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OPUS DELITS : Lasco - De l'ombre à la lumière
Clara Imbert
- Criteres
- Opus Delits
- 15 Janvier 2025
- 9782370261069
Dans diffe'rentes villes de l'hexagone, des animaux semblant tout droit sortis des cavernes apparaissent sur les murs de la cite'. Ils prennent vie sous les coups de bombes ae'rosols du street artist Lasco. En passant une des grilles du quartier des Pentes la Croix-Rousse a' Lyon, vous trouverez un passage donnant acce's a' un mur couvert, ou' la nuit la lumie're des lampadaires ne peut pe'ne'trer. La flamme de la torche permet l'espace d'un instant d'immortaliser ce grand bison e'phe'me're. Le Graffeur sapiens Lasco nous fait voyager a' travers le temps, et nous emme'ne dans une re'flexion sur nos origines et celles de l'art.
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OPUS DELITS Tome 79 : Stoul, peintresse de l'Oru
Maitre Benoit
- Criteres
- Opus Delits
- 12 Septembre 2018
- 9782370260598
En 17 ans de création, il y en a eu de l'évolution dans l'oeuvre de Stoul ! Des chats aux femmeschat, du glamour aux totems, en passant par la semi abstraction de ses ORU (pour Opération de Renouvellement Urbain), l'art de Stoul évolue sans cesse, bouge, pour finalement toujours surprendre le public. Inspirée par l'Asie et ses mangas mais aussi par la mode et l'architecture, la « peintresse » comme elle se définit elle-même, ose, prend des risques, s'engage. Lignes, angles, diagonales, couleurs éclatantes ou monochromes, le futurisme pictural de Stoul est reconnaissable immédiatement, pour notre plus grand plaisir !
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Des personnages féminins peints au pinceau sur les murs de Toulouse dans les années 1990 : c'est là que commence l'histoire de Miss Van, artiste aujourd'hui considérée comme l'une des plus grandes figures de l'art contemporain urbain international... et également l'une des rares femmes artistes de renom. À ses débuts, les personnages de Miss Van étaient des projections d'elle-même, des doubles à la sensualité provocante. Ils ont progressivement évolué vers une richesse picturale qui a nourri de nombreuses séries à l'imaginaire de fantasque. Au milieu des années 2000, celles que l'on désigne encore comme des poupées commencent à voir leur maquillage couler. Une fois le masque tombé, les personnages féminins de Miss Van se dévoilent comme l'expression même de la féminité, entre force et fragilité. L'artiste fait alors voyager le spectateur à travers différents univers, comme le cirque ou la danse. Ses représentations sont parfois sombres, parfois très lumineuses.
On y trouve invariablement une femme accompagnée d'un faon ou enroulée dans une chevelure sans fin.
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Bernhard Willem Holtrop, dit Willem, est un dessinateur de presse satirique néerlandais.
Certains naissent avec une cuillère en argent dans la bouche, Willem est né avec un crayon dans la main. Son truc quand il était petiot, c'était de recopier les gravures d'une ancienne bible datant du XVIIIe siècle qui reposait dans la bibliothèque des Holtrop. « Je trouvais ces dessins très violents, mais ça m'amusait.
» Très vite, le gamin trouve son inspiration et se met à réaliser ses propres dessins. C'est ainsi qu'à seulement sept ans, il provoque au sein de la famille - protestante de confession - son premier tohu-bohu. « J'avais dessiné Ève avec une bite. » Depuis ce jour, Willem n'a pas cessé de surprendre, de choquer, de déranger l'opinion à travers la férocité de son trait et l'originalité de ses fautes de français ! Mais il a aussi su charmer les rédacteurs en chef des journaux les plus en vue ; l'Enragé, Hara-Kiri, Charlie Hebdo, Siné Mensuel, Libération, entre beaucoup d'autres. La plupart des gens qui ont déjà croisé Willem se demandent : comment un homme aussi doux, posé, gentil, bienveillant - car Willem est comme ça - peut-il dessiner des trucs aussi trash et violents ? La lacune est comblée. Et la réponse réside dans ce 6e opus de la collection « Les Iconovores » avec, en plus, des tas de dessins inédits rien que pour vous.
