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Entre Deux Mers
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Cyprien Alfred-Duprat est une personnalité attrayante. Fils d'architecte - son père, Bertrand, est celui du groupe scolaire Saint-Bruno ou du Chapon fin -, mais aussi père d'architecte - son fils, Jean, est celui des cliniques chirurgicales de l'hôpital Saint-André ou du premier aéroport de Bordeaux-Mérignac -, il est des trois Alfred-Duprat le plus connu, mais son oeuvre restait à découvrir. De fait, c'est à une surprenante proposition urbanistique futuriste, mi pochade, mi visionnaire, qu'il doit aujourd'hui sa célébrité : Bordeaux..... un jour ! dont les superbes et étonnants dessins sont encore ancrés dans la mémoire bordelaise. Car Cyprien Alfred-Duprat n'est pas qu'architecte. Il est profondément artiste. Son coup de crayon, son sens de la couleur auraient pu l'orienter vers une carrière dans le domaine des beaux-arts. Mais ce brillant touche-à-tout a aussi une passion dévorante, la vitesse, surtout dans le ciel. Pionnier à Bordeaux de l'aéronautique, proche du pilote Marcel Issartier, il est, dans les années 1900, l'un des fondateurs, avec son ami Maurice Versein, de l'Aéro-Club de Bordeaux et c'est à lui que sera confiée en 1931 la réalisation du premier aéroport de Bordeaux, à Mérignac, que son fils achèvera en 1937 en lui apportant une allure finale très moderne. Comme architecte, Cyprien Alfred-Duprat n'est pas dogmatique. Adepte de la modernité - il invente la maison démontable ! - il s'adapte cependant aux voeux de ses clients, même si on retrouve des éléments récurrents imaginatifs dans tous ses travaux, dont beaucoup se sont perdus ou sont restés inconnus. La Maison Cantonale de la Bastide, étonnant mélange de néo-médiéval et d'Art nouveau, reste sans doute sa réalisation la plus connue, mais la villa au Pays basque de Gabrielle Dorziat, d'inspiration canadienne, est aussi son oeuvre, comme à Bordeaux les nouvelles Dames de France ou le garage Saurer. Des bâtiments bien différents, qui témoignent d'un éclectisme assumé qui fascinera et parfois agacera ses contemporains, voire les historiens de l'art ! Une personnalité chatoyante et une oeuvre complexe, déconcertante, que Claude Mandraut nous fait découvrir dans cet ouvrage richement illustré et documenté.
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Malagar ; objet de roman, roman des objets
Isabelle de Montvert-chaussy
- Entre Deux Mers
- 2 Octobre 2017
- 9782371570252
Dans toutes les maisons de famille, les objets racontent des histoires. Pourquoi se priver de préserver la mémoire de ces objets qui se conjugue intimement avec les habitants d'une demeure et révèle d'eux une part secrète ? C'est ici le cas avec François Mauriac. Car cet écrivain rigoureux, grand intellectuel, journaliste engagé, catholique intransigeant, dont la figure peut paraître austère, avait une faiblesse. Sa « maison des champs ». Il aimait Malagar d'amour. Pendant soixante cinq ans, il y a accumulé des bibelots, des tableaux, des meubles, etc. hérités, achetés, transportés de son appartement parisien. Et François Mauriac, sensible à cette mémoire portée par les objets, les met en scène dans ses livres. Cette visite de Malagar, appuyée par de nombreuses photographies, de la cuisine aux chambres en passant par le cabinet de travail, est une balade à la découverte des objets aimés qui incite à porter un autre regard sur le propriétaire de ces lieux.
