Faton
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Célèbre pour son incomparable coup de crayon, le plus grand maître du xviiie siècle français a laissé derrière lui des peintures et des dessins célèbres pour certains, confidentiels pour d'autres. Après le musée du Louvre, le musée Condé a la chance de détenir la plus grande collection d'oeuvres de Watteau en France et son fonds est intégralement publié dans cet ouvrage. De nombreuses toiles ou feuilles provenant de collections publiques et privées, françaises et internationales, complètent cet ensemble pour présenter les pans les plus emblématiques de son corpus. L'admiration que Watteau porte à Véronèse ou Titien ressort des copies qu'il réalise d'après leurs oeuvres et son intérêt pour les maîtres anciens est étudié de près entre ces pages. Ses études de visages ou de portraits, comme l'attention qu'il prête à la mode, aux costumes de théâtre et à la vie quotidienne dont il est le témoin sont également étudiés à neuf grâce aux nombreux spécialistes de l'artistes qui ont accepté de contribuer à cet ouvrage. Mais de tous les mondes que Watteau explore, c'est avant tout celui des fêtes galantes qui se dévoile ici sous un jour nouveau par la présentation d'oeuvres inédites et de redécouvertes en histoire de l'art.
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Elles: Les élèves de Jean Jacques Henner
Marion Lagrange, Mathilde Huet, Nina Meisel, Eva-Maria Hollerer
- Faton
- 15 Janvier 2025
- 9782878443752
LE LIVRE
Jusqu'en 1897, les femmes ne sont pas admises à l'Ecole nationale des Beaux-Arts, notamment à cause de la nudité des modèles masculins. Les ateliers privés se développent alors durant la seconde moitié du xixe siècle afin de leur offrir une formation artistique. Jean-Jacques Henner est sollicité en 1874 par son collègue et ami Carolus-Duran pour venir « enseigner » dans l'« Atelier des Dames », alors situé 81 Boulevard du Montparnasse, puis qui déménage en 1877 au 17 Quai Voltaire. Le peintre alsacien y restera fidèle jusqu'en 1889, date de son élection à l'Institut. Parmi ses élèves, on trouve Louise Abbéma, Anaïs Beauvais, Marie Cayron-Vasselon, Virginie Porgès, Noémie Guillaume, Ida Deurbergue, Aline Boulian ou encore des artistes étrangères : la britannique Dorothy Tennant, future épouse de l'explorateur Stanley, ou la suissesse Ottilie W. Roederstein. En parallèle, et après la fermeture de cet « atelier de dames », Henner reçoit certaines élèves dans son atelier personnel, place Pigalle, comme Marie Petiet, Madeleine Smith, Laura Leroux ou Germaine Dawis. Certaines de ses modèles bénéficient également de son apprentissage, à l'instar de l'italienne Juana Romani. Par ailleurs, Henner assurait également des séances de corrections dans l'atelier pour femmes d'Edouard Krug et de son grand ami, le peintre Hector Leroux. L'exposition est ainsi l'occasion de remettre en lumière ces femmes artistes, l'enseignement qu'elles ont reçu de Jean-Jacques Henner pendant leurs années de formations ainsi que leur production.
Un catalogue, richement illustré et comprenant de nombreuses contributions, accompagne l'exposition. L'ouvrage est divisé en trois parties.
La première est consacrée à des essais sur la formation des femmes artistes dans les ateliers privés à Paris dans la seconde moitié du xixe siècle, la place de l'atelier Carolus-Duran/Henner au sein de ce réseau, les enseignements des deux professeurs et leurs méthodes d'apprentissage, la présentation des origines sociales et géographiques de ces artistes, ainsi que leurs amitiés et compagnonnages d'atelier pour une stratégie de carrière. Des entrées biographiques sur les élèves présentes dans l'exposition sont incluses sous forme d'articles développés.
La deuxième partie retrace le parcours de l'exposition avec la cinquantaine de peintures exposées (en grande partie des portraits et des scènes religieuses) qui bénéficient de notices détaillées.
La troisième partie prend la forme d'un dictionnaire recensant près de 150 noms d'élèves retrouvées grâce à de nombreuses sources et archives, et notamment aux livrets d'exposition des Salons, particulièrement ceux de la Société des Artistes Français (SAF), de la Société Nationale des Beaux-arts (SNBA) et de l'Union des Femmes Peintres et Sculpteurs (UFPS).