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Dans le quartier Sainte Marguerite à Paris, une ribambelle d'yeux multicolores éclot du macadam. Nous sommes en 2007 lors d'une froide nuit hivernale. Le Cyklop naît d'une idée simple, presque une plaisanterie. Peindre un oeil sur les potelets métalliques qui pullulent sur les trottoirs de nos villes. Pour s'amuser, pour amuser. Une évidence pour leur créateur, graphiste passé maître en détournement d'objets. D'abord une poignée, puis d'autres, par dizaines, par centaines. À son passage, les tubes de fer se parent de couleurs et ouvrent leur paupière.
À l'entrée d'un parc, d'un musée, au détour d'un passage piéton ou le long d'une avenue, le mobilier urbain se mue ainsi en de joyeuses créatures. Une kyrielle de regards rieurs qui interpellent le passant, amorcent un dialogue et convoquent l'imaginaire. En un clin d'oeil, ils gagnent le coeur de ceux qu'ils croisent. Riverains, travailleurs, enfants, touristes... Tous adoptent ces gentils petits monstres urbains qui observent le monde d'un regard bienveillant. De Paris à Marseille, de Berlin jusqu'en Chine, les Cyklops égayent nos trajets quotidiens avec humour, amour et espièglerie.
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OPUS DELITS Tome 65 : Stew ; le graffeur du levant
Opus Delits
- Criteres
- Opus Delits
- 12 Septembre 2016
- 9782370260383
Aux origines de la passion de Stew pour le graff, il y a l'échappée : celle offerte par l'extérieur et celle symbolisée par les trains qui sillonnent les voies, traversent le champ de vision en un instant. C'est ainsi l'idée de l'éphémère qui va conduire l'artiste à se munir de bombes aérosol pour tenter de happer la grâce du moment.
L'expérience du jeu et de la liberté transformera au fil des années l'apprenti graffeur en street-artiste accompli. Avec des personnages inspirés de divinités shinto, de geishas ou de samouraïs et de carpes ou oisillons, l'art de Stew repose sur une sagace appétence pour la culture asiatique et notamment japonaise. Les estampes, et plus précisément les portraits et postures des personnages du « vieux fou de dessin » Hokusai, sont de réelles sources d'inspiration pour lui. Mais l'univers artistique de Stew ne se cantonne pas à une simple reproduction d'un héritage traditionnel. Il ouvre les portes à un mélange passé/présent, orient/occident. Ce métissage temporel et culturel offert au passant est une invitation à la rencontre et à la réflexion sur notre manière de vivre. Se définissant comme un infograffeur, Stew travaille le pochoir, la peinture, l'affiche, la sérigraphie. Il est de plus en plus sollicité pour réaliser des oeuvres de grande envergure, tel un héron de 52 mètres de haut ou le Jizo de la Tour Paris 13.
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OPUS DELITS Tome 67 : Stéphane Moscato
Opus Delits
- Criteres
- Opus Delits
- 18 Octobre 2016
- 9782370260406
Stéphane Moscato s'est fait un nom au sein de la scène pochoir et street art depuis le milieu des années 2000. Il se fait vite remarquer en raison de son utilisation atypique du pochoir à la manière d'un tampon. Un usage original et unique, allant ainsi à contre-courant de toutes les propriétés du medium.
L'association d'une image forte dans la composition picturale à différentes informations corrélatives (logos, typos, pochoirs monochromes) provenant également de ses fonds en affiches déchirées, confère à l'artiste un style unique et sensiblement anti-conformiste. Le Marseillais revendique par ailleurs un esprit punk, un goût pour le situationnisme, la défense des libertés individuelles, le dadaïsme et l'absurde. On observe ainsi dans son atelier la constitution d'une véritable galerie de portraits de femmes, mais aussi de divers animaux ou d'humains zoothropes, aux nombreux symboles et clés de lecture, se réappropriant la mythologie classique dans une nouvelle narration. Alors qu'il récolte dans la rue sa matière première - les affiches, il continue d'y intervenir régulièrement à Marseille en posant ses pochoirs sur les murs. Il expose en parallèle ses créations en galerie depuis 2008 et est actuellement représenté à Marseille, Bâle, Londres et Paris.
