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Au Fil Du Temps
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Depuis l'Ecole des Métiers d'Art à Paris où il étudie le vitrail, Claude Baillon n'a cessé de créer des vitraux et des sculptures de verre, destinés essentiellement à des lieux publics.
Il s'inscrit dans une constante où il tend à retrouver les origines méconnues du vitrail.Pour lui, la création se déploie de la conception jusqu'à la réalisation, en en assumant toutes les phases.
S'il respecte les savoirs traditionnels, il transgresse néanmoins les normes établies et invente un langage technique nouveau afin de répondre aux exigences des bâtiments et de leur vocation.
Lorsque l'on parcourt I'oeuvre de Claude Baillon, on découvre une grande diversité d'expressions. Il revient à des techniques "ancestrales" qui s'apparentent aux premiers gestes des hommes en taillant le verre comme du silex. Ses éclats de verre sont d'abord montés sur du cuir comme les haches préhistoriques. Il remplace ensuite le cuir par d'autres matériaux souples comme le PVC, introduisant ainsi la troisième dimension pour un vitrail qu'il veut "tactile".
Entre la peinture et l'architecture dans laquelle il s'insère, le vitrail est, pour Claude Baillon,un art monumental majeur qui s'inscrit dans le paysage artistique contemporain loin des clichés moyenâgeux.
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Le métal, sous toutes ses formes, a inspiré les créateurs contemporains. Le musée Denys-Puech propose de découvrir ou redécouvrir certains artistes de sa collection ; Bernard Pagès, Nicolas Sanhes, Carmen Perrin, Francis Mascles, Pierre Mercier er Jean-Claude Loubières sont invités durant l'été au sous-sol du musée pour une rencontre informelle où matières et formes entrent en résonnance.
Que le métal soit utilisé seul comme « matériau de construction » de la sculpture, comme chez Bernard Pagès ou Carmen Perrin, ou en opposition avec d'autres matières plus organiques et plus douces - cire et filasse chez Nicolas Sanhes, ossements chez Francis Mascles - il est redécouvert par les sculpteurs contemporains comme un matériau paradoxal ;
Dur mais incroyablement plastique, froid mais conducteur d'émotions, il est le corps et l'ossature de la sculpture.
Jean-Claude Loubières le décline en modules dans « 3 par 3 », Bernard Pagès le tord pour créer une explosion rayonnante ; Carmen Perrin le fait ployer, Francis Mascles et Pierre Mercier l'utilisent pour créer des oeuvres « reliquaires ». Tous redécouvrent, des années 70 à aujourd'hui, le métal comme un matériau privilégié de la sculpture.
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Fondamentalement attachée à la ville de Sète, où elle a été réfugiée pendant la guerre avec sa mère et ses quatre frères et soeurs, Agnès Varda ne garde de ces années-là que des souvenirs heureux de vacances et d'insouciance. Après avoir quitté Sète pour s'installer à Paris et y passer le baccalauréat, elle y revient fidèlement pendant 10 années, de juin à octobre, à l'occasion des vacances scolaires. Elle y rencontre alors des pêcheurs, des amis qui lui donnent l'idée de réaliser en 1955 son premier film La Pointe courte. C'est donc tout naturellement que 56 années plus tard, elle répond à l'invitation du Musée Paul Valéry afin de présenter, du 2 décembre 2011 au 22 avril 2012, Y A PAS QUE LA MER, une exposition qui dévoile une facette moins connue de l'univers de la cinéaste, photographe et plasticienne. Si la mer (Les Veuves de Noirmoutier ou encore Les Plages d'Agnès) apparaît comme thème prépondérant dans le travail d'Agnès Varda, d'autres aspects, moins connus, comme celui de la terre, sont à cette occasion abordés. Majoritairement composée d'installations, l'exposition s'emploie à mettre en évidence une préoccupation majeure : celle de la mise en relation et de la confrontation dans l'espace de l'image fixe et de l'image mobile. En témoignent notamment « les portraits à volets vidéo », installations créées pour cette exposition à Sète, comprenant une photographie centrale (image