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Du Palio
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« La publicité, c'est la plus grande forme de l'art du XX e siècle » écrit Marshall McLuhan.
Tout au long de ce siècle, la publicité du tabac a fait écho au propos du célèbre théoricien des médias. Jusqu'à son interdiction en 1991, les plus grands noms de la création graphique en ont signé les affiches.
Elles reflètent l'esthétique et l'esprit de leur temps : luxuriantes à la Belle Epoque, pleines de charme et d'humour entre les deux guerres, modernistes dans les Trente Glorieuses.
A l'heure des emballages dissuasifs et neutres, Claude Weill a sélectionné les plus évocatrices de ces affiches. Il les fait revivre ici, classées par genre, comme autant de témoignages de l'humeur de leur époque.
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Loin des caricatures « bling-bling », le monde du luxe à la française affiche une exigence immuable : l'excellence - excellence des produits, excellence des services.
Elle demande le goût du détail, le plaisir de faire plaisir. Cette exigence se retrouve à tous les postes et dans tous les métiers. Elle instaure les traditions et sert de code commun à chaque grande maison, restaurant étoilé ou palace.
De ce code, si l'on ne devait conserver qu'une seule règle, ce serait celle de la discrétion. Un paradoxe dans un univers qui, de l'extérieur, peut sembler futile et ostentatoire !
Cette discrétion fonde la confiance des clients, elle est faite d'un ensemble de savoir-faire et de savoir-être que Joris Hadj-Rabah vous propose de découvrir pour qu'à votre tour vous frappiez à la porte d'un monde qui vous ouvrira les siennes.
Fort d'une expérience de près de dix ans dans le monde du luxe, Joris Hadj-Rabah est aujourd'hui directeur de salle d'un cercle privé et enseignant en « codes du luxe et savoir-être » dans plusieurs Écoles supérieures de commerce ainsi qu'en « Art oratoire, éloquence et prise de parole en public » à l'Université. -
L'argent est affaire de passion.
Passion individuelle d'abord, mais passion collective aussi lorsque c'est la puissance souveraine de la monnaie qui est en jeu. Comme toute passion, l'argent ébranle l'âme et refoule la raison, autant qu'il mobilise énergie et courage. Ses cycles relèvent plus des tensions de l'amour que du choix rationnel. Tour à tour, on le voit construire puis détruire, et bâtir à nouveau. Les équations ne suffisent pas à décrire les mouvements financiers.
C'est en se penchant sur le comportement des agents économiques qu'on saisit le métabolisme et les ressorts des circuits de l'argent. De l'Antiquité jusqu'à l'époque contemporaine, à travers l'Histoire et la Littérature, l'auteur passe en revue les réussites et les crises qui lui paraissent éclairer le mieux le rôle de la monnaie dans l'aventure humaine. Au gré des situations, tel un être vivant, on voit l'argent apparaître, prospérer et mourir, avant de resurgir ailleurs et autrement.
Et à l'issue de ce parcours propédeutique, on discerne dans les excès mêmes des marchés les raisons d'espérer des lendemains prometteurs.
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L'intime conviction de m. herbin, chausseur-entrepreneur
Guy Ferré
- Du Palio
- Management
- 23 Juin 2018
- 9782354490874
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Confessions d'acheteurs ; dans les méandres de la supply chain
Lucas Reitalov
- Du Palio
- Management
- 17 Mars 2011
- 9782354490232
A quoi pense un acheteur lorsqu'il fait pleurer un fournisseur ? Pourquoi est-il si difficile de rencontrer des acheteurs heureux ? Jusqu'où peut-on faire baisser les prix sans perdre son âme ?
Dans chacune des situations qu il met en scène, c est à de telles questions que Lucas Reitalov apporte des réponses.
Sur les compétences techniques du métier d acheteur, les références abondent. Mais à trop assimiler la fonction à la réduction des coûts, on passe à côté de sa dimension humaine.
Lucas Reitalov comble cette lacune : entre plaisir et frustration, certitudes et doutes, rigueur et jeu, les confessions qu'il relaie dessinent des portraits d acheteurs souvent éloignés de leur image habituelle.
Au fil des récits, on découvre que fermeté et éthique peuvent faire bon ménage, que malice et transparence ne sont pas contradictoires, qu'intelligence et intuition vont de pair chez les meilleurs des acheteurs.
