les vents, au large des côtes écossaises. Lorsque Elspeth y débarque, à l'automne 1860, pour travailler comme gouvernante au manoir d'Iskar, elle est saisie par cette vieille bâtisse solitaire qui domine tout. Comme si la demeure portait le deuil du jumeau de Mary, la pupille d'Elspeth, tombé d'une falaise quelques mois plus tôt.
Pourtant, au manoir, personne ne parle de lui : ni la tante de Mary, ni les domestiques, et encore moins l'enfant elle-même, qui n'a pas dit un mot depuis l'accident. Au village en revanche, il se murmure que la chute de William n'avait d'accident que le nom. Des rumeurs dont Elspeth aurait aisément pu faire fi, si elle n'était pas témoin d'une série d'étranges phénomènes :
Des bruits de pas dans le grenier, une mystérieuse berceuse qui résonne chaque soir dans le couloir désert... Et le plus glaçant de tous : un sifflement funeste qu'on dirait presque irréel...
Avec ce premier roman sur fond de secrets et de superstitions, Rebecca Netley nous offffre un trépidant huis clos, de ceux qui se lisent en une nuit, à la lueur tremblotante d'une bougie.
Traduit de l'anglais (Royaume-Uni) par Marie Chivot-Buhler
En ce jeudi ordinaire, le Murder Club du village retraite de Coopers Chase échafaude le plan de bataille d'une nouvelle enquête. La plus solaire de ces quatre détectives octogénaires, Joyce, a jeté son dévolu sur un étonnant dossier : le meurtre présumé, il y a dix ans, d'une journaliste dénonçant une fraude fiscale. Un présentateur télévisé local pourrait détenir des informations et si, pour l'approcher, Ron, l'ancien syndicaliste, doit passer à la télévision, qu'à cela ne tienne ! Même Elizabeth, l'ex-espionne, sera là pour le soutenir, malgré l'odieux chantage dont elle est victime : tuer, ou être tuée...
Pendant qu'elle se débat avec sa conscience (et une arme à feu), le Murder Club se montre plus entreprenant que jamais. Mais pour attraper le meurtrier et sortir Elizabeth de ce mauvais pas, ils auront besoin de toute l'aide possible.
Une troisième enquête qui fait honneur au succès international du Murder Club du jeudi, où tendresse, humour et amitié le disputent à l'appât du gain sous la plume incomparable de Richard Osman.
Traduit de l'anglais (Royaume-Uni) par Sophie Alibert
Roger Ackroyd se confie un soir à son vieil ami le Dr Sheppard. Il était sur le point d'épouser une jeune et richissime veuve quand celle-ci a mis fin à ses jours pour échapper à un affreux chantage. Dans sa dernière lettre elle lui livre un secret terrible : un an plus tôt, elle a assassiné son mari !
Traduit de l'anglais par Françoise Jamoul
Quand Renisenb revient au foyer après la mort de son époux, elle retrouve sa famille telle qu'elle l'avait quittée. Mais depuis que son père, Imhotep, a ramené une nouvelle concubine de son voyage dans le Nord, tout semble différent. La jeune femme à la beauté sans pareille a ensorcelé le maître. Habitée par un génie maléfique, elle sème le désordre et la haine dans le domaine comme dans la fratrie.
Si elle venait à disparaître, le coeur d'Imothep retournerait à ses fils. Il suffirait d'écraser le serpent, et tout redeviendrait comme avant. Mais le Mal vient-il seulement de cette inconnue ? On dirait qu'un autre poison ronge la maison du maître...
Traduit de l'anglais par Marie-France Franck
Toute la maisonnée est contrariée après l'accident qui a failli coûter la vie à tante Emilie : une chute sur la balle du chien malencontreusement abandonnée dans l'escalier... Mais plus elle y pense, plus Miss Emilie Arundell est convaincue qu'un de ses proches essaie de l'éliminer. Elle confie ses soupçons à Hercule Poirot dans une lettre datée du 17 avril. Mais celui-ci ne la reçoit que le 28 juin... Entre temps, Miss Arundell, connue pour sa santé fragile, est belle et bien morte. Serait-il possible qu'une personne de son entourage ait précipité sa fin ?
Traduit de l'anglais par Elisabeth Luc
C'est une drôle de réunion de famille qui doit se tenir dans la splendide demeure de La-Pointe-aux-Mouettes pour les vacances : Mr Strange et sa nouvelle épouse Kay mais aussi l'ex-Mrs Strange et plusieurs amis de passage. Un cocktail pour le moins explosif et qu'en aucun cas l'air marin ne devrait apaiser...
Traduction révisée de Jean-Marc Mendel
Agnès et Michel s'aiment, même s'ils ne peuvent s'empêcher de se déchirer. Cette nuit là, de retour d'un week-end à la campagne, une énième dispute éclate dans la voiture et Agnès, excédée, demande à descendre. Michel la pousse violemment hors de l'habitacle avant de redémarrer en trombe.
Regrettant presque aussitôt son geste, il décide de l'attendre à l'auberge située à cinq cents mètres, où ils ont leurs habitudes.
Une heure et demie passe et Agnès ne réapparaît pas. À l'aube, un cadavre de femme est retrouvé à l'endroit exact où ils se sont quittés. Et si c'était elle ? Michel aurait tout du coupable idéal, ou du petit ami éploré. Reste à savoir lequel de ces rôles est le plus crédible.
Lauréat du prix du roman d'aventures en 1981, À cloche-coeur est un bijou de la littérature noire, dans lequel l'amour est le lieu de tous les fantasmes et de tous les dangers.
Barren Springs, Missouri. Si vous comptiez en faire votre destination de vacances, faites plutôt comme tout le monde : passez votre chemin. Cette petite ville nichée sous les aisselles des Ozarks ressemble plus à l'enfer qu'au paradis, et ce n'est pas Eve qui vous dira le contraire.
Eve Taggert est une fille-mère qui a grandi dans un mobile home avec son frère et une mère alcoolique et droguée. Son seul héritage familial ? Oeil pour oeil, dent pour dent.
Sa vie bascule quand on lui annonce la mort de sa fille, Junie. Ou plus exactement, son meurtre. Ne lui reste alors qu'une certitude : elle retrouvera l'assassin et le lui fera payer, quitte à replonger dans les ombres où se terrent ses vieux démons.