fixe) entourée de deux ou plusieurs vidéos qui lui font écho. Sont également présentées des oeuvres telles que Patatutopia, La Cheminée Patate (photographie dont le format du tirage est fonction du lieu) ou encore Le Tombeau de Zgougou, installation réalisée en hommage au chat de la famille Demy / Varda, et présentée de façon inédite à l'extérieur du musée dans une cabane élaborée pour l'occasion. D'autres installations, telles qu'Ulysse ou encore La Terrasse Corbusier donnent quant à elles à voir des photographies prises à un instant T autour desquelles viennent se greffer une fiction filmée, fantasmée par l'artiste. En effet, de même qu'Agnès Varda s'est souvenue 28 ans plus tard d'une photographie intitulée Ulysse réalisée en 1954 pour en faire un film en 1982, elle s'empare d'une photographie sur la terrasse de la Cité Radieuse du Corbusier réalisée en 1956, à l'occasion d'un reportage : intriguée par cette photographie et se demandant qui sont les personnes qui y figurent, elle imagine un scénario et réalise un film. Des photographies / autoportraits sont également présentés parmi lesquelles figurent notamment Lames brisées, qui représente un autoportrait de l'artiste aux multiples facettes. Une installation inédite composée de trois pièces, appartenant à la série des Portraits à volets vidéo, intitulée Le Pêcheur est également présentée dans les espaces du musée. Cette exposition, fruit de la synthèse de la carrière d'Agnès Varda, réunit en son sein tant l'univers cinématographique que photographique de l'artiste.
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Sur cette terre, il y a peut-être déjà plus de téléphones portables que d'êtres humains. Il n'y a pas à s'en plaindre, tant que cette technique restera au service de l'homme. Un outil, domestique, au service de son créateur. Et mieux encore : un instrument au service de l'art et de l'imagination des hommes. De n'importe quel homme. Car la plupart des téléphones portables ont au moins une fonction qui en appelle au créateur, qui s'en réfère à l'art, à l'esthétique, à l'humanité. Il prend des photographies. Des êtres chers, des paysages, des souvenirs de voyage.
Mais plus encore, pour celui qui prend le temps de voir. Des traces, des empreintes, des taches, des cicatrices dans les murs et sur les routes des hommes, qui évoquent des êtres, des animaux, des paysages, qui dessinent une nouvelle cartographie, une nouvelle mythologie qui va par-delà ce simple mur, qui va vers l'universelle humanité. Il suffit de prendre le temps, d'être curieux, de voir dans le mur, de regarder la route, doucement, lentement.
Photographe, réalisateur, Jean-Henri Meunier prend son temps. Il n'a pas de permis de conduire, il marche à la vitesse de la vie d'un homme, pas plus vite. Il regarde dans le mur, il a les yeux sur la route. Et comme tout le monde, un téléphone portable. Meunier, un mur, la route, un téléphone qui prend des photos : voici un nouveau monde qui prend vie, des êtres vivants, et l'art, à tous les coins de rue.
Ayez l'oeil.
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Les composantes du puzzle citadin veulent chacune leur part du gâteau. Elles se livrent bataille, béton contre écorce, brique contre branche, racine contre fondation. L'impression première est que les éléments n'ont pas encore choisi: qui de la création humaine ou des éléments naturels prendra le dessus? Dans ce bas monde, là où Marty piétine, seule cette dernière question reste en suspens. En suspens, sauf pour Marty.
Stéphane ROS, photographe, et Eric CHATILLON, écrivain, ont associé leurs talents pour proposer une réflexion sur la coexistence, ce quasi-combat de l'humain contre la nature.
Libre au lecteur de réagir et d'y coller sa propre interprétation.
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Du 29 juin au 27 octobre 2013, le musée Paul Valéry présente la collection DAVID ET EZRA NAHMAD - IMPRESSIONNISME ET AUDACES DU XIXe SIECLE et réunit, pour la première fois en France, près de 70 oeuvres issues de l'une des plus grandes collections internationales.
