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Gaussen
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Jean-Michel Ucciani est dessinateur illustrateur indépendant et travaille essentiellement pour la communication des entreprises. Quand il a finit sa journée de travail, généralement dans son bureau, il sort faire son tour dans la campagne où il vit en semaine et dans les grandes villes qui l´entourent le week-end. Il vient souvent à Marseille, sa ville natale et de coeur qu´il ne se lasse pas d´arpenter et de découvrir.Depuis quelques années il a décidé d´accompagner ses promenades de crayons et d´un carnet de croquis pour y dessiner en toute liberté les endroits qui lui plaisent et qui retiennenet son attention.Cet ouvrage recueille ces dessins faits sur le vif pendant ses promenades marseillaises, ce n´est ni un guide ni une liste des endroits à visiter juste une balade dessinée au grès du vent (du mistral bien sûr).
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Ce n'est pas la pluie ; rue d'Aubagne, 5 novembre 2018-5 novembre 2019
Jean-michel Ucciani
- Gaussen
- 31 Octobre 2019
- 9782356981820
Il y a un an, le 5 novembre 2018, trois immeubles de la rue d´Aubagne dans le quartier de Noailles à Marseille s´effondraient faisant huit morts. Quelques heures après, dans un communiqué, la mairie de Marseille invoquait comme raison du drame « la pluie », tombée en abondance dans les jours précédents. Très vite, un habitant du quartier déployait à sa fenêtre une banderole sur la quelle était inscrit « ce n´est pas la pluie ». Le croquis qu´en a fait Jean-Michel Ucciani, exposé dans plusieurs expositions solidaires organisées en faveur des évacués, est devenu l´emblème du désarroi désespéré de toute une ville face à l´incurie de ses édiles.Ce n´était effectivement pas la pluie qui a été la cause de l´effondrement des immeubles de la rue d´Aubagne, de même que ce n´est pas à cause de la pluie que près 2000 habitants ont été expulsés de leurs appartements, soudainement jugés insalubres dans les semaines qui ont suivi. Plusieurs mois après, des centaines d´entre eux restent privés de leurs logements, souvent cambriolés en leur absence forcée. Beaucoup ont tout perdu. Un euro par livre vendu sera reversé à Emmaüs, qui oeuvre pour l´aide au relogement.
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« Le bistrot, le bar, le café. On y trouve des types au comptoir qui élaborent des brèves pour Jean-Marie Gourio, des couples Tinder qui sirotent des mojitos, des mémés qui grattent des Tac-o-Tac côté tabac, des pépés qui jouent Fakir du Vivier gagnant dans la cinquième côté PMU, des ados qui feraient mieux d´être en cours de maths, des supporters de foot qui discutent recrutement, des poivrots, des co-workers, des branleurs, des jeunes filles en fleur, des garçons-bouchers, des gros, des maigres, des riches, des pauvres. » (Hugues Serraf, extrait de la préface)