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Ce que le sida m'a fait ; art et activisme à la fin du XXe siècle
Elisabeth Lebovici
- Jrp / Ringier
- 1 Mai 2017
- 9783037644997
L'historienne et critique d'art revisite, avec sa mémoire de témoin, les liens entre art et activisme durant les « années sida » en France et aux États-Unis. Composé de textes monographiques, d'entretiens et d'essais thématiques, cet ouvrage rédigé à la première personne rend compte d'une créativité artistique et activiste née de l'urgence de vivre et du combat pour la reconnaissance de tous·tes.
Restituer la parole des ami·e·s de lutte, articuler les « je » et « nous » d'alors et d'aujourd'hui, faire retour sur des faits et affects peu connus du public français, analyser l'« épidémie de la représentation » consécutif à l'apparition du sida : telle est l'entreprise de cet ouvrage, conçu par Elisabeth Lebovici comme un véritable « discours de la méthode » où, toujours, le personnel est politique, le public et le privé s'intriquent. Engagée aux côtés des activistes français et américains de la lutte contre le sida, observatrice privilégiée, en tant qu'historienne de l'art et journaliste, des débats et enjeux des années 1980 et 1990, l'auteure analyse ce moment charnière des liens entre art et activisme, qu'elle revisite avec sa mémoire de témoin, en survivante affectée.
Monographies, entretiens et essais thématiques composent ce volume, rédigé de manière assumée - la seule possible - à la première personne. Il propose ainsi, dans un va-et-vient constant entre les États-Unis et la France, une cosmologie élective : ACT UP, les « arbres téléphoniques », Richard Baquié, Gregg Bordowitz, Alain Buffard, Douglas Crimp, les « enterrements politiques », General Idea, Nan Goldin, Félix González-Torres, Gran Fury, L'Hiver de l'amour, Roni Horn, Eve Kosofsky Sedgwick, Zoe Leonard, Mark Morrisroe, William Ollander, le « Patchwork de noms », The Real Estate Show, Lionel Soukaz, Philippe Thomas, Georges Tony Stoll, Paul Vecchiali, David Wojnarowicz, Dana Wyse, les zaps, etc.
Illustré par de nombreuses archives et ephemera qui soulignent l'importance du graphisme dans la lutte contre le sida, Ce que le sida m'a fait est un ouvrage nécessaire pour comprendre les « années sida », cette période d'une créativité artistique et activiste née de l'urgence de vivre et du combat pour la reconnaissance de tous·tes.
Cette publication s'inscrit dans la collection Lectures Maison Rouge, dont l'ambition est de proposer des textes d'artistes qui interrogent à la fois la muséographie, l'écriture de l'exposition et le travail de certains artistes eux-mêmes, sous la direction de Patricia Falguières.
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Maîtresses d'autrefois : Femmes, art et idéologie
Griselda Pollock, Rozsika Parker
- Jrp / Ringier
- Lectures Maison Rouge
- 30 Mai 2024
- 9783037645789
Publié en 1981, Maîtresses d'autrefois, ouvrage fondateur de Rozsika Parker et Griselda Pollock, ne propose pas une histoire de l'art au féminin. Son projet est bien plus radical, émancipateur et, de fait, toujours pertinent aujourd'hui. Il s'intéresse tout autant à ce que l'histoire de l'art, en tant que discipline et idéologie, a fait et fait encore aux artistes femmes et à leurs oeuvres qu'à ce que leurs pratiques font ou pourraient faire à l'histoire de l'art, si elles étaient pleinement étudiées et considérées.
