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Le Bord de l'eau
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Jean Ferrat, un chanteur témoin de son temps
Ivan Perey, Véronique Estel
- Le Bord de l'eau
- Le Miroir Aux Chansons
- 4 Avril 2025
- 9782385191252
Décédé en 2010, Jean Ferrat était la fois un grand chanteur populaire et un artiste engagé. La plupart de ses chansons datent de la période 1960-1980. Elles témoignent de leur temps et constituent la bande-son de nos existences. À partir de documents divers, de témoignages remarquables et d'interviews données par Ferrat, Ivan Perey raconte l'histoire de 20 chansons de celui qu'on surnommait « le plus tendre terroriste de la chanson française ». De fait, voici autant de chansons d'espoir, de colère et de révolte qui ont été marquantes, qui le sont encore : Ma môme, La Montagne, Nuit et Brouillard, Ma France, La femme est l'avenir de l'homme. Sans oublier les poèmes d'Aragon mis en musique : Les Yeux d'Elsa, J'entends j'entends, Un jour un jour, Épilogue. Toutes poétiques, parfois polémiques, ces chansons sont aussi l'écho d'une époque. Pour cette raison, dans cet ouvrage, chacune d'elles est replacée dans son contexte historique. Grâce à cette approche singulière, on prend conscience que les chansons tiennent une place importante dans la vie d'un grand nombre d'humains. Et on réalise ce que la chanson de langue française doit à Jean Ferrat. Merci, l'artiste !
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Claude Nougaro « Je suis un ouvrier du rêve » : Entretiens 1983-2002
Daniel Pantchenko
- Le Bord de l'eau
- Le Miroir Aux Chansons
- 15 Janvier 2025
- 9782385191115
En 1983, année du premier entretien de ce livre, Claude Nougaro a 54 ans et chante depuis plus d'un quart de siècle. Il compte déjà treize albums studio à son actif et de nombreux succès : Le Cinéma, Une petite fille, Je suis sous, Bidonville, Armstrong, Toulouse, Dansez sur moi, Tu verras, Le Coq et la pendule. Né à Toulouse d'une mère professeure de piano et d'un père chanteur d'opéra, Nougaro a baigné dès l'enfance dans la musique classique, avant de glisser vers le jazz et la chanson, d'Armstrong à Trenet et à Piaf. Également marqué par la poésie de « colosses du verbe » nommés Rostand, Hugo, Verlaine, Rimbaud ou Baudelaire, il a commencé en déclamant ses vers au cabaret, avant d'être repéré dès son premier 33 tours de 1959 avec Il y avait une ville. Dans la conversation, l'inimitable parole de Claude Nougaro, nourrie de ses origines et de son parcours, se révèle plus singulière et plus inventive que jamais. Avec lui rien de banal : tutoiement ou vouvoiement selon la période, première rencontre en musique, cadeau d'anniversaire à l'interwieveur, confidences saïgonnaises inattendues, et multiples moments d'humour du « motsicien » ! L'échange Nougaro-Pantchenko est judicieusement enrichi par les propos d'amis professionnels de l'artiste présents depuis ses débuts : Maurice Vander (musicien) et Jean-Michel Boris (directeur de l'Olympia). Ainsi que par les témoignages de deux chanteuses qu'il a profondément inspirées : Catherine Lara et Maurane.
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Toutes les clés pour explorer la musique classique : De l'antiquité à nos jours
Michèle Lhopiteau-Dorfeuille
- Le Bord de l'eau
- Musique Classique
- 3 Novembre 2023
- 9782356879844
Entendre ou écouter : c'est dans ce passage d'un mot à un autre que se glisse le précieux guide de Michèle LhopiteauâÂ?- Parce que ce guide est un modèle de clarté, un modèle de pédagogie. Les trésors musicaux de chaque époque y sont clairement décrits, les tableaux récapitulatifs permettent de fixer les connaissances de base, et surtout les exemples musicaux sont choisis et commentés avec une justesse si remarquable qu'on a le sentiment de l'évidence. Si vous croyez encore que la musique classique vous restera à tout jamais impénétrable, ce guide est pour vous : vous serez prêt à écouter en connaissance de cause ces ÅÂ?uvres multiples, qu'à travers les siècles les compositeurs ont créées pour célébrer la Beauté et les beautés du monde, pour exprimer les craintes, les angoisses et les joies, pour raconter les vibrations qui nous ont faits et nous font ce que nous sommes -- puisque la Musique n'est qu'un reflet de la Vie.
