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Le Regard
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Peindre en Normandie : Alain Tapie
Alain Tapié
- Le Regard
- Photographies
- 13 Octobre 2022
- 9782841054206
Créée en 1992 à l'initiative du Conseil Régional de Basse-Normandie et de partenaires privés et du conservateur du musée des Beaux-Arts de Caen, la collection Peindre en Normandie se trouve aujourd'hui riche de plus de cent quatre-vingt tableaux de façon unique artistes célèbres et peintres méconnus Créée en 1992 à l'initiative du Conseil Régional de Basse-Normandie et de partenaires privés et du conservateur du musée des Beaux-Arts de Caen, la collection Peindre en Normandie se trouve aujourd'hui riche de plus de cent quatre-vingt tableaux et réunit de façon unique artistes célèbres et peintres méconnus autour de la représentation de la Normandie à la fin du XIXe et au début du XXe siècle.
Honfleur, Le Havre et plus tard Rouen, ces noms symbolisent des moments d'intense création et d'échanges autour de grandes innovations qui nourrissent la peinture de paysage dans cette région marquée par l'influence de l'aquarelle anglaise, lieu d'un dialogue expressif entre physique de la nature et physique de la peinture.
De Monet à Jongkind, de Lebourg à Delattre, de Marquet à Dufy, ce sont autant de rencontres qui pendant plus d'un siècle ont conféré à la Normandie l'image emblématique d'une peinture dépouillée de toute velléité littéraire.
Le tire de la collection dit assez bien qu'elle représente un chemin de traverse dans ce phénoménal territoire qu'est la Normandie des rivages et des campagnes, à la fin du XIXe siècle. Inscrits dans la continuité du naturalisme romantique et de la fonction méditative du paysage, les tableaux recueillis s'attachent à faire valoir la part méconnue, réservée, parfois secrète, des influences du pays sur la peinture, moins spectaculaire et mondaine que celle des sites achalandés. De Corot à Boudin se révèle l'impressionnisme gris et de Signac à Louvrier, le colorisme nacré.
Ce cabinet de peinture réunit exceptionnellement l'ensemble des oeuvres de la collection selon un parcours associant physique et topographie et qui, partant des rencontres de la ferme Saint-Siméon, s'attarde sur les bords de mer et la notion de villégiature pour se poursuivre le long de la Seine et se conclure sur le pays intérieur, dans la pleine terre normande. -
Martine Doytier : Autoportrait
Alain Amiel, Brigite Bardelot
- Le Regard
- Monographies
- 1 Février 2024
- 9782958283117
Martine Doytier est une artiste trop tôt disparue.. Telle une fine chroniqueuse de son temps et du monde artistique dans lequel elle vivait et au moyen d'une technique picturale étonnante, chacune de ses oeuvres raconte une histoire dans laquelle s'exprime sa sensibilité à fleur de peau, son caractère ardent et la constante recherche de perfection qui la caractérisait.
Martine Doytier Une vie d'artiste, 1947 - 1984. Ce livre accompagne la rétrospective que la ville de Nice consacre à Martine Doytier, une artiste trop tôt disparue et qui laisse une oeuvre peinte impressionnante par de nombreux aspects.
Telle une fine chroniqueuse de son temps et du monde artistique dans lequel elle vivait et au moyen d'une technique picturale étonnante, chacune de ses oeuvres raconte une histoire dans laquelle s'exprime sa sensibilité à fleur de peau, son caractère ardent et la constante recherche de perfection qui la caractérisait.
Ce livre, largement illustré et comportant plusieurs textes essentiels pour la connaissance de cette oeuvre, retrace l'histoire de cette artiste hors norme et souvent jugée inclassable.
L'exposition, dont le commissaire est Marc Sanchez, se tiendra à L'Artistique à Nice, à compter du mois de février 2024.
