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Patrick Frey
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Consacrée à un aspect moins connu de Walter Pfeiffer, cette grande monographie explore les travaux graphiques du renommé photographe suisse : dessins au crayon, à l'encre de Chine et aquarelles, caractérisés par une sensualité joyeuse qui émane de ses portraits d'intimes et de ses natures mortes fleuries.
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Au coeur de New York, un loup-garou prophète du jugement dernier et un messager de l'apocalypse se retrouvent mêlés à un affrontement entre le peuple, le gouvernement et Dieu. Le dessinateur Mark Thomas Gibson interroge, dans ce livre imposant de plus de 300 pages grand format, dessiné à la main jusqu'au colophon, la disparition des utopies aux États-Unis au travers d'un récit à l'esthétique minimaliste qui réunit les langages visuels de la peinture et de la bande dessinée, qui mêle aussi l'exaltation et le désespoir, à la manière d'un Raymond Petitbon.
Mark Thomas Gibson (né en 1980 à Miami, vit et travaille à New Haven) est un dessinateur et un peintre. Il est également professeur à la Yale School of Art.
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Luftbad
Martin Hodel, Erich Schumacher, Andrea Clavadetscher
- Patrick Frey
- 17 Décembre 2018
- 9783906803784
Publication présentant une sélection de près de 2000 oeuvres sur papier (dessins, collages...) produites entre 1991 et 1994. Les membres du trio s'envoyaient chaque dessin par la poste, chaucun ajoutant divers éléments jusqu'à complétion de ces palimpsestes picturaux. Chaque exemplaire de cette édition est doté d'une couverture unique, réalisée par Eric Schumacher et Andrea Clavadetscher.
En 1992, Martin Hodel, Andrea Clavadetscher et Erich Schumacher forment le trio artistique Hodel / Schumacher / Clavadetscher, qui deviendra le duo Schumacher / Clavadetscher suite au décès de Martin Hodel en 1995.
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Une série de dessins au stylo-bille bleu formant une galerie des horreurs composée de portraits de dirigeants du grand capital et de la droite extrême (du PDG de Nestlé au chef du Ku Klux Klan), grimés en monstres vêtus d'un costume cravate.
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Perfect Cherry Blossom présente le résultat de la première collaboration très attendue entre l'artiste britannique Oliver Payne et l'artiste pop japonais Keiichi Tanaami : une série de dessins originaux de Tanaami retravaillée par Payne à l'aide de stickers figurant des éléments graphiques issus de jeux de tir d'arcade japonais.
Ce projet s'inscrit dans la série de publications STUDIOLO / Editions Patrick Frey.
Publié suite à l'exposition éponyme à STUDIOLO, Zürich, du 17 novembre 2011 au 28 janvier 2012.
Designer graphique, illustrateur, peintre et plasticien, réalisateur de films expérimentaux, figure mythique du film d'animation japonais et de la scène pop d'après-guerre au Japon, Keiichi Tanaami est célèbre pour ses oeuvres psychédéliques au style singulier, mêlant couleurs flamboyantes, érotisme sous-jacent, poissons d'or géants et références surréalistes.
Né en 1936 à Tokyo comme fils d'un grossiste de textile, Tanaami a neuf ans lorsqu'il fait l'expérience du bombardement de Tokyo peu avant la fin de la deuxième guerre mondiale. Il étudie à l'Université des Arts de Musahino, rend visite à Andy Warhol à New York en 1969, travaille avec Robert Rauschenberg et le critique d'art Michel Tapié pendant leurs voyages au Japon et conçoit des pochettes d'album pour Jefferson Airplane et The Monkees. En 1975, Tanaami devient le premier directeur artistique de l'édition japonaise de Playboy Magazine. Il enseigne à l'Université d'art et de design de Kyoto depuis 1991.
Oliver Payne (né en 1977 à Londres, vit et travaille à Los Angeles) est un artiste britannique. Après ses études à la Kingston University de Londres, Payne collabore avec Nick Relph. Ensemble ils exposeront à la Serpentine Gallery (2000), à la Kunsthalle Zürich (2004) et chez Gavin Brown's Enterprise à New York (2005). Depuis 2007, les deux artistes poursuivent une carrière individuelle.