Et l'on comprend pourquoi les responsables des achats, loin de se limiter à la gestion des fournisseurs, sont désormais appelés à intervenir sur l ensemble de la Supply Chain et à accéder aux comités de direction.
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Profession salaud ; une manière d'être en entreprise
Claude Lussac
- Du Palio
- 22 Février 2007
- 9782354490010
Les salauds ont le vent en poupe ! C'est à ce constat que s'est rangé l'auteur en observant que les règles élémentaires de la civilité en entreprise sont désormais transgressées par un nombre croissant de personnes.
Longtemps cantonné à quelques ambitieux sans scrupules, le risque de se comporter en salaud menace aujourd'hui la plupart des salariés. La nécessité de concilier les exigences d'une économie toujours plus mobile et un environnement juridique et social désormais inadapté, amène en effet souvent le management à s'autoriser des libertés avec le droit et la morale. Les facilités de manipulation que permettent les nouvelles technologies constituent une tentation complémentaire redoutable.
Où passe la ligne jaune ? Comment rester performant sans être salaud ? Quelles dispositions le monde du travail peut-il prendre pour limiter l'inflation des salauds ? Dans une approche à la fois caustique, transverse et humoristique, l'ouvrage répond à ces questions en passant en revue les fonctions de l'entreprise les plus exposées à la " salaud attitude ".
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Faut-il échouer pour réussir? ; Mythe et réalité du retour d'expérience en entreprise
Julien Cusin
- Du Palio
- Management
- 3 Avril 2008
- 9782354490072
On dit souvent que l'être humain apprend de ses erreurs.
Si cette idée reçue apparaît déjà quelque peu hâtive et naïve, il semble qu'elle soit encore moins adaptée à la réalité des entreprises. En effet, rares sont les acteurs de l'économie, qui savent tirer parti de leurs échecs industriels ou commerciaux.
Pourquoi les entreprises font-elles le deuil de leurs projets malheureux, dans le déni et le rejet, plutôt que dans le retour d'expérience oe
Pourquoi est-il d'usage, dans l'univers du management, de ne pas « regarder dans le rétroviseur » oe
Pourquoi enfin les affaires qui échouent sont-elles perçues comme une abomination et font-elles systématiquement l'objet d'une omerta professionnelleoe
C'est à ces questions que répond Julien Cusin, en passant en revue plusieurs cas d'innovation, désastreux sur le plan commercial. La plupart du temps, une même vérité s'impose : entreprises et salariés préfèrent oublier leurs échecs, plutôt que d'en tirer des leçons utiles pour l'avenir.
Quel gâchis, quelle souffrance et que de traumatismes... pour tirer finalement aussi peu profit des valeurs thérapeutiques de l'échec !
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Le lobbying professionnel à visage découvert
Stéphane Desselas
- Du Palio
- 11 Octobre 2007
- 9782354490027
Les Français sont-ils à la traîne des Anglo-saxons en matière de lobbying ? Est-il possible de parler du lobbying de façon ouverte et transparente ? Peut-on passer du lobbying classique aux techniques des affaires publiques ? Comment s'est déroulé le lobbying sur la directive services et le règlement REACH ? Comment travailler avec les media et les ONG ? Stéphane Desselas, lobbyiste depuis plus de 15 ans à Bruxelles, présente pour la première fois en langue française des cas réels de lobbying et décrit sans langue de bois les règles d'or du lobbying à Bruxelles. Un lobbying à visage découvert offre aux lobbyistes professionnels, mais aussi aux étudiants et aux citoyens une vision complète de ce nouveau métier et de ses méthodes.
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Neuromanagement ; pour tirer parti des inconscients de l'entreprise
Robert Branche
- Du Palio
- Management
- 23 Octobre 2008
- 9782354490096
Et si les organisations, comme les individus, étaient souvent guidées par leurs émotions et leurs mécanismes inconscients. A partir de cette hypothèse novatrice, Robert Branche propose une approche nouvelle du pilotage de l'entreprise : Neuromanagement ou comment manager en s'appuyant sur les processus non conscients. Le corps social de l'entreprise d'aujourd'hui s'apparente en effet au corps humain : mémoire, réflexes, émotions relèvent autant des personnes morales que des individus. Pourquoi, dès lors, ne pas recourir aux neurosciences pour modéliser son fonctionnement En s'appuyant sur les contributions les plus récentes des recherches cognitives, l'auteur démontre qu'il est possible de diriger une entreprise dans un environnement chaotique, à condition de mettre en oeuvre des grilles de lecture appropriées. Pour Robert Branche, au-delà de la qualité de leurs produits et services, c'est par leur capacité à saisir le réel que se distingueront les groupes leaders de demain.