Unique au monde autant par la diversité des courants artistiques représentés que par l'illustration de chacun d'entre eux, la collection NAHMAD domine depuis les deux dernières générations le monde des collectionneurs et des marchands d'art.
Sa première présentation en France propose, au Musée Paul Valéry, un ensemble magnifiquement représentatif de la deuxième moitié du XIXe siècle, période sur laquelle s'est fixée la sélection opérée.
Si les oeuvres de la collection NAHMAD ont figuré au cours des dernières décennies dans des expositions organisées par les plus grands musées du monde, elles sont ici pour la première fois rassemblées avec de nombreuses autres, peu ou jamais exposées, pour proposer, à travers le regard d'un collectionneur, une vision d'ensemble sur les grandes audaces qui ont scandé la deuxième partie du XIXe siècle.
Introduite par l'Ecole de Barbizon et le Réalisme, qui marquent dans l'histoire de l'art les débuts de la période moderne, cette exposition et ce catalogue réunissent un ensemble d'oeuvres illustrant tous les grands courants qui, des années 1850 au tournant des XIXe et XXe siècles, ont construit la modernité et ouvert la voie aux avant-gardes.
Qu'il s'agisse de l'impressionnisme ou du post-impressionnisme, des expériences de Pont-Aven, de l'aventure nabie ou du symbolisme, chaque artiste est représenté par un ensemble d'oeuvres exceptionnel proposant une lecture particulièrement cohérente et généreusement offerte au public.
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Les photographies de la série «Méprises & Faux-semblants» se donnent à voir comme un ensemble de travaux assurément très subjectifs, où le visiteur est invité à découvrir le cheminement du photographe dans l'étrange théâtre des matières propices à son investigation.
[...] Entre métaphore et utopie, l'auteur qui renvoie sans cesse d'un point de vue à l'autre, fait de l'oeil du visiteur l'instrument essentiel d'un apport au visible. De divagations ludiques en questionnements constructifs, l'interlocuteur d'abord désorienté puis vite rassuré par telle ou telle résurgence indicielle, finit par collaborer, sans doute convaincu que dérive et création sont fort heureusement liées. Par l'ambivalence et la polysémie de l'image, l'ambiguïté de la lecture et la puissance tactile du tirage, tous les morceaux choisis qui soutiennent ici l'imaginaire, transgressent somme-toute l'emprise du réel, lui allouant ainsi au-delà du cliché, une autre re-connaissance...
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Akhmim ; au fil des femmes, broderies et tissages de Haute-Egypte
Collectif
- Au Fil Du Temps
- 5 Juin 2014
- 9782918298458
Située sur la rive orientale du Nil, au nord de Louxor, la ville d'Akhmim est réputée pour sa tradition du tissage vieille de quatre mille ans. Dès l'époque pharaonique et jusqu'à nos jours, on y a tissé : le lin d'abord, mais aussi la soie ou la laine, puis le coton.
Aujourd'hui, Akhmim, où cohabite une population musulmane et chrétienne placée sous le signe du croissant et de la croix, de la mosquée et de l'église, est célèbre pour une autre raison.
En effet, dans les années soixante, une ONG égyptienne, L'Association de la Haute - Égypte pour l'Éducation et le Développement (AHEED), met cet artisanat au coeur de son action à Akhmim pour revaloriser et donner à des femmes analphabètes une place dans la société.
De cette réappropriation d'un artisanat séculaire sont nés de nouveaux motifs, véritables jaillissements de couleurs et de vie, qui puisent leur inspiration dans la vie quotidienne et rurale.
C'est le récit de ce renouveau que propose Au Fil des femmes, étayé d'une magnifique iconographie (photos de broderies et tissages récents, clichés d'archives, portraits de femmes...) et d'émouvants témoignages.