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Eva Jospin : des baptistères en forêt
Agnès Callu
- Le Bord de l'eau
- Imaginaires De L'Architecture
- 17 Mai 2024
- 9782385190378
Cet ouvrage pense, avec les outils de l'interdisciplinarité, le motif esthétique de la forêt tel que la plasticienne Eva Jospin s'en saisit dans son travail créateur.
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Un art écologique ; création plasticienne et anthropocène
Paul Ardenne
- Le Bord de l'eau
- La Muette
- 11 Septembre 2019
- 9782356876669
Croît de la pollution, raréfaction des ressources, dérèglements météorologiques, réchauffement climatique - Le désordre écologique est en route, lourd de menaces pour la survie des espèces, dont la nôtre.
Bien des créateurs, conscients de l'urgence d'une réplique « verte », s'engagent et instituent de nouvelles normes d'expression, d'essence écologique. Pour changer les mentalités, pour réparer, pour refonder l'alliance avec la Terre, jusqu'à nouvel ordre notre unique zone d'habitat possible. Car l'anthropocène est là, cette ère de la vie de notre planète où les effets de l'activité humaine affectent celle-ci, en surface et dans l'atmosphère, plus que l'action tellurique. Ce qu'il faut, c'est agir, s'investir, susciter une symbolique du combat et de l'éthique.
Adaptées aux exigences du développement durable, les oeuvres plasticiennes éprises d'écologie adoptent des formes inusitées : travail dans et avec la nature, développement de laboratoires, pratique du recyclage et des interventions éphémères, création collaborative et poétique de la responsabilité...
L'annonce d'un âge nouveau de l'art.
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Beaubadugly : L'autre histoire de la peinture / The other History of Painting
Jean-Baptiste Carobolante
- Le Bord de l'eau
- La Muette
- 16 Août 2024
- 9782385190811
Qui n'a pas regardé avec admiration ou tendresse l'image encadrée d'un enfant qui pleure, d'un Poulbot aux joues rouges ou d'un clown de Bernard Buffet ? Pour beaucoup, la peinture c'est ça. Qui sont ces peintres ayant eu un moment de gloire populaire avant de tomber dans l'oubli, ces artistes au succès jamais démenti, pourtant relégués dans l'ombre de l'histoire ? BEAUBADUGLY montre sans complexe les peintures originales de ces artistes à la marge de l'imaginaire et du goût commun, qui ont parfois vendu des reproductions de leurs ÅÂ'uvres par milliers en supermarché et dont les posters nous sont familiers. Pour beaucoup, ce sera une première exposition en France. Ce panorama de la peinture commerciale, médiatique et populaire, de Vladimir Tretchikoff à Bernard Buffet sera mis en scène par Hervé Di Rosa et Jean-Baptiste Carobolante et s'attardera sur les différentes trajectoires qu'a pris ce champ pictural au XXe siècle : de l'idéalisation du corps féminin au paysage touristique, en pass
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Maurice ravel (1875-1937) - ni femme ni dieu ni maitre
Michèle Lhopiteau-Dorfeuille
- Le Bord de l'eau
- Musique Classique
- 5 Mai 2023
- 9782356879356
Contrairement à ce qui se passe avec Bach, Beethoven, Haendel, Schubert ou Mozart, il est possible d'écouter «tout Ravel» en quelques semaines seulement. «De la plus extrême paresse», travaillant très lentement, insomniaque depuis la guerre, intoxiqué par le tabac, Maurice Ravel nous a laissé des oeuvres généralement courtes et surtout peu nombreuses - certaines pourtant mûries pendant des années.