Les cinq parties du livre associent études de cas approfondies - de Sofonisba Anguissola et Berthe Morisot à Meret Oppenheim et Mary Kelly -, analyses des structures de la production artistique, tels l'opposition idéologique entre art et artisanat ou les stéréotypes assignés à « l'essence féminine », et développements vigoureux sur la manière orientée dont la discipline « histoire de l'art » s'est forgée, socialement et symboliquement. Les autrices offrent ainsi une recherche salutaire à toutes celles et tous ceux qui, avec elles, ne veulent pas seulement ajouter des noms féminins à l'histoire de l'art mais en modifier en profondeur l'écriture. Traduit pour la première fois en français, l'ouvrage est introduit par l'historienne de l'art Giovanna Zapperi et bénéficie d'une préface récente de Griselda Pollock, ancrant résolument Maîtresses d'autrefois dans le présent. -
White Cube ; l'espace de la galerie et son idéologie
Brian O'doherty
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- 25 Novembre 2008
- 9783037640029
A nouveau disponible ! (seconde édition). La première publication en français du livre fondateur Inside the White Cube, qui a nourri le travail de toute une génération d'artistes, de critiques, de curateurs, et inspiré la remise en cause des formes classiques de l'exposition.
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Derek Jarman
Claire Le restif, Cy Lecerf maulpoix, Elisabeth Lebovici, Jon Savage, Simon Fisher Turner
- Jrp / Ringier
- 15 Novembre 2024
- 9783037646007
L'ouvrage met notamment en valeur la pratique artistique de Jarman de la période 1986-1993. Durant ces années, ses virulentes peintures réalisées sur des unes de journaux homophobes dialoguent avec des assemblages d'objets trouvés aux alentours de son jardin-refuge de Prospect Cottage et certaines de ses expérimentations filmiques les plus puissantes. Rassemblant des essais commandés à des critiques d'art et universitaires internationaux, consacrés à des aspects spécifiques - et parfois méconnus - de sa vie et de son oeuvre, ainsi que de généreux portfolios couvrant ses périodes successives, cette monographie offre une vue d'ensemble de la singularité créative de Derek Jarman.
La rage et la beauté, l'émotion et le sens du détail, la dureté du réel et les plaisirs de la fiction, le romantisme et l'activisme, l'affirmation queer et la passion pour Shakespeare, le goût des fleurs, des livres et des couleurs : telle est la plénitude du monde d'un artiste qui affirmait que « le but de l'art est de réveiller les rêves qui sommeillent en nous ». Ceux de Derek Jarman, toujours vivants aujourd'hui, continuent de se transmettre.
Avec les essais et contributions de Laetitia Chauvin, Fiona Corridan, Simon Fisher Turner, Philip Hoare, Gerald Incandela, Claire Le Restif, Élisabeth Lebovici, Cy Lecerf Maulpoix, James Mackay, Marco Martella, Jon Savage, Tilda Swinton et Simon Watney.
Publié suite à l'exposition de Derek JarmanDead Souls Whisper (1986-1993) au Crédac, Ivry-sur-Seine, en 2021. -
Première monographie de l'artiste colombienne.
Rassemblant des essais de la critique d'art et commissaire d'exposition française Stéphanie Cottin, spécialiste d'Emma Reyes, et du commissaire d'exposition péruvien Miguel A. López, ainsi que des documents d'archives, une biographie et des extraits des mémoires d'enfance de Reyes, cette publication constitue une introduction à la pratique unique de la peinture et du dessin que l'artiste colombienne a développée du milieu des années 1940 au début des années 2000 en Argentine, aux États-Unis, au Mexique, en Italie, en Israël, en Colombie et en France, où elle s'est finalement installée en 1960.