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«Au plus loin que mes souvenirs le permettent , lors de ma tendre enfance, les yeux rivés aux vitres de la cuisine familiale, une fascination m'envahissait dés la chute des premiers flocons de neige. Déjà, derrière ces carreaux en partie gelés avant que mon père n'allume le poêle à bois, je révais devant ces extraordinaires dessins en forme de plume aux espaces infinis transfigurés par cette cape blanche et grise. Ce n'était pas seulement une saison qui effrayait les adultes mais devenait dans mes rêves de gosse, un autre pays, une autre planète. Mes parents racontaient que marchant encore à quatre pattes, le contact réel de ce monde étonnant m'étant encore interdit, je me traînais jusqu'au plus prés des fenêtres afin de tenter de déchiffrer le mystère de ces morceaux de blancheur aérienne surgissant de nulle-part . Avant ma première année, ayant maîtrisé la station verticale et pourvu d'une irrépressible attirance pour tout ce qui se déroule à l'extérieur de la maison, j'ai enfin connu cette fabuleuse et étonnante rencontre avec ces duvets glacés qui se laissent tomber mollement du firmament, recouvrent toutes formes avec une délicatesse de velours et parait-il ma joie était égale à celle de notre chien. Au fil des années, j'attendais la première neige avec fébrilité pour aller lire les traces laissées par toute la vie sauvage de notre environnement. Je ne pouvais en parler à mon entourage familial car l'hiver et son cortège de désagréments ne risquait pas d'ouvrir un semblant de dialogue. Alors, par timidité, peut-être par égocentrisme, par peur d'être incompris, c'est dans la solitude humaine que j'ai découvert la nature en général et l'hiver en particulier. Seule la période de mon enfance que j'ai passé chez mes grand-parents m'a offert une extraordinaire opportunité. Mon grand-père, paysan taciturne et pourvu d'un rare bon-sens m'a guidé, souvent sans parole, vers les lignes les plus importantes de la vie et fait connaître une des nombreuses façons d'ouvrir le grand livre de la nature .» C'est sur ces quelques mots que Renaud Dengreville vous invite à découvrir un Aubrac, qui petit à petit se couvre de son manteau de neige et où, sa faune et sa flore, se couvrent, se protègent, s'engourdissent et reviennent à la vie au grès des saisons... Préface : Jacques PERRIN - Producteur
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A l'occasion de la réfection du Théâtre Molière de Sète, Marc Combas alias Topolino, agent qualifié du patrimoine et talentueux dessinateur, a été chargé par François Commeinhes, maire de la ville, de dessiner les différentes étapes de la réhabilitation de ce patrimoine inscrit à l'inventaire des monuments historiques (déménagement, travaux de restauration.) ainsi que les grandes étapes de la vie culturelle de la ville de Sète (festivals, spectacles, expositions dans les musées.).
Armé de son seul Posca noir, il a tracé dans les moindres détails près d'un millier de dessins. Ce livre présente une sélection de plus de 300 d'entre eux. Un retour en images, qui témoigne de toute la richesse de la vie culturelle sétoise dans sa densité, son originalité et sa singularité.
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Une célébration pour un festival qui a réussi, grâce à sa programmation, à s'inscrire dans le paysage culturel aveyronnais, et, au-delà, dans le paysage des événements photographiques nationaux.
Et dès lors, comme pour presque tout anniversaire, un double regard qui s'impose : un regard en arrière, dicté par une nostalgie toute naturelle mais aussi un regard vers l'avenir, et avec lui l'aspiration réaffirmée d'une pérennité et d'une ambition ; un double regard qui traduit la tension légitime entre l'envie de convoquer le passé dans un hommage et la volonté de réaffirmer que la photographie demeure aujourd'hui bien vivante, toujours aussi riche qu'hier parce que déconstruite et reconstruite par tous ces nouveaux auteurs qui s'affirment en se nourrissant des images du passé, entre respect, quête idiosyncrasique et iconoclasme.
Un quart de siècle. ! 25 ans. !
Des sels d'argent aux noces d'argent !
