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Éditeurs
Prix
Editions Du Caid
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Primitive Skateboarding Belgium 1978
Fil Plastic, Marco Laguna
- Editions Du Caid
- 29 Novembre 2024
- 9782930754307
Les filles sont là aussi, avec nous, c'est le tout début et c'est la liberté. On échange des cassettes, on découvre plein de nouvelles choses. Nous sommes connectés à de nouveaux mondes et c'est l'indépendance. J'ai un Skate « Double Deck » et de nouveaux amis. C'était la Belgique 1977 et j'étais là où je devais être, sur le parking avec ma planche.
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L'alcool au cinéma en 40 films !
Premier livre en français consacré à l'alcool au cinéma, « SHOTS! ALCOOL & CINÉMA », a été pensé par Dick Tomasovic sous la forme d'un catalogue irraisonné, sans souci d'exhaustivité (impossible sur un tel sujet). Cet essai addictif, richement illustré, s'organise autour d'une quarantaine de « shots » emblématiques des problématiques relatives à la représentation de l'alcool au cinéma. Présentés dans un ordre chronologique, ces shots laissent deviner une véritable histoire évolutive des moeurs et de la place de l'alcool dans nos sociétés. Ils constituent aussi un voyage réjouissant et stimulant entre les films, les cinéastes et les images issus de notre mémoire collective cinéphilique.
Vider son verre. Crever l'écran.
À la fois sujet, motif et figure de prédilection du cinéma, l'alcool est présent dès les films des premiers temps, traverse les censures et les époques pour rester encore aujourd'hui un enjeu important de la représentation du cinéma contemporain.
Personnages d'ivrognes, d'abstinents ou de contrebandiers, situations éthyliques comiques ou tragiques, symbole de virilité et de force de caractère ou signe de faiblesse psychologique et de déchéance morale, l'alcool garde au cinéma ses qualités polymorphes, ses fonctions ambivalentes et ses valeurs ambigües. Les images de l'alcool, plaisantes ou répugnantes, structurent l'imaginaire et les conceptions du spectateur, bien avant qu'il ne devienne consommateur. Le cinéma donne le goût de l'alcool. Mais l'alcool donne aussi le goût du cinéma en lui offrant des situations homériques, des personnages magnifiques et des images poétiques. Car filmer l'alcool, c'est filmer l'ivresse. Cet ouvrage s'intéresse aux mises en scène de l'alcool, à la manière dont l'alcool, et ses usages, dynamise le cinéma, quitte à troubler ses formes narratives et figuratives. Passant en revue des dizaines de films issus de l'histoire du cinéma et d'innombrables scènes inoubliables, de Méliès à Ozu, d'Hitchcock à Cassavetes, des Tontons flingueurs aux Bronzés, de Jackie Chan à Mickey Rourke, de James Bond à Roger Rabbit et de Rio Bravo à Springbreakers, cet essai, revigorant, abreuvera les cinéphiles assoiffés. -
En dilettante : histoire et petites histoires de la photographie amateur
Michel F. David, Anne Delrez, Adeline Rossion
- Editions Du Caid
- 24 Octobre 2022
- 9782871830849
En dilettante. Histoire et petites histoires de la photographie amateur retrace, sans prétendre à l'exhaustivité, les moments forts de l'histoire de la photographie amateur, identifie quelques-uns de ses auteurs et fait la part belle à la photographie familiale et aux petites histoires qui l'accompagnent. S'appuyant sur les collections du Musée de la Photographie à Charleroi, d'un collectionneur privé (Michel F. David) et de La Conserverie, un lieu d'archives, ce catalogue dresse un riche panorama de l'évolution de la photographie amateur. Avec un peu plus de 400 illustrations, il propose des exemples inédits des premières photographies Kodak, de vues panoramiques, d'autochromes, d'archives de peintres ou de membres d'associations de photographie, de petites histoires familiales plus intimistes et universelles, d'images maladroites dites « ratées » ou fruit d'un laisser-aller ou encore de photographies qui portent les traces d'un attachement sentimental.
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'Well, Here' est un essai personnel, à la fois lié à un récit autobiographique et détaché de lui. Le photographe y questionne la photographie en tant qu'outil de communication à la fois simple et complexe, riche et étrange, empruntant autant au réel qu'à la fiction, invitant le lecteur, comme à travers un paysage, à trouver des connexions ou des narrations inédites.