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La maman et la putain, de Jean Eustache
Arnaud Duprat, Vincent Lowy
- Le Bord de l'eau
- Cinefocales
- 21 Février 2020
- 9782356876904
Ce nouveau volume propose donc de se pencher spécifiquement sur une oeuvre qui s'est hissée, avec le temps, au rang de film culte.
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Charles Aznavour à contre-courant ; ses chansons qui firent et feront des vagues
Daniel Pantchenko
- Le Bord de l'eau
- Le Miroir Aux Chansons
- 10 Septembre 2021
- 9782356877284
Si Charles Aznavour a réussi à toucher un immense public, il l'a fait sans jamais s'interdire de se lancer, dès ses débuts, sur des pistes hors norme, « osées » : le sexe avec Après l'amour (1955), le suicide avec Mourir d'aimer (1971), l'homosexualité avec Comme ils disent (1972)...
Et au fil du temps, il a abordé de plus en plus souvent tous ces « faits de société » (ce sont ses propres mots) : la vie urbaine, la guerre, l'écologie, le handicap, le viol, l'alcoolisme, la drogue, l'idolâtrie...
Au cours de deux rencontres avec l'auteur, Charles Aznavour est revenu sur ses chansons trop méconnues pour mieux les éclairer. Et pour évoquer d'autres titres, de semblable inspiration, écrits par d'autres artistes.
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L'art en joie : esthétiques de l'humanite joyeuse
Paul Ardenne
- Le Bord de l'eau
- La Muette
- 20 Octobre 2023
- 9782356879547
Ouvrage d'histoire de l'art illustré, consacré à la représentation artistique de la joie : la face souriante de l'art antique à aujourd'hui (art occidental et nonoccidental); les corps en fête, seuls ou en groupe ;
Les formes d'art participatif visant le bien-être et l'harmonie ; l'art caritatif dispensant le bienfait concret, dans l'esprit du care.
Les différentes formes d'expression examinées sont le dessin, la peinture, les bannières, la sculpture, la photographie, l'art vidéo, les performances.
La joie est, aussi, un enjeu politique : Arbeit macht Freude nazi, stratégies de l'entertainment, culture Feelgood, joie préfabriquée par les médias de divertissement et constituant un marché... Ces « usages » spécifiques de la joie, qui la dénaturent, donnent lieu à un champ de représentation spécifique, aussi analysé et illustré dans l'ouvrage. -
Léo Ferré, jours après jour : une chronologie
Jacques Layani
- Le Bord de l'eau
- Le Miroir Aux Chansons
- 19 Août 2022
- 9782356878755
Voici une chronologie extrêmement détaillée qui attirera toutes celles et tous ceux qui « veulent en savoir plus » sur Léo Ferré, ses mots, sa musique. Elle constitue aussi une mine pour tous les commentateurs à venir de son « oeuvre-vie ».
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Le Bordeaux de Mauriac ne s'arrête pas à des contours administratifs, pas plus qu'à des frontières psychologiques. La lande, avec ses pins, son sable, apparaît déjà à Thouars, aux sources du Peugue ou de l'Eau Bourde, ces rivières aujourd'hui en grande partie enfouies ; la lande annonce les promenades en campagne autour de Saint-Symphorien, et surtout les séjours à Malagar, quand l'homme muÌâEsr reviendra s'occuper du domaine viticole familial. Ponctué d'extraits de textes qui restituent l'âme du récit, Michel Suffran propose un parcours intime, à pas feutrés et d'autant plus saisissant que ces maisons, ces rues, ces quartiers d'un autre siècle existent toujours : nous pouvons, à notre tour, les interroger du regard, dans un environnement forcément modifié, et alors mille détails insoupçonnés enrichissent l'observation. AÌE l'appui du promeneur-lecteur, un ensemble de documents anciens vient illustrer le passé : des photographies de famille, essaimées tout au long du livre, témoignent de temps heureux dont on sait pertinemment qu'ils dissimulent aussi bien de pesants secrets. Des photographies, des cartes postales anciennes de ces « lieux de jadis », agrémentées de quelques vues actuelles, s'ajoutent pour redonner vie aux passages de cet « adolescent d'autrefois » dans une ville qu'il a fini par aimer autant qu'il avait pu la haiÌËâEÂÂ r au moment de la quitter.