Nées à la fin d'un siècle où la photographie avait été essentiellement argentique, et en cela encore artisanale, renouvelées au début d'un autre siècle marquant l'avènement d'une nouvelle ère, celle de la photographie digitale, plus technologique que technique, celle d'un numérique bouleversant, dans des potentialités ambivalentes, supports, pratiques, et éthique de l'image, ancrées dans leur temps donc, les Photofolies ont suivi de près l'évolution d'une photographie naturellement polymorphe.
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Consacrée à l'oeuvre de Louis Valtat, qui fut immédiatement repéré parmi les « fauves » par l'ensemble de la critique au Salon d'automne de 1905, ce catalogue d'exposition met en évidence le rôle qui a été celui de l'artiste, tout à la fois indépendant et pionnier du fauvisme depuis la fin du XIXe siècle. En permettant notamment de découvrir les deux plus importantes collections privées au monde sur ce peintre, ainsi que des oeuvres provenant d'institutions publiques et d'autres collections particulières, jamais exposées pour beaucoup d'entre elles, elle s'attache à réhabiliter l'oeuvre de l'artiste et à analyser les liens qui ont été les siens avec les peintres plus tardivement devenus fauves. Valtat n'occupe pas la place qui devrait lui revenir et qui mérite que soit reconsidéré son parcours entre 1895 et 1905, années durant lesquelles il élabore en solitaire une oeuvre qui s'inscrit totalement dans l'avant-garde. Il avait du reste retenu très tôt l'intérêt du marchand Ambroise Vollard qui signa avec lui un contrat d'exclusivité dès 1903 et lui organisa exposition personnelle. Si l'influence des Nabis (il rencontre Bonnard et Vuillard à l'académie Julian qu'il fréquente à partir de 1887) l'éloigne du pointillisme de ses premières oeuvres de jeunesse, c'est sa filiation avec Van Gogh et Gauguin qui, dès 1895, le situe indiscutablement comme un précurseur du fauvisme. Sa découverte avec le Midi de la France, où il séjourne pour la première fois en 1895, plusieurs années avant que les fauves ne s'y rendent à leur tour, joue un rôle essentiel dans l'évolution de sa gamme chromatique qui recourt très tôt à l'emploi de la couleur pure et à la virulence des contrastes colorés. Les oeuvres de cette période, généralement qualifiées de pré-fauves, ne peuvent manifestement qu'interroger quant à leur appartenance à part entière à un fauvisme qui sera repéré et identifié quelques années plus tard. Ce catalogue de plus de 250 pages, établis une chronologie commentée, réunissant des textes de plusieurs auteurs (conservateurs,historien de l'art et critique) spécialistes du fauvisme, et comportant une notice par oeuvre.
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A Sète, il se passe de drôles de choses dans des ateliers d'artistes. Un journaliste venu de Paris mène l'enquête. Il croise des personnages particuliers et poétiques le long des canaux, au bord de l'étang de Thau et dans les bars, présences féminines, marins pêcheurs, jouteurs, musiciens de rock, peintres, pirates et flibustiers venus du fond des songes. Ce roman, plein de vie, d'humour et de poésie, est aussi une réflexion sur l'écriture et sur l'art.
Et, finalement, le principal personnage de l'enquête n'est autre que la ville de Sète, l'île singulière, ce lieu étrange entre le ciel et l'eau où tout peut arriver.
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Né à Rodez en 1857, de parents commerçants, Maurice Bompard quitte la ville à l'âge de huit ans avec sa famille pour s'installer à Marseille.
En 1873, il entre à l'école des Beaux-Arts de Marseille puis il suit des cours à l'Ecole des Beaux-Arts de Paris où il est l'élève du peintre orientaliste Gustave Boulanger et de Jules Lefebvre. Il pouvait passer de la technique académique la plus soignée à une manière beaucoup plus libre ponctuée de grandes touches de couleur pure. En 1882, il obtient une bourse pour un voyage en Italie et en Afrique du Nord ;
De cette époque date son attirance pour la lumière des pays du sud.