La couverture du livre reproduit la grande peinture intitulée " Autoportrait " que Martine Doytier a réalisé patiemment entre 1979 et 1984 et qui est demeurée inachevée. La partie de l'image en couleurs présente l'artiste au travail, son bracelet d'ivoire au bras, et se représentant entourée de ses proches : des personnalités telles que Claude Fournet le Directeur des Musées de Nice de l'époque, Arman entouré de ses oeuvres, son fils Brice en tenue de judoka, le petit monde des gardiens et des conservateurs de musées niçois, un dîner d'artistes à la Villa Masséna ou deux de ses animaux fétiches : sa grande chienne Urane et son cochon d'Inde Bété. Pour cette couverture, les autres parties du tableau sont recouvertes par la couleur grise que Martine Doytier utilisait comme couleur préparatoire pour ses toiles. -
Avec cette étude Richard Leeman, tente d'éclairer les malentendus successifs qui accompagnèrent la réception de l'oeuvre de Cy Twombly aux Etats-Unis, tant auprès de la critique que du public et des institutions.
Auteur de l'unique monographie existante consacré à Cy Twombly, Richard Leeman, nous livre un passionnant essai : Cy Twombly et la critique américaine. Une histoire. 1951-1995.
Aussi étonnant que cela puisse paraître, après la première exposition de l'artiste en 1951, celui-ci dû attendre 1994, afin que le MoMA lui consacre sa première rétrospective.
Avec cette étude Richard Leeman, tente d'éclairer les malentendus successifs qui accompagnèrent la réception de l'oeuvre de Cy Twombly aux Etats-Unis, tant auprès de la critique que du public et des institutions.
Richard Leeman est professeur d'histoire de l'art contemporain à l'université Bordeaux Montaigne.
Il a publié Cy Twombly : peindre, dessiner, écrire (Le Regard, 2004) et dirigé plusieurs ouvrages (Le Demi-siècle de Pierre Restany, Ed. des Cendres ; INHA, 2009 ; Michel Ragon, critique d'art et d'architecture [avec Hélène Jannière], Presses universitaires de Rennes, 2013). Ses recherches actuelles portent sur le discours et les représentations historiques du XXe siècle (Le Critique, l'art et l'histoire : de Michel Ragon à Jean Clair, Presses universitaires de Rennes, 2010), sur des questions théoriques relatives à l'interprétation, ainsi que sur l'art actuel. Il anime depuis 2013 le Séminaire sur l'art d'aujourd'hui , lieu de rencontres et de recherches sur l'art contemporain.
Benjamin H.D. Buchloh nait à Dusseldorf en 1945. Historien d'art allemand, il est spécialisé dans l'art européen et américain de l'après-guerre. Il est professeur d'art moderne à l'université Columbia et à Harvard. -
En 1929 naquit l'Union des Artistes Modernes qui élevèrent les arts décoratifs au rang d'un art à part entière. Ce livre retrace, l'histoire de ce mouvement. La seconde partie propose 70 biographies illustrées des principaux membres de l'U.A.M : Herbst, Fouquet, Templier, Sonia Delaunay, Jourdain, Mallet Stevens, Puiforcat, Chareau, Cassandre, Pierrand, Prouvé, etc...
Dès la fin des années 20, un grand nombre de créateurs - meubliers, architectes, joailliers, orfèvres, graphistes, peintres, designers, - se regroupèrent en une association dont les principes furent clairement énoncés. En effet, en but aux critiques, de tous ceux qui redoutaient leur modernité qui aujourd'hui encore décide de notre environnement, face à l'incohérence des salons officiels, la décision fut prise de former un groupe composé d'artistes créateurs en sympathie de tendance et d'esprit, non pas chapelle ou cénacle, mais individualités fortes et parmi les meilleurs de notre temps, pratiquant le jeu d'équipe .
Ainsi naquit, en 1929, l'Union des Artistes Modernes qui, de 1930 à 1937, élevèrent les arts décoratifs au rang d'un art à part entière.
Après la guerre, René Herbst regroupa les membres dispersés de cette association, de nouvelles conceptions guidèrent alors leurs créations exposées au Salon des Arts Ménagers sous le titre Formes Utiles .