L'ouvrage présente notamment les principales séries de tableaux datant des années 1980 et du début des années 1990 : c'est sans doute à ce moment qu'Emma Reyes est la plus éloignée de l'Occident et y déploie une « cosmovision » propre à l'Amérique du sud, après avoir flirté, à Rome et à Paris, avec les « ismes » de son époque (post-Cubisme, Expressionnisme abstrait, Nouveau Réalisme et art cinétique). D'une première série intitulée Portraits imaginaires qui sont comme tissés, en noir et blanc, dans une même étoffe primordiale, va naître, à la fin des années 1970, cette période flamboyante, qui fait ressurgir ses origines, les souvenirs de sa traversée de l'Amérique latine au tout début des années 1940 et de son séjour dans la jungle paraguayenne. Les couleurs sont vives et toujours déployées par une ligne arachnéenne qui construit les tableaux. Elle fait apparaitre des individus au milieu d'une végétation luxuriante, d'une jungle compagne. L'humain ainsi représenté est aussi végétal. Quand il ou elle est représentée avec un animal, un fruit dans les bras ou devant la bouche, c'est le récit de cette longue histoire de parenté qui nous est narrée. Loin d'un souhait de retour à l'état sauvage, c'est une conception décentrée de l'humain, en dialogue avec son environnement qui est appelée de ses voeux par l'artiste. Emma Reyes représente également des fleurs, des fruits et des légumes en gros plan, comme des corps vivants. En utilisant systématiquement des cadrages très serrés, elle transforme notre rapport à la nature, elle nous en rapproche. Comme Georgia O'Keeffe, elle appelle le regardeur à vraiment les voir. Ces portraits magistraux de fleurs et de fruits trop grands pour les cadres qui les emprisonnent, l'éloignent des préoccupations formelles de sa génération, mais lui permettent de renouer avec l'expression pleine et entière de son identité culturelle. -
Art contemporain africain ; Histoire(s) d'une notion par celles et ceux qui l'ont faite
Cédric Vincent, Collectif
- Jrp / Ringier
- 9 Mars 2021
- 9783037645628
Une généalogie polyphonique du concept d'art contemporain africain.
Une histoire de l'art contemporain africain ? Non. Une histoire performative de cette notion si longtemps polémique ! Tel est le sujet de cette anthologie conçue et introduite par Cédric Vincent, chercheur en anthropologie sociale et spécialiste des festivals panafricains.
Articulant les réflexions de figures fondatrices (Ulli Beier, Michel Leiris, Pierre Lods, Frank McEwen), d'artistes (Aina Onabolu, Eddie Chambers, Ben Enwonwu, Ernest Mancoba, Hassan Musa, Everlyn Nicodemus), de commissaires d'expositions (Clémentine Deliss, Okwui Enwezor, Jean-Hubert Martin, Simon Njami) et de chercheuses et chercheurs (Salah M. Hassan, Sidney L. Kasfir, Kobena Mercer, Olu Oguibe), cet ouvrage rend compte de la pluralité des points de vue, de la vigueur des controverses, des avancées contrariées d'un champ théorique en perpétuelle évolution. Mettant en valeur les débats récurrents que suscitèrent les concepts d'authenticité, de transmission, de modernité, d'identité et de colonisation culturelle, les 27 textes réunis se déploient des années 1920 à l'Âge des Indépendances, des débuts de la globalisation artistique au contexte mondialisé actuel, aussi bien au Nigéria, en Afrique du Sud, en Éthiopie et au Sénégal qu'en France, au Royaume-Uni et aux États-Unis.
Comment ouvrir, définir et défendre le périmètre de l'art contemporain africain ? Comment analyser la succession de ces expositions panoramas, initiées en 1989 par Magiciens de la terre (Paris) et The Other Story (Londres), qui provoquèrent désaccords curatoriaux et processus d'inclusion ? Comment articuler la création endogène des pays du continent africain et celle de leurs diasporas, ainsi que leurs appréhensions mutuelles ? Loin d'aborder l'art contemporain africain comme une catégorie stabilisée, cet ouvrage en propose une généalogie polyphonique pour élucider le cheminement séculaire d'une notion esthétique au plus près des batailles sémantiques, des affrontements institutionnels et des enjeux géopolitiques. Donnant la parole aux actrices et acteurs ayant animé l'un des champs artistiques les plus polémiques qu'il soit, cette anthologie offre un parcours heuristique, par rebonds successifs, pour appréhender une notion qui demeure, aujourd'hui encore, un lieu de débats idéologiques.