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Léo Drouyn et le paysage Tome 1 ; peintures et gravures
Collectif
- Entre Deux Mers
- 15 Avril 2019
- 9782371570351
Ce volume, de la collection «Léo Drouyn, les albums de dessins» est entièrement dédié à l'artiste paysagiste qu'était Léo Drouyn. C'est à Paris, dans l'atelier de Jules Coignet, peintre qui amenait ses élèves travailler d'après nature, en plein air dans la forêt de Fontainebleau, que Drouyn rencontre les artistes de la génération de 1830 que l'on connaîtra plus tard sous l'appellation générique d'école de Barbizon - les Rousseau, Diaz de la Peña et autres Charles Jacque dont il se sentira toujours très proche. Puis c'est dans l'atelier de Louis Marvy, graveur attitré des peintres de Barbizon, qu'il apprendra la technique reine de la gravure, l'eau forte. Ce volume présente d'abord les dessins inédits réalisés par Leo Drouyn dans les forêts de Fontainebleau et à Barbizon, où il séjourne au mois de juin 1857 comme le prouve le registre du père Ganne, le célèbre aubergiste de cette localité tant prisée par des artistes paysagistes venus de toute l'Europe. Puis viennent les peintures de Leo Drouyn, que l'on redécouvre peu à peu - chaque année apportant son lot de découvertes d'oeuvres jusqu'alors inconnues ! Enfin sont présentées dans ce volume les eaux-fortes pittoresques de Leo Drouyn, publiées à Paris ou restées inédites, qui forment un corpus très homogène. Dans ce volume, comme dans le volume 23, se révèle tout le génie du paysagiste et qui seront un régal pour les yeux des lecteurs amoureux de paysages et de l'art de Leo Drouyn.
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Léo Drouyn, les arbres et la nature : de Barbizon à la Gironde
Léo Drouyn
- Entre Deux Mers
- Les Albums De Dessin
- 15 Avril 2021
- 9782371570443
"Comme Théodore Rousseau, Leo Drouyn est un remarquable «portraitiste d'arbres», tant sa virtuosité à représenter toutes les essences et leur feuillé font de lui un maître en la matière, que ce soit au crayon, à la plume, au fusain, mais aussi dans la gravure, au vernis mou ou à l'eau forte. Étude sur le sujet sur un calepin emporté au gré d'une promenade ou esquisse rapide de mémoire dans un album de salon ou sur une feuille volante, les arbres sont pour l'artiste, sa vue durant, un perpétuel sujet de bonheur et d'émerveillement. Qu'il soit de haute tige, au bord d'une route, ou taillé en têtard dans les aubarèdes, qu'il protège, au milieu d'un pré, les troupeaux de sa vaste ramure ou qu'il s'inscrive dans une composition arborée savante où chaque individu, chaque espèce, exprime son identité particulière, les arbres sont toujours au coeur du travail artistique de Leo Drouyn, en lien avec les autres motifs du paysage, reliefs, prairies, champs, cours d'eau, chemins... Ce sont tous ces dessins d'arbres, ces paysages où la nature déploie son infinie variété et l'artiste son immense talent que donne à voir ce 23e album de dessins inédits de Leo Drouyn.
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Bordeaux au Moyen Âge : la ville et ses monuments
Philippe Araguas
- Entre Deux Mers
- 17 Novembre 2022
- 9782371570528
Ce livre, objet d'une longue familiarité entre l'auteur, la ville et ses historiens présente d'une manière aussi synthétique que possible une vision actualisée de la très longue phase de l'histoire de Bordeaux, de la fin du monde romain au début de l'âge classique. Les monuments et leurs décors sont évoqués dans leur contexte historique et urbain à la lumière des dernières décennies de recherches historiques et archéologiques.Le chapitre 1,«Bordeaux à l'aube du christianisme» est celui qu' a pu connaître Ausone . Le chapitre 2 évoque la naissance de la nouvelle topographie urbaine forgée par le puissant élan chrétien entre le Vème et le Xème siècle. Le chapitre 3 complète la vision de cette restructuration qui accompagne le règne des derniers comtes de Gascogne. La ville des ducs d'Aquitaine, dont on ne mesure pas toujours la somptuosité, fait l'objet du chapitre 4. Ses monuments donnent tout son faste à la capitale de la Guyenne anglaise dont traite le chapitre 5. Le chapitre 6, intitulé «La ville sainte», correspond à l'affirmation du gothique bordelais. Celui-ci s'épanouit au sein de «La ville bourgeoise» abordée dans le chapitre 7 qui s'efforce de donner toute sa place à l'architecture civile. L'essor de ce Bordeaux enrichi par le commerce avec l'Angleterre et l'Europe du nord se prolonge dans «La ville flamboyante» que le chapitre 8 s'efforce de tirer d'un injuste désintérêt. L'ouvrage se termine par un neuvième et dernier chapitre consacré au XVIème siècle bordelais au cours duquel le monde gothique se prolonge et sert de cadre à l'éclosion de quelques chefs d'oeuvre d'une Première Renaissance aussi somptueuse que mal connue.