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C'est quoi le plan B ? ; plaisir et pouvoir des mots en entreprise
Jean-jacques Salomon
- Du Palio
- Management
- 14 Novembre 2008
- 9782354490119
Joindre l'utile à l'agréable: s'il est un domaine de l'entreprise qui se prête à une telle ambition, c'est bien celui de son vocabulaire. Quel avantage, en effet, que de savoir trouver le mot juste ou convoquer l'expression qui fait mouche! Et quel plaisir aussi que de goûter la profondeur des formules dont s'abreuve le monde professionnel! Le langage de l'entreprise mérite mieux que l'ironie facile avec laquelle on se plaît souvent à décortiquer son jargon. Dans l'exercice de sémiologie auquel se livre l'auteur, on découvre qu'une citation bien choisie, un adage qui vient à point ou même une allusion historique de circonstance, valent souvent mieux qu'un long discours. Encore faut-il en maîtriser à la fois le sens apparent et la portée cachée. En passant en revue ses mots quotidiens, « C'est quoi le plan B? » démontre que, comme les meilleurs romans, le langage de l'entreprise est aussi un livre ouvert sur ses mécanismes les plus subtils.
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Les mers de l'incertitude ; diriger en lâchant prise
Robert Branche
- Du Palio
- Management
- 25 Mai 2010
- 9782354490164
Depuis longtemps, l'incertitude régnait, et la crise de 2008 est venue balayer les dernières illusions : chacun mesure aujourd'hui les limites de la prévision économique. Mais comment diriger une entreprise si l'incertitude est reine ?
Faut-il renoncer aux projets durables et se contenter de gérer au jour le jour ? Mais comment donner alors un sens à l'action collective, attirer les talents et motiver les investisseurs ? Doit-on, au contraire, renforcer la discipline autour d'un objectif fort et fédérateur, derrière un leader charismatique ? Mais comment dans ce cas résister au gros temps et adapter son cap aux changements conjoncturels ?
Pour sortir de cette tenaille, Robert Branche montre qu'une entreprise doit, tel un fleuve, se fixer pour objectif une mer, qui lui servira d'attracteur stable dans les aléas qui l'entourent. L'auteur propose trois pistes novatrices pour réussir dans l'incertitude :
-Penser à partir du futur : on ne peut pas, en effet, comprendre vers quoi coule un fleuve en regardant les méandres de son cours.
-Choisir sa mer une fois pour toutes : L'Oréal n'en a jamais fini de viser la beauté, ni Google l'information ou Nestlé l'alimentation.
-Rechercher la facilité : sans l'appui de la pente naturelle du terrain, il est impossible de progresser dans la bonne direction au milieu des tempêtes, déluges ou sécheresses.
Comme un fleuve impassible, l'entreprise tire ainsi parti des accidents du terrain pour gagner en force et résistance au fur et à mesure qu'elle progresse vers sa mer.
Biographie de l'auteur Polytechnicien, ingénieur des Ponts et Chaussées, Robert Branche a commencé sa carrière en 1979 au sein de l'administration avant de rejoindre le groupe L'Oréal en 1985. Il s'oriente ensuite vers le conseil stratégique de groupes internationaux. En 2008, Il a publié Neuromanagement, un livre où il démontre que la performance de l'entreprise repose largement sur sa capacité à tirer parti de ses processus inconscients.