Introduite par Cédric Vincent, cette anthologie est enrichie d'une « expologie de l'art contemporain africain » et d'études sur la présence de l'Afrique à la Biennale de Venise et les biennales d'art contemporain en Afrique.
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Les textes (mais aussi les dessins et les photographies) de l'architecte italien, l'un des grands inventeurs de dispositifs d'exposition du XXe siècle, réunis pour la première fois, avec une expographie commentée de ses réalisations.
« J'ai une grande passion pour l'oeuvre d'art. J'ai toujours cherché à connaître, à savoir, à comprendre, et il me semble aussi que j'ai d'assez bonnes connaissances critiques. Je ne sais pas écrire, je ne pourrais pas écrire un article critique, mais je ressens vivement ces valeurs. Et alors elles m'émeuvent. En fait, je préfère faire un musée plutôt que des gratte-ciels. » Le nom de Carlo Scarpa (1906-1978) est indissociable de l'histoire de l'art, du goût et de la muséographie du XXe siècle. Dès 1975, l'historien de l'art André Chastel écrivait : « Beaucoup de voyageurs d'Italie le connaissent sans l'avoir identifié : c'est le plus grand scénariste d'exposition d'art qui existe là-bas, et sans doute dans toute l'Europe. » Aujourd'hui au panthéon des muséographes, l'architecte italien méritait cet ouvrage rédigé au plus près de ses réalisations et de son dialogue avec l'oeuvre d'art, qu'elle soit classique ou contemporaine. Grâce à l'historien de l'architecture Philippe Duboÿ, qui l'a connu et eu accès à de nombreuses archives, il réunit les rares textes autographes de Carlo Scarpa et une expographie détaillée, de l'immédiat Après-guerre aux années 1970. Il rend compte de sa pensée artistique globale comme de ses qualités scénographiques. Ses réalisations pour la Biennale de Venise, ses monographies de Piet Mondrian et Marcel Duchamp, ses collaborations avec Lucio Fontana et Arturo Martini et ses interventions dans de nombreux monuments historiques dessinent le parcours de l'un des architectes les plus subtils et originaux du XXe siècle, dont la prolifique carrière a profondément renouvelé l'art de l'exposition.
Cette publication s'inscrit dans la collection Lectures Maison Rouge, dont l'ambition est de proposer des textes d'artistes qui interrogent à la fois la muséographie, l'écriture de l'exposition et le travail de certains artistes eux-mêmes, sous la direction de Patricia Falguières.
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A travers une importante collection de documents et d'essais inédits, cette publication explore l'histoire de l'aire de jeu en tant que construction éducative, architecturale, artistique et politique, tout en rendant hommage aux figures importantes et oubliées de cette aventure ludique.
Avec Marjory Allen, Joseph Brown, Riccardo Dalisi, Richard Dattner, Aldo van Eyck, M. Paul Friedberg, Group Ludic (Xavier de la Salle, Simon Koszel, David Roditi), Alfred Ledermann & Alfred Trachsel, Palle Nielsen, Egon Møller-Nielsen, Isamu Noguchi, Joseph Schagerl, Mitsuru Senda, Carl Theodor Sørensen.
Publié à l'occasion des expositions éponymes à la Kunsthalle Zürich, du 20 février au 15 mai 2016, et à la Bundeskunsthalle, Bonn, du 13 juillet au 28 octobre 2018.
Seconde édition, révisée et augmentée, de l'ouvrage par en 2016 (ISBN 978-3-03764-454-6).
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Love Is Forever, Isn't It?
