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Beaucoup de choses ont été écrites sur les réussites et les erreurs urbanistiques. Paradoxalement peu d'éléments ont été relayés à propos des erreurs évitées, des projets abandonnés souvent invraisemblables, mais ayant pourtant fait l'objet d'études détaillées et de plans de financements, très souvent dans une grande indifférence d'une opinion publique très mal ou peu informée. Ces cas auxquels « on a échappé » sont particulièrement passionnants une fois qu'on se plonge dans leurs histoires car elles racontent la complexité de l'urbanisme en ville, son fonctionnement et le rôle de ses différents acteurs. Baignant dans le monde de l'urbanisme bruxellois depuis de longues années, Vincent Carton nous les raconte cas après cas, pièces d'archives dans les mains, telle une enquête. Ces luttes urbaines ont eu des dénouements heureux qui aujourd'hui encore, donnent un peu d'espoir à ceux qui continuent à lutter pour une ville habitable et résiliente.
Cet ouvrage est publié en coédition avec l'ARAU (Atelier de Recherche et d'Actions Urbaines), une association créée en 1969 qui entend contribuer au décryptage des enjeux urbains bruxellois, et préfacé par les architectes et urbanistes Paola Vigano (Grand prix de l'urbanisme 2013 en France) et Géry Leloutre, Chargé de Cours à la Faculté d'architecture de l'ULB et docteur en Art de bâtir et Urbanisme. Il est illustré par de nombreux documents originaux inédits (plans, dessins, tracts, affiches,...). Il est complété par une mission photographique confiée à la photographe belge Marie-Françoise Plissart. -
Stanislas Jasinski : un architecte moderniste (1901-1978)
Yaron Pesztat, Amaury De Smet
- Cfc
- 23 Mai 2024
- 9782875721020
Étoile montante de l'architecture moderniste belge dès les années 1920, Stanislas Jasinski collabore avec de grands noms de l'architecture tels Henry van de Velde
et Victor Horta. Il rencontre Robert Mallet-Stevens et Le Corbusier, dont Vers une architecture aura une grande influence sur lui. Il côtoie des artistes majeurs, comme René Magritte et Victor Servranckx, et prend part à la revue 7 Arts, dont les membres dialoguent avec les avant-gardes européennes. Ses réalisations, nombreuses et diversifiées, et ses projets urbanistiques témoignent d'une profonde compréhension des enjeux économiques et sociaux d'un monde en pleine mutation, de la nécessite du renouvellement permanent des villes, l'adaptation et le recyclage des centres urbains. Richement illustré de nombreux documents inédits, le présent ouvrage embrasse pour la première fois la vie et l'oeuvre de Stanislas Jasinski, le parcours flamboyant de celui qui fut en quelque sorte un « Le Corbusier belge ». -
La Belgique est depuis toujours une terre propice à l'inventivité et à la créativité dans le domaine du design. Aujourd'hui comme hier, les designers belges jouissent d'une reconnaissance internationale. Rentrées dans l'histoire, les productions des pionniers sont collectionnées et recherchées, tandis que diffusée par les grandes enseignes et les marques émergentes mondiales, la jeune génération rivalise de talent. Belgisch Design Belge - Belgian Design présente une sélection parmi les principaux designers «historiques» et nos contemporains, associés pour chacun d'eux à leurs pièces majeures et singulières : des objets devenus familiers et des créations à (re)découvrir. Après le succès de Belgisch Design Belge - Belgian Design sorti en 2021, les éditions CFC et le Design Museum Brussels s'associent à nouveau pour en proposer une version augmentée de 50 pages. Les amateurs et amatrices de design pourront notamment découvrir 6 nouveaux designers.
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Le monde de la nuit en Belgique depuis les années 1970 jusqu'aux années 2000, sa culture, ses modes de vie, ses genres musicaux, ses graphistes et leurs créations sont à redécouvrir. Cet ouvrage fait la part belle aux visuels promotionnels de soirées parmi lesquelles certaines sont devenues mythiques.