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Né en 2010 dans une école d'art et de design, le duo Monkey Bird (Singerie Oisive) se compose de deux jeunes pochoiristes ayant choisi de travailler avec un couple peu banal, digne des plus grands fabulistes : le singe et l'oiseau. Reproduite le plus souvent en blanc sur fond noir sur de multiples supports, c'est toute une faune qui s'incruste en filigrane dans les rues des villes de plusieurs pays. D'abord à Bordeaux, cité incubatrice de ce tandem prolifique, puis à Paris et Amsterdam, en passant par l'Inde et le Mexique.
Les animaux créés par les Monkey Bird, dont la variété des espèces permet de travailler à l'envi sur des postures et des scénographies toujours renouvelées, se mâtinent d'une esthétique à la fois moderne et baroque, empruntée à divers courants artistiques. Au travers de collaborations avec d'autres artistes, comme le calligraphe mexicain Said Dokins, le duo exprime son goût pour le travail de la lettre et l'enluminure, mais aussi pour tout ce qui touche à l'artisanat traditionnel et contemporain.
L'approche résolument universelle, voire humaniste, des deux compères ravira les amateurs d'une poétique visuelle qui sort des sentiers battus pour bâtir un fil d'Ariane entre les peuples et les murs qui les entourent. De liane en liane et de nid en nid, cet opus retrace leur parcours nourri de réflexions, de rencontres et de l'amour de l'art sous toutes ses formes.
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Son nom, il le signe à la pointe de sa bombe. Don Matéo, street artiste basé à Lyon, a entamé une lutte acharnée contre la morosité galopante. Offrant aux rues des visages porteurs d'histoires et d'idées (Frida Kahlo, Nelson Mandela, etc.) ou simplement vecteurs d'émotion, il transmet par son art, fraîcheur et lumière. Don Matéo ne prétend pas pour autant changer le monde. Il insuffle, discrètement et avec opiniâtreté, une lueur d'optimisme. Il se définit d'ailleurs volontiers comme un « antidépresseur urbain ».
Doté d'une solide formation en art et autant inspiré par la culture hip hop que par Georges Bras-sens, l'artiste choisit la rue comme lieu d'expression pour la totale liberté de création et de mou-vement qu'elle permet. S'il utilise surtout le pochoir, il mélange des techniques variées « pour donner de la vie, de la vibration à [ses] peintures ».
« Si mon travail permet au promeneur de lever les yeux plutôt que de regarder ses godasses et d'oublier - même pendant un moment fugace - ses galères par l'escapade artistique et la ferveur d'un partage, c'est une vraie victoire. ».
L'art de Don Matéo se distingue avant tout pour son enthousiasme libérateur et son humanité.
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1982, le Charlie Hebdo de Choron et Cavanna publie son dernier numéro (le journal sera relancé en 1992 par Philipe Val et Cabu). En août de cette même année, la petite Coco, Corinne pour les intimes, pointe le bout de son nez dans ce monde de brutes, sans se douter que, 33 ans plus tard, elle porterait le flambeau et les valeurs du nouveau Charlie Hebdo : celui de Charb, Riss et Eric Portheault.
Coco est une dessinatrice de presse utopiste, elle aime à penser qu'un jour les êtres humains cesseront de pourrir la planète, de maltraiter les animaux, de tuer et torturer des innocents, de détruire vie et nature pour de l'argent -et j'en passe. En attendant l'arrivée de ce jour rêvé, Coco ne perd pas son temps. Elle exprime, chaque jour, son mécontentement et dénonce l'injustice en dessinant avec humour et doigté pour la presse écrite et la télé. Notamment pour Charlie Hebdo, les Inrockuptibles, l'Echo des Savanes, l'Humanité, Vigousse, les émissions 28 Minutes sur Arte et On n'est pas couché sur France 2.