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Livre à colorier sur la terrasse
Charlotte Beaudry
- Editions Du Caid
- Livre A Colorier
- 1 Mars 2024
- 9782930754444
Entre humour, dérision et obsession, sur la terrasse est un livre à colorier sur la terrasse.
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Velvet Underground MCMXCIII NY Rehearsals
Renaud Monfourny
- Editions Du Caid
- 1 Avril 2016
- 9782930754062
Rencontrer le Velvet Underground dans l'intimité de ses répétitions, c'est un peu la concrétisation du rêve naïf de l'adolescent qui mimait les solos hors ton de White light/white heat sur le Live 69. Mais l'époque idéalisée de la Factory et de sa désinvolture appartient à la légende.
Nous sommes en 1993 : le Velvet qui se reforme est constitué de sérieux quinquagénaires solidement épaulés par une structure de management.
En ce 20 mai 93, l'ambiance à New York est à l'image des prévisions météo du journal lumineux de Colombus Circle, qui annonce une journée partiellement ensoleillée. L'optimisme béat n'arrive pas à occulter une réalité maussade : il pleuvote sur les trottoirs défoncés de Manhattan et le rendez-vous pour aujourd'hui avec le Velvet n'est toujours pas fixé. Ce n'est que vers 13h30 que la maison de disque m'ordonne de me rendre immédiatement aux studio SIR sur la 52e Rue où, bien loin du Lower East Side et du Village, Lou, John, Maureen et Sterling mettent au point leur tournée européenne. -
Livre à colorier des carottes : coup de gel dans le nez
Michael Dans
- Editions Du Caid
- Livre A Colorier
- 1 Décembre 2022
- 9782930754383
PS : - Pourquoi avoir choisi de faire des bonhommes de neige pour répondre à ma proposition d'un livre à colorier ?
MD : -J'ai directement pensé à n'utiliser qu'une couleur. Distribuer le livre avec un seul crayon de couleur me semblait plutôt amusant.
En automne, dans la rue, une multitude de couleurs définissent les formes, que ce soit les arbres, les carrosseries des voitures ou les vêtements que l'on porte, etc, puis la neige recouvre tout pour nous plonger dans un camaïeu de blanc ou de gris. Soudainement tout est de la même couleur mais nous sommes toujours capables de comprendre l'image.
La touche finale pour réaliser un beau bonhomme de neige, comme la cerise sur un gâteau, après avoir enfoncé des pierres pour représenter les dents et les boutons de la veste, après avoir planté les branches pour faire des bras, c'est de le parer d'une belle grosse carotte au milieu du visage.
Cependant, pour prendre du plaisir en dessinant, si on l'enfonce dans son cul, le résultat est toujours aussi probant. -
« Dans mon jardin les fleurs dansent est une série entamée il y a quelques années, à Bugeat, en Corrèze, où ma mère a décidé d'aller vivre. C'est l'histoire simple, mais comme beaucoup d'autres pas toujours facile, d'une femme, d'une mère, de liens, de ruptures, de deuils et d'envies. De résignations et de renouveau, de souvenirs, de pleurs et de rires. Des images de là-bas et des textes d'ici. Une histoire. Hier, douloureuse. Belle, aujourd'hui. » Olivier Cornil.
Esthétique sans prétention « plasticienne », artisanale et lente, formidablement perméable à l'humain comme à la poésie du détail, son approche photographique se complète souvent de textes, de documents... Olivier Cornil livre ici, avec ces images de la série « Dans mon jardin les fleurs dansent », le résultat d'un travail récent et très personnel à propos de sa mère et de la vie de famille, mené en Corrèze entre 2002 et 2018, aussi près des gens que des choses et du paysage. -
Dans un futur proche ou lointain, une organisation extraterrestre, aidée par Satan, envahit le monde pour extraire l'uranium et développer leurs biotechnologies. Mais Jésus et des résistants hargneux et armés jusqu'aux dents les repoussent.
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« 'Je n'ai pas de prénom' a été le constat vertigineux que j'ai fait un jour. Ou plutôt, je n'en en avais plus. L'ancien était comme un vieux pull moche, un cadeau de famille qu'on nous oblige à porter. Il était démodé, trop grand, trop petit, trop serré, étouffant. Trop féminin. Un nom, c'est genré, un nom ça raconte une histoire, un nom, on peut en changer. En changer. Oui mais lequel ? Comment choisir ? Cinq noms se succèdent alors, comme des identités passées, potentielles, attribuées ou appropriées.