Dans les années 1970, la culture des night-clubs émerge en Belgique. Des immeubles inoccupés du centre historique de diverses villes deviennent de hauts lieux de la scène musicale et artistique, tandis qu'en périphérie, des bâtiments proches de grands axes routiers se transforment en espaces dévolus à la nuit. Dès la fin des années 1980, l'arrivée de la musique électronique donne une nouvelle énergie à la vie nocturne du pays. Au tournant du siècle, le succès commercial de ce genre musical impulse celui des festivals qui lui sont consacrés. La création graphique est un élément essentiel de la culture des clubs belges. Bien souvent, les flyers et les affiches sont les seules traces matérielles de la fête de la veille. Mais à y regarder de plus près, ces documents graphiques éphémères font apparaître un large éventail de modes de vie, de stratégies graphiques, de sous-cultures, de genres musicaux, d'identités et de créativité qui caractérisent le monde de la nuit. -
En mai 2023, à l'occasion de la Pride, le Design Museum Brussels proposera une exposition sur le langage visuel des communautés LGBTQI en Belgique. Dès les années 1950, ces dernières utilisent le graphisme et développent un langage associant des représentations symboliques pour mettre en avant des indices visuels qui signalent leur présence et leurs engagements envers un ensemble de principes, d'identités et de valeurs partagés. Ce langage visuel est marqué à la fois par la lutte et la célébration, par l'agitation et le compromis. Outil de résistance mais aussi de fierté, le graphisme LGBTQI promeut également une forme alternative de collectivité. Par leur matérialité, composition, typographie, itération et leur langage, les graphistes identifient et dirigent leurs messages vers des publics particuliers. Le livre et l'exposition ont pour ambition de s'intéresser aux expressions graphiques LGBTQI en reconstruisant à travers ce langage visuel une partie de l'histoire du mouvement ou de la vie de ces communautés (en Belgique et à Bruxelles).
Déclinée autour d'une dizaine de thèmes qui s'articulent autour d'une narration et d'un contexte, l'exposition s'envisage en filigrane autour de trois axes : le militantisme, la fête et la vie quotidienne. L'évolution et la transformation des identités et des débats à travers le temps viendront alimenter une approche qui se veut transversale. Comment ces débats évoluent-ils ? Comment ces identités se (re)définissent-elles ? En quoi les débats d'hier ne sont pas ceux d'aujourd'hui et inversement ? De 1953 avec la naissance du mouvement sous l'impulsion de Suzan Daniel1 à aujourd'hui, ces questions qui forment la trame narrative de l'exposition seront abordées à travers le design graphique des associations et groupes LGBTQI. -
Le propos de ce livre est de comprendre comment l'écriture de Pol Bury s'articule avec sa pratique artistique. Pol Bury ne mélange pas les activités plastique et littéraire. Pour lui, une sculpture est une sculpture, et un livre un livre. Dans son cas, l'écriture procède directement de la pratique de son art, qu'il traduit et transpose non pas littéralement, mais latéralement, par une invention constante dans la forme et le contenu de ses textes. Entre le caractère poétique de ses réalisations plastiques et la manière décalée dont il en use avec toutes les composantes du livre, s'instaure une circulation qui ne cesse de se renouveler. Pour le dire autrement: Pol Bury oeuvre en poète et écrit en artiste. «Cette pensée qu'il exerce comme une pratique intime, silencieuse, persistante, quotidienne, ne cesse de solliciter l'intelligence du lecteur avec laquelle elle entre en dialogue. En un mot, jamais l'on ne s'ennuie: Pol Bury a une plume féroce, drôle, précise et déconcertante. Méditative et philosophique. Désinvolte et travaillée. Étrange, décalée, déviante, inattendue, originale.» (Frédérique Martin-Scherrer).