Ce catalogue est la première publication scientifique consacrée à ce sujet avec des contenus inédits grâce à des oeuvres jamais exposées et à un important travail de recherche en archives, dont certaines en mains privés. -
Faire parler les pierres : Sculptures médiévales de Notre-Dame
Auteurs Collectif
- Faton
- 6 Décembre 2024
- 9782878443820
Ce catalogue est le résultat d'opérations inédites présentés au public dans une exposition consacrée au décor sculpté de Notre-Dame à l'époque de sa construction, du milieu du XIIe au milieu du XIVe siècle, et organisée à l'automne 2024, au moment de la réouverture de la cathédrale au culte et à la visite.
Aux pièces habituellement exposées au musée s'ajoutent des fragments de petit format encore jamais vus par le public. Plutôt que de décrire de manière exhaustive le décor sculpté de Notre-Dame, cet ouvrage propose de mettre en valeur les moyens et les méthodes qu'il est possible de mettre en oeuvre pour approfondir la connaissance de ce corpus : pétrographie, analyses de polychromie, datation par le radiocarbone du blanc de plomb, reprise de l'étude des plans de casse pour compléter le travail d'anastylose, archéologie du bâti.
Il vise à faire toucher du doigt, jusqu'au plus infime fragment, la parure sculptée des portails de Notre-Dame, arrachée et dispersée en 1793-1794. Le décor sculpté intérieur de la cathédrale sera également évoqué, de la clôture du choeur à la statue d'Adam, en passant par une sélection de fragments du jubé découverts au printemps 2022 lors de fouilles menées par l'Inrap à la croisée du transept, présentés pour la première fois au public. -
Peintures germaniques des collections françaises (1370-1550)
Aude Briau, Isabelle Dubois-Brinkmann
- Faton
- 17 Mai 2024
- 9782878443486
Les peintures réalisées dans le Saint Empire romain germanique de la fin du Moyen Âge à la Renaissance se rencontrent partout dans les collections françaises, formant un ensemble de plus de 500 oeuvres.
Cet ouvrage en présente une sélection et suit un itinéraire à la fois pictural, chronologique et muséographique. Les spécialistes réunis dans ce livre proposent de nouvelles attributions ou restituent une identité à des artistes restés anonymes, tout en offrant au lecteur l'occasion d'un parcours commençant par Maître Bertram et s'achevant avec Albrecht Dürer, en passant par Martin Schongauer ou Hans Holbein. Plus qu'un catalogue d'exposition, ce volume constitue un outil de référence sur la peinture germanique des années de 1370 à 1550.
Il invite au voyage à la lisière de l'Allemagne, puisque ces oeuvres sont présentées conjointement au musée des Beaux- Arts et d'Archéologie de Besançon, au musée Unterlinden de Colmar et au musée des Beaux-Arts de Dijon. -
Espace muséal inédit et original, la Villa du Temps retrouvé offre un voyage dans la Belle Époque (1870-1914), période de toutes les innovations, de toutes les ambitions, de toutes les créations et âge d'or de la cité balnéaire de Cabourg.
Cet ouvrage rassemble un florilège d'oeuvres accueillies en villégiature par cette maison-musée dans le cadre de ses différentes saisons et au sein de ses expositions propices à immerger les visiteurs dans l'art de vivre de la Belle Époque ainsi que dans l'univers de Marcel Proust et de son oeuvre. -
Nicolas Poussin et la Grande Galerie du Louvre : Musée du Grand Siècle
Collectif
- Faton
- 22 Janvier 2025
- 9782878443868
Dans le cadre de l'ouverture du nouveau musée du Grand Siècle, prévue en 2026, une journée d'études a été organisée autour de Nicolas Poussin et de la plus monumentale de ses oeuvres : le décor de la Grande Galerie du Louvre.