Ana Mendoza Aldana, Alison Gingeras, Joanna Zielinska
- Jrp / Ringier
- 24 Avril 2024
- 9783037646090
Publiée à l'occasion de l'exposition rétrospective de Dorothy Iannone au M KHA (Anvers) en 2023-2024, l'une des plus vastes et complètes jamais conçues, cette publication jette un nouvel éclairage sur la pratique de l'artiste légendaire en traitant spécifiquement de son approche idiosyncrasique de la performativité et de la transdisciplinarité - notamment à travers son utilisation de pièces audio et vidéo, et de l'écriture créative - ainsi que de sa pensée et de son imagerie uniques concernant le féminisme, la sexualité et le désir féminins. De nouveaux essais de la commissaire américaine Alison Gingeras, de la commissaire française et universitaire Ana Mendoza Aldana et de la commissaire du M KHA Joanna Zielinska, ainsi qu'une sélection d'oeuvres rarement reproduites - en particulier la série « People » (1966-1968) - offrent autant de nouvelles approches pour célébrer son oeuvre et sa vie.
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Une anthologie des travaux vidéo réalisés par Thomas Hirschhorn pendant les années 1990 : treize vidéos peu connues et accessibles de l'artiste suisse installé en France.
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Monographie rétrospective (la première publication complète consacrée à l'oeuvre de Pierrette Bloch des années 1950 à 1980), permettant de replacer un art longtemps resté en marge des grands courants artistiques dans le contexte des différents mouvements ayant jalonné les décennies d'après-guerre.
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Monographie dédiée à la série clé des Paperback Covers de l'artiste américain (des peintures de fausses couvertures de livres de poche bon marché reprenant les codes de la tradition graphique anglo-saxonne) : une contre-encyclopédie des désirs et névroses culturels, scientifiques et sociétaux du XXe siècle.
Issus du vaste corpus des Dream Drawings, les Paperback Covers (1996-2013) reprennent les dimensions de couvertures de livres. La référence à la physicalité des livres de poche bon marché est combinée à un clin d'oeil à la tradition graphique anglo-saxonne, avec ses images pleine page et ses logos d'éditeurs ou de collections. Ne manque plus que le texte. Sans titres, sans auteurs, mais non sans fictions, les tableaux dépeignent des scènes oniriques dont les intitulés éclairent les éléments narratifs, condensant le récit en une seule image, dans laquelle le narrateur à la première personne s'identifie comme Jim Shaw. Ils deviennent des instantanés possibles de l'autobiographie de Shaw, mais ils constituent également un répertoire de formes et de références culturelles dont le livre de poche n'est qu'un aspect. Les bandes dessinées, les illustrations, la peinture naïve et savante, les récits fantastiques et populaires sont tous évoqués par le corpus. Collection de courts-circuits favorisant l'imagination et la subjectivité, les Paperback Covers constituent une contre-encyclopédie des désirs et névroses culturels, scientifiques et sociétaux du XXe siècle.
Edité par Marc Jancou, présenté par Lionel Bovier et Samuel Gross, l'ouvrage rassemble la totalité des Paperback Covers inventoriées, accompagnées de In Memory of Godzilla: Reading Material for Jim Shaw, un ouvrage de création littéraire de l'écrivain et critique d'art londonien Charlie Fox, conçu comme un tremplin pour la libre association.
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Yang fudong - no snow on the broken bridge - film and video installations
Fudong Yang
- Jrp / Ringier
- 1 Mai 2006
- 9783905701852
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Un road-trip en mobylette dans le Valais suisse.
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Summer of 1966 ; 33a biennale di Venezia
Jef Cornelis, François Morellet
- Jrp / Ringier
- 12 Juin 2013
- 9783037643235
Le troisième titre de la collection de DVD dédiée aux pratiques curatoriales et à l'histoire des expositions, consacré à la 33e Biennale de Venise et au 2e Salon des galeries-pilotes de Lausanne.
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The Secret Files of Gilbert & George (DVD)
Hans Ulrich Obrist
- Jrp / Ringier
- 1 Avril 2007
- 9783905770582
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Première traduction en français de l'ouvrage de Carla Lonzi (1931-1982), document inestimable sur l'art italien des années 1960, paru pour la première fois en 1969 avant d'être oublié très vite, sans doute aussi en raison du fait que son auteure décida d'abandonner l'activité de critique d'art pour l'engagement féministe radical.