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Ce livre, richement illustré de documents rares et originaux, retrace l'histoire des FARM PROD, un collectif bruxellois de street artistes cosmopolites. Voici une vingtaine d'années, quelques étudiants en communication graphique décidèrent de partager un espace de travail et de vie en s'installant dans une ferme isolée qui allait rapidement devenir une ruche bourdonnante de créativité. C'est la naissance d'une des formations les plus originales que l'art urbain ait connu ces dernières années. De squats en ateliers d'artistes, on suit les progrès d'une équipe soudée capable de se réinventer régulièrement pour faire face aux défis d'une carrière artistique passant de l'art spontané à la commande officielle, sans jamais perdre son esthétique singulière, son sens de l'amitié ni son goût pour la fête.
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Paul Gérard recompose dans Impasse de la Fidélité un pan de son histoire familiale. Lorsqu'adolescent il annonce à sa famille être homosexuel, il apprend que son grand-père l'était aussi, et fut probablement assassiné pour cette raison. Partageant avec cet aïeul inconnu une identité vécue de manière sensiblement différente, l'artiste se projette deux générations en arrière dans les années 1960. Il recompose le récit à partir des souvenirs de sa grand-mère, qu'il mêle à la fiction, nourrie par les archives familiales et historiques. Paul Gérard met ces mots en dialogue avec deux maquettes : l'une de la maison de ses grands-parents, l'autre d'un lieu de rencontre clandestin. Au travers d'un pan de vie caché de son grand-père, il rend hommage à une génération discrète. Ce faisant, il donne corps à la fois à son histoire familiale, et à une Histoire collective encore méconnue. Biographie de l'artiste Paul Gérard (°1998 Bruxelles) est diplômé de l'Atelier d'Espace Urbain de l'ENSAV La Cambre. En 2021-22, il a été résident de la Fondation Carrefour des Arts. L'année suivante, il a obtenu le prix Out of the Box et le prix du Botanique à la Médiatine. Ses installations immersives réveillent notre mémoire intime, qu'il met en résonnance avec son propre passé, ou avec une Histoire plus large.
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Herbier du département congolais des Serres royales de Laeken
Anna Safiatou Touré
- Cfc
- 10 Septembre 2024
- 9782875721044
Lorsqu'Anna Safiatou Touré apprend que les végétaux ramenés il y a plus d'un siècle de la colonie congolaise à Bruxelles pour les Serres royales de Laeken n'ont pas résisté aux températures belges, l'artiste crée de toute pièce un herbier composé de plantes fictives, qui pourraient prendre place dans les serres. Avec minutie, elle leur invente un nom, une forme, un fiche descriptive. Toute plante véhicule une histoire ; celles-ci témoignent d'un déracinement, et d'une disparition. Faute d'un récit collectif adressant le passé colonial belgo-congolais, Anna Safiatou Touré investit cette absence en ouvrant de nouvelles narrations. Son travail artistique étudie des objets fictifs, mais plausibles, qui lui permettent autant de créer du lien avec le passé colonial que de prendre ses distances vis-à-vis de lui.
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Jules Buyssens et le nouveau jardin pittoresque
Eric Hennaut, Ursula Wiesser Benedetti
- Cfc
- Lieux De Memoire
- 23 Juin 2023
- 9782875720825
Jules Buyssens (1872-1958) est une figure majeure de l'art des jardins et du paysage en Belgique. Après une formation internationale d'une quinzaine d'années qu'il termine comme chef de bureau d'Édouard André à Paris, il conçoit plus de mille projets en Belgique et dans une dizaine de pays, essentiellement européens (France, Russie, Suisse, Pays-Bas, Monaco, Pologne, Lituanie). Il réalise l'aménagement de parcs et de jardins pour l'aristocratie et la riche bourgeoise internationale (le prince et la princesse Napoléon à Ronchinne, les Solvay à La Hulpe et Bruxelles, Béatrice Ephrussi de Rothschild à Monte-Carlo, la comtesse de Pourtalès en Suisse et le baron de Dietrich en Alsace...), oeuvre pour diverses municipalités et, dans l'entre-deux-guerres, développe de séduisants petits jardins de ville qui associent pittoresque et Art déco. Initiateur du mouvement et de la revue Le Nouveau Jardin Pittoresque, il fut également architecte paysagiste en chef de la Ville de Bruxelles (1904-1937) et responsable des aménagements paysagers de l'Exposition universelle de 1935 au Heysel.