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Récemment, les médias ont épinglé des entreprises, se faisant l'écho des suicides au travail. La France se porte mal en ce qui concerne le nombre de suicides et de dépressions, et ce n'est pas nouveau. Pourtant, aucune statistique fiable n'existe sur les suicides au travail, alors que la prévention sur les risques psychosociaux est devenue incontournable pour les entreprises. Pourquoi les suicides en entreprise font-ils vendre et fascinent-ils au travers des médias ? Seraient-ils les nouveaux faits divers de la modernité ? Entre scandale, fascination, hérésie et contagion suicidaire, l'écho médiatique semble révéler un fétichisme du sordide. La médiatisation outrancière du suicide en entreprise (et pas nécessairement ailleurs) réfléchit une scène qui se joue souvent devant et pour des témoins, dans une dimension spectaculaire, à laquelle les salariés assistent impuissants, et où le " patron " incarne parfois un bouc émissaire coupable de toutes les souffrances. Mises au placard, harcèlement, pressions démesurées, management par la terreur, l'analyse des liens entre suicides et organisations du travail a déjà été faite. Ce livre entend plutôt interroger le sens des suicides en entreprise : mélancolie des temps, revendication identitaire, résurgence du stoïcisme antique, posture romantique ? N'y aurait-il pas là récupération médiatique de nobles postures à des fins perverses ?
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Affectio personae ; selon M. Herbin, mécène inspirateur
Guy Ferré
- Du Palio
- Management
- 30 Août 2018
- 9782354490867
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Les 100 premiers jours d'un(e) dircom
Assaël Adary, Jean-jacques Salomon
- Du Palio
- Management
- 27 Mars 2014
- 9782354490409
Les dircoms en conviennent : les stratégies de communication les plus subtiles et les campagnes publicitaires les mieux planifiées échouent quand elles ne sont pas relayées par les bons réseaux. Lancer des opérations structurées, cohérentes, budgétées, ne suffit pas. La dimension humaine est décisive : pour réussir, le dircom doit avoir établi sa légitimité et inspirer la confiance. C'est donc aussi une affaire de temps.
Ce temps souhaitable de maturation, le dircom qui prend ses fonctions en dispose-t-il ? Peut-il se permettre d'attendre d'avoir évalué son équipe et tissé sa toile avant de faire des propositions ? Ne risque-t-il pas d'être marginalisé s'il ne s'engage pas de façon visible dès les premiers mois ? Et s'il décide de foncer, comment faire les bons choix, comment éviter les pièges et les erreurs ?
Pour répondre à ces questions, les auteurs ont demandé à des directeurs de la communication de raconter les 100 premiers jours suivant leur nomination. Qu'ils s'installent dans une fonction déjà légitime ou qu'ils soient recrutés en situation de crise, la plupart ont ressenti le même sentiment d'urgence. Du nouveau dircom, on attend beaucoup et vite.
Concilier le temps court de ces attentes avec le temps long de la planification stratégique est au coeur de la difficulté, mais aussi du plaisir, de la fonction. Les 100 premiers jours d'un(e) dircom passent en revue les multiples façons d'y parvenir.
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Quand un patron d'agence de communication discute avec un dircom de l'organisation des appels d'offres, que se racontent-ils ?
Le premier s'empresse de rapporter à son interlocuteur des exemples flagrants de dysfonctionnements, des histoires de cahiers des charges incompréhensibles, de compétitions perdues face à 15 candidats, de sélections arrangées à l'avance, de bordereaux de prix surréalistes, de négociations tarifaires scandaleuses.
Le second feint d'abord la surprise, puis se livre, dans un réflexe corporatiste, à l'inventaire des insuffisances dont seraient coutumières les agences : manque de loyauté, surfacturation, non-respect des délais et des engagements, et les sempiternels problèmes de qualité. Autant de raisons de se montrer prudent quand on lance une consultation !
Quelle part de vérité accorder à chacun ? Pourquoi, en dépit de ces frustrations, la pratique des appels d'offres continue-t-elle de prospérer ? Le système est-il encore efficace ? Ses excès risquent-ils de provoquer une crise de confiance entre prestataires et clients ? Qui est gagnant, et qui est perdant ? Peut-on faire mieux ?
Pour répondre à ces questions, Eric Bentot invite le lecteur à une revue de détail, acide et distrayante, mais sans complaisance, de chacune des étapes qui séparent l'ouverture d'une compétition de la désignation du vainqueur.
Au fil de ce parcours dans la vie secrète des appels d'offres, on découvre les avantages secondaires que chacun retire de leurs zones d'ombre et l'on comprend pourquoi, même si le ton monte parfois, l'intérêt commun des agences et des directions de la communication est de les critiquer. sans pour autant se fâcher !