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Première monographie d'envergure dédiée au travail de Yael Bartana : une vue d'ensemble des travaux de l'artiste depuis ces 15 dernières années - films, installations, performances, photographies et oeuvres sonores. La publication souligne la fascination de Bartana pour la manière dont les rituels sociaux façonnent à la fois les identités individuelles et la mémoire collective.
Des premières vignettes vidéo de Bartana à son projet le plus récent, What if Women Ruled the World? (2017), en passant par sa trilogie monumentale And Europe Will Be Stunned (2007-2011), avec laquelle elle représentait la Pologne à la 54e Biennale de Venise, cette monographie souligne la fascination de l'artiste pour la manière dont les rituels sociaux façonnent à la fois les identités individuelles et la mémoire collective. Les oeuvres de Bartana sont elles-mêmes inspirées d'une esthétique du rituel et sont donc avant tout performatives. Ses films mettent en avant la fonction rituelle du cinéma et la capacité de la caméra à fétichiser, à séduire et à attirer l'attention.
Avec des essais d'Emmanuel Alloa (maître de conférences en philosophie à l'Université de Saint-Gall et en esthétique à l'Université de Paris 8-Saint Denis), Nora M. Alter (enseignante au département médias et cinéma à Temple University, Philadelphie), Juli Carson (enseignante à l'Université de Californie, Irvine, directrice du programme d'études critiques et curatoriales et des University Art Galleries) et Gil Z. Hochberg (enseignante de littérature comparée et d'études de genre à UCLA) et un entretien au long cours avec l'artiste par Erika Balsom (maître de conférences en études cinématographiques et d'arts libéraux au King's College, Londres).
Publié à l'occasion de l'exposition de Yael Bartana « Trembling Times », Musée cantonal des Beaux-Arts, Lausanne, du 19 mai au 20 août 2017.
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Une anthologie des textes écrits par Obrist pour le supplément du journal suisse Tages-Anzeiger : une cartographie de l'art contemporain et du monde de la culture dans les années 2010, rédigée sous la forme d'un journal intime. Cette publication se compose de 80 textes écrits entre 2012 et 2017, d'une série de dessins de l'artiste britannique David Shrigley, et un index répertoriant les noms et lieux mentionnés.
Critique d'art, historien et commissaire d'exposition parmi les plus influents sur la scène internationale, Hans Ulrich Obrist (né en 1968 à Zurich, vit et travaille à Londres) a fondé en 1993 le Musée Robert Walser et a dirigé le programme « Migrateur » au musée d'Art moderne de la Ville de Paris où il a été commissaire pour l'art contemporain jusqu'en 2005. Il est aujourd'hui codirecteur des expositions et directeur des projets internationaux de la Serpentine Gallery à Londres. Depuis 1991, il a organisé ou co-organisé de nombreuses expositions individuelles (Olafur Eliasson, Philippe Parreno, Jonas Mekas, Pierre Huyghe, Anri Sala, Doug Aitken...) et collectives (dont : Do it - plus de trente versions depuis 1994 ; Cities on the Move, 1997 ; première Biennale de Berlin, 1998 ; Mutations, 2000 ; Utopia Station, 2003 ; 9e Biennale d'art contemporain de Lyon, 2007).
Hans Ulrich Obrist a reçu le Prix international Folkwang 2015.
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Monographie de référence sur le travail du couple de cinéastes, photographes et plasticiens franco-libanais.
Cette monographie, abondamment illustrée, est le premier ouvrage de référence sur l'oeuvre de Joana Hadjithomas & Khalil Joreige, documentant leur cartographie psycho-géographique de Beyrouth dans les années 1990, les corpus Wonder Beirut ou Khiam des années 2000 comme leurs oeuvres récentes. Un long essai de Suzanne Cotter, directrice de la Fondation Serralves (Porto), rend compte de l'ensemble de leur pratique ; un essai du critique de cinéma Jean-Michel Frodon s'intéresse à leur manière singulière de faire du cinéma ; enfin, une conversation plurielle avec des compagnons de route et des penseurs du contemporain (Dominique Abensour, Etel Adnan, Rabih Mroué, Jacques Rancière, Jalal Toufic, Michèle Thériault, Anton Vidokle) offre un panorama des multiples enjeux soulevés par leurs oeuvres et leur réflexion. Une chronologie complète (1969-2013) et un descriptif des oeuvres complète l'ouvrage.