Ce livre richement iconographié retrace, pour la première fois l'histoire de ce mouvement, en particulier à travers les expositions auxquelles ils ont participé. La seconde partie de cet ouvrage propose 70 biographies illustrées des principaux membres de l'U.A.M., dont le simple énumération suffit à démontrer sont importance : René Herbst, Gérard Sandoz, Jean Fouquet, Raymond Templier, Hélène Henry, Sonia Delaunay, Francis Jourdain, Bob Mallet Stevens, Jean Puiforcat, Pierre Chareau, Cassandre, Gustave Miklos, Charlotte Pierrand, Jean Prouvé, Louis Sognot, Charlotte Alix, Joseph Casky, etc...
En annexe, seront reproduits de nombreux documents d'époque : descriptifs des expositions, compte-rendu de séances, correspondances, etc... -
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Anselm Kiefer Sternenfall
Pierre Assouline, Paul Ardenne
- Le Regard
- Monographies
- 22 Mai 2007
- 9782841052035
Anselm Kiefer
Sternenfall - Chute d'Etoiles
Paul Ardenne - Pierre Assouline
L'exposition STERNENFALL qu'Anselm Kiefer a présenté au Grand Palais était constituée de dix ouvres. Sept d'entre elles sont des " maisons " - c'est ainsi que l'artiste les nomme -, lesquelles sont idéalement réalisées aux dimensions des ouvres qu'elles accueillent. Chacune de ses maisons renferme tableaux, sculptures, installations en liaison avec la cosmogonie, Ingeborg Bachmann et Paul Celan.
Pour le catalogue, Anselm Kiefer a réalisé une centaine de " gouaches " - photos rehaussées d'écritures, de cheveux, d'objet en plomb, d'acrylique, d'émulsion. Elles évoquent l'ensemble des thèmes correspondant à chaque maison et aux trois sculptures monumentales qu'accueille le Grand Palais. Elles complètent les ouvres présentées, auxquelles s'ajoutent nombre de photographies de sa " Babel de production " qu'est Barjac dans le Sud de la France.
Véritable livre d'Artiste, le catalogue offre aux amateurs d'Anselm Kiefer un ouvrage d'une exceptionnelle curiosité artistique.
Editions du Regard
Editions du Regard S.A.R.L. 104 000 ? - 1 rue du Delta 75009 Paris - tél 01 53 21 86 80 - fax 01 53 21 86 90
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ANSELM KIEFER au Grand Palais Catalogue de l'exposition Sternenfall - Chute d'Etoiles, in situ, photographié par Jacques Boulay et Marc Domage.
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Connu jusqu'à présent des seuls amateurs, le mouvement néo-romantique fut pourtant soutenu dès son apparition, en 1926, par des auteurs aussi considérables que Gertrude Stein, Jean Cocteau, Julien Green ou René Crevel. Regroupant une poignée de jeunes artistes, il ouvrait une nouvelle voie face aux diktats de l'abstraction et du cubisme qui dominaient alors le monde de l'art.
Connu jusqu'à présent des seuls amateurs, le mouvement néo-romantique fut pourtant soutenu dès son apparition, en 1926, par des auteurs aussi considérables que Gertrude Stein, Jean Cocteau, Julien Green ou René Crevel.
Regroupant une poignée de jeunes artistes, dont le plus connu est aujourd'hui Christian Bérard, il ouvrait une nouvelle voie face aux diktats de l'abstraction et du cubisme qui dominaient alors le monde de l'art.
Assimilé par certains à une variante du surréalisme ou à un secteur de l'art fantastique, il illustrait cependant une vision esthétique totalement singulière : art de l'exil et de la mélancolie, mais aussi du jeu avec les apparences et l'illusion, il répond à des préoccupations qui nous sont désormais proches.