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Le Corbusier ; une oeuvre de jeunesse à sauvegarder
Jean-marc Depuydt
- Entre Deux Mers
- Mémoire Locale
- 15 Septembre 2020
- 9782371570405
Édification à vocation purement fonctionnelle, dévolue à la distribution d'eau ? Cette première oeuvre en France de Le Corbusier est en fait un laboratoire d'idées qui laisse entrevoir ses orientations architecturales... Dessiné en 1917 par le jeune Charles Édouard Jeanneret-Gris (connu plus tard sous le nom de Le Corbusier) à la demande de l'entrepreneur de travaux publics François Thévenot, le château d'eau est destiné à alimenter en eau la nouvelle propriété de ce dernier en construction à Podensac, le Domaine Chavat. De cet ouvrage purement technique, dévolu à la distribution d'eau, Le Corbusier fait de sa première oeuvre en France, un laboratoire d'idées qui laisse entrevoir ses orientations architecturales. Conçu tel un phare, avec un toit terrasse offrant une vue privilégiée sur le territoire, le château d'eau remplira son office sur la propriété pendant plusieurs années. À partir de 1934, il desservira en eau potable les habitations du village, avant de tomber en désuétude. Il faudra attendre plus d'un demi-siècle pour que cette oeuvre de jeunesse de Le Corbusier soit redécouverte à la fin des années 80. Une association, Le Groupe des Cinq, cherche alors à sauvegarder cette oeuvre, oubliée de tous. Aujourd'hui le château d'eau est au centre de toutes les attentions depuis sa sélection parmi les monuments nationaux que la Mission Bern et la Fondation du patrimoine ont décidé de sauver.
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Jean Hameau et le bassin d'Arcachon autrefois ; un médecin précurseur
Jacques Battin
- Entre Deux Mers
- 25 Avril 2008
- 9782913568600
" il n'y a pas de création spontanée, tout naît d'un germe " écrit jean hameau en 1812 dans un mémoire adressé à la société de médecine de bordeaux.
En 1836, dans son etude sur les virus, il énonce que " partout la vie est dans la vie et la vie dévore la vie. tout virus peut être tué, puisqu'il a vie ". cinquante ans avant pasteur et les microbiologistes de la fin du xixeme siècle, grâce à la justesse de ses observations et la liberté de sa réflexion, le docteur jean hameau, de la teste de buch, anticipe par une intuition géniale sur le rôle des agents infectieux dans les maladies de l'environnement et sur les mesures préventives d'hygiène individuelle et collective.
Seul docteur en médecine de la région, il parcourt toutes les communes qui bordent le bassin et au delà les landes, alors marécageuses et malsaines, où il traite avec succès les fièvres palustres avec le quinquina et les fièvres typhoïdes avec l'ipéca. ses principes de prévention lui permirent de lutter efficacement contre une épidémie de choléra. héritier des lumières, il ne se fiait qu'à l'observation rigoureuse des phénomènes offerts par la nature, comme le mouvement des dunes.
Il pressent l'essor touristique d'arcachon, dont son fils et son petit-fils, également médecins des bains de mer, feront une station climatique recherchée. jean hameau, méconnu de son vivant, est encore trop ignoré de l'histoire de la médecine. ses nombreux écrits, dont un inédit est publié dans cet ouvrage, décrivent le pays et ses habitants et nous remettent en mémoire combien les landes de gascogne étaient désolées et misérables ; un témoignage essentiel sur les landes et le bassin, au moment où gustave de galard, puis un peu plus tard léo drouyn, en donnaient les premières images.