« La peau du prénom » est l'histoire de ma poursuite obsessionnelle d'un nouveau prénom, étape essentielle à mon cheminement et à ma transition sociale. C'est le témoin d'un questionnement de genre, qui d'une forme plurielle et éclectique, raconte un parcours queer non binaire. Une histoire intime et sensible, un coming out, un plongeon entre les genres, invitant chacun.e à interroger cette construction sociale... » -
Namur s'ouvre sous le regard de Pierre Rahier. Jour et nuit, il s'y soumet. Les images amènent le lecteur à s'immerger dans ce microcosme. Des histoires surgissent, des interactions se créent, Namur révèle son côté mystérieux. Pierre ajoute la couleur au noir et blanc. Comme un instant de respiration, il offre un regard ambivalent alliant la douceur de la lumière et la dureté de l'instant présent.
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Tout est parti de la revue les Cahiers du cinéma que lisait sa grande soeur, de films de Louis Malle et de Jacques Tati vus au festival d'Avignon. Catherine aime les images. Elle commence par étudier la photographie pour se diriger ensuite vers la peinture et la sérigraphie aux Beaux-Arts. Elle aime tous les supports qui permettent de raconter, de s'exprimer et de véhiculer les émotions. Elle travaille pour le cinéma et le théâtre où elle crée des costumes et des décors, met en lumière des visages pour Benno Besson, James Thierrée, Declan Donnellan, Rupert Everett et bien d' autres encore.
A la question "pourquoi écrit-on?" se substitue parfois celle-ci: "pour qui?".
Au début il y a une mère. Qui, face à un diagnostic sans appel et en hommage à la vie, décide une mort lumineuse, plutôt que de sombrer en un naufrage dégradant. Or, à ses côtés, il y a sa fille, qui écoute cette décision et qui comprend que face à l'être cher, les jours, désormais, sembleront trop courts. Mais le décompte rapide qui s'ensuit suscite en elle des images: au creux des regards échangés, des mots murmurés, des gestes protecteurs et de l'attention qu'elles se portent l'une à l'autre, elle esquisse alors une broderie, dédicace à cette mère qui s'en va. Pour apprivoiser la peine, elle la transforme en une série d'impressions fragmentaires du réel, tendres et poétiques, créant un ensemble de sérigraphies qu'elle module en suivant le rythme de l'Adieu, évoquant sa brièveté; ensemble qui donne à entrevoir ce qui se joue à la frontière entre ce qui était et qui bientôt ne sera plus. Catherine Tilmant pose ici encore un regard doux et vrai, sans jamais s'éloigner de l'enfance, sur "Les Choses de la Vie". A contre-pied du deuil et de ses incisions, sa couleur et ses brumes apaisent l'inquiétude, réconfortent les tremblements, tandis que les silences et les blancs appellent la clarté. Elle a choisi pour sa boite à musique des parois tendues qu'elle habille de soies roses, sous lesquelles se devine la pulsation de deux coeurs: à l'infini...". -
Toujours l'eau : juillet 2021
Françoise Deprez, Caroline Lamarche
- Editions Du Caid
- 18 Octobre 2022
- 9782930754352
Vivre avec l'eau, pour les habitants des vallées, c'était une évidence. Sa force motrice, sa rumeur fraîche, ses nuances saisonnières. Sauf que « cette eau-là, ce n'était pas la même. » Un cauchemar, un monstre, un tsunami... Les mots font défaut pour dire l'épouvante face aux terribles inondations de juillet 2021.La solidarité a été à la mesure de la peine : immense, durable, bouleversante. « Il n'y a pas une histoire plus pénible que l'autre, elles le sont toutes. Et on est tous courageux. » Parole d'une victime devenue un pilier de l'entraide. Comme d'autres ont chaussé leurs bottes, déblayé, amené des vivres, des vêtements, de l'électro-ménager, nous avons pris nos outils - le regard et l'objectif photographique, l'oreille et la plume pour les récits - et nous avons rejoint les vallées dévastées à l'heure où s'installait, dans des logements toujours impraticables, un silencieux et triste hiver. Une déambulation poursuivie jusqu'à l'été avec la conscience que si l'on est détruit par le malheur, on peut l'être encore davantage par l'indifférence ou l'oubli. Nous n'oublierons jamais ces regards, ces mots, ces gestes. Cette humanité une et multiple. Ce flot dont l'énergie n'a pas fini de nous captiver.
