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Citadelles & Mazenod
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Mode et estampe japonaise
Anna Jackson, Masami Yamada
- Citadelles & Mazenod
- 16 Octobre 2024
- 9782386110283
LE LIVRE
À partir de la fin du XVIIIe siècle, alors que la société japonaise bénéficie d'un essor économique sans précédent, l'art et la manière de se vêtir connaissent un fort engouement. Signe d'appartenance sociale et de richesse, le vêtement devient un véritable phénomène de la mode. Largement diffusée, l'estampe ukiyo-e ("image du monde flottant"), qui s'attache à dépeindre les plaisirs du quotidien, se fait l'écho de ce nouveau goût pour l'apparence. Elle va jouer un rôle important comme outil de promotion des modèles vestimentaires mais également comme source d'inspiration pour les ateliers de conception.
Rivalisant d'élégance, voire d'extravagance, samouraïs, acteurs de kabuki, geisha et courtisanes prêtent leurs silhouettes à l'exhibition de somptueuses toilettes. Kimono, obi, furisode, haori ou kakimisho, soigneusement réhaussés d'une pléiade d'accessoires (chaussures, peignes, épingles à cheveux), montrent l'extrême sophistication des parures. Les planches reproduites dans ce livre illustrent les différentes techniques utilisées afin de magnifier ces vêtements éblouissants : shibori (tissu lié ou cousu qui était plongé dans un bain de tenture), kaki-e (peinture directe sur le tissu) ou encore katazome (dessin appliqué au pochoir).
Les artistes composent ainsi un répertoire de tenues aux couleurs chatoyantes, alliant l'harmonie des lignes à la délicatesse des motifs. Issues des riches collections du Victoria and Albert Museum, plus de 200 estampes des grands maîtres du genre (Utamaro, Kunisada, Kuniyoshi et Keisai Eisen ...) témoignent par leur flamboyance et leur raffinement de cette éblouissante culture de la mode à la fin de la période Édo. -
L'art du dessin : Les processus de création
Eric Pagliano
- Citadelles & Mazenod
- 26 Mars 2025
- 9782386110436
LE LIVRE
L'enjeu passionnant de cet ouvrage est de revenir au triple du mot dess(e)in : celui de projet, de recherche, d'étude, de pensée (sens intellectuel), tout comme celui de ligne, de délinéation, de surface (sens formel) à l'aide du crayon, de la plume, du pinceau (sens matériel).
Écartant une approche classique par siècles et par écoles (l'école italienne et ses subdivisions régionales, l'école française, l'école nordique etc.), l'auteur mène une investigation approfondie à partir des pratiques d'atelier et des procédés de recherche graphique employés par les dessinateurs pour étudier les formes à venir de leur composition. De la première pensée à l'esquisse aboutie, c'est toute la genèse des oeuvres qui se dévoile sous nos yeux.
Privilégiant une présentation thématique, de la fin du Moyen Âge au XXe siècle, les "dessins de maître" convoqués redonnent au médium sa dimension exploratoire et préparatoire à une oeuvre d'art, qualité jusqu'ici peu étudiée.
Plus de 300 feuilles, certaines regroupées en séquences démonstratives à l'aide de dépliants - dont La Madone au long cou du Parmigianino et Les Demoiselles d'Avignon de Picasso - étayent cette captivante immersion dans le laboratoire de la création artistique. -
Ouvrage de référence, L'Aquarelle étudie au fil d'une remarquable iconographie, le développement de l'aquarelle occidentale en tant que technique - singularisée par la polychromie et l'exigence de transparence -, et en tant que genre à partir de la fin du XVIIIe siècle, depuis la pratique du dessin colorié dans l'enluminure médiévale jusqu'aux lavis libres et éclatants de couleurs des artistes de l'abstraction. Portée par les paysagistes, les artistes naturalistes puis les jeunes avant-gardes, elle connaît sa période d'apogée dans le derniers tiers du XIXe siècle. Vers la fin du siècle, c'est en France que s'est déplacé l'épicentre de la modernité : Johan Barthold Jongkind, Paul Cézanne et, dans une moindre mesure, Paul Signac - héritier de Delacroix - seront à l'origine des révolutions majeures pour l'histoire de l'aquarelle au XXe siècle.
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Cent aspects de la lune : Yoshitoshi
John allen Stevenson
- Citadelles & Mazenod
- 7 Mai 2025
- 9782386110498
Yoshitoshi fut le plus prolifique et le plus marquant des mai tres de l'estampe japonaise a l'e re Meiji. Cet ouvrage pre sente son chef-d'oeuvre, les « Cent aspects de la lune » (Tsuki hyakushi), une se rie commence e en 1885 et termine e juste avant la mort de l'artiste en 1892.
Cet ensemble rare, inspire de re cits historiques ou le gendaires, est charge de paradoxes. Tout en perpe tuant la tradition nationale, Yoshitoshi inventait un style nouveau, largement inspire de l'Occident. En un temps ou les moyens de reproduction de masse - photographie, lithographie - rendaient l'estampe obsole te, le public s'arrachait celles des
« Cent aspects de la lune ». L'iconographie renvoyait au patrimoine historique, mais l'artiste re volutionnait l'ukiyo-e par sa fac on de peindre l'intensite des e motions humaines. Si Yoshitoshi reme morait le faste e pique du Japon ancien, c'e tait pour montrer a ses contemporains tout ce qu'ils avaient a perdre en tournant le dos a leur passe .