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Les dessins de Léo Drouyn sur Bordeaux sont attendus par nos lecteurs depuis de nombreuses années. Les voici enfin ! Près de 400 gravures et dessins, dont une grande partie réalisée dans les dix dernières années de sa vie, quand Léo Drouyn, avec la publication de son Bordeaux vers 1450, se mue peu à peu en historien, évolution qui marque la dernière partie de son existence. Désormais, c'est au service d'une véritable résurrection du Bordeaux médiéval qu'il met son talent d'artiste, de dessinateur. Avec une restitution des monuments disparus de la Ville, les fortifications de la ville médiévale et leur évolution, la vision de Léo Drouyn s'enrichit d'une réflexion confortée par un énorme travail sur les archives de la Ville.
Ce qui ne l'empêche pas, bien sûr, de dessiner et d'étudier par ailleurs tous les grands monuments religieux et de se battre pour leur sauvegarde (façade de Sainte-Croix, cloître de Saint-André).
Coordination scientifique : Sandrine Lavaud. Les deux tomes de Léo Drouyn et Bordeaux seront présentés au moment d'une grande exposition qui se tiendra à la Bibliothèque municipale de Bordeaux.
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L'oeuvre de Pierre Laville s'étale de la fin des années 1920 au milieu des années 1960. Elle comporte plusieurs centaines d'aquarelles, mais aussi des lavis à l'encre de chine ou au sépia et quelques dizaines de peintures à l'huile. Les sujets de prédilection de Pierre Laville se trouvent à La Réole et ses environs dans le patrimoine (porte du Sault , château des quatre Sos,..), les vues pittoresques, les paysages. La rue Puisseguin et la Vielle Halle nous ramènent au domicile de l'artiste avec une vue depuis la fenêtre de son atelier avec une vue de La Réole sous la neige. Son champ s'élargit lors de petits voyages : Monségur, Cahors, Les Eyzies ou encore Salis de Béarn. Enfin la villégiature estivale à Soulac lui permet de produire un grand nombre de vues de la côte atlantique. Une place à part peut être faite aux bouquets de fleurs qui trahissent son admiration pour Édouard Manet.
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Journal d'un voyage à travers la France ; 1785
Sophie Von la roche
- Entre Deux Mers
- 7 Novembre 2012
- 9782913568914
Ce récit de voyage de l'Allemande Sophie von La Roche, traduit pour la première fois en français dans son intégralité, est un témoignage exceptionnel sur la France de 1785, traversée de Strasbourg à Bordeaux, en passant par Paris et Versailles, avec aussi une escapade au Havre pour voir la mer.
Il offre une vision réaliste de Paris et de Versailles, lieu de pouvoir mais également de représentation de la monarchie. Sophie von La Roche a bien décrit la capitale française où se côtoient la misère et la richesse, la pauvreté et le luxe. La Révolution n'est ni annoncée ni envisagée, mais le lecteur ne peut s'empêcher de la pressentir.
Sophie von La Roche (1730-1807) connaît aujourd'hui un regain d'intérêt en Allemagne et dans le monde anglo-saxon pour son féminisme modéré mais affirmé. Neuve et moderne est l'attention qu'elle porte, tout au long de son voyage, au sort des femmes qu'elle rencontre. Considérée comme la première romancière allemande, c'est une femme très instruite, qui s'exprime couramment en français, qui a beaucoup lu et tenu un salon littéraire. Tout en restant allemande, cette protestante, adepte des Lumières, grande admiratrice de Rousseau et de Montesquieu, revendique son appartenance à l'Europe culturelle de son temps où la France et Paris occupaient alors une place centrale.
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La porte, élément architectural primordial, universel et symbolique, fait appel à tous les savoirs techniques et artistiques. Elle est soumise à de nombreuses sollicitations physiques, sociales, esthétiques. Elle intègre le travail de la pierre, du bois, du verre et du fer. Elle se pare de mille couleurs, de détails complexes, de savoir-faire ancestraux. Elle signe et signale l'édifice. Elle accueille l'invité et exclut l'indésirable. Elle obéit à des contraintes urbaines et règlementaires, suit les modes et les styles architecturaux. Par le biais d'une flânerie romantique de vingt ans au creux des rues et des ruelles de Bordeaux la magnifique, l'auteur invite à « lire » une porte en l'observant attentivement, à découvrir son histoire et comprendre sa construction. Cent portes, choisies sur le territoire de Bordeaux, construites sur plus de six siècles et peintes dans des aquarelles sophistiquées, sont analysées, disséquées et inscrites dans l'histoire de la Ville. Architectes, artisans, touristes et citoyens découvriront un patrimoine unique, dont la variété et la richesse ont peu d'équivalent en France. Grâce à ce fil conducteur, l'auteur convie le lecteur à une longue promenade au coeur de la métropole aquitaine, et propose une invitation à lire dans la pierre l'histoire de Bordeaux, vieille de 2500 ans.