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Tout en présentant une hypothèse originale sur la signifi - cation de la musique de Mozart, l'auteur ne manque jamais de rendre hommage au grand musicologue et spécialiste de Mozart, Jean-Victor Hocquard et, comme celui-ci le fait parfois, il offre à ses lecteurs un travail non de musicologue, mais de simple auditeur, passionné de Mozart.
Aussi bien les livrets d'Opéras que les textes liturgiques ou maçonniques ne sont liés à la musique que par convention et d'une manière contingente.
Ce premier pas permet à l'auteur de défi nir une compréhension intuitive de la musique, et de mettre en évidence le fait que le but et l'objet de la musique mozartienne sont bien des affects, mais considérés dans leur essence la plus générale, indépendamment des circonstances anecdotiques que les textes prétendent circonscrire. Le « Incarnatus est » exprime la force, la tendresse et la joie bouleversée de tout amour, indépendamment de tout texte liturgique.
De même, Robert Misrahi donne des exemples de quelques « affects essentiels » : l'enthousiasme, l'angoisse, le proche et le lointain, l'adoration, la joie même, fondamentale, omniprésente.
Enfi n l'auteur dégage une sorte d'itinéraire existentiel, indépendant de la chronologie des oeuvres, mais non pas de leur sens. Elles disent toutes et la joie de la perfection musicale, et la joie fi nale de l'accomplissement. Cette joie du grand Désir accompli est le sens même de l'oeuvre de Mozart.
Si cet Eden existe quelque part, c'est dans et par la perfection réelle et sensible de l'oeuvre de Mozart.
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Le dais : lexiques, symboles et représentation, XVe et XXe-XXIe siècles
Christelle Rouillé
- Le Bord de l'eau
- Imaginaires De L'architecture
- 16 Août 2024
- 9782385190460
Évacué du vocabulaire prosaïque, le terme dais est rangé du côté de l'érudition, alors même que le cercle scientifique participe à la perpétuation et à la progression du flou lexical qui règne autour de ce mot. En effet, aucune étude scientifique sérieuse n'est consacrée au dais. Dans bien des cas, lorsqu'il est cité, le dais demeure un mot posé sur la page. Non défini, il est tout simplement éliminé de l'analyse et de l'étude iconographiques. Au défaut de définition et de représentation s'adjoint alors inévitablement le problème de la nomination, qui prête à confusion. Les études contemporaines en histoire et histoire de l'art se bornent ainsi à employer aléatoirement les termes de baldaquin et de dais, sans jamais justifier leur utilisation. S'il se révèle par ailleurs que nous pouvons vaguement avoir connaissance du dais pour l'avoir, par exemple, aperçu sur les façades des cathédrales gothiques, nous ne savons plus à quoi le mot se réfère. Mais la structure du dais a-t-elle réellement disparu de notre monde contemporain ? Si nous nous plaçons dans une lignée warburgienne et que nous pensons à un temps qui sans cesse renaît, alors nous pouvons émettre l'hypothèse selon laquelle la structure du dais a pu survivre dans l'art contemporain. Pourquoi et de quelles manières le concept et la forme du dais persistent dans l'art contemporain occidental alors qu'ils apparaissent aujourd'hui confus et dépassés, sinon inconnus pour le plus grand nombre ? Les termes de persistance et de survivance font appel à une forme d'inconscient culturel collectif qui voudrait que les artistes réemploient des formes déjà observées, mais dont ils ne cherchent pas à reproduire volontairement les traits. La stratégie de cette étude est de sélectionner des oeuvres du XVe siècle et des oeuvres des années soixante à nos jours, françaises, flamandes et italiennes, afin de mener l'enquête sur les possibles ressemblances entre les nouvelles et anciennes formes du dais. Le souci est de définir précisément les éléments qui peuvent être considérés comme des réminiscences de l'ancienne forme du dais, ce que nous appelons les « manières de dais » ; le rapport entre objet-image-expérience- expérimentation étant alors des plus importants pour notre propos. Il est ainsi nécessaire de comprendre ce qu'est un dais et les enjeux auxquels il est relié, du point de vue des lexiques, des symboles et des représentations.