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La grande maison est un projet photographique qui pose un regard rétrospectif sur la violence intrafamiliale. Il met en images les fragments de mémoire peuplant les cauchemars de l'artiste, pour mieux apprivoiser «la nuit [qui] nous ramène aux souvenirs que nos jours s'efforcent d'oublier». Les photographies en noir et blanc et les textes brefs traquent les ombres muettes et les blessures invisibles de l'enfance dans la maison paternelle : objets et corps, étranges sculptures, deviennent le réceptacle presque abstrait des déchirements intérieurs, mais aussi des souffles de consolation.
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En 2022, l'apparition d'un Cirque en bois, en pleine campagne, a surpris plus d'un observateur. En un peu moins de 20 ans, Latitude 50 a développé à Marchin un pôle des arts du cirque et de la rue, et un village d'architecture très cohérent. Ce livre est un plaidoyer pour une architecture qui encourage l'audace, l'usage du bois et le réemploi des matériaux.
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Art au Centre est un projet de revitalisation du centre-ville de Liège par l'art né en 2019 consistant à investir les vitrines des commerces vides pour y présenter des oeuvres d'artistes liégeois, belges et étrangers. En 2022 et 2023, Art au Centre a réalisé 6 expositions et présenté les projets de 170 artistes dans 155 vitrines. Ce catalogue est un rare échantillon de la jeune création belge, néerlandaise, française et allemande. Art au Centre 2022-2023 fait suite au premier catalogue du projet Art au Centre publié en 2022, Art au Centre 2019-2021.
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Jacques Duvall : Le contrebandier de la chanson
Collectif
- Editions Du Caid
- 15 Avril 2014
- 9782930754017
Jacques Duvall fait parler de lui... par les autres.
Nombreux sont les ouvrages consacrés à la chanson française ou à la pop, qui citent Jacques Duvall parmi les plus dignes pourvoyeurs de ces deux disciplines amies/ennemies.
Conçue en mode amicalement-vôtre avec Les Editions du Caïd, cette première biographie collective « en collaboration avec le sujet » sort des sillons battus et porte un autre regard, fatalement très complice, sur ce discret Monsieur Jacques (de son vrai nom Éric Verwilghen, né en août 52 à Schaerbeek, aussi connu sous les pseudos de Hagen Dierks ou de Inger Asten et subtilement surnommé « le contrebandier de la chanson française »).
Ce type qui cultive depuis toujours l'art du pseudonyme et des paradoxes se livre ici en toute intimité, sans sentimentalisme aucun. Avec la distance respectable qui fait sa marque de fabrique, comme il le fait depuis plus de 30 ans en enfilant pour les autres ses perles d'insolence désabusée. Jacques Duvall fait parler de lui... par les autres.
Jacques Duvall et Les Editions du Caïd bousculent ici le concept de la bio d'artiste, avec un livre adossé à une documentation de toute première main. Cette très belle compilation d'articles de presse et d'interviews (dont le texte inédit de son ami Gilles Verlant, écrit peu avant le décès de celui-ci) entre en résonance avec une galerie de photos et de documents inattendus pour, au final, composer un inventaire subjectif et tellement cohérent de moments clés.
Au fil des pages et des images, les souvenirs duvalliens s'imbriquent et se complètent, en creux. Avec la patte de Duvall, celle qui fait mouche avec ses airs de ne pas y botter, en touche qui touche.
Histoires belges et lunettes noires: une mythologie pas mytho.
Jacques Duvall, le contrebandier de la chanson, nous ouvre pour la première fois son incroyable album photos.
Des dizaines de clichés inédits nous baladent de Bruxelles à New-York, de bars en studios, du punk au glam et, bien sûr, de rencontres fortuites en amitiés. Une jolie galerie de personnages s'affiche ainsi entre ombres et lumières, en couleurs ou en nuances de gris. On y croisera les amis de toujours ou d'un jour. En première ligne, les icône duvaliennes et les incontournables Lio, Marie France et Alain Chamfort, Marc Moulin, Dan Lacksman et Michel Moers du groupe Telex, Jane Birkin et Etienne Daho. On y suivra, plus tard, les foisonnantes aventures Freaksville, avec Benjamin Schoos, Mademoiselle Nineteen et leurs comparses liégeois à géométries variables. Les artistes internationaux (Joan Jett et les Runaways, The Sparks, Chrissie Hynde, April March) y côtoient les presqu'anonymes et les instants surréalistes à la belge (un célèbre footballeur, Alain Bashung, Henri Salvador et même Michael Jackson himself).
