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Les premières ordonnances concernant l'éclairage routier apparaissent en 1746, pour les carrosses et fiacres circulant en ville et sous le second Empire, pour les véhicules circulant la nuit sur les routes nationales, départementales. Dans la dernière décennie du XIXe, de nombreuses règles furent instituées, tant pour que les conducteurs puissent voir de nuit, les obstacles, tant pour qu'ils puissent être vus.
En France après qu'une première ligne de chemin de fer fut mise en service sur le trajet complet Saint-Étienne à Lyon en 1832, d'autres lignes suivront, Paris à Saint-Germain-en-Laye en 1837, Paris à Versailles 1839. Le trafic allant croissant, il fallait être vu et communiquer des informations. Les premiers signaux étaient transmis, par trompettes et drapeaux, puis par lanternes et des matériels spécifiques plus complexes seront mis en place.
Sur mer, la marine à voile allait aussi connaître sa révolution, avec l'arrivée des chaudières à vapeur. L'accroissement des échanges intercontinentaux, ne permettait plus de naviguer que le jour. Sous le règne de Louis-Philippe, pour éviter les abordages devenus plus dangereux avec la rapidité des navires à vapeur, on adopta le fanal de couleur, vert à tribord et rouge à bâbord.
Toutes ces lanternes, phares et fanaux crées avant tout pour répondre à la nécessité puis à l'obligation de signaler les véhicules routiers, ferroviaires ou navals, ne tarderont pas à dépasser cette fonction pour s'ériger en éléments caractéristiques du style et de la classe de la machine qu'ils équipaient,recourant pour cela à une multiplicité de formes, matériaux et mécanismes. Ce sont tous ces moyens d'éclairage et de signalisation que nous vous proposons de découvrir.
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Peu de progrès furent réalisé en matière d'éclairage de l'Antiquité jusqu'au XVII è siècle. En Occident, on continuait à s'éclairer aux chandelles de suif ou de cire, grasses et fusibles, à la fl amme aussi tremblante et fumeuse que la traditionnelle lampe à huile.
Avant qu'en 1784, Ami Argand n'invente le bec à double courant d'air, que Carcel en 1800, ne mécanise la montée de l'huile, que Franchot en 1837, n'y mette le point fi nal en régulant le débit, que l'on maîtrise l'usage de nouveaux combustibles, pétrole, essence, gaz de ville ou acétylène, de divers alcools ; parallèlement à la lampe à huile trois procédés d'éclairage furent utilisés selon les régions et les catégories sociales :
- la torche.
- l'éclat de bois résineux ou la moelle de jonc séchée.
- la chandelle de suif ou la bougie de cire.
Ces moyens nécessitèrent des supports et accessoires particuliers souvent simples et au long des temps plus ingénieux. Nous avons retrouvé, mis en valeur ces objets et accessoires qui ont accompagné aux cours des siècles nos lointains aïeux. Ce sont eux que vous retrouverez ici Si toutefois nous les évoquons, nous avons évité les luminaires par trop luxueux venant des palais et que l'on ne trouve que dans les salles de vente renommées. Nous avons privilégié les pièces de grande simplicité conçues pour un usage courant, mais qui attestent de l'habilité de leurs auteurs et qu'un collectionneur aura sûrement la chance de dénicher aux cours de ses recherches sur les vide greniers, brocantes, foires ou salons, ou qu'il pourra admirer lors de visites dans les musées régionaux, là où nous-mêmes avons pu les trouver pour les photographier.
Nous vous proposons maintenant de les découvrir en feuilletant les chapitres de cet ouvrage.