Ces actes de colloque illustrent la collaboration entre le monde universitaire et celui des musées en proposant une synthèse des études sur les décors de Galerie et plus particulièrement sur celui de la Grande Galerie du Louvre en abordant différents axes de recherches (histoire, conception, construction, appel à Poussin...) puis en les mettant en perspective. Les auteurs se sont appuyés sur une multitude de sources : lettres et dessins de Poussin, témoignages contemporains, reconstitution de la Grande Galerie, dessins de ses collaborateurs... -
En partenariat avec la Bibliothèque nationale de France, le musée d'Orsay consacre la première exposition d'envergure à l'affiche illustrée en couleur et au spectaculaire essor qu'elle rencontre dans la deuxième moitié du XIXe siècle. Dans les années 1890 en particulier, elle envahit les kiosques, façades et palissades de la capitale. C'est l'occasion d'admirer quelques-unes des affiches les plus emblématiques de la période : la Tournée du Chat Noir imaginée par Théophile-Alexandre Steinlen, la Goulue au Moulin Rouge immortalisée par Henri de Toulouse-Lautrec, la Divine Sarah Bernhardt magnifiée dans ses différents rôles par Alfons Mucha... Citons également le talentueux et prolifique affichiste Jules Chéret, le Nabi Pierre Bonnard, Leonetto Cappiello ou Henri Gustave Jossot qui ont mis leur art au service de spectacles, journaux et produits en tous genres (bicyclettes, biscuits, chemins de fer, revues, grands magasins).
Au gré des 300 affiches parfois monumentales, exceptionnellement sorties des réserves du Département des estampes et de la photographie, c'est aussi une histoire des mutations économiques, sociales, techniques et culturelles que cette manifestation retrace. -
Renommé pour sa peinture, Rembrandt (1606-1669) excellait particulièrement dans le domaine de la gravure à l'eau-forte, où il s'est livré à des recherches infinies, variant les effets d'ombre et de lumière, ajoutant ou retranchant des détails, et transformant parfois complètement ses compositions.
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Gabriele Munter : Peindre sans détour, exposition au Musée d'Art Moderne de Paris
Clara Pacquet
- Faton
- 7 Avril 2025
- 9782878444032
Le Musée d'Art Moderne de Paris poursuit son cycle de grandes rétrospectives dédiées à des pionnières de la modernité : après Anna-Eva Bergman, Sonia Delaunay et Paula Modersohn-Becker, l'Allemande Gabriele Münter (1877-1962) a désormais l'honneur de ses cimaises. Avant tout connue pour ses oeuvres expressionnistes et sa participation à l'aventure du Cavalier bleu, l'artiste est longtemps demeurée dans l'ombre de Vassily Kandinsky qui fut son professeur puis son compagnon. L'ambitieuse rétrospective déployée au MAM, la première en France, s'attache à retrace la diversité de son oeuvre et l'ensemble de sa carrière qui s'étend sur une soixantaine d'années. Le parcours rassemble à cet effet quelque 150 peintures, photographies, gravures et broderies provenant essentiellement de deux institutions munichoises : le Lembahaus auquel et la Fondation Gabriele Münter et Johannes Eichner. On découvre une artiste prolifique au langage plastique puissant, nourrie par de nombreux voyages aux États-Unis, en Scandinavie, en Tunisie et en France.
Le numéro commence par un entretien avec les commissaires de l'exposition, entretien avec Isabelle Jansen, directrice de la fondation Gabriele Münter et Johannes Eichner, Munich, et Hélène Leroy, conservatrice en chef, responsable des collections, Musée d'Art Moderne de Paris. -
L'illustration jeunesse : histoire, codes et styles.
Loïc Boyer, Anna Castagnoli
- Faton
- 20 Octobre 2023
- 9782878443455
À tous ceux qui croient encore que l'image est plus facile à comprendre qu'un texte : le musée de l'Illustration jeunesse de Moulins a demandé à Anna Castagnoli d'évoquer pour vous l'image dans un livre jeunesse. Comment se lit-elle, avec quels codes, à quel style peut-elle appartenir, comment dialogue-t-elle avec le texte ? Anna Castagnoli rappelle que lire une image ne s'apprend pas mais que, pourtant, l'ensemble des significations qu'elle recèle sont non évidents et requièrent connaissances et attention tandis que Loïc Boyer retrace de son côté l'histoire moderne du livre illustré jeunesse.