Et comme Mister Duvall aime à nous surprendre, l'inclassable fragile s'incarne en super-héros dans 4 pages de comics signées Jampur Fraise (Freaksville quand tu nous tiens). -
Entre 2017 et 2023, François Curlet a utilisé l'énergie du quotidien et l'attente qu'entraine des projets lourds à mettre en oeuvre (films) pour produire des dessins rapides photographiés de façon rudimentaire et postés en grande partie sur Instagram. Depuis, la page a été supprimée par censure. Ce n'est pas le motif de cette publication. Il a conservé plus de 1000 dessins. Cet ouvrage rassemble 880 réactions dessinées humées et expirées du réel, scénettes tambourinées en écho du quotidien, intime, sociétal et médiatique. Petits tatouages anthropologiques imprimables pour le cerveau.
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Dis-moi qui tu hantes...
Qui fut - ou qui est - Albert Dadas? Peut-être un énigmatique voyageur, l'un des premiers « dromomanes » diagnostiqués à la fin du XIXe siècle: en cette période des nations et des frontières, zébrée par les vagabondages en tous genres, ce modeste employé du gaz bordelais est atteint d'un « automatisme ambulatoire » qui le mène, longuement ou brièvement, de Valenciennes à Moscou (via Liège!), de Prague à Varsovie, de Berlin à Minsk. Un aventureux plus qu'un aventurier, qui trébuche et se relève, d'une main laisse des traces, de l'autre les efface.
Qui est - ou qui fut - Philippe Herbet? Peut-être un artiste itinérant, prétendument né à Istanbul en 1964. Il photographie, écrit beaucoup - dessine un peu, depuis quelque temps. Lui aussi sait l'art de la fugue: les siennes l'ont souvent mené vers l'Est (Russie ou Biélorussie) ou aux portes de l'Orient (Turquie, Arménie, républiques du Caucase); elles ont régulièrement déjà donné lieu à des publications en volume, mêlant volontiers texte et image.
Se pourrait-il que ces deux-là ne fassent qu'un (et, ajouterait le moraliste anglais, si oui, lequel)? Herbet-Dadas, c'est tout un; ou du moins cela a-t-il tendu à le devenir. Car dans cette histoire de duo comme dans toutes, qui s'empare de qui, en définitive? Enquête ou délire, souvenir et projection, dérive et obsession, fiction personnelle et documentaire anachronique, le projet « Dadas » mêle en cours de route, et depuis bientôt cinq ans, photos d'époque et d'aujourd'hui, textes d'époque et d'aujourd'hui, guides touristiques ou témoignages spirites... signes, humeurs, réminiscences, scories. Les trajectoires s'emmêlent, les coïncidences se multiplient, de fulgurances en disparitions.
À rebours de lui-même, et des terrains familiers sur lesquels on croyait pouvoir l'attendre, Philippe Herbet partage une tentative qui n'est pas sans risque: quelque part entre la mise à nu et la dissolution complète de soi, une quête historique tout autant que spirituelle et psychologique, un voyage beaucoup plus intérieur que ses précédents. En temps de pose long, ses images mises en scène sont des autoportraits sans l'être: « Je suis son fantôme et il est le mien; je suis dans le cadre, à la fois son acteur et le mien. » Et si la beauté des femmes continue de jalonner et d'aimanter les déambulations méandreuses ou statiques du photographe, elle se fond à présent dans les tapisseries fanées, les paysages incertains, les photos déjà presque effacées - la neige blanche, les heures bleues...
La « disparition de soi » et la liberté de mouvement (des êtres, des peuples) ne sont-elles pas, par ailleurs, des problématiques très actuelles - autrement dit, tout autant tournées vers le passé que vers l'avenir?
Qui sait: voilà Herbet et Dadas reliés dans l'espace, et rattrapés par le temps. Par eux-mêmes. -
L'alliance sauvage : Claude Schmitz, théâtre et cinéma
Dick Tomasovic
- Editions Du Caid
- 16 Novembre 2022
- 9782930754345
Depuis le début des années 2000, Claude Schmitz met en scène des spectacles et des films, parfois en alternance, souvent de manière conjointe. Les pratiques théâtrales et cinématographiques s'entremêlent pour mieux se prolonger l'une l'autre. Rassemblant des textes, des entretiens, des photographies, des illustrations et d'autres documents de travail inédits, ce livre esquisse le portrait d'un insatiable explorateur de formes sensibles et vivantes.