Voir aussi Keiichi Tanaami ; Oliver Payne & Nick Relph.
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Catalogue dédié au dessinateur Stéphan Landry, acteur majeur de la scène artistique suisse des années 1990.
Slogans publicitaires, emballages alimentaires, couvertures de livres ou logos dénichés dans les journaux : Stéphan Landry (1960-2009) se plaît à dérober des images de la vie quotidienne pour n'en retenir que l'essentiel dans ses dessins. Il se créé ainsi un véritable alphabet warholien, grâce auquel il parvient à évoquer à la fois l'état du monde et sa propre vie.
Tout va bien : l'industrie du bonheur des années 1990 a beau proclamer avec véhémence le côté positif de la vie, Landry en expose les mécanismes obscurs grâce à l'ironie et à la diversion, transformant une imagerie pop en portrait intime du quotidien. Les voici échouées sur la page, ces frêles silhouettes - anonymes, isolées du reste du monde - qui forment autant d'autoportraits voilés d'un artiste disparu trop tôt, à l'âge de quarante-neuf ans.
Publié suite à l'exposition « Tout va bien - M/2 et Stéphan Landry » au Musée Jenisch, Vevey, Suisse, du 31 mars au 11 juin 2017.
Voir aussi M/2, Vevey - 1987-1991.
L'univers de l'artiste suisse Stéphan Landry (1960-2009) est quasi exclusivement celui du dessin. Très personnelles, le plus souvent de petit format, les oeuvres trahissent l'acuité du regard d'un artiste à la très grande sensibilité, qui perçoit le monde dans toute sa complexité. C'est dans les carnets réalisés à Rome en 1998 que l'artiste puise la matière de son oeuvre à venir. Ils vont ainsi devenir des répertoires de « mythologies » rattachées à la culture populaire, mais aussi littéraire. Chez l'artiste, le double, le multiple, le complexe apparaissent à chaque instant : ici un dessin sur papier calque, là son double, puis son reflet inversé. Dans ces jeux de mots récurrents et ces constants détournements d'images, subtilité et ambiguïté ne cessent d'affleurer.
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Première monographie consacrée à un artiste méconnu, le peintre et dessinateur allemand Josef Maria Schröder (1874-1972). Actif de l'entre-deux guerres au milieu des années 1960, Schröder a développé une technique de dessin au stylo bille avec laquelle il produisit de lumineuses compositions abstraites et des portraits inspirés du surréalisme et du constructivisme. Elles sont présentées ici pour la première fois.
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Les ornements des billets de banque sont l'expression d'un récit collectif, fruit d'une construction idéologique composée autour d'images politiques, événements historiques, personnages publics, symboles et de paysages. L'argent est un mystère : la valeur monétaire se cherche un corrélatif visuel. Les billets d'euros, par exemple, s'efforcent de transmettre l'idée d'une Europe unie en usant de la métaphore des ponts. En 2002, 12,7 milliards de billets d'euros ont été mis en circulation, soit autant de ponts vers un monde idéal.
Les illustrations sur les billets racontent des histoires et glorifient le pouvoir. Des hommes, forts et épanouis, en plein labeur physique. Un peuple ayant accès à l'éducation, vivant au milieu d'une faune abondante. La plupart du temps, l'iconographie monétaire se construit autour de motifs identiques et la répétition de schémas basiques par lesquels l'humanité revêt un caractère uniforme et pathétique.
Dans Money, Tania Prill, Alberto Vieceli and Sebastian Cremers en appellent à l'esprit qui parle à travers les ornementations des billets de banque, comme théorisé par Walter Benjamin, et nous donnent à voir ces images qui confèrent une valeur à des feuilles de papier qui, sans elles, en seraient dépourvues.