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Woody Allen serait-il mort ? C'est ce qu'une cabale, venue des États-Unis, voudrait faire croire à ses admirateurs du monde entier. On en démonte ici la fausseté, mais on voudrait surtout, film par film, montrer la vigueur, la vivacité d'une oeuvre assez comparable aux comédies de Molière, qui comme celles de Woody sondent tant de drames. Et survivent au passage des années.
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Haendel l'europeen
Michèle Lhopiteau-Dorfeuille
- Le Bord de l'eau
- Musique Classique
- 14 Janvier 2022
- 9782356878212
Ce livre décrypte un compositeur baroque tout à fait atypique : Haendel, une force de la nature, vola de son vivant de triomphes en triomphes, mourut à 74 ans couvert de gloire et laissa une fortune considérable à ses héritiers. Mais dès sa disparition et alors que deux statues de lui se dressaient à Londres, sa musique fut victime d'un impitoyable tri sélectif et d'une double appropriation : l'Église anglicane la réduisit à un tout petit nombre d'oratorios bibliques et la Monarchie Britannique à des oeuvres patriotiques et officielles - enterrant le Haendel épicurien et sentimental.
C'est donc cet autoentrepreneur bon vivant, qui ne vécut pas un jour à la Cour d'Angleterre que ce livre, appuyé sur une bande-son qui a plus que jamais tenu à sortir des sentiers battus, a souhaité vous faire rencontrer.
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Julien Serve : Dérive parisienne
Guillaume Lasserre, Joana Neves, Barbara Polla
- Le Bord de l'eau
- La Muette
- 1 Mars 2024
- 9782385190002
Dérive parisienne annonce la naissance d'une collection,
dévolue à la présentation du travail des artistes avec lesquel·les
Atelier Martel a le plaisir de travailler au quotidien, à l'occasion
de fructueuses, et souvent inattendues, collaborations artarchitecture. Pour ce premier opus, Atelier Martel a choisi de
mettre à l'honneur le travail de Julien Serve, un compagnon
de route depuis les débuts de l'agence, et un artiste dont
l'approche, foncièrement tournée vers les habitant·es, se trouve
au coeur de notre propre démarche. En défendant une idée
de l'art pour tous·tes, Atelier Martel considère les habitant·es
comme les premier·es destinataires de ces oeuvres nourries par
l'architecture. Des oeuvres dont la raison première d'exister n'est
autre que le lien qu'elles entretiennent avec celles et ceux qui
parcourent au quotidien les bâtiments au sein desquels elles sont
installées. -
L'intitulé de cette exposition, «Mon coeur mis à nu», s'inspire duÂÂÂÂ titre éponyme donné par CharlesÂÂÂÂ Baudelaire à un de ses écrits les plus personnels, rédigé en 1864 et publié à titre posthume (1897). Le poète, sans filtre et à tâtons, y interroge sa propre position de créateur, sa condition humaine et sociale. «De la vaporisation et de la centralisation duÂÂÂÂ moi.ÂÂÂÂ Tout est là.» Cette formule, qui ouvre Mon coeur mis à nu, constitue le fil de l'exposition. Comment ne pas s'égarer, comment se retrouver, comment, créateur, ne pas perdre le centre. Le catalogue, qui se présente comme une bible (couverture en cuir, tranchefile, signet) montre un très large ensemble de travaux de Philippe Pasqua: peintures, sculptures monumentales, ainsi que de nombreux textes consacrés principalement aux sculptures et à la démarche de l'artiste. «Mon coeur mis à nu» Exposition: du 29 juin au 27 octobre 2024 The Storage 38 Av. du Fond de Vaux, 95310 Saint-Ouen-l'Aumône «Philippe PasquaÂÂÂÂ est un artiste contemporainÂÂÂÂ français. Il est notablement connu pour saÂÂÂÂ peinture, saÂÂÂÂ sculptureÂÂÂÂ et sesÂÂÂÂ dessins. Autodidacte et solitaire, célèbre entre autres pour sesÂÂÂÂ vanités, il est aujourd'hui considéré comme l'un des artistes majeurs de sa génération. Né à Grasse le 15 juin 1965, Philippe Pasqua déménage à Paris en 1975. Il commence à peindre vers l'âge de dix-huit ans, période durant laquelle il s'installe deux ans à New York. En 1985, il se fait connaître en peignant des sortes deÂÂÂÂ fétichesÂÂÂÂ et des silhouettes évoquant leÂÂÂÂ vaudou. Il ne réalise sa première exposition qu'en 1990. D'après le critique d'artÂÂÂÂ José Alvarez, Philippe Pasqua a une approche ludique de son travail, ce qui le conduit à être productif et à mener pour ce faire une vie d'ascète: il dort peu, ne boit pas et ne fume pas. En l'espace de trois ans, entre 1995 et 1997, il produit près d'un millier de toiles» (notice «Philippe Pasqua», Wikipedia, extrait).