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En 1954, l'historienne de l'art Agnès Humbert remarque dans son ouvrage Les Nabis et leur époque (1888-1900) qu'« il n'y a jamais eu de Nabie ». Certes, toutes les femmes qui gravitèrent autour de Mogens Ballin, József Rippl-Rónaï, Pierre Bonnard, Édouard Vuillard, Maurice Denis, Georges Lacombe, Paul-Élie Ranson, Édouard Vuillard, Ker-Xavier Roussel, Aristide Maillol, Paul Sérusier, Georges Lacombe, ne sont pas à proprement parler des « Nabies ».
Elles évoluèrent au sein du groupe, non comme artistes à part entière, mais bien comme collaboratrice, assistante, soutien moral, financier et affectif. Le rôle et l'action des femmes chez les Nabis sont présentés comme étant étroitement corrélés à ceux des hommes, épousant des conventions et des places qui sont à l'époque traditionnellement assignées aux femmes. Cet entourage peuplé d'épouses, de soeurs, de mères, de belles-mères et d'amantes se veut un point d'entrée pour regarder finement les conditions de réalisation, les logiques d'influences et les processus de création à l'oeuvre chez les Nabis. Dans le prolongement de plusieurs travaux récents, l'exposition souhaite questionner les tensions existantes entre l'oeuvre et l'ouvrage, l'esthétique et l'utile, l'art et l'artisanat, l'amateurisme et le professionnalisme, l'artiste et le modèle, l'actif et le passif, le visible et l'invisible, pour complexifier une vision qui a souvent été masculine, clivée et peu mixte du groupe. -
De l'épopée arthurienne au roman courtois en passant par les récits hagiographiques, les genres littéraires donnent à voir le vêtement dans sa diversité, à la fois enveloppe protectrice et défensive. Véritable marqueur social au Moyen Âge, le vêtement distingue l'individu qui le porte par les matières, les couleurs, la nature même des textiles sans oublier les accessoires : chaussures, bijoux, fourrures. Un Occident multiple et bigarré se dévoile, où parures et étoffes sont bien plus qu'une question d'apparence. Objets d'art, textiles, sculptures mais aussi précieux manuscrits et pièces d'armure se mettent en scène.
Les récits bibliques ou hagiographiques comme l'ensemble du corpus littéraire associé à l'iconographie permettent d'appréhender le vêtement au sens large, sans nécessairement apporter de contenu descriptif fidèle. Il signifie, décrit, illustre un contexte, un événement, révèle un statut social, se transforme jusqu'à incarner un style, une mode, allant même jusqu'à donner à percevoir la psychologie du personnage convoqué. Formes, couleurs ou matières donnent à voir et à comprendre les échanges commerciaux, les influences et animent les célèbres foires de champagne ou encore de lointains comptoirs commerciaux. Vêtement combattant, tantôt cuirasse, tantôt atour de séduction ; vêtement des champs ou vêtement des villes ; vêtement de Cour ou vêtement liturgique ; vêtement de la dérision du Carnaval ou de la danse macabre ; tissus profanes qui par un transfert d'usage se muent en de précieuses reliques textiles, tous relatent une histoire de l'évolution de notre rapport au corps et à l'art de le vêtir. Sur un il ou l'art de se vêtir au Moyen Âge propose un voyage immersif au coeur d'un Moyen Âge sensible et tactile. -
Le sculpteur bourguignon François Pompon est aujourd'hui célèbre dans le monde entier pour son Ours blanc. Déclinée à plusieurs centaines d'exemplaires cette oeuvre iconique des débuts de la modernité séduit toujours par sa dimension intemporelle ; elle démontre avec quel talent l'artiste parvient à capter l'essence de la forme et à saisir l'animal en mouvement. C'est d'ailleurs la version monumentale en plâtre exposée au Salon d'automne de Paris en 1922 qui vaut à l'artiste alors âgé de 67 ans une renommée aussi immédiate qu'universelle.
Pourtant, Pompon a longtemps été praticien au service d'autres sculpteurs et son oeuvre personnelle reste fort mal connue. Cet ouvrage explore l'ensemble de la carrière de l'artiste et replacer sa production dans son contexte.