C'est à découvrir la cohérence et la richesse de ce mouvement qu'invite le présent ouvrage : publié à l'occasion de la première exposition consacrée aux néo-romantiques par le musée Marmottan Monet à Paris, il rassemble plus d'une centaine d'oeuvres, jamais reproduites pour la plupart, ainsi qu'un choix de textes inédits ou introuvables, constituant un apport considérable à notre connaissance de ces artistes qui, pour n'avoir jamais voulu se plier à une théorie ni aux ordres d'un chef, disparurent dans les marges de l'histoire de l'art moderne. -
Maiter Eckhart peint par Van Eyck
Antoine Moulonguet, Pierre Bouche
- Le Regard
- 20 Novembre 2001
- 9782841051366
Aucun document historique n'atteste du lien qui aurait pu unir Maître Eckhart à Van Eyck. Aucune source ne nous renseigne sur les influences spirituelles qui ont guidé Van Eyck dans son travail de peintre. Il n'existe pas de portrait de Maître Eckhart, et il se peut même qu'il n'en ait jamais existé.
Il n'est donc pas ici question d'interprétation iconographique, mais d'intuition, de résonances entre la quête de l'essence divine qui irrigue les sermons de Maître Eckhart et le climat spirituel, la signification symbolique des oeuvres de Van Eyck. -
Chronique des jours fêlés : 12 avril-31 mai 2020
Monique Frydman
- Le Regard
- 2 Septembre 2021
- 9782841054039
Durant le confinement, Monique Frydman, du 12 avril au 31 mai, dans le silence de son atelier, entreprend, jour après jour, une série de 129 monotypes, sur papier Japon, réunis dans cet ouvrage.
De petits formats, 15 x 21 cm, ils révèlent toute l'intensité, la profondeur, la polysémie d'une oeuvre tout à la fois matérielle et immatérielle.
Comme dans son oeuvre peint, Monique Frydman, à l'instar des peintres qui l'intéressent, Joan Mitchell, Gauguin, Matisse... s'immerge dans la couleur qui selon l'humeur des jours, passe des verts foncés, aux verts éclairés de mauves, de bleu ou de jaune, aux teintes plus vives, tel le rouge, le rose et l'orange.
Des couleurs, des lumières, des émotions, dans lesquelles s'expriment la sensualité de l'artiste. Abstraction jubilatoire de la couleur. Un exercice de répétition et de renouvellement, à la fois temporel et géographique, dans lequel seule la main est maîtresse, guidée par le sentiment de l'instant.
Des monotypes, qui tous parlent du confinement. Écoutons Monique Frydman : « Mars. Impossibilité de peindre. Je suis de nouveau taraudée par la lancinante question de l'oeuvre d'art face à la violence de la réalité. (...) 26 avril. Violets, verts, jaune absinthe..., les couleurs des feuillages, de la nature. Parfums inouïs ! Comment ressentir de la jouissance, de l'ivresse, alors que... (...) 3 mai. Je recommence à voir, à ressentir, mes oeuvres me redonnent de la force.
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décennie d'engagement, les années 70 s'inaugurent au seuil de mai 68.
une révolution durable ébranle la société. la contestation structurelle, et la lutte contre " l'establishment " développe une énergie volontaire, qui aime communiquer. devenue caduque et dépendante, la société de consommation est fragilisée par deux chocs pétroliers qui lui porteront le coup de grâce en 1977. le designer pense ergonomie, conditions de travail, rationalisation des petits espaces, fonctions multiples du mobilier.
il invente un nouveau langage, une lisibilité des propositions et une approche du réel à partir du décodage sociologique. de nouvelles idées naissent, environnement, préservation, réhabilitation, énergies alternatives, une réflexion sur un nouveau rapport à la nature.
les expériences les plus engagées viennent de
californie. le temps n'est plus aux matières plastiques, le bois reprend ses droits avec de nombreux programmes d'ameublement dont l'inspiration vient des pays scandinaves.
l'italie toujours à l'avant-garde, propose une vision utopique décalée avec archizoom, alchymia et
gaetano pesce, elle s'expose au musée d'art moderne de new york. la france invite la couleur et s'offre le manifeste " high-tech " des années 70. le centre georges pompidou marque l'apogée d'un mouvement venu de new york et de londres. un étrange hommage au monde industriel. le décor, une tradition, confirme la france dans son rôle de leader.
