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Aleas
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Devant la recrudescence des vols de sacs à mains ; cinéma, télévision, information
Serge Daney
- Aleas
- 1 Janvier 2002
- 9782908016130
Du temps qu'il y avait encore des cinémas dans les quartiers, la direction de la salle se rappelait parfois à la vigilance des spectateurs, les tirant de leur torpeur ébahie.
Un carton en noir et blanc, un intertitre fatal, demandait aux spectatrices de ne pas oublier la réalité de tous les jours, à savoir leur sac à main, oublié là, dans l'obscurité, à leurs pieds et exposé à l'abjection d'un vol. qui ne se souvient d'avoir vaguement tremblé pour ces sacs ? et qui n'en a pas voulu à la " direction " de procéder à une dé-sublimation si triviale ? d'autant que les années passaient et que, malgré l'éternel retour du terrible mot " recrudescence ", ce n'étaient pas les sacs à main qui disparaissaient mais bel et bien les salles de cinéma.
Au point que le carton fatidique qui semblait veiller sur nous et sur nos sacs commence à nous manquer. comme le cinéma.
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L'abri et l'édifice 1965-2001 et au-delà ; histoire d'une compagnie : Bruno Carlucci et le théâtre de la Satire
Jean Verdeuil
- Aleas
- 15 Avril 2002
- 9782843010415
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Saviez-vous que le premier organisme national pour la photographie en France n'est pas né à Pais mais bien à Lyon ? Inventée par Nicéphore Niepce à Chalon-sur-Saône, la photographie connaît à Lyon, dans le quartier de Monplaisir, deux de ses développements essentiels : la plaque instantanée, qui permet de figer le mouvement et, peu après, la plaque Autodrome, première reproduction des couleurs, sont inventées à Lyon par les Frères Lumière au tournant du siècle. En 1978, le château d'Antoine Lumière, photographe et père des inventeurs, est restauré et la Fondation Nationale de la Photographie s'y installe. Quinze années plus tard, en 1993, cette Fondation est dissoute. Le château Lumière se consacre alors exclusivement au Cinéma (cette " photographie animée ") au sein de l'institut Lumière. Que s'est-il passé en quinze ans pour que Lyon abandonne ainsi la Photographie ? Et comment cette Fondation Nationale de la Photographie, née d'une volonté commune de la Ville et de l'Etat, a-t-elle pu disparaître dans l'indifférence générale ? Pionnière oubliée, la Fondation Nationale de la Photographie a mené une action culturelle remarquable. Ce livre suit certaines des races qu'elle a laissées. A travers le prisme de la science politique, il porte un regard sur cette institution nationale consacrée à un art mineur, la photographie, et tente d'en expliquer la naissance, le fonctionnement et la disparition.
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Pourquoi (ne pas) aller au musée
Bernard Deloche, François Mairesse
- Aleas
- Pourquoi ?
- 1 Septembre 2008
- 9782843012334
En dépit de files d'attente parfois pléthoriques à l'entrée des grands musées du monde, l'institution est de plus en plus controversée.
On s'interroge sur la légitimité de sa mission au point de spéculer parfois sur l'hypothèse de sa conversion radicale ou sur l'opportunité d'envisager des solutions alternatives de transmission de la culture. ce livre confronte deux personnalités, deux points de vue et deux attitudes délibérément poussés jusqu'à leur terme extrême. d'un côté, l'argumentation pour le moins irrévérencieuse du philosophe, "raisonneur" sans complaisance, qui dénonce le narcissisme, le cannibalisme culturel et le refus de l'autre auxquels conduit implacablement la logique intime du musée.
De l'autre, l'homme de musées, le "collectionneur de visites" passionné au point d'être devenu muséologue, qui donne le témoignage nuancé d'une expérience vécue irremplaçable dans laquelle sentir, sensorialité voire sensualité se mêlent sans exclusive ni dissonance aux attendus et aux raisons. au lecteur de faire son choix et de décider s'il doit ou non continuer à fréquenter une institution si chargée d'enjeux symboliques.
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Le musée non linéaire ; exploration des méthodes, moyens et valeurs de la communication avec le public par le musée
Marshall Mcluhan, Harley Parker, Jacques Barzun
- Aleas
- 1 Mai 2008
- 9782843011986
On répète depuis des décennies que le musée est en crise, qu'il néglige le public, qu'en interdisant toute véritable expérience sensible il ne génère que fatigue et ennui.
Pour concevoir sa rénovation il fallait quelqu'un qui fût extérieur au musée, sinon étranger, comme c'était le cas du grand théoricien des médias, marshall mcluhan, qui devait tôt ou tard rencontrer sous les traits du musée, sinon le plus emblématique et le plus problématique de tous les médias, en tout cas le plus chargé de valeur symbolique. pourfendeur du modèle linéaire issu de la "galaxie gutenberg", mcluhan imagine un musée débarrassé du conditionnement par la lecture livresque.
Parmi les solutions proposées : des objets sans explications afin d'éviter toute intellectualisation et favoriser l'expérience sensible ; l'exposition de substituts à manipuler de manière à développer la dimension tactile du musée ; la volonté d'amener le public à inventer lui-même son parcours de façon non linéaire ; la promotion d'un "musée multimédia", issu des anciens modes de perception tribaux.
Ce volume - essentiel pour qui s'intéresse à l'avenir du musée - constitue la transcription d'un séminaire tenu en octobre 1967 au musée de la ville de new york, avec pour toile de fond l'exposition universelle de montréal (expo'67). les débats sont animés par marshall mcluhan et le designer harley parker, la conférence de conclusion est prononcée par le français jacques barzun alors professeur à l'université de columbia.