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Au fil de l'histoire des musées de Bordeaux ; des premiers antiques au musée d'Aquitaine
Florence Barutel
- Entre Deux Mers
- 1 Octobre 2015
- 9782371570122
Les premières découvertes archéologiques liées à l'histoire de Bordeaux remontent à la fin du XVIe siècle. Ces antiques vestiges sont aujourd'hui présentés au musée d'Aquitaine, mais en près de quatre siècles ils ont subi de multiples pérégrinations, comme beaucoup d'autres collections municipales sans cesse déplacées d'un lieu à un autre au sein de la cité. De la création du premier « Muséum » par l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Bordeaux à celle des musées contemporains, le chemin a été long et tortueux. Qui se souvient du musée Bonie, du Musée colonial, du musée Carreire ou du musée de la Marine ? Qui sait que pendant plus de vingt ans le musée d'Aquitaine a occupé l'aile sud du jardin de la Mairie? Comment est-il devenu ce grand musée de patrimoine installé cours Pasteur ? Au-delà de la découverte de ces musées oubliés et disparus, le lecteur est invité à mettre ses pas dans ceux des hommes qui ont oeuvré, chacun à leur époque, pour sauvegarder les précieux témoins de notre histoire locale. Cet ouvrage, en s'appuyant sur une riche documentation et une iconographie inédite, s'attache à reconstituer cette passionnante histoire. Une belle promenade au coeur de l'histoire des musées bordelais...
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L'oeuvre du photographe Alphonse Terpereau (1839-1897) aux orignies de la photographie d'architecture en Gironde et dans le midi de la France
Florent Miane
- Entre Deux Mers
- Mémoire Contemporaine
- 30 Avril 2017
- 9782371570214
Cet ouvrage constitue la première étude monographique consacrée au photographe bordelais Alphonse Terpereau (1839-1897) et rassemble une iconographie aujourd'hui dispersée dans de nombreux fonds d'archives, parfois difficilement accessibles. Terpereau est l'un des grands photographes du XIXe siècle spécialisé dans l'architecture. Formé dans l'un des principaux ateliers parisiens, ses campagnes photographiques couvrent les villes de Bordeaux et d'Arcachon et s'étendent de la Gironde au Cantal, des Pyrénées Atlantiques aux Pyrénées orientales. La richesse de son oeuvre nous permet aujourd'hui de réaliser une véritable archéologie visuelle du paysage urbain et de l'aménagement du territoire.Les photographies de Terpereau furent en effet commandées par des architectes et des ingénieurs, elles ont alimenté les archives des villes et des sociétés savantes, elles ont orné les murs des maisons ou enrichi les bibliothèques des collectionneurs. Le croisement de ses images avec différentes archives écrites nous permet de les replacer dans leur contexte de création restituant ainsi leurs origines, leurs lectures et leur pouvoir. Souvent instrumentalisées, elles participent alors à une multitude d'usages qu'ils soient informatifs, pédagogiques ou persuasifs. Mais au-delà des multiples statuts de ses images, Terpereau sut imposer un style marqué par la géométrisation des formes, l'aplanissement de la perspective et la multiplication des points de vue. Ses photographies participent alors à la mise en place d'une nouvelle culture visuelle dans laquelle le regard prend une nouvelle dimension. La qualité de son travail lui permet d'obtenir les palmes académiques en 1885 et une médaille d'or à l'Exposition universelle de Paris de 1889. Ses images furent présentées dans des expositions à Santiago du Chili, Haïti, Moscou, Hanoï et à l'Exposition universelle de Chicago en 1893.