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Expositions universelles : le procès perdu de l'architecture moderne
Yaron Pesztat
- Cfc
- 17 Juin 2022
- 9782875720764
En 1894, L'architecte belge Paul Hankar - un des trois pères de l'Art Nouveau, avec Victor Horta et Henry van de Velde - conçoit un projet de « Quartier moderne » pour l'Exposition universelle de 1897 à Bruxelles. Il le présentera également pour l'Exposition de 1900 à Paris. Dans une architecture de fer et de verre d'expression Art nouveau, Hankar et son complice, le décorateur Adolphe Crespin, imaginent une petite ville articulée autour d'une place publique bordée de magasins, d'hôtels et de restaurants, d'une salle d'exposition, d'une salle de théâtre ainsi que d'une salle de sports. Juste à côté, ils disposent des quartiers d'habitation constitués de petites maisons ouvrières avec jardin mais également de grandes villas, sans oublier, à la périphérie, une piscine, un gymnase et un vélodrome. On accède au quartier par une ligne de tram et un canal, alors qu'une centrale électrique assure son autonomie énergétique. En somme, c'est ce qu'on appelle aujourd'hui un morceau de ville mixte et compacte. Le projet ne verra jamais le jour, ni à Bruxelles ni à Paris, mais donnera lieu à une intense polémique avec un projet « concurrent » de « Quartier XXe siècle », une polémique qui débouchera sur un procès que Hankar et Crespin perdront. L'analyse détaillée des documents d'archives et de la presse de l'époque éclaire les enjeux des débats sur l'architecture dite moderne en ce XIXe siècle finissant, où les styles néo-historiques font florès. Ce siècle au sujet duquel Viollet-le-Duc demandait s'il était « condamné à finir sans avoir possédé une architecture à lui ». Ensuite, dans une seconde partie, l'auteur s'interroge sur les Expositions universelles d'une manière plus générale et sur la criante absence de l'architecture moderne en leur sein, ceci pouvant expliquer l'échec du projet d'Hankar et Crespin. Temples de l'accumulation des marchandises, lieux du spectacle de l'innovation mais aussi de la tradition, les Expositions universelles, ont concentré bon nombre des contradictions du XIXe siècle. Étaient-elles compatibles avec l'architecture moderne ? Et inversement ?
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De la rue à la galerie... Le Street Art est-il toujours un art dissident ? Cette question s'avère légitime car, étant toujours plus institutionnalisé, il est parfois même protégé sur certains murs de la ville et source de hausses de prix de l'immobilier. Considéré autrefois comme une pratique déviante, il est devenu un symbole de gentrification et trouve aujourd'hui sa place dans les musées du monde entier. Dans le même temps, il maintient un lien fort avec l'espace public et nourrit, favorise toujours le dialogue entre l'art et la ville auprès d'un large public. Alors s'agit-il désormais surtout d'un art devenu élitiste ou, issu de la rue, le Street Art échapperait-il pour partie encore au marché de l'art et aux commandes officielles ? Qu'en est-il plus spécifiquement à Bruxelles ?
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Premier livre consacré à Mathieu Van Assche et à ses « photographies sabotées » « Depuis plusieurs années, je récupère, achète et collecte de vieilles photos, d'anciens portraits d'identité et photos de famille issues d'une autre époque. Petit à petit, j'ai commencé à dessiner au posca (feutre peinture) à même ces photos originales, d'abord comme un jeu et sans projet particulier. Ensuite, comme le support me plaisait particulièrement, j'ai continué à développer cette approche en mettant en place un dialogue entre l'illustration et le support photographique. Je me suis mis à masquer les visages en m'éloignant de ces portraits un peu figés pour y amener une forme de folie, de mystère, d'étrangeté. Puisant mon inspiration tant dans l'effervecence des quartiers populaires que dans l'imagerie du sacré, ou dans la tradition du masque dans les sociétés dites primitives, les pistes se brouillent et naît un univers qui devient mien. Mon monde est à la fois onirique et cabossé, peuplé de doux monstres et de créatures fantasmagoriques dans lequel le spectateur se laissera entraîner presque malgré lui. » Mathieu Van Assche.