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F... moi la paix... Une histoire d'art et d'engagements
Barbara Polla
- Le Bord de l'eau
- La Muette
- 4 Octobre 2024
- 9782385190828
Comment représenter la paix??
Comment la penser??
«?F... moi la paix?» est l'histoire d'une expérience artistique et d'un engagement de groupe, d'une recherche qui pourrait sembler impossible alors que le paysage mondial de la paix s'assombrit.
La tentative d' «?utopie agissante?» proposée ici n'en est que plus importante, envers et contre tout.
«?F... moi la paix?» est l'histoire d'une expérience artistique et d'une aventure de groupe, d'une recherche qui pourrait sembler impossible, car comment représenter la paix?? Comment le représenter non pas en opposition à la guerre, mais pour elle-même, avec toutes les difficultés, toute l'intranquillité qu'elle contient?? Comment le «?Principe création?» que Barbara Polla suggère comme moteur essentiel de la paix peut-il prendre sa place dans nos imaginaires, entre Le Principe espérance (Ernst Bloch) et la critique de l'utopie (Hans Jonas)??
Ce livre raconte l'histoire de cette recherche, qui a eu lieu et se poursuit à Genève, ville de paix, à la galerie Analix Forever. Peace in progress, selon la vidéaste JiSun Lee qui a filmé ce processus.
À défaut de représenter la paix en tant que telle, les artistes parfois créent en paix. Ils improvisent, à l'écoute l'un de l'autre?; ils ont partagé la résidence exiguë, les moments magiques, les longues nuits de création, les repas dans la galerie. Et une «?figure?» possible de la paix a émergé de leurs oeuvres?: la tente. La tente est devenue une forme possible à donner à la paix. La tente?? On y entre quand on est invité, on y partage le repas et l'amour, on y met au monde de nouvelles vies, on y fume le calumet de paix. Et un beau jour, on démonte la tente et on s'en va. On s'en va avec elle, mais sans autres possessions, sans territoire, sans pouvoirs - et donc sans guerre?? Cela semble trop simple. Et pourtant, les tentes de «?F... moi la paix?» ont été créées ainsi, telles des «?toits de paix?» dans un espace lui aussi sans possession et sans pouvoir.
Le livre raconte cette aventure en mots et en images et les auteurs y esquissent quelques concepts liés à la paix, de Tolstoï à Giono, de Freud à Levinas, de Jacques Derrida à Luce Irigaray. La lecture proposée est à la fois ludique et profonde. Mais entre l'expérience-exposition et la publication de ce livre, il s'est écoulé un an et demi, pendant lequel le paysage mondial de la paix s'est encore assombri. La tentative d' «?utopie agissante?» proposée ici n'en est que plus essentielle.