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D'origine florentine, Ernesto Ermete Gazzeri né à Modène le 13 juin 1866, est présent à Exposition universelle de Paris, en 1904, à l'exposition d'art italien organisée à Earl's Court à Londres. Il illustre la survivance d'un art néoclassique, héritée des antiques et de Canovae. Il bénéficie d'une clientèle internationale et s'illustre dans des thématiques variées, réalisant de nombreux bustes, monuments funéraires ou publics. Au Domaine Chavat de Podensac, Ernesto Gazzeri donne aux parterres, pelouses et allées du parc paysager et du jardin à la française, l'ensemble du décor statuaire commandé par le propriétaire François Thévenot. Il crée surtout une composition originale qui est l'une des oeuvres majeures de l'artiste : « Le Mystère de la vie », ensemble monumental de groupes reliés en marbre de Carrare. L'oeuvre, sculptée dans l'atelier romain de l'artiste, est installée à Podensac en avril 1919. Gazzeri viendra lui-même sur place superviser son installation dans le parc, à la naissance du parcours d'eau. Le « Mystère de la vie » se compose de dix-huit personnages de taille humaine, allant du nouveau-né au vieillard, regroupés en demi-cercle autour d'une source, symbole de l'origine de la vie. La découverte récente d'un album photographique ayant appartenu à Ernesto Gazzeri contient quinze clichés argentiques de cette oeuvres originale. Les clichés sont réalisés en 1919 par l'agence Fratelli Alinari de Florence dans l'atelier du sculpteur. Les photographies présentées dans ce fascicule sont issues de cet album.
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Léo Melliet, figure de la Commune de Paris, député du Lot-et-Garonne, directeur de l'Asile de Cadillac (1841-1909)
Pierre Philippe
- Entre Deux Mers
- 15 Mai 2021
- 9782371570450
"Jeune provincial (né à Lévignac, en Lot-et-Garonne) monté à Paris pour études, Léo Melliet fut de ces « insurgés », exerçant le temps de la Commune des responsabilités importantes comme maire du XIIIe arrondissement, l'un des plus populaires de la capitale. Échappant de peu à la mort lors de la Semaine sanglante, il fut condamné à la peine capitale et s'exila plus de vingt ans en Écosse. A son retour d'exil, il fut élu député du Marmandais, avant de finir sa vie comme directeur de l'Asile d'aliénés de Cadillac, en Gironde, toujours surveillé par la police qui le soupçonna d'être l'instigateur d'une grève de tonneliers ! C'est à la biographie de ce personnage trop méconnu que s'est attaché Pierre Philippe, qui nous fait revivre, au jour le jour, en compagnie de Leo Mélliet, ces quelques mois d'espoirs et de passion dont on célèbre aujourd'hui le 150e anniversaire. C'est avec la célèbre « Affiche rouge » du 6 janvier 1871, qui se termine par Place au Peuple, Place à la Commune, que Léo Melliet, l'un de ses 140 signataires - les délégués des vingt arrondissements de Paris -, rentre dans l'Histoire, tout comme cette affiche à laquelle sont attachés, comme rédacteurs, les noms de Jules Vallès et d'Édouard Vaillant. Car c'est avec elle que s'ouvre cette formidable parenthèse de l'Histoire où le peuple de Paris décida de prendre lui-même en main son destin. Préface : Eric Bonhomme Postface : Jean-Louis Lambert "
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Comprendre...les abbayes et les prieures benedictins de l'entre-deuxmers
J-C Tilli J-F Duclot
- Entre Deux Mers
- 6 Juin 2005
- 9782913568365
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Comprendre...les chateaux medievaux de l'entre-deuxmers
S Faravel
- Entre Deux Mers
- 6 Juin 2007
- 9782913568549
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Fortaney Dupuy ; un marchand de Bordeaux à l'aube de la Renaissance et ses livres de comptes
Michel Bochaca, Jacques Micheau
- Entre Deux Mers
- 1 Août 2015
- 9782371570030
Centré autour de Fortaney Dupuy, marchand et bourgeois de Bordeaux au début du XVIe siècle, cet étui réunit deux travaux complémentaires qui permettront au lecteur de se mouvoir dans le territoire de l'historien jalonné d'allées et venues entre les sources et leur interprétation. L'un des volumes a pour objet l'édition intégrale des trois plus anciens livres de comptes conservés pour un marchand de Bordeaux. Il lève l'obstacle de la lecture difficile de documents comptables dont l'austérité s'estompe vite pour laisser place à des scènes de la vie quotidienne orchestrées par Fortaney Dupuy et ses employés à partir de la boutique fréquentée avec plus ou moins d'assiduité selon les clients de 1505 à 1523. La documentation riche et diverse contenue dans ces livres de comptes et dans quelques autres papiers de Fortaney Dupuy éclaire les activités d'un marchand de Bordeaux type. Au-delà de ce personnage central, l'étude historique présentée dans l'autre volume ouvre de larges perspectives sur l'économie et la société d'une des grandes villes du royaume de France et de sa région à l'aube de la Renaissance. On entrevoit aussi des traits de la culture et des mentalités de l'époque fortement imprégnées par le gascon, langue communément parlée en Bordelais et, dans le cas de nombreux marchands, servant à coucher par écrit le détail de leurs affaires.