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Soulevant le voile doré des paysages d'une poésie sans pareille qu'il peint principalement à Rome, ce catalogue éclaire les dessins et eaux-fortes de Claude Lorrain pour étudier les fulgurances, les hésitations et les doutes de ce maître parmi les plus importants du XVIIe siècle. Dessinateur infatigable, Claude joue d'amples lavis d'encre, de tracés minutieux à la plume ou de notations rapides à la pierre noire pour étudier la nature, transcrire la lumière du soleil aux différentes heures du jour ou composer des scènes quotidiennes, religieuses ou mythologiques. Transposés en gravures, ses sujets gagnent de nouvelles tonalités et ne perdent rien de la liberté expérimentale qui caractérise le geste et les efforts de Claude. Les arts graphiques révèlent entre ces pages les questions que l'artiste se pose à lui-même et la manière dont il tente d'y répondre, permettant par-là une plongée au coeur du processus créatif et de l'intimité de l'une des figures les plus singulières de toute l'histoire de l'art. Provenant de collections publiques et privées, ces feuilles inédites ou admirées de longue date sont commentées par des historiens de l'art internationaux qui tirent les leçons des études environnementales, du connoisseurship, du retour aux sources archivistiques ou de l'histoire du regard pour proposer une approche renouvelée des pratiques graphiques de Claude Lorrain. Ce catalogue publie en outre dans son intégralité le fonds du musée Condé -plus importante collection des dessins de l'artiste en France après celle du musée du Louvre.
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Peintures italiennes du XIII au XVIIIe siècle : musée Jacquemart-André
Jean-Pierre Babelon, Nicole Blondel, Giancarla Cilmi, Pierre Curie, Michel Lacotte
- Faton
- 8 Septembre 2023
- 9782878442366
Le présent catalogue est né du mémoire de l'École du Louvre de Nicole Blondel, dirigé par Michel Laclotte et soutenu en 1975, consacré aux seuls tableaux italiens des xive et xve siècles du musée parisien. Ce travail inaugural, qui reste au coeur du présent ouvrage, a été complété et actualisé par Giancarla Cilmi, qui y a adjoint toute la collection italienne de Chaalis qu'elle a étudiée dans un master, puis qui a élargi ses recherches aux « Jacquemart-André collectionneurs d'art italien » dans sa thèse soutenue à l'EPHE en 2019. Ainsi le présent catalogue étudie-t-il les deux parties d'une collection qui n'en forment qu'une, comme en témoignent certains transferts d'oeuvres entre Paris et Chaalis auxquels procéda elle-même, en son temps, Nélie Jacquemart-André (1841-1912).
Fiche à compléter -
Hubert et Jan van Eyck ; créateurs de l'agneau mystique
Albert Châtelet
- Faton
- Beaux Arts Faton
- 23 Novembre 2011
- 9782878441529
L'Agneau Mystique, le célèbre retable des frères Hubert et Jan Van Eyck, achevé en 1432 est conservé aujourd'hui à l'église Saint-Bavon de Gand pour lequel il a été conçu.
L'ouvrage présente cet ensemble majeur en offrant une analyse de sa signification comme de son style avec une très large illustration. Il cherche également à montrer ce que furent les prémices de cet art et son développement par Jan, le cadet des deux artistes.
Entre la peinture parisienne des premières années du XVe et la peinture européenne du milieu du même siècle, s'élabore avec eux une vision nouvelle essentiellement réaliste, servie par un métier éblouissant.
Le livre permet d'approcher à la fois des peintures très connues et des oeuvres plus rares.
En complément d'un exposé présentant la vie et les productions des deux artistes, des annexes réunissent les documents sur lesquels s'est appuyée la recherche et un catalogue des oeuvres qui expose les différentes hypothèses qu'elles ont pu suggérer et leurs caractères matériels.
C'est la première étude d'ensemble qui depuis les publications de James Weale (1908) et de Ludwig Baldass (1952), apporte de nombreuses nouvelles données par des analyses méthodiques des documents et des oeuvres.