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Zone franche ; quand management et culture se rencontrent
Gilles Martin
- Du Palio
- Management
- 2 Décembre 2013
- 9782354490478
Confronté à un problème nouveau, le scientifique commence par se demander : « A quoi ça ressemble ? » Si rien ne lui vient à l'esprit, il pose la question à des collègues de spécialités voisines, ou quelquefois même éloignées. La recherche progresse ainsi par emprunt à d'autres disciplines.
Cette fertilisation croisée des compétences est aussi au coeur du processus d'innovation des entreprises. On la retrouve dans la démarche des consultants : devant une situation nouvelle, le consultant commence souvent par rechercher des ressemblances avec des problématiques qu'il a déjà rencontrées.
Parfois, à la façon des chercheurs qui sortent de leurs laboratoires, c'est en dehors de la pratique managériale que les consultants découvrent les meilleures clés de compréhension des cas qu'ils ont à traiter. Il arrive que les leçons de l'Histoire, les références cinématographiques, l'expérience des grands hommes, expliquent mieux que les rapports d'audit ce qui se passe dans l'entreprise.
Depuis 2005, Gilles Martin tire régulièrement sur son blog les enseignements utiles au management que lui inspirent ses lectures, la vie culturelle et le débat des idées. La liberté de l'intellectuel et le réalisme du consultant font bon ménage dans la « zone franche » que constitue son blog : la plupart de ses chroniques n'ont rien perdu de leur actualité. Comme le bon vin, certaines gagnent même en profondeur avec le recul.
Choisis parmi les plus éloquents, les billets que réunit ici Gilles Martin illustrent l'intérêt de sortir du champ strictement professionnel quand on veut, en entreprise, trouver des idées neuves.
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Pourquoi jetons-nous la pierre aux marchands chez qui, pourtant, nous faisons la queue, quoiqu'ils aient en boutique : des voitures, de la politique, des jeux, du sport, des opinions ? Sans notre tendance à la servitude volontaire, comme le disait déjà La Boétie il y a quatre siècles, ils n'auraient jamais pris le pouvoir, alors pourquoi tant de haine ? Parce que les marchands sont de fins renards et nous, des singes pas très malins. Ils nous vendent ce dont nous ne pouvons pas nous passer : des croyances, et notre propension au mimétisme fait le reste. Ils savent que toute influence a des racines religieuses, et nous laissent endosser le rôle de l'homme moderne, cet esprit fort si convaincu de n'être plus l'esclave d'aucun préjugé. Ruse des uns, illusions des autres : forcément, au bal des singes, ce sont les renards qui mènent la danse. Y a-t-il un moyen de sortir de ce piège ? Un seul : la lucidité. Un essai vif et caustique qui entraîne le lecteur dans une cavalcade où le jeu des idées n'oublie jamais de se ressourcer au plus profond des sciences humaines.
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Comment la tour Eiffel peut changer votre vie professionnelle ; icônes de la culture au service du management
Guy Ferré
- Du Palio
- Management
- 24 Octobre 2013
- 9782354490423
Pour l'officier, "la véritable école du commandement est la culture générale", écrit de Gaulle en 1934 dans Vers l'armée de métier. En va-t-il de même aujourd'hui en matière de gestion d'entreprise : la véritable école de management est-elle la culture générale ? A cette question, il est courant de répondre qu'être cultivé permet de prendre du recul, de mieux juger les situations et les hommes. La culture générale est aussi réputée faciliter la progression de carrière et l'épanouissement professionnel.
Mais comment mobiliser concrètement, dans la vie quotidienne en entreprise, des connaissances historiques, artistiques, littéraires, sportives ? Quel usage faire en réunion de Napoléon, de Tintin ou du Monopoly ? Passant en revue les icônes les plus diverses de la culture (personnages, oeuvres, jeux...), Guy Ferré montre qu'une bonne allusion culturelle vaut souvent mieux qu'un long discours lorsqu'il s'agit de trouver des référents pour réfléchir, expliquer, convaincre ou entraîner.