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Voyage sur les bords du Rhin fait en 1792
Guillaume Gontier de biran, Pierre Lespine
- Entre Deux Mers
- 1 Juillet 2015
- 9782371570108
Au printemps 1792, Guillaume Gontier de Biran, ancien maire de Bergerac, ancien député du tiers aux états généraux et Pierre Lespine, un chanoine érudit, quittent Coblence, où ils ont émigré, pour s'adonner au « tourisme » le long du Rhin. Ils voyagent en bateau, en diligence, mais aussi, très souvent, à pied et s'écartent du fleuve pour de nombreuses excursions, soit dans ses environs immédiats, soit pour des destinations plus lointaines comme Francfort, Hanau, Heidelberg ou Darmstadt. Leurs pérégrinations ont donné lieu à un journal de voyage écrit à deux mains dont les manuscrits, conservés dans des fonds à Paris et à Bergerac, ont été réunis et transcrits pour cette édition originale : au-delà des aspects traditionnels du genre, leurs notes, rédigées à chaud et sans a priori, prennent une tonalité ethnographique qui fait, avec la description de rapports humains nouveaux et propres à l'émigration, son originalité. Leur double récit offre au lecteur, un témoignage pittoresque et sensible sur une partie des pays du Rhin à la fin du XVIIIe siècle et juste avant que cette région de l'Allemagne ne soit profondément bouleversée par les conflits napoléoniens, mais aussi par l'urbanisation et l'industrialisation. Il nous renseigne encore sur la personnalité des deux auteurs et sur leurs liens avec leur Périgord sur lequel ils fournissent, en miroir, nombre d'informations.
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Haux ; commune de l'entre-deux-mers ; histoire naturelle et humaine
Antoine Caillard, Jean-françois Larché
- Entre Deux Mers
- 1 Mai 2014
- 9782371570009
Histoire de la commune de Haux, située dans la couronne périurbaine de Bordeaux. L'auteur évoque les traditions ancestrales, la pauvreté du monde paysan, les ruisseaux, le nombre de moulins à eau, etc.
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L'émigration royaliste des années de la Révolution, porteuse des valeurs idéologiques d'une époque révolue, a suscité peu d'études, bien qu'elle ait laissé, à travers Mémoires, Journaux ou correspondance de nombreux témoignages narratifs de première main. Aussi est-ce avec beaucoup d'intérêt que nous publions ce « Journal d'émigration » du vicomte Jean-Antoine de Brons, issu d'une vieille famille noble originaire du Quercy, seigneur de Pommiers, en Fronsadais, par son union avec Henriette de Fronsac. Une carrière militaire l'amena, juste avant la Révolution, au rang de colonel et de « commandant pour le roi à Libourne et pays circonvoisins ». Au mois de mai 1792, Jean-Antoine de Brons et son jeune fils, Philippe, passent la frontière pour se mettre au service des princes, frères de Louis XVI, et combattre les armées de la République. Ils ne reviendront en France que dix ans plus tard, profitant de la loi d'amnistie promise par Napoléon le 6 floréal an X, aux émigrés qui rentreraient avant le 1er vendémiaire de la même année (23 septembre 1802). Comme l'indique Michel Figeac dans sa préface, « c'est cette histoire de fuite et de déroute, d'enthousiasme puis de larmes, de sang et de désillusions que [ce journal] nous raconte grâce à Patrick Richet qui a su transformer l'écriture large et tassée de Jean-Antoine de Brons en un beau livre que le lecteur abordera comme un roman d'aventures ».