Ses premières peintures orientalistes sont des compositions décrivant un orient imaginaire, en particulier des scènes de harem peuplées de personnages féminins, souvent dévêtus, qui se détachent sur le fond sombre d'une draperie. L'année 1889 marque un tournant dans sa conception de l'exotisme ; il adopte une approche plus réaliste de la vie quotidienne dans le sud algérien, tel qu'il a pu l'observer lors de son premier voyage à Biskra et dans l'oasis voisine de Chetma, aux magnifiques jardins riches de palmiers. Les Bouchers de Chetma sont exposés au Salon des Artistes français de 1890. Il adhère à la société des peintres orientalistes français en 1895, avec Gérôme, Cotte et Benjamin Constant, et retournera dans le sud algérien à de multiples reprises jusqu'en 1900. Cependant, au début du XXème siècle, il abandonne les compositions orientalistes pour se consacrer à la réalisation de vues de Venise et de natures mortes.
L'exposition réunira une quarantaine de tableaux orientalistes venus des collections du musée des Beaux-Arts de Marseille et de collectionneurs privés. Elle sera présentée à Rodez, puis à Millau.
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Dufy et la Méditerranée met en lumière les liens qui, durant toute sa vie, ont uni l'oeuvre de l'artiste à l'univers méditerranéen. Un sujet qui, malgré les nombreuses expositions dédiées à cet artiste dans de multiples pays, n'a jamais été traité jusqu à aujourd hui. « Le peintre a besoin d avoir sans cesse sous les yeux une certaine qualité de lumière, un scintillement, une palpitation aérienne qui baigne ce qu il voit », déclarait Raoul Dufy (Pierre Courthion, éd. P. Cailler, 1951).Le catalogue réunis des essais analytiques et synthétiques, une notice de chacune des oeuvres présentées et une chronologie serrée.
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Juan gris , rimes de la forme et de la couleur
Collectif
- Au Fil Du Temps
- 5 Juillet 2011
- 9782918298076
Consacrée à l oeuvre de Juan Gris, (1887-1927) cette exposition a pour propos de mettre n évidence le rôle particulier, et singulier, qui a été celui de l artiste dans l esthétique cubiste qu il a su renouveler en apportant à l entreprise initiée par ses deux illustres prédécesseurs, Picasso et Braque, une dimension à la fois intellectuelle et constructive. Si Gris enrichit de sa propre personnalité l expérience de la décomposition analytique du motif, il n aura de cesse de chercher à atteindre une perfection de l équilibre entre la référence au réel et une architecture de l oeuvre ayant ses propres lois plastiques, son propre langage. La synthèse s opère chez lui par un dépouillement de plus en plus marqué, par une respiration nouvelle de l espace jusqu alors souvent confiné chez les peintres cubistes, par un éclatement de la couleur tout à fait atypique dans l esthétique cubiste, par une sensibilité personnelle qui le conduit à observer la vie intérieure de chacun de ses sujets. Ainsi l intellectualisation qui conduit sa démarche, et qui a parfois été qualifiée de « froideur », accorde-t-elle une large place à la sensualité plastique. « Ce côté sensible et sensuel qui, je pense, doit exister toujours, je ne lui trouve pas de place dans mes tableaux », écrivait-il en 1915 à Kahnweiler, témoignant alors d une préoccupation qui était la sienne et qui le fit recourir à bien des reprises à une terminologie poétique lorsqu il parlait de sa peinture. L exposition réunit des oeuvres de provenances internationales, qu il s agisse de collections publiques ou de collections particulières (Etats- Unis, Espagne, Suisse, Israël, Japon, France...). Ce catalogue rassemble notamment des essais de plusieurs auteurs spécialistes du peintre et du cubisme (Ithzak Goldberg, Patrick-Gilles Persin) ainsi que de Maïthé Vallès-Bled, directrice du musée Paul Valéry et commissaire de l exposition.
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Eole ; architecture du vent
Patrice Thébault, Philippe Gagnebet
- Au Fil Du Temps
- 17 Juin 2010
- 9782952674577