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Du masque au profil ; théâtre, performance et web 2.0
Isabelle Barberis
- Le Bord de l'eau
- Udpn
- 21 Août 2019
- 9782356876508
À travers de nombreux exemples d'OEuvres, l'ouvrage interroge l'interpénétration des arts du vivant et de la cybernétique : y a t-il un risque de désublimation dans ces nouveaux usages qui envahissent la scène contemporaine ?
L'auteur propose un bilan théorique sur le rapprochement entre arts vivants et nouveaux médias.
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To be or not to be, Ernst Lubitsch ; un classique dans l'histoire
Alain Kleinberger, Jacqueline Nacache
- Le Bord de l'eau
- 10 Octobre 2014
- 9782356873330
TO BE OR NOT TO BE a suscité une abondante littérature critique au cours de ces trente dernières années, et la récente mise au programme du film au baccalauréat a accru encore cette production. Mais le film d'Ernst Lubitsch est une matière inépuisable, surtout lorsqu'on l'approche avec un faisceau de méthodes capables de révéler ce qui était jusqu'ici resté dans l'ombre. Le lecteur amateur ou spécialiste, l'enseignant et l'étudiant de cinéma trouveront dans ce livre non seulement tout ce qu'on attend d'une étude du film en termes d'histoire, d'esthétique, de style, de contenu, mais ils trouveront bien davantage, grâce à des spécialistes d'histoire, d'histoire culturelle, de sociologie, de génétique, de philosophie, d'études germaniques. Tous analysent le film avec la précision critique qu'on devrait toujours attendre de la passion cinéphilique. Le sociologue Jean-Marc Leveratto nous révèle ainsi la version radiophonique du film, grâce à laquelle Lubitsch entrait dans le quotidien du grand public américain de l'époque. Jean-Pierre Esquénazi examine tout ce qui inscrit TO BE OR NOT BE dans la descendance du DICTATEUR, mais aussi tout ce qui l'en sépare ; Clélia Zernik passe pour sa part le film au filtre du thème de la répétition envisagée comme un motif philosophique. Le film a souvent été étudié sous l'angle de la théâtralité, mais l'influence du célèbre couple de théâtre formé par Alfred Lunt et Lynn Fontanne n'avait jamais jusqu'ici été étudié de façon aussi détaillée que le fait Marguerite Chabrol, comme une matrice possible du couple formé par Joseph et Maria Tura. Le riche point de vue de François Genton et Matthias Steinle permet d'approcher le versant germanique du film, parfois sacrifié à sa dimension de comédie " américaine ". La question de l'engagement des Etats-Unis dans la Seconde Guerre mondiale est de nouveau mise sur le métier : Katalin Por examine en détail le contexte d'écriture et de production du film, Alain Kleinberger brosse un panorama des comédies qui constituent le cadre culturel, générique et cinématographique du film de Lubitsch, Jacqueline Nacache se demande si Lubitsch avait pour but d'expliquer le nazisme ou d'en exposer l'incompréhensible nature. Enfin, le film étant proposé à l'analyse des lycéens, Barbara Laborde examine le film à la lumière de la nouvelle épreuve du baccalauréat et en déploie les ressources esthétiques et théoriques que permet la confrontation des photogrammes.
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Architecture : le boost et le frein ; comment l'humain bâtit au XXIe siècle
Paul Ardenne
- Le Bord de l'eau
- La Muette
- 10 Septembre 2021
- 9782356878069
L'architecture et l'urbanisme contemporains sont à l'image des fractures qu'engendre le néolibéralisme, système économique inégalitaire aux ambitions mondialistes qu'imposent à l'échelle planétaire les années 1980 puis le tournant du 21e siècle. Une débauche de bâtiments somptuaires, partout, sort de terre, battant des records de luxe, de hauteur et d'affichage publicitaire.
L'architecture de misère, celle des pauvres, des déplacés économiques et climatiques, au même moment, prolifère. Sur le plan humain, la tension se fait extrême entre, d'un côté, métropoles engagées dans le renouveau et le branding et, de l'autre, masses de population mal logées, rejetées par l'étalement urbain en périphérie des villes ou condamnées au bidonville et à la tente de survie. Maximalisme d'un bord, celui des vainqueurs du système. Précarité de l'autre bord. Contrebuter l'indignité, rétablir plus d'équilibre est à l'ordre du jour. Pour les partisans du « nouveau monde », l'architecture du futur sera éthique et écologique ou ne mérite pas d'être.