Le trio Prill Vieceli Cremers collabore au graphisme des ouvrages des éditions Patrick Frey depuis 2006. Money est leur premier livre d'artiste conjoint. -
Depuis la fin des années 1990, lorsqu'il n'est pas plongé dans son travail de plasticien (en collaboration avec l'artiste Anders Guggisberg) ou d'artiste de scène (sous le nom de Dr. Lüdi), Andres Lutz produit une multitude de ce qu'il appelle des schwarze Blätter - des « draps noirs ». Ses dessins blanc sur noir sont un étrange mélange d'ascétisme et de fantaisie ludique. Le plus souvent sans plan préconçu, Lutz trempe son stylo dans l'encre blanche et le déplace sur une surface noire vierge, qui est aussi un espace imaginaire, une fenêtre la nuit, produisant une fissure de lumière sur une toile noire tendue, comme une fente faite par un cutter.
La ligne blanche ajoute au monde quelque chose qui n'y était pas dix secondes auparavant : c'est la magie essentielle du dessin. Il s'agit de véritables plaisanteries visuelles, certes, mais aussi - du moins dans l'intention - de petites oeuvres d'art raffinées, que l'on peut classer librement ou résolument en catégories ou en chapitres : dessins humoristiques, caricatures politiques et apolitiques, jeux de mots et énigmes, rébus et casse-tête, images secrètes à scruter et à chérir. Il y a aussi des gribouillis enfantins, des portraits de philosophes, des esquisses d'installations et de sculptures imaginaires, par exemple une série de crânes qui sont aussi des récipients. Il y a aussi des paysages oniriques, des paysages urbains, des dessins sur le thème de l'étalement urbain ou de l'évasion fiscale. Il y a aussi des insectes, des pétroglyphes néolithiques de Carélie et des bisons dessinés dans des grottes du nord de l'Espagne. En outre, des représentations de coutumes locales et étrangères, des illustrations de recettes, des cours ésotériques, des fleurs et des arbres, des arbres et des légumes, des buissons et des fougères, des animaux appartenant à l'empereur, comme l'a dit Borges... Enfin, des wimmelpictures psychédéliques regorgeant d'objets cachés, dont la découverte est un délice cosmique.
Tout cela est nourri par le penchant irrépressible du Dr Lüdi pour l'ironie joyeuse, qui est naturellement une façade pour la mélancolie et s'écoule à travers la plume du stylo, une pointe aussi étroite que le chas d'une aiguille, dans un monde parallèle, un paysage étoilé nocturne. -
An acrylic glass pyramid and three pendulums attached to a triangle on a table
Athene Galiciadis
- Patrick Frey
- 1 Septembre 2018
- 9783906803609
Monographie de l'artiste Athene Galiciadis rassemblant un ensemble d'oeuvres inédites, spécialement créé pour cette publication : inspirée par Emma Kunz, artiste suisse et guérisseuse, aux travaux proches de l'abstraction géométrique, Galiciadis a produit une série de dessins - figures, spirales, motifs, vases - imprimée sur papier millimétré, et accompagnée de documents photographiques.
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Une collection de dix cahiers Moleskine en fac-similés sous coffret, couverts d'oeuvres de l'artiste suisse Aldo Schmid.
Produits entre 2005 et 2018, ces carnets de dessins sont peuplés de mondes visuels qui nous conduisent à travers des usines abandonnées et d'obscurs paysages de cartes postales, des évocations d'une modernité vide de sens et d'un passé figé dans les photographies de presse. Sur la route, nous rencontrons une farandole de figures étranges, fonctionnaires grotesques, créatures grimaçantes, cyborgs et personnages de dessins animés.
L'artiste emploie des styles et des techniques diverses, alternant entre figuration et abstraction. Chaque Moleskine possède son propre langage et son propre rythme. Les motifs urbains surréalistes, densifiés de manière obsessionnelle à l'aide de feutres, de crayons de couleur et de marqueurs argentés, cèdent la place aux aquarelles aux paysages élégiaques : le steampunk rétro-futuriste des Cités Obscures rencontre la peinture de chevalet. Les lacs représentent un topos récurrent, tout comme les nuages atomiques, aussi sombres et impénétrables que l'univers visuel d'Aldo Schmid.