Dans chacun de ses exemples, il décrit l'enseignement managérial et l'emploi rhétorique à retenir. Comme la citation, la référence culturelle est d'ordre métaphorique. Bien choisie, elle renforce la légitimité du propos et facilite la transmission du message. Elle marque les esprits et permet de se distinguer. Dans cet exercice, la culture ne se limite pas aux disciplines académiques. Elle englobe l'ensemble des mythologies du monde contemporain.
Convoqués à bon escient, même les Beatles ou la tour Eiffel, pourtant éloignés des repères culturels traditionnels, peuvent ainsi contribuer à changer notre vie professionnelle.
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Les radeaux de feu ; diriger par émergence
Robert Branche
- Du Palio
- Management
- 31 Octobre 2013
- 9782354490430
Lorsqu'un risque d'inondation les menace, les fourmis de feu s'accrochent les unes aux autres pour former un radeau vivant capable d'affronter les flots. Ce radeau est assez résistant pour surmonter les tourbillons sans sombrer. Emportées par le hasard des courants, elles finissent par accoster et, sauvées, reprennent alors leur marche en avant terrestre. Comment est née cette solution collective ? Certainement pas dans un bureau d'études ! Les fourmis savent-elles nager pour autant, et sont-elles individuellement conscientes de ce qu'elles font ? Non, la solution émerge de l'entremêlement de leurs actions individuelles.
Comme les radeaux de feu, les entreprises sont des construits sociaux qui voguent sur les flots de l'incertitude. La puissance collective y est sans commune mesure avec les capacités individuelles, et les solutions naissent involontairement. L'impact des décisions de leurs dirigeants est finalement de peu de poids face à la force de ces émergences aléatoires. D'autant moins qu'à la différence des fourmis, chacun de nous construit sa propre analyse de la situation et prend les initiatives qu'il juge bonnes.
Aussi le rôle majeur du dirigeant n'est-il plus tant de décider que de révéler la destination vers laquelle vogue le radeau, de responsabiliser ceux qui s'y trouvent, et de créer le climat de confiance indispensable à l'action collective. Il lui faut aussi accepter de ne pas tout comprendre, apprendre à se fier à ses intuitions et à les faire partager. Cette approche est nouvelle, et savoir ne pas décider ne s'improvise pas ! A travers de nombreux exemples, l'auteur passe en revue les principes et l'éthique utiles à l'art de "diriger par émergence".
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Lettres du GCCG ; échapper à l'oligophrénarchie
Gérard-dominique Carton
- Du Palio
- Management
- 19 Décembre 2012
- 9782354490386
Ce qui fait la force du genre épistolaire, dit le philosophe Antoine Comte-Sponville, c'est qu'il constitue " par essence une littérature adressée, entièrement dépendante de l'existence réelle ou imaginaire d'un lecteur distant ".
Les lecteurs des " Lettres du GCCG " sont, quant à eux, bien réels : ce sont les dirigeants et managers d'entreprises auxquels, chaque mois depuis six ans, Gérard-Dominique Carton adresse les réflexions que lui inspire l'actualité économique et sociale.
L'intimité qu'autorise la forme épistolaire permet à l'auteur de porter son regard critique sur des questions rarement évoquées dans l'univers professionnel. Si certaines des " Lettres du GCCG " peuvent paraître provocatrices, c'est parce que Gérard-Dominique Carton sait que leurs destinataires demandent qu'on leur parle vrai et n'hésitent pas à lui répondre ou à débattre avec lui.
Comme pour les correspondances privées, on prend plaisir à revenir sur les " Lettres du GCCG ". Avec le recul, certaines nous paraissent visionnaires, d'autres d'une actualité plus prégnante encore qu'au moment de leur envoi.
En réunissant dans le présent ouvrage quelque six années de " Lettres du GCCG ", Gérard-Dominique Carton propose à ses lecteurs un nouveau regard - synchronique - sur les idées qu'il partage chaque mois avec eux.
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On manage comme on nage ; 15 leçons de natation à l'usage des managers
Pierre Blanc
- Du Palio
- Management
- 16 Octobre 2014
- 9782354490522
Nager et manager n'ont pas de lien étymologique. Le premier vient du latin « navigare », le second dérive de l'anglais « to manage », lui-même issu du vieux français « mesnager ».
Ces faux-frères sont cependant cousins par alliance. Le langage managérial et celui de la natation se croisent en effet souvent. Dans l'entreprise, on se jette dans le bain, on plonge dans les problèmes, on se met en état d'immersion, on flotte au fil de l'eau. Il arrive aussi qu'on coule.