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Demain est annulé : De l'art et des regards sur la sobriété
Dominique Bourg, Jean-Christophe Castelain, Jeanne Slagmulder
- Le Bord de l'eau
- La Muette
- 1 Mars 2024
- 9782385190316
Demain est annulé, exposition réalisée par la Fondation Groupe EDF en partenariat avec l'Association Clermont-Ferrand Massif central 2028 du 12 janvier au 29 septembre 2024, se pose comme une question suspendue qui propose d'explorer les différentes trajectoires qui s'offrent à nous pour faire de demain un monde vivable. Notre chemin ne doit-il pas commencer par une introspection à l'échelle de notre société ? La couverture du catalogue est l'une des oeuvres exposées : © Rero & Backslash Gallery, 2023. Avec des oeuvres de : RERO, NEIL BELOUFA, MOFFAT TAKADIWA, BIANCA ARGIMON, ART ORIENTE OBJET, LEANDRO ERLICH, GABRIELE GALIMBERTI, MIERLE LADERMAN UKELES, DAVID ANCELIN, JORDAN ROGER, DOMINIQUE DALCAN, MARIKE SCHUURMAN, RITA ALAOUI, ODONCHIMEG DAVAADORJ, FRANCK LUNDANGI, EVELYN PULTARA, CHLOE BENSAHEL, LÉA COLLET, PHILIPPE RAHM, HICHAM BERRADA, JISOO YOO, JOACHIM BANDAU
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Images d'après ; cinéma et génocide au Rwanda
François-xavier Destors
- Le Bord de l'eau
- 24 Novembre 2010
- 9782356870810
En 1994, aux yeux du monde et malgré les " plus jamais ça ", l'inimaginable s'est de nouveau produit au Rwanda, théâtre d'un génocide où près d'un million de Tutsi et de Hutu modérés ont subi le déferlement de la violence la plus extrême.
Comme pour les autres crimes de masse qui ont marqué le XXe siècle, il n'existe que très peu d'images de cet événement. Pour témoigner de l'horreur, le cinéma apparaît donc comme un défi risqué mais reste, dans sa dimension fictionnelle surtout, un outil privilégié, voire primordial pour suggérer l'indicible. Cette étude consacrée aux représentations cinématographiques du génocide rwandais s'inscrit dans le foisonnement littéraire, plastique et visuel qui a émergé après le drame de 1994.
Si de nombreux documentaires ont donné la parole aux rescapés, établissant la vérité historique du génocide et interrogeant la possibilité du " vivre ensemble ", dix films de fiction ont jusqu'ici tenté de reconstituer la folie collective qui s'est emparée du Rwanda. Ils contribuent, à leur manière, à construire et à transmettre la mémoire internationale du génocide des Tutsi. La mise en fiction d'un phénomène aussi traumatisant soulève de nombreux enjeux, aussi bien éthiques qu'esthétiques.
Elle dévoile les frontières de la représentation, pose la question du témoin et du regard, tout en présentant une garantie d'authenticité vis-à-vis des survivants, exhortés à se confronter de nouveau, pour les besoins de la caméra, à leurs bourreaux d'hier. Le film de génocide se révèle également un moyen thérapeutique, à la fois pour alléger la culpabilité des Occidentaux et pour exprimer le traumatisme des rescapés dont certains contribuent aujourd'hui à l'émergence du cinéma rwandais.
En empruntant aussi bien à l'histoire qu'à l'anthropologie et à la psychanalyse, le présent ouvrage revient en détail sur la place des fictions cinématographiques dans le corpus artistique issu du génocide rwandais et démontre, au-delà des questions de représentation, la responsabilité d'un art comme le cinéma - documentaire et de fiction - dans la construction de la mémoire d'un événement historique majeur de notre temps.