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Jacques-Paul Fronton Duplantier est l'un de ces hommes qui ont croisé l'Histoire et de qui celle-ci a changé la vie. Ce futur avocat originaire de la Gironde, né et habitant à Caillau dans l'Entre-deux-Mers, termine ses études à Paris quand éclate la Révolution de 1789. Il adhère avec enthousiasme aux nouveaux idéaux politiques qui, pour lui, trouvent leurs racines dans la république romaine et la démocratie grecque - n'appellera-t-il pas sa fille « Clélie » et son fils « Anacharsis » ! Député de la Gironde à la Convention, il vote la mort du Roi, mais se tient à l'écart des luttes fratricides entre Girondins et Montagnards. Il échappe ainsi à la guillotine. Après la Terreur, il devient d'abord président de l'administration du département de la Gironde, puis membre du Conseil des Cinq-cents où il fait un travail de législateur considérable sur de nombreux sujets encore d'actualité. Il doit être considéré comme un des pères de la République. Attaché viscéralement à l'idéal politique républicain et démocratique, il se retire définitivement de la vie politique dès le coup d'état de Bonaparte, le 18 Brumaire an VIII. Revenu, tel Cincinnatus, à son métier d'origine, au barreau d'Agen, il meurt le jour même où parvient dans cette ville l'annonce officielle de la Restauration des Bourbons. A-t-il voulu épargner à sa famille l'exil qui attendait les conventionnels régicides survivants ? Rare exemple de fidélité à ses convictions, la mémoire de Duplantier a été pieusement entretenue par sa fille Clélie et ses descendants. L'un d'eux, Thierry Chambolle, est l'auteur de cette passionnante biographie.
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L'étude historique et archéologique sur Saint-Vincent-de-Pertignas que nous publions aujourd'hui, datée de 1866, est la première réelle monographie paroissiale qu'écrit Leo Drouyn, genre qu'il développera plus tard abondamment, notamment dans les Variétés Girondine. Le 32° volume du Bulletin monumental publié par la Société Française d'archéologie accueillera en 1866 cette notice sur Saint Vincent. Elle sera suivie, l'année d'après, dans une autre revue, d'une étude sur la paroisse voisine, Saint-Jean-de-Blaignac. Dans les deux cas, c'est l'opportunité de la découverte de fonds d'archives inédits qui lui donna l'envie et la possibilité de rédiger ces textes.
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Léo Drouyn en Charentes, Dordogne et Haute-Vienne
Collectif
- Entre Deux Mers
- 16 Mai 2013
- 9782913568938
Léo Drouyn a laissé sur le Lot-et-Garonne une centaine de dessins et gravures réalisés entre 1849 et 1873, restés inédits. Il ne s'agit pas, comme en Gironde, d'un invenatire exhaustif du patrimoine monumental, mais le résultat de promenades qui ont pour centre la vallée du Lot, plus particulièrement le château de Roquepiquet, demeure de son hôte et ami, Gabriel de Gervain. Ici, Léo Drouyn dessine l'architecture paysane, les maisons à pans de bois, réunies souvent en hameaux, et dont il pressent, avec raison, la fin prochaine. C'est donc un témoignage exceptionnel qui nous est révélé de cette architecture rurale agenaise pour l'essentiel disparue . Le paysagiste qu'est Drouyn trouve également de beaux paysages à dessiner. A côté de cela, l'artiste donne des vues de petites villes en bord de rivière et des principaux châteaux du pays qu'il parcourt avec son fils Léon - dont les dessins sont également publiés - et ses amis. Plus au sud, la région de Nérac sera également l'objet de visites et de dessins archéologiques et pittoresques.