Le vocabulaire que partagent la natation et le management relève-t-il d'une simple facilité métaphorique ? Pour Pierre Blanc, ancien nageur de compétition aujourd'hui consultant et entrepreneur, il signale plutôt que les bassins olympiques et le monde professionnel ont beaucoup en commun.
Les 15 leçons de natation à l'usage des managers qu'il propose ici montrent qu'on manage comme on nage et réciproquement.
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Les tribulations d'un patron de PME sous François Hollande ; tracas et suggestions
Paul-marie Edwards
- Du Palio
- 5 Février 2015
- 9782354490553
Combien y a-t-il de ministres ayant une expérience de chef d'entreprise ? Combien y en a-t-il ayant une formation d'ingénieur ? A ces deux questions, la réponse est la même : zéro !
Le gouvernement déclare aimer les entreprises et s'est fixé l'objectif de réindustrialiser le pays. Mais l'absence de culture d'entreprise et d'expérience industrielle autour de la table du Conseil des ministres fait peut-être passer à côté de mesures simples de nature à inspirer un nouveau souffle aux 3 millions de PME que compte la France.
A travers Les tribulations d'un patron de PME sous François Hollande, Paul-Marie Edwards ne se contente pas de raconter les tracas que la complexité et, parfois, l'absurdité de la fiscalité, du droit du travail et des charges sociales, imposent aux patrons de PME. Il présente, dans chaque cas, des recommandations simples et pragmatiques de nature à libérer les chefs d'entreprises des contraintes administratives inutiles et à leur permettre de consacrer leur énergie à l'innovation et à la vente.
Pourquoi, suggère l'auteur, ne pas convertir les quelque 200 000 fonctionnaires des impôts, inspecteurs du travail et employés des Urssaf que compte l'Hexagone en autant de conseillers pour les patrons de PME ? Pourquoi ne pas transformer la relation de défiance réciproque qu'ils entretiennent avec les entreprises en esprit de confiance ?
La motivation des entrepreneurs, l'implication des salariés, le dialogue social et la croissance ont tout à y gagner.
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Alors que Descartes lui souhaite bonne chance dans la nouvelle aventure qui l'attend après sa brillante réussite industrielle, l'arrivée des déménageurs dans l'atelier-bibliothèque arrache soudain Frédéric à sa torpeur. L'ancien président des Chaussures Herbin se lève et, comme il s'apprête à quitter la vaste pièce à laquelle le rattachent plus de trente années de sa vie, soudain lui revient en mémoire cette journée du mois de mai 1981 où, deux jours après la victoire de François Mitterrand, assis sur un banc en face d'un platane, il avait eu l'intime et géniale conviction qu'il devait acheter l'immeuble du boulevard de Courcelles. « Je l'ignorais alors, songe-t-il, mais c'était la première de mes intimes convictions. Je demanderai à Jeanne, qui m'a si bien conseillé depuis le premier jour, si je ne devrais pas commencer mon cycle de conférences en expliquant comment les socialistes m'ont enrichi ! »
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Rechercher un emploi : un job à plein temps
Paul-marie Edwards
- Du Palio
- Management
- 27 Mars 2015
- 9782354490607
Après un incident de carrière, faut-il prendre son temps avant de partir à la recherche d'un nouvel emploi ? Certains profitent de l'occasion pour prendre enfin de longues vacances, être plus présents en famille et réfléchir longuement à leur avenir.
Pour Paul-Marie Edwards, faire un « break » prolongé est une erreur : rechercher un nouveau poste quand on vient d'un perdre un est une activité à temps plein qu'il faut commencer le plus tôt possible, comme s'il s'agissait d'un nouvel emploi.
Fort de son expérience personnelle, l'auteur recommande d'aborder ce challenge en respectant les mêmes règles que si l'on débutait en entreprise dans un nouveau job. C'est en s'imposant d'emblée méthode et discipline qu'on se montre en effet le plus convaincant et qu'on évite le mieux le risque de découragement.
Cette méthode et cette discipline ont permis à Paul-Marie Edwards de retrouver un poste en trois mois, à l'issue d'une recherche systématique dont il fait ici partager l'esprit et les outils.