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Christian Krohg (1852-1925) le peuple du nord au Musée d'Orsay
Thomas Mohnike, Oystein Sjastad, Alexis Merle du Bourg, Solène Guyot
- Faton
- 14 Mars 2025
- 9782878444063
La première rétrospective consacrée en France au peintre
norvégien Christian Krohg (1852-1925), qui sera accueillie au
musée d'Orsay à partir du 25 mars, est l'occasion de découvrir un
artiste quasi inconnu du public non scandinave et qui a pourtant
figuré au Salon à Paris à plusieurs reprises dans les années 1880
et 1890, séjourné dans toute l'Europe et fréquenté les cercles de la
peinture moderne et de l'avant-garde intellectuelle de Paris à
Berlin et Copenhague.
Si son nom est connu de tous en Norvège, c'est parce qu'il a, par
ses positions personnelles, par ses écrits et par sa peinture,
contribué aux évolutions décisives de la société norvégienne dans
les deux dernières décennies du XIXe siècle. Incarnation du credo
naturaliste nordique, profondément marqué par Zola et souvent
comparé à Gustave Courbet, Krohg a mis toutes les ressources de
sa technique picturale, sa foi en une peinture adaptée au temps
présent et son goût pour les expérimentations formelles de Manet
et des modernes au service d'une mission jamais abandonnée :
peindre les hommes et les femmes de son temps. Portraits,
figures de marins naviguant, scènes urbaines et scènes
domestiques, tour à tour présentés dans ce numéro, illustrent son
aptitude hors du commun à témoigner des vies humaines. -
Né en 1789 au Louvre, Horace Vernet est le petit-fils du peintre Joseph Vernet et fils du peintre de chevaux Carle Vernet. Malgré un échec au Prix de Rome, il s'attire très tôt les faveurs de Napoléon Ier. Évoluant d'abord au sein du cénacle romantique des années 1820, il développe une manière facile et séduisante et s'initie à la lithographie. Il devient le peintre favori du duc d'Orléans, futur Louis-Philippe. Le catalogue met en lumière l'importance des voyages d'Horace Vernet, notamment en Italie et en Algérie. Nommé directeur de l'Académie de France à Rome en 1829, Horace Vernet découvre les grands modèles classiques italiens et s'essaye à la peinture d'histoire. En 1833, il découvre l'Algérie et se concentre sur une peinture orientaliste, alternant les sujets civils, religieux et militaires. Deux ans plus tard, il est chargé de représenter les conquêtes militaires par les héritiers de Louis-Philippe dans les salles d'Afrique du château de Versailles. Le temps des grandes commandes est ponctué de nombreux voyages en Orient et en Russie. Sous le Second Empire, il voit sa carrière saluée lors d'une rétrospective de son oeuvre à l'Exposition universelle de 1855. Il meurt en 1863 après avoir reçu l'insigne de Grand officier de la Légion d'honneur. Peintre prolixe, encensé ou conspué par la critique, Horace Vernet n'a pas laissé ses contemporains indifférents. L'exposition montrera la facilité de la manière du peintre et la richesse de ses sujets de prédilection, révélant son amour pour les chevaux et la chasse, son attachement à l'épopée napoléonienne et aux faits d'armes, son goût pour la littérature romantique et Lord Byron, ou encore pour la mise en scène de ses origines familiales. Peintre complet, Horace Vernet s'illustre dans tous les genres. Plus de quarante ans après la dernière exposition consacrée à Vernet, cette rétrospective d'environ 200 oeuvres sera l'occasion de découvrir de nombreux chefs-d'oeuvre inédits, accompagnés d'esquisses et de dessins témoignant de la méthode de travail de l'artiste.
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Les diamants de la couronne et joyaux des souverains français
Anne Dion-Tenebaum
- Faton
- 8 Septembre 2023
- 9782878443301
Le trésor des rois de France se compose aussi des célèbres diamants de la Couronne. Leurs origines remontent en 1530 avec huit bagues que François Ier lègue à ses successeurs. D'abord prenant le nom de « joyaux de la Couronne » avant d'être renommés « diamants de la Couronne ». Malgré les vicissitudes d'une histoire troublée, faites de vols, de dispersions et de ventes, quelques joyaux témoignent encore du faste royal. La pierre la plus ancienne est le spinelle dit Côte-de-Bretagne car entré dans le trésor grâce à la reine Anne de Bretagne. Trois diamants historiques, le Régent, le Sancy et l'Hortensia, ont orné les habits ou les couronnes des souverains. Sont aussi conservées dans la galerie d'Apollon des parures spectaculaires créées au xixe siècle, comme celles en émeraudes et diamants de l'impératrice Marie-Louise.