elle exporte son savoir faire et son art des juxtapositions et des collages. les décorateurs proposent leur vision innovante, nouvelles couleurs, nouveaux matériaux : aciers brossés, inox, miroir. l'art s'invite et collabore. les années 70 sont des années engagées. ce livre offre un panorama des principaux designers et décorateurs : gae
aulenti, steve baer, mario bellini, michel boyer, pierre cardin, françois catroux, luigi colani, charles dillon, ron ferry, pierre guariche, frank o'gehry davis hicks, hans hollein, geoffrey hollington, shiro kuramata, yonel lebovici, peter maly, pierre paulin, gustav peichl, alberto pinto, henri samuel, ettore sottsass, roger tallon, joseph paul d'urso, victor vasarely, carla venosta, klaus vogt, john weallans, tim whitmore.
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Gilles Aillaud, dessins, brouillons, projets, envies ; 1949-1991
Richardo Crevier
- Le Regard
- 1 Août 1991
- 9782903370619
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Dès les débuts de sa pratique artistique, Paz Corona s'attaque d'emblée au motif primordial de la femme, chaque tableau étant l'échos de ses émotions brutes. Jamais sexuels, ils s'organisent selon des paramètres rigoureux d'expression dont la finalité est de susciter le désir, offrant au spectateur la possibilité d'une identification.
Née en 1968 au Chili, Paz Corona est artiste et psychanalyste, elle vit et travaille à Paris. Dès les débuts de sa pratique artistique, Paz Corona s'attaque d'emblée au motif primordial de la femme, chaque tableau étant l'échos de ses émotions brutes. Jamais sexuels, ils s'organisent selon des paramètres rigoureux d'expression dont la finalité est de susciter le désir, offrant au spectateur la possibilité d'une identification. Les portraits rappellent le premier métier de l'artiste, la psychanalyse, à travers laquelle elle tente de s'approcher de l'expression la plus réelle, la plus humaine du portraituré, d'en saisir toutes les pulsations, se référant au sentiment ressenti lors de la première rencontre. Des modèles, êtres de chair et de sang, il faut capter " l'émanation ". Comment peindre les tumultes de l'âme, ses bruits, leur donner des couleurs ? Telle est à l'évidence ce à quoi s'attache Paz Corona face à son modèle, rendre visible son humanité intrinsèque en subordonnant les moyens de la peinture à cette tâche. La vérité rien que la vérité. -
Renate Graf est hantée par l'ailleurs et son journal dévoile son goût pour l'errance, la dérive, l'expatriation. mais aussi le rêve. Munie de son appareil photographique elle explore, colonise, fixe des instantanés sur les êtres qu'elle croise, les sociétés et les paysages qu'elle découvre.
Au fil des pages, les notes de voyages " impressionnistes " enregistrent les perceptions immédiates de l'artiste qui les agrémente, parfois, de citations d'écrivains dont surgissent le souvenir de lectures, émaillant son récit d'éclats poétiques. Parfois, au gré de ses pérégrinations, elle se remémore les images de certains films, qui s'imposent alors comme une évidence.
Avec la même acuité Renate Graf photographie ses enfants, ses amis, son compagnon, l'artiste Anselm Kiefer, les moments heureux ou mélancoliques. Un journal intime qui échappe cependant au solipsisme, tout en faisant écho à Julien Green qui se demandait " Pourquoi suis-je moi ? ".
Les routes qu'emprunte l'artiste ne sont ni jubilatoires ni euphoriques. Elle se livre simplement à une déambulation nimbée de nostalgie, aux antipodes du bréviaire de l'ethnologue. Ici, point de théâtralisation des sites visités, mais un regard distancié sur les populations locales et, surtout, la transcription de mondes, de formes et de parfums éclectiques qui, à travers l'objectif de Renate Graf, s'applique à capter l'altérité. -
Rapport des forces ; Kounellis à Chaumont
Catherine Strasser
- Le Regard
- 19 Novembre 2009
- 9782841052479