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La pensée cartographique des images ; cinéma et culture visuelle
Teresa Castro
- Aleas
- 15 Avril 2011
- 9782843012976
Le cinéma et le monde des images en général sont traversés par une pensée de l'espace qui trouve dans la carte son modèle théorique. Dispositif fondateur de la pensée occidentale, la carte recouvre une multiplicité de formes et d expressions qui n'ont jamais cessé de stimuler l'imagination et de nourrir d'innombrables récits. Ce livre explore les pensées cartographiques des images à partir de trois formes particulières : les panoramas, les vues a|riennes et les atlas. Chacune d'entre elles a été l'objet de manifestations cinématographiques variées, que l'on rencontre aussi bien dans le cinéma des premiers temps que dans les installations d'artistes contemporains, dans le cinéma de non-fiction, les avant-gardes historiques, les comédies musicales des années 1930, le cinéma expérimental que dans les films d'artistes. Conçu comme une étude de culture visuelle, ce livre esquisse les contours d'un r|gime descriptif de l'image d'une grande richesse et complexité.
Historienne de l'art de formation et docteur en études cinématographiques, Teresa Castro enseigne à l'Universitá de Paris III. Elle poursuit actuellement au Musée du Quai Branly ses recherches touchant aux problèmes de culture visuelle.
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Le concerto pour clavier : partition histoire et art
Dorival, Dubreuil
- Aleas
- 1 Janvier 2002
- 9782908016079
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L'art des bossetiers lyonnais ; XVIIe-XIXe siècles
Boucaud, Deloche
- Aleas
- 1 Janvier 2002
- 9782908016758
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Truands, brutes et autres "gueules" du cinéma français des années 80
Adrien Bostmambrun
- Aleas
- 15 Septembre 2008
- 9782843012310
Les Valseuses l'avait déjà montré : le cinéma français des trente dernières années, après avoir longtemps cultivé l'image du «héros» et du «jeune premier», fait prévaloir la verve anticonformiste, et souvent peu catholique, du loubard, du pervers sexuel, du révolutionnaire dans son sens le plus global. Loin des Gabin, Gérard Philippe, Charles Denner, Alain Delon et autres Lino Ventura en leur temps, Gérard Depardieu, Patrick Dewaere, Richard Bohringer, Bernard-Pierre Donnadieu, Philippe Léotard, Guy Marchand et de nombreux autres imposent, entre 1980 et 1990, un style pour le moins inhabituel.
Durant la décennie 70, dans le sillage de Mai 68, des acteurs français amenés à briller s'étaient érigés en véritables «antihéros» au milieu des éternels séducteurs...
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Théophile-Alexandre Steinlen ; l'oeuvre de guerre (oeuvre graphique de 1914 à 1920) Tome 1 ; catalogue
Jacques Christophe
- Aleas
- 1 Janvier 2002
- 9782843010101
Théophile-Alexandre Steinlen (1859-1923) né en Suisse, vient à Paris en 1881 où il devient un illustrateur réputé, tant dans la littérature que dans les périodiques satiriques (Le Chat Noir, Le Rire...).
En 1894, il aborde la politique en dessinant pour la presse anarcho-Syndicaliste et socialiste (Le Chambard, Les Temps nouveaux, L'Humanité,.. .). A partir de 1905, guidé par ses amis (le philosophe Georges Renard, l'éditeur Pelletan, et surtout Anatole France), il milite pour un socialisme universel et pacifiste. Il est donc intéressant de voir comment, en 1914, l'artiste réagit au gigantesque drame de la guerre.
Obéissant aux thèmes de la propagande d'état, contrôlé par la censure, il saura cependant exprimer sa différence avec ses collègues dans son attachement à dépeindre ceux qui souffrent de la guerre. Comme l'a écrit le critique d'art Camille Mauclair, au début de 1918 : " Steinlen, c'est bien simple. Il a vu ce que les autres ont vu. Seulement, avant de dessiner, c'est dans son coeur qu'il a regardé ".
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Les premières oeuvres d'Antonioni avaient impressionné public et critiques par la qualité de leurs images, la rigueur de leur scénario et leur vision particulièrement noire des relations des individus condamnés à ne pas se comprendre. L'Aventura, soudain, rendait caducs ces jugements. La protagoniste, une fois solidement installée à l'écran, était escamotée, son mystère se perdait dans les sables, le scénario, malmené, n'avait pas de conclusion. L'attention se détournait d'abord vers une île, déserte peut-être, pourtant vivante puis, par un lent glissement, un jeu d'images avancées, mises en retrait, reprises, sans commentaires autres que d'ironiques échanges entre un saxophone et une flûte, une silhouette émergeait, une chevelure d'or, une jeune femme, une actrice qui, s'émancipant de son histoire, s'imposait comme un corps heureux, avant de se replier sur l'intrigue pour que le film puisse s'achever. Antonioni, sans rompre avec la fiction, réalisait un film dont le sujet servait la prise de vue et dont les images créaient une personne. Loin du néoréalisme et de ses héritiers, le cinéaste ne décrivait pas une tranche d'Italie quand tout, cependant, parlait de cet ailleurs intensément présent qu'était la péninsule en 1960. L'aventure ? Celle d'une expérience qui renversait l'ordre des facteurs en mettant le film au service d'une actrice.