Une publication à édition limitée composée d'un coffret de dix cahiers Moleskine en fac-similés, imprimés avec des couleurs additionnelles.
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Depuis plus de quarante ans, Kilimnik navigue dans un cosmos inépuisable influencé par les traditions de la peinture romantique, du portrait et du paysage. Son travail accorde une importance égale à un large éventail de sujets, trouvant son inspiration dans des sources aussi diverses que la culture populaire et les contes de fées, les peintures de maîtres anciens et les programmes de télévision, les films, la littérature, les magazines, la publicité, ainsi que les vitrines. Le résultat fait disparaître les distinctions entre la « haute » et la « basse » culture. Ce mélange créatif apparaît dans certaines des premières productions de Kilimnik : après avoir étudié l'art et l'architecture à Philadelphie, l'artiste a exploré une constellation de genres et de thèmes (la mythologie, la féminité, l'histoire, la fiction) au milieu des années 1980 et au début des années 1990, à travers des peintures, des photographies, des dessins, des sculptures et des films.
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Une série de graffitis ferroviaires du collectif KCBR qui renouvelle la pratique avec une réflexion originale sur le support, la dissimulation (y compris évidemment vis-à-vis des forces de l'ordre), la trace, la réception par le public et l'éphémérité, les oeuvres étant effacées par les artistes eux-mêmes immédiatement après avoir été réalisées, le temps d'un cliché.
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Publication monographique proposant une évocation à plusieurs voix de l'oeuvre de l'artiste new-yorkais à travers un ensemble textuel littéraire et poétique.
Publié suite à l'exposition « In Heat », Lisa Cooley, New York, en mai 2016.
Connu pour ses portraits obsessionnels aux pastels de femmes fatales mélancoliques, vaporeuses et alanguies dans des décors ambigus où se téléscopent des références au modernisme, au cinéma européen et à la photogaphie de mode, Alan Reid (né en 1976 au Texas, vit et travaille à New York) est diplômé de l'université du North Texas et du Maryland Institute College of Art de Baltimore. Il a notamment exposé dans les galeries Mary Mary, Glasgow ; Patricia Low Contemporary, Gstaad ; Lisa Cooley, New York et A Palazzo, Brescia.
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Une vaste compilation de dessins phalliques inspirés du graffiti : un aperçu singulier de cinquante années de carrière d'une figure de l'art féministe américain, entre humour et brutalité.
Célèbre pour ses dessins érotiques proches du graffiti et son engagement féministe, Judith Bernstein (née en 1942 à Newark, New Jersey, vit et travaille à New York) est l'une des membres fondatrices de la A.I.R Gallery et l'une des premières militantes au sein d'organisations activistes comme les Guerrilla Girls, la Art Workers' Coalition, et Fight Censorship. Elle a exposé au New Museum, New York ; à la Mitchell Algus Gallery, New York ; à The Box, Los Angeles et au Mary Boone, New York, et a participé aux expositions collectives « The Comfort of Strangers » au MoMA PS1, New York ; « The Last Newspaper » au New Museum, New York, ainsi qu'à « The Historical Box » chez Hauser & Wirth à Zurich et Londres. Ses travaux font parti des collections du MoMa, du Whitney Museum of American Art, du Brooklyn Museum, du Jewish Museum, et de la Yale University Art Gallery.
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Ce livre d'artiste en grand format (40 x 40 cm ouvert) est composé de travaux graphiques de Claudia Comte. Conçu comme un système de données cartésiennes, l'ouvrage se plie et se replie de façon à pouvoir être lu de quatre manières différentes, se transformant ainsi en espace de jeu géométrique offrant différentes variations autour de l'identité visuelle de l'artiste suisse.
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Le premier ouvrage consacré au travail de l'illustratrice de mode et artiste Kelly Beeman. Puisant son inspiration dans les lookbooks et les défilés de créateurs, Kelly Beeman peint des toiles qui plongent le spectateur dans un univers fantasmé d'une sensibilité rare, teinté de subtiles références au design d'intérieur, à l'architecture, à la musique et à la littérature.