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Le retable de l'annonciation d'Aix : récit, prophétie et accomplissement dans l'art de la fin du Moyen âge
Christian Heck
- Faton
- 12 Janvier 2024
- 9782878443400
- La parution de l'ouvrage coïncide avec le retour de ce chef- - d'oeuvre dans l'église de la Madeleine après restauration.
- Première étude d'ensemble de la signification d'ensemble du retable d'Aix-en-Provence.
- Cette étude apporte un regard neuf sur l'oeuvre de Barthélémy d'Eyck, incluant des nombreuses illustrations inédites de détails du retable, mais aussi de diverses oeuvres de comparaison prises dans l'art européen du xve siècle. -
Dictionnaire des maîtres verriers : marques et signatures de l'Art nouveau à l'Art déco
Phillippe Olland
- Faton
- 7 Juillet 2023
- 9782878443363
Cet ouvrage, à visée encyclopédique, se présente sous la forme d'un dictionnaire des artistes verriers et des manufactures, de l'Art nouveau à l'Art déco. Chaque entrée du dictionnaire propose la biographie d'un artiste verrier ou l'histoire d'une verrerie, et reproduit de façon exhaustive les marques et signatures utilisées, classées par période. Une sélection d'oeuvres, pour chaque chapitre, apporte un éclairage sur l'art, les techniques et la production des artistes et des verreries.Pour la première fois, un ouvrage recense de manière quasi exhaustive toutes les marques employées dans la verrerie dans la période de l'Art nouveau à l'Art déco. De ce recensement patiemment élaboré, on peut tirer des observations significatives : par exemple, l'immense diversité des signatures d'un Émile Gallé, soucieux de renouveler constamment la signature apposée sur ses modèles, est un nouvel indice de la créativité de cet artiste.L'ambitionde ce livre est d'offrir un répertoire complet de toutes les signatures existantes des maîtres verriers et des manufactures verrières de l'Art nouveau à l'Art déco. La recherche est possible par les entrées du dictionnaire, mais aussi par un index : grâce à une transcription minutieuse des marques et des signatures, le lecteur peut immédiatement identifier une marqueet l'assimiler aisément à un verrier, à une manufacture et à une période.Avec 115 artistes et verreries recensés, 2 000 signatures et marques et près de 1 000 reproductions d'oeuvres, ce dictionnaire apporte un éclairage original et nouveau sur l'histoire de la verrerie à cette époque.L'ouvrage de Philippe Olland raconte, à travers l'histoire des manufactures et les parcours individuels des artistes, toute l'histoire de la création verrière, les courants, les décors et les techniques de fabrication, dans une période incroyablement féconde.
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Le 1er mars 2023, la tabatière entre dans les collections du Louvre grâce à la mobilisation populaire et au soutien de grands donateurs. Cette acquisition exceptionnelle a été rendue possible grâce à la mobilisation des 5 000 donateurs de la campagne « Tous Mécènes ! » et au généreux soutien de grands donateurs ainsi que des entreprises qui ont permis de rassembler la somme totale de 3,9 millions d'euros nécessaire à cette acquisition.
La tabatière, dont la monture d'or date de 1770-1771, est le fruit d'une collaboration entre deux artistes, Louis-Nicolas Van Blarenberghe, célèbre miniaturiste, et Louis Roucel, « orfèvre privilégié du roi ». Elle est l'un des objets du XVIIIe siècle français les plus célèbres au monde. Elle doit sa réputation à ses miniatures qui représentent le duc de Choiseul mis en scène avec une extrême précision dans ses activités quotidiennes de ministre.
D'abord ambassadeur de France auprès du Saint-Siège puis à Vienne, le duc de Choiseul (1719-1785) assume à partir de 1758 les plus hautes responsabilités gouvernementales. Il est ministre et secrétaire d'État des Affaires étrangères, de la Guerre et de la Marine, jusqu'à sa disgrâce brutale en décembre 1770. Exilé dans son château de Chanteloup, en Touraine, il ne fut autorisé à le quitter qu'après la mort de Louis XV, en 1774. La tabatière date donc d'une période cruciale de la vie de Choiseul.