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Un livre de la collection Lieux de mémoire consacré à l'histoire du dernier cinéma X bruxellois.
Ouvert en 1972 au coeur de l'âge d'or du X, parfois surnommé « la parenthèse enchantée », le Cinéma ABC, espace singulier bruxellois, a disparu en 2013. Ancré au coeur de la capitale, il était l'un des derniers au monde à projeter des films sur pellicule argentique 35 millimètres. À travers son histoire, ce livre dresse le portrait d'un monde underground interdit, à propos duquel très peu d'ouvrages ont été publiés en français.Au fil de ses quarante-et-un ans d'existence, l'ABC est devenu une sorte de musée clandestin, rempli de bobines de celluloïd, de piles d'affiches et de photos débordant de cartons empilés les uns sur les autres : un dédale d'espaces hantés par des récits inavoués. Outre d'abondantes références historiques, de nombreux témoignages de personnes l'ayant fréquenté ou y ayant travaillé (spectateurs, stripteaseuses, projectionnistes...) ont été réunis. Les textes sont richement illustrés par des documents souvent rares, voire inédits : photos d'exploitation, pavés de presse, affiches... -
Situé au coeur de Bruxelles, le Art et marges musée, musée d'art outsider, questionne l'art et ses frontières.Sa collection s'est constituée dès le milieu des années 1980 auprès d'artistes autodidactes, d'ateliers artistiques pour personnes porteuses d'un handicap mental ou en milieu psychiatrique. Elle se compose aujourd'hui de plus de 3.500 oeuvres internationales produites en dehors des sentiers fréquentés de l'art.Ses expositions temporaires, au rythme de trois par an, mêlent artistes de part et d'autre de la marge, questionnant les frontières de l'art et sa définition-même.L'année anniversaire du musée est l'occasion de proposer un livre richement illustré de visuels, réalisés tout spécialement par une équipe de professionnels, et de faire le point sur ses riches collections d'oeuvres d'artistes outsiders engrangées au fil du temps.
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Ce livre accompagne l'exposition monographique consacrée à Zéphir Busine (Gerpinnes 1916 - Mons 1976) présentera son travail de designer et d'artiste décorateur. S'il est surtout connu pour son oeuvre picturale, qualifiée d'abstraction lyrique, il s'est cependant illustré dans bien d'autres domaines de la création. Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, la reconstruction a en effet fourni durant les « Trente glorieuses » un abondant travail aux artistes et artisans en termes de restauration ou de reconstruction d'un patrimoine dévasté par les bombardements. Avec d'autres, Zéphir Busine eut ainsi l'occasion d'étendre l'éventail de ses talents. Des années 1950 aux années 1970, il est tour à tour illustrateur, céramiste, sculpteur, vitrailliste et décorateur. Il a eu également l'opportunité de collaborer avec l'architecte Jacques Dupuis, notamment dans le cadre de l'Expo 58 mais aussi pour des ensembles de mobilier et d'art religieux. En 1957, invité par la manufacture de verre de Boussu soucieuse de renouveler son image, il conçoit de nouvelles gammes de produits d'une étonnante modernité et d'une grande pureté formelle, dont certains seront distingués du Signe d'or en 1960 décerné par le Design Centre de Bruxelles. Alors que la collaboration avec Boussu s'arrête en 1970, Zéphir Busine explore une nouvelle voie, celle du graphisme, qu'il enseigne à l'Académie des Beaux-Arts de Mons jusqu'à son décès en 1976. L'ambition de cette monographie est de dévoiler un travail encore peu connu du grand public et son impact dans l'histoire du design en Belgique.