Dans cet ouvrage, Coco nous dévoile un bout de sa vie, de son parcours. Depuis sa première publication en 2008 jusqu'aux derniers événements parisiens de novembre 2015, elle nous fait découvrir, avec le sourire, les aberrations - mais aussi les bonnes actions - des scènes médiatique, politique et scientifique, tant françaises qu'internationales.
Préface d'Elisabeth Quin.
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En 1985, Miss Tic commence à inscrire sa griffe sur les murs de Paris.
En 2015, elle est toujours à l'oeuvre... Cet ouvrage retrace le parcours d'une artiste ancrée dans son époque.
À cheval entre deux siècles, cette amazone de l'art urbain nous entraîne dans une histoire où elle abolit la séparation entre lieu d'exposition et oeuvre d'art. À travers deux cents reproductions de ses travaux se révèle la façon dont elle a rendu l'art accessible à tous. On y croise d'autres artistes, compagnons de route et de déroutes, et des photos de ses rencontres.
Son oeuvre, multiple et variée, témoigne d'une création vivante et engagée. Entre confidences et coups de gueule, elle se remémore, oublie, invente, évoque ses années d'apprentissage, de doutes, d'enthousiasme.
Flashback : une manière de se souvenir, de déchiffrer le passé et d'afficher l'avenir. Plasticienne et poète, figure incontournable et embléma-tique de l'art contemporain et du street art, Miss Tic dévoile dans ce beau livre « anniversaire » des images inédites. Dans les mots et la parole de l'artiste, le lecteur découvre ses inspirations, ses aspirations, ses influences et les facettes moins connues de son travail.
Un livre sur le désir de créer et la joie d'exister, dans la collection Urbanité de Critères éditions.
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OPUS DELITS Tome 47 : David Walker
Marie Aschehoug-Clauteaux
- Criteres
- Opus Delits
- 19 Septembre 2014
- 9782370260079
La taille gigantesque et l'explosion de couleurs acidulées éblouit le passant, obligé de reculer de quelques pas pour pouvoir apprécier dans son ensemble l'immense fresque murale qui se déploie sous ses yeux. Graffeur américain, portraitiste amoureux du visage féminin, David Walker a su en quelques années de pratique, construire une marque de fabrique qui lui est propre, issue du monde chimérique de son esprit. À l'aide de bombes à main levée, il esquisse en quelques heures des lignes abstraites entremêlées qui donneront à ses portraits de femme une empreinte poétique, sortie d'une palette de couleurs vibrantes de vitalité. Ces couleurs sont au centre de son art. En perpétuel recherche d'associations, il ose les mélanges contradictoires et se met au défi d'arriver à les imbriquer les unes dans les autres. pour le plus grand plaisir des yeux.
Artiste nomade, invité dans les plus belles villes du monde, il place le plaisir de peindre au-dessus de toutes les contraintes qu'amènent les festivals, le Street art demeurant la création d'un instant, né d'une envie soudaine.
Solitaire, il se coupe du monde pour pouvoir inventer, à l'abri des regards, une nouvelle oeuvre, cet Opus Délits ouvre une porte sur son univers, en toute intimité.
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OPUS DELITS Tome 48 : Nosbé ; horror vacui
Chrixcel
- Criteres
- Opus Delits
- 19 Septembre 2014
- 9782370260086
Si l'on devait catégoriser Nosbé dans un mouvement artistique, il atterrirait directement dans celui du sur-réalisme. C'est par le dessin automatique qu'il crée ses oeuvres chimériques, l'artiste pouvant rester des di-zaines d'heures face au mur qui se fait toile. Même s'il peint à la bombe dans la rue, il conserve une technique sûre et efficace. Fasciné par les grands visages expres-sifs, Nosbé, artiste français, tire son inspiration de l'esthétique des arts océaniens. Rien n'est laissé au hasard dans ses oeuvres hyper chargées, où se cumu-lent figures humaines, animaux, végétaux. pour des créations aussi vivantes que complexes. On peut alors appréhender ses oeuvres directement comme elles viennent, ou les ausculter sous tous les angles pour découvrir de nouveau visages, de nouveaux détails que l'on n'aurait pu soupçonner.