Cette tabatière, en ors de couleur, doublée de plaques de cristal, mesure 8 cm de longueur, sur 6 cm de largeur et 2,4 cm de hauteur. Sur ses six faces sont insérées des miniatures à la gouache d'une finesse inouïe. Quatre des vues principales représentent différentes pièces de l'hôtel Choiseul, rue de Richelieu : la chambre bleue, la galerie des peintures, la chambre blanche et le cabinet octogone. Les deux autres vues évoquent, l'une, le cabinet de travail du ministre à Versailles, l'autre la Grande Galerie du Louvre dans laquelle était rassemblée la collection des plans-reliefs des places fortes françaises. -
Oudry : Oudrymania, fables, chasses et animalités fables, chasses et animalites
Baptiste Roelly
- Faton
- Les Carnets De Chantilly
- 14 Juin 2024
- 9782878443585
Représentés à la chasse, en portrait ou au combat, les animaux de
Jean-Baptiste Oudry sont des références incontournables du règne
animal en images. Servies par un pinceau virtuose et une technique
irréprochable, elles nous plongent au coeur du répertoire animalier
du XVIIIe siècle. Dispersé après la Révolution française, un cycle
de trois chasses expressément peintes par Oudry pour le château
de Chantilly y sera exceptionnellement réuni à l'occasion de
cette exposition.
Un ensemble sensationnel de dessins d'Oudry conservé en mains
privées sera présenté aux côtés des collections de Chantilly pour
dévoiler aux visiteurs des oeuvres jamais exposées auparavant.
Parmi elles, de nombreuses illustrations pour les fables de La
Fontaine montrent que le fabuliste autant que l'artiste se servent en
fait du règne animal pour mieux faire rire ou réfléchir à la nature
humaine. L'efficacité de ces illustrations fut telle que les arts
décoratifs les copient et les intègrent à des éléments de décor
également présentés au musée Condé. Réunissant peintures,
dessins, objets d'art et livres rares, cette exposition éclairera toutes
les facettes de l' « Oudrymania » qui saisit les amateurs d'art au fil
des siècles. -
Jean Mayodon : terres précieuses
Gérard Landroit, Véronique Ayroles, Dorothée Censier, Judith Cermogora, Anne Lajoix
- Faton
- 12 Janvier 2024
- 9782878443554
Ean Mayodon (1893-1967) est l'un des grands céramistes du xxe siècle.
À Sèvres, il rencontre le graveur Félix Bracquemond (1833-1914), Auguste Rodin (1840-1917), Émile-Antoine Bourdelle (1861-1929), Claude Monet (1840-1926), Henri-Edmond Cross (1856-1910) et la célèbre danseuse Isadora Duncan (1877-1927), dont il dessinera les danses sur ses vases. C'est à Sèvres, dans la maison familiale, qu'il installe son atelier et construit un four.
Au cours de ses années de recherche, il peint avec des oxydes métalliques, cherchant à dominer parfaitement les techniques de cuisson et les secrets du feu. Dans la lignée d'André Metthey (1871-1920) qu'il qualifie de « magicien de la couleur et de l'or », ses recherches l'amènent à la maîtrise de la cuisson de l'or pour mettre en lumière les couleurs les plus raffinées.
Passionné par les poteries précolombiennes, l'art persan, l'Antiquité grecque et étrusque, les Égyptiens, les fresques italiennes, il remet au goût du jour les histoires antiques et les légendes mythologiques : il dessine et décore ses pièces avec des rondes de nymphes, de centaures, de sirènes, de tritons, de dieux et des danseuses. À partir de 1930, il confie le tournage à l'un des meilleurs tourneurs de la Manufacture de Sèvres.
Jean Mayodon a exposé dans de nombreux salons (Salon d'automne, Exposition internationale des Arts décoratifs...). Conseiller artistique de la Manufacture de Sèvres, nommé au conseil d'administration de l'Institut français de la céramique, il devient en 1940 directeur artistique de la Manufacture de Sèvres, fonction dont il est démis en 1942. Pendant cette période, il crée pour la Manufacture plus de quatre-vingts formes de vases. S'il abandonne alors la faïence, son matériau de prédilection, pour la porcelaine, il reste fidèle dans les déc