Claude Schmitz vit et travaille à Bruxelles. Il est diplômé de L'Institut National Supérieur des Arts du Spectacle (INSAS) et est actuellement en compagnonnage au Théâtre de Liège. Ses créations ont été présentées à plusieurs reprises au KunstenFESTIVALdesArts ainsi qu'au Théâtre National, au Palais des Beaux-Arts, aux Halles de Schaerbeek, au Théâtre la Balsamine, à la Filature de Mulhouse, au Théâtre de Liège, au Salzburger Festspiele, à HumainTROPHumain, au Théâtre de l'Union, au Théâtre de l'Onde Centre d'Art, au CDN d'Orléans, au Théâtre Populaire Romand, etc. Il a réalisé le clip This Light pour Girls in Hawaii ainsi que plusieurs films dont Le Mali (en Afrique) (Prix Format Court - Brive 2016), Rien sauf l'été (Grand Prix Europe - Brive 2017), Braquer Poitiers (Prix Jean Vigo 2019, Prix Air France du Public - FID Marseille 2018, Prix Spécial du Jury - FIC Valdivia Chili, Prix Égalité et Diversité au Festival de Clermont Ferrand, Prix Ciné + au Festival de Brive 2019 et en sélection au IFF Rotterdam, au First Look Festival MOMI New York, au Champs-Élysées Film Festival etc.) et Lucie perd son cheval (Grand Prix National au BRIFF). Parallèlement, il enseigne (au Sénégal, à Ecole Supérieur des Arts à Mons, à L'ENSAV - La Cambre et à l'INSAS) et officie comme acteur au théâtre et au cinéma. -
Cinq ans après sa première publication aux Editions du Caïd, Michael Dans revient avec un nouveau livre de photos : "When the water clouded over".
L'artiste Liégeois proposent un choix de photographies de fleurs englobant un travail portant sur les trois dernières années. -
C'est absolument un roman.
C'est totalement une BD.
C'est sans doute pour ça que c'est si particulier.
Artiste polymorphe, expert dans l'art de raconter et grand collectionneur devant l'Eternel, Juan d'Oultremont apparaît une fois de plus là où on ne l'attendait pas.
Avec Alicia, son inclassable roman graphique, Juan d'Oultremont installe un suspense qui risque que vous rendre dingue, avec sa dose d'amour, d'humour, de sexe et de skaï. A la frontière de la bande dessinée et de la littérature, cet objet hybride est surtout un bel exercice de style, aussi périlleux que le sont les amours d'Alicia et du narrateur, dont nous tairons le nom. L'ensemble de l'ouvrage repose en effet sur la juxtaposition de textes brefs et de vignettes découpées dans des livres des années 50-70 traitant des techniques photographiques. Juan d'Oultremont se joue ainsi du caractère documentaire de ces dessins sortis de leur contexte pour tisser un récit introspectif et fantasque, et nous plonger dans un véritable thriller métaphysique.
Alicia, un roman graphique :
Alicia est une (expérience de) bande dessinée de 64 pages réalisée au moyen de pictogrammes découpés dans les manuels de photographie amateur. Des vignettes qui, glissées dans un album pour collection de timbres, finissent par perdre leur abstraction graphique pour se charger d'une épaisseur psychologique.
Le scénario d'Alicia se présente comme un thriller métaphysique. Un jeune homme équilibré et promis, comme le prétend son père, à une brillante carrière dans le difficile secteur de l'outillage se retrouve « irradié » par Alicia. Un prénom de 6 lettres qui recouvre sa personnalité fantomatique. Des quelques semaines que dure leur relation, le narrateur garde le souvenir d'un secret lentement dévoilé. Par couches quasi sédimentaires, la véritable personnalité d'Alicia va se préciser, dessinant progressivement les contours d'un être aussi sulfureux que séraphique. Mais qui est cette ex-miss Chypre ? -
Écrit par Paul Gonze... ce déLIVRE d'anARTISTE, évoque plus de 36 rêves conçus et souvent réalisés par l'asbl TOUT tel que la transformation d'une rue de Jette en plage, la réflexion de la Lune sur le Grand-Place de Bruxelles, la métamorphose de la capitale du Pays Noir en Charlerose, ...
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Amorcé en 2012, régulièrement augmenté, notamment à Berlin en 2013 avec la version allemande de ELLE, ce livre d'artiste semble alimenter le travail de sculpture, d'installation et de peinture que Cléo Totti mène de front. C'est sur les corps des modèles et leurs panoplies d'attributs que s'exercent depuis quelques années la rage et l'excitation de Totti.
Le livre est accompagné d'un texte de Marcel Berlanger.