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OPUS DELITS Tome 49 : Konny Steding
Christian Omodéo
- Criteres
- Opus Delits
- 10 Octobre 2014
- 9782370260093
Sous ses allures de belle blonde allemande, Konny Steding est une artiste underground qui peint sa société sans concession, avec force et violence. Elle a le gâchis, la pollution, la destruction en horreur, et c'est tout d'abord sur les murs du métro de Paris et Anvers qu'elle exprime sa révolte. C'est aujourd'hui dans la rue qu'elle s'adonne à sa passion, en détournant la plupart du temps des portraits de femmes, icones des publicités et incarnations de la perfection normée. Ultra respectueuse de l'environnement, elle ne tague jamais directement les murs, mais recouvre des affiches, des poubelles, des parties de trottoirs. en utilisant toutes sortes de techniques (bombes, collages, peinture etc.).
Konny, c'est la douceur et la rage, l'amour et le dégoût, une artiste complète qui esthétise la banalité et banalise l'esthétique.
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Clet Abraham ne s'était pas destiné à l'art urbain. Pourtant la rue est devenue son terrain de jeu et une manière de s'exprimer : « Mon métier c'est le dessin, et j'ai envie de communiquer. Le moyen de le faire c'est la rue. » Armé de ses stickers et de son vélo, qui lui sert aussi bien à détaler à la vue des autorités que d'échelles pour coller, il sillonne les centres ville à la recherche d'un panneau de signalisa-tion à vandaliser, de jour comme de nuit. L'opération ne dure que quelques secondes, aussitôt monté, aussitôt descendu. Il laisse der-rière lui des messages pleins d'humour : une silhouette noire em-porte la barre d'un sens interdit, un skateur s'essaie sur les bosses d'un dos d'âne, un homme pris dans un rond point court comme un hamster dans sa roue, etc.
Pourquoi avoir choisi comme victime la signalisation ? Dans cette démarche aussi humoristique qu'intellectuelle, Clet dénonce l'abrutis-sement qu'engendrent les panneaux, entre interdit et obligation, et qui renvoient l'homme à une condition d'automate. L'artiste en les détournant de leur sens premier leur offre une nouvelle dimension et plusieurs niveaux de lecture. Respectant la visibilité, Clet loin de rendre le panneau incompréhensible, renforce son but initial qui est d'être vu et lu. pari réussi !
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Si, grâce à des artistes tels que Banksy, le street art n'a plus à défendre sa place au sein de l'art contemporain, le graffiti, lui, peine à trouver des institutions ou galeries qui lui offrent l'occasion de prendre le temps de s'exposer. Longtemps exercé dans un cadre strictement illégal et destiné à sa propre communauté, on assiste pourtant aujourd'hui à une ouverture progressive du mouvement et une volonté des artistes eux-mêmes de s'adresser à un public plus large. À l'instar de JonOne, quelques pères fondateurs ont été starifiés, mais qu'en est-il de la génération graffiti d'aujourd'hui?
Cet ouvrage présente 10 artistes issus du milieu graffiti, jeunes talents à qui nous avons souhaité faire la part belle en montrant oeuvres in situ et travaux sur toile. Astro, Mar-ko93, Meushay, MG la Bomba, Mush, Nassyo, Nosbé, Soklak, Vinie Graffiti et Wire portent chacun un univers qui lui est propre ; certains travaillant le lettrage, d'autres les person-nages, d'autres encore l'abstraction. Ces artistes représentent une nouvelle ère dans l'his-toire du graffiti : celle des influences artistiques multiples, celle d'une recherche technique et esthétique toujours plus poussées qui mènent, bon gré mal gré, vers une adhésion à un public de plus en plus large.