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Le patrimoine de la Belgique vu par l'occupant ; les photographies allemandes (1917-1918)
Collectif
- Cfc
- 21 Novembre 2018
- 9782875720313
Mai 1917. L'Europe est à feu et à sang. Les Etats-Unis viennent d'entrer en guerre, les combats font rage sur le front français et les civils belges endurent l'occupation allemande depuis près de trois ans. C'est dans cette ambiance funeste que le gouverneur général de la Belgique occupée donne son feu vert à une entreprise exceptionnelle : faire établir, par les meilleurs spécialistes allemands, l'inventaire photographique du patrimoine culturel belge afin de montrer qu'ils ne sont pas les barbares tant décriés auquels on reproche le bombardement de nombreuses villes historiques de France et de Belgique. Jusqu'à l'Armistice, entre 30 et 40 hommes et femmes - historiens de l'art, architectes et photographes - vont produire plus de 10 000 photographies, toutes sur plaques de verre et d'une qualité technique et esthétique extraordinaire. Sont saisis par l'objectif, en adoptant tantôt des perspectives spectaculaires, tantôt des points de vue intimistes, églises, châteaux, beffrois, béguinages, éléments de décors, tableaux, sculptures et enluminures. Mais aussi de simples calvaires ou des façades de maisons bourgeoises, du Moyen Âge au 19e siècle situés dans toutes les provinces occupées. C'est une Belgique rêvée, riche en art et en culture, presque intacte, que l'on découvre sur ces clichés, comme si leurs auteurs avaient voulu faire ressurgir, dans un présent incertain et agité, les trésors d'un passé millénaire et immuable. Il est rare qu'un conflit armé laisse un héritage positif. C'est pourtant le cas de cet exceptionnel fonds de photographies, acquis par l'État belge dans l'entredeux- guerres et conservé par l'Institut royal du Patrimoine artistique (IRPA) à Bruxelles, dès sa création en 1948.
Ce livre présente au public, tant amateur que spécialiste, une collection unique au monde, et retrace, à travers des documents d'archives inédits, son histoire, de la genèse du projet d'inventaire jusqu'à aux lendemains de la Seconde Guerre mondiale.
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Depuis près de quinze ans, Adrien Lucca s'intéresse à la couleur, la lumière et la façon dont nous les percevons. Ses outils sont la lumière naturelle ou artificielle, les pigments, les objets du quotidien, le verre,... qu'il décline dans des formats allant du dessin à l'installation monumentale. Sa démarche se situe à cheval entre art et science et propose une vraie expérience de recherche autant que de perception. Quelle couleur voit-on ? Qu'est-ce qui la modifie ? À travers cette exploration, il sème le doute sur notre sensation de réalité, et ouvre un vrai questionnement du regard.
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Quelle est l'histoire du graffiti à Bruxelles ? Quelles sont ses origines, ses règles et ses pratiques ?
Qui sont ses artistes de l'ombre ?
Dehors ! Le graffiti à Bruxelles tente de répondre à ces questions et met à l'épreuve le double problème de la place du graffiti dans l'art et dans la ville, en interrogeant son rôle dans l'enrichissement artistique de la capitale de l'Europe.
Adrien Grimmeau a analysé tous les parcours, de la rue aux galeries, en s'appuyant sur une documentation rare et des témoignages originaux, riches et colorés, dans l'esprit même des nouveaux codes de lecture nés de cette esthétique irrégulière. Pour la première fois, des graffeurs des générations successives ont ouvert leurs archives et partagé leur passion commune pour l'art urbain.
Ce premier ouvrage de référence sur le sujet fait passer « l'art de la rue » de l'éphémère à l'indélébile.
L'exposition inspirée du livre "L'art du graffiti à Bruxelles" se tient au Musée d'Ixelles (rue J. Van Volsem 71, 1050 Bruxelles) du 16 juin au 4 septembre 2011.
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Manon Bara : en chair et en noces
Benoît Dusart, Hans Theys
- Cfc
- Impatient
- 7 Avril 2023
- 9782875720863
Née en 1985, Manon Bara est une artiste française diplômée de l'ENSAV La Cambre de Bruxelles et des Beaux-Arts d'Angers. Elle a aussi été en résidence à la Kunstakademie de Dresde (2006-2007).
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