Depuis le milieu des années 1990, Joana Hadjithomas & Khalil Joreige (nés en 1969, vivent et travaillent à Beyrouth et Paris) élaborent une oeuvre riche et multiforme qui embrasse les champs de la photographie, des arts plastiques, du cinéma de fiction et du documentaire. En 2008, ils ont présenté au Festival de Cannes Je veux voir, un long-métrage de fiction avec Catherine Deneuve et Rabih Mroué ; en mai 2013, ils ont sorti le film documentaire The Lebanese Rocket Society : l'étrange histoire de l'aventure spatiale libanaise.
Leur approche multiple de la création donne naissance à une esthétique singulière où les questions du visible et du caché, des relations entre la fiction et la réalité tiennent une place primordiale. Le processus d'enquête et de mise au jour, les représentation de données historiques, culturelles et politiques sont au coeur de leur démarche. Ils expliquent : « Tout notre travail se fonde à la frontière d'un réel où se pose continuellement la question du territoire, de sa délimitation (celui de l'art, celui de la vie personnelle), la question du corps social et du corps individuel dans une société communautaire, dans un temps où il est de plus en plus difficile de se poser en individu vecteur de la pensée et de la possible opposition, de dire «je», de dire «je suis cet être-là avec ses contradictions ; je suis là et, plus encore qu'un individu, je suis un sujet politique singulier». »
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Francis Alÿs : as long as I'm walking
Judith Rodenbeck, Julia Bryan-wilson, Luis Perez-oramas, Nicole Schweizer
- Jrp / Ringier
- 17 Novembre 2021
- 9783037645796
Publiée à l'occasion de l'exposition majeure de Francis Alÿs au Musée Cantonal des Beaux-Arts de Lausanne en 2021, cette monographie s'articule autour de quelques motifs essentiels qui caractérisent la pratique de l'artiste d'origine belge basé au Mexique : sa pratique vidéo révolutionnaire depuis trente ans ; l'importance de la déambulation et de la marche pour sa méthode artistique ; son intérêt pour les jeux d'enfants qu'il filme dans différents pays depuis 1999. De la déambulation urbaine à l'exploration des territoires et de leurs frontières documentée par des images en mouvement, le travail d'Alÿs propose une poétique de l'espace à travers des récits brefs dont la finesse et la justesse expliquent sa renommée. Si son travail interroge le lien entre acte artistique et intervention politique, l'artiste travaille toujours par allusions, avec une précision et une économie de moyens remarquables, préférant la polysémie poétique au commentaire politique frontal, privilégiant la fusion d'espaces imaginaires planifiés avec ses propres espaces fictionnels. La publication documente également Reel-Unreel, l'un des projets majeurs d'Alÿs réalisé en Afghanistan, comprenant des jeux pour enfants et des boucles d'animation dessinées à la main ainsi que des peintures et des oeuvres graphiques.
Abondamment illustré, édité et introduit par la commissaire du MCBA Lausanne Nicole Schweizer, le livre comprend des essais détaillés de Julia Bryan-Wilson, professeur d'histoire de l'art, Université de Californie, Berkeley, Luis Pérez-Oramas, commissaire indépendant et écrivain, New York, et Judith Rodenbeck, professeur associé, Département des médias et des études culturelles, Université de Californie Riverside.
Publié à l'occasion de l'exposition éponyme au Musée cantonal des Beaux-Arts, Lausanne, en 2021-2022. -
8e biennale de l'image en mouvement 8th biennal of moving images
Collectif
- Jrp / Ringier
- 1 Mai 2004
- 9782940271030