Nous mettons à l'honneur dans cet ouvrage des artistes révélateurs d'une nouvelle vague artistique : le post-graffiti.
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Des Memento mori (locution latine qui signifie : "souviens-toi que tu vas mourir") de l'Antiquité au crâne aux 8601 diamants de Damian Hirst, le thème des vanités occupe une place fondamentale dans l'his-toire de l'art. Quel objet, mieux qu'un crâne, peut rappeler aux hommes la nature fugace de leur vie et leur inéluctable destin ? Large-ment repris aujourd'hui, dans l'art mais aussi dans notre quotidien sous forme de bijoux, amulettes ou gadgets, les crânes et autres sque-lettes révèlent une banalisation du sujet, tout autant qu'un réel besoin d'exorciser la peur de la mort. En street art aussi, les crânes fleuris-sent à foison : l'essence éphémère de la vanité est d'autant plus forte dans le contexte de la rue où les oeuvres portent en elles-mêmes la fragilité de l'existence.
Véritable leitmotiv pour certains, accessoire pour d'autres, la tête de mort inspire les street-artistes d'ici et d'ailleurs car, au delà des barrières sociales et culturelles, elle touche à la question universelle du sens de la vie. Ce beau-livre propose un panorama des vanités à travers le prisme du graffiti et du street art avec les oeuvres de plus de 50 artistes du monde entier (Bom.K, Isaac Cordal, Ludo, Roa, Clemens Behr, Osch, Seth, Nychos.). Qu'elles soient murales ou sur d'autres supports, ces vanités témoignent d'une imagination toujours renouvelée sur un thème qui transcende tous les domaines de la création.
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Pierre Samson, « Gascon tout en boyaux de cochon », comme il aime à dire, est né dans le Gers un jour de Carnaval, 500 ans après Léonard de Vinci. Pierre est un enfant de la campagne, il a grandi au sein d'une famille d'agriculteur, sans télé ni tracteur. Certes, les Samson travaillent la terre, cependant, avec eux, on est très loin du vilain cliché du paysan inculte ou cul-terreux. Entre un grand-père auteur et poète occitan, un papa acteur de théâtre clérical ou profane, et une maman qui lit tout ce qui lui tombe sous la main, le petit Pierre, lui, fait des dessins. Son intérêt et sa passion se sont révélés, le jour où - il n'a alors que 10 ans - il tombe sur un numéro du Canard enchaîné. Impressionné et amusé par le trait et l'esprit satirique des dessinateurs, il se met à copier, de manière instinctive, les dessins du journal. Pierre ne se doute encore pas que, quelques années plus tard, il en fera son métier.
Pierre Samson est un dessinateur de presse au parcours atypique qui dénonce avec humour et intelligence tout ce qui le dérange. Dans cet ouvrage, il nous explique comment, depuis ses premières expériences de copieur, il est arrivé au métier de dessinateur. Il nous raconte aussi ses collaborations avec Le Monde, Fluide glacial, Sud Ouest Dimanche, La Dépêche du Midi, Hara-Kiri, la Grosse Bertha, Siné Hebdo, Psikopat, Le Magazine littéraire, Libération, VSD, Politis.
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OPUS DELITS Tome 63 : Isaac Cordal ; romantisme du chaos
Opus Delits
- Criteres
- Opus Delits
- 8 Juin 2016
- 9782370260345
Isaac Cordal place ses petits personnages dans les recoins les plus inattendus du paysage urbain. Ses mises en scène, parfois dures, parfois poétiques, parfois teintées d'humour, ne manquent pas d'intriguer les spectateurs. Street-artiste, il ne se contente pas d'exploiter les murs, car c'est tous les supports, tous les volumes de la ville qu'il met à contribution. Ses compositions peuvent théâtraliser de 1 à 500 figurants, toujours affairés à la réalisation d'un objectif obscur, comme enfermés dans leurs pensées. Isaac Cordal crée des oeuvres réalistes dans un langage direct destiné à solliciter l'empathie du spectateur. L'homme a-t-il cessé de réfléchir sur ses actes ? L'installation de figurines miniatures perdues au milieu de la ville assoit l'impression d'étroitesse d'horizon des personnages. Représentant pour la plupart des hommes en costume au dos vouté, au crâne dégarni et à l'allure défaitiste, les sculptures en ciment d'Isaac Cordal incarnent le manque de place faite à l'humain au sein de nos sociétés modernes. Qui n'a pas éprouvé de désillusion face à une vie banale et routinière, face à l'impuissance des individus écrasés par le dictat d'un système économique tout puissant ? Au-delà des émotions que ses personnages transmettent, c'est un vrai questionnement sur les effets secondaires du « progrès » au sens capitaliste que nous propose ce talentueux sculpteur et photographe espagnol.
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Mr. Lolo fait ses premiers pas dans le monde de l'art en tant que comédien. Music-hall, parodies, transformisme, le cabaret est son univers. Le théâtre et la vie de compagnie lui font parcourir la France, mais c'est à Paris qu'il fera cette rencontre qui marque un tournant dans sa carrière : en 1987, Miss Tic entre en scène et l'aventure urbaine commence. Ensemble, ils parcourent les rues et posent leurs marques sur les murs de Paris. Ensemble, ils tracent, peignent à la bombe aérosol et jouent avec la vie et les mots. Mais, ensemble aussi, ils connaîtront amendes et gardes à vue qui finiront par freiner l'élan frondeur de Mr. Lolo. Qu'à cela ne tienne ! Accroc à cette nouvelle technique au cutter, Mr. Lolo va développer, en atelier, un art du pochoir précis, délicat, vivant sous l'impulsion de ses numéros de cabaret. « L'oeuvre de Mr. Lolo déploie divers paradoxes : esthétiques, culturels, sexuels. Le multiple et l'unique. L'obscurité et le brillant. La décadence et la pureté. La rue et le boudoir. Le philtre et le vénéneux. La double identité. Ce jeu permanent avec la duplicité se retrouve autant dans ses sujets que dans sa technique. » Pierre-François Moreau. L'ambiguïté portée par les personnages de Mr. Lolo, qu'ils soient peints ou joués, est le reflet d'une personnalité artistique originale au parcours atypique. Un artiste double, à admirer sur scène ou en galerie... Préface de Miss Tic.
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OPUS DELITS Tome 61 : C215 ; justice au Rwanda
Opus Delits
- Criteres
- Opus Delits
- 20 Avril 2016
- 9782370260314
D'avril à juillet 1994, plus de 800 000 personnes furent tuées pendant le génocide contre les Tutsis au Rwanda. Certains, puisant dans leur humanité, ont alors risqué leur vie pour sauver celle de leurs supposés « ennemis raciaux ». Hutus, ils sauvèrent des Tutsis. On les appelle les « Justes ». D'autres, Français, situés au plus haut niveau de l'appareil d'État, ont collaboré avec les génocidaires avant, pendant et après les massacres.
Depuis, il perdure en France un lourd silence sur leurs responsabilités. Il est temps de le briser. L'artiste C215 a voulu mettre en avant les Justes, Hutus, et les rescapés qu'ils ont sauvés, Tutsis, côte à côte. Comme pour prendre part, avec humilité, à la difficile reconstitution d'un corps social dévasté par le génocide, et à l'énonciation de la vérité. Mi-manifeste, mi-livre d'art, cet ouvrage hybride rassemble les portraits au pochoir réalisés au Rwanda en 2015 par l'artiste C215 mis aux côtés d'images du Fonds d'archives sur le génocide rwandais.
Avec les textes de Benjamin Abtan, président du Mouvement antiraciste européen (EGAM), Bernard Kouchner, Noël Mamère, Assumpta Mugiraneza, Patrick de Saint-Exupéry et un témoignage inédit du Juste Gratien Mitsindo.