Chacune des cent estampes est ici reproduite en fac-simile de l'e dition relie e d'origine en respectant son format. Une seconde partie retrace la biographie de Yoshitoshi et relate l'importance de la se rie dans l'art japonais de l'ukyio-e, ainsi que les aspects techniques de sa production. Enfin, les re cits des « Cent aspects de la lune » sont de taille s planche par planche. Le chef-d'oeuvre de Yoshitoshi. Apre s la douleur, le sang et le me lodrame de ses de buts, le voici qui cre e le monde silencieux, glace , envou tant de ces cent estampes : la lune e ternelle, immuable, et sous sa lumie re transcendantale, les gens de la nuit - nous.
Donald Richie -
Eugène Delacroix : carnets de voyage au Maghreb et en Andalousie
Michèle Hannoosh
- Citadelles & Mazenod
- 8 Novembre 2023
- 9782850889271
De janvier à juin 1832, le peintre accompagna la mission diplomatique menée par le comte Charles de Mornay auprès du sultan marocain Moulay Abd er-Rahman. Au fil de son périple, il inscrivait, dans des carnets, des notes détaillées qui rendaient compte de ses expériences, des croquis et dessins qui rappelaient ce qu'il avait vu. Il puisa dans ce voyage un répertoire de thèmes « exotiques » qui vont inspirer sa peinture tout le restant de sa carrière : femmes d'Afrique du Nord dans leur quotidien, scènes de chasses, de combats de fauves, de cavaliers...
Sept carnets passèrent dans la vente posthume de l'atelier du peintre en 1864 : six sont aujourd'hui identifiés, dont deux retrouvés en 2018. Ils comptent parmi les plus belles réalisations de Delacroix et le plus remarquable témoignage d'une grande oeuvre en genèse. Le présent fac-similé des éditions Citadelles & Mazenod comprend les reproductions intégrales aux formats originels des six carnets connus (trois conservés au musée du Louvre, un au musée Condé de Chantilly, un aux Musées du Qatar, le dernier en mains privées).
Le livre de commentaires richement illustré et rédigé par Michèle Hannoosh relate le contexte politique de ce voyage et son importance décisive sur la pensée et l'art de Delacroix. -
Le trait 68 ; insubordination graphique et contestations politiques 1966-1973
Collectif
- Citadelles & Mazenod
- Coup De Coeur
- 21 Mars 2018
- 9782850887529
LE LIVREEn s'attachant à l'étude des slogans, des images et desgraphies, l'ouvrage propose d'interroger l'insubordinationgraphique des années 68. Dans une perspective demobilisations collectives et de circulations internationalesdes idées, un véritable régime visuel s'est, en effet,constitué durant cette période. Influencés par letiers-mondisme, le pacifisme, le guevarisme et lemaoïsme, de nouveaux codes d'expression se définissent,dans de nouveaux lieux (rues, palissades, usines,universités, barricades), par des motifs récurrents (lepoing dressé, l'usine, les chaînes brisées, les moutons,De Gaulle), mais aussi à travers une terminologie ciblée(la chienlit, la lutte, les pavés, la beauté). Des affichesdes Ateliers populaires des Beaux-arts aux photographiesde Gilles Caron, Henri Cartier-Bresson, BrunoBarbey en passant par les dessins de Siné, Willem, Topor,Crumb... sans oublier les collectifs d'artistes français etinternationaux, cette étude passionnante permet demieux comprendre les images de cet incontournable «moment 68 ».
SOMMAIREIntroduction : Insubordination graphique,contestations politiques1. Circulations et décolonisations graphiques2. Dépersonnalisation de l'art et création collective3. Imaginations graphiques4. Territoires urbains, scènes graphiques...5. Batailles de signes et rivalités graphiques6. Libération des moeurs et culture popÉpilogue : Libération des moeurs et culture pop POINTS FORTS un riche corpus iconographique : graffiti, affiches,slogans de banderoles, caricatures ou dessins publiésdans la presse « parallèle » ou alternative. une véritable étude, très étayée et à l'échelleinternationale, sur le style graphique 68 douze focus sur des personnalités ou momentsclés : les visages de Che Guevara, Chicago Women'sGraphics Collective, le Salon de la jeune peinture,Gilles Caron, le Larzac... -
Utagawa Kuniyoshi (1798-1861) est l'un des plus grands maîtres japonais de l'ukiyo-e. Si les représentations de batailles et des samouraïs légendaires ont largement contribué à sa renommée, ses paysages, ses portraits de femmes ou d'acteurs de kabuki et ses animaux fantastiques démontrent la richesse de son répertoire.
Ce coffret exceptionnel en édition limitée comprend une monographie illustrée sur la vie et l'oeuvre du maître. Replaçant son parcours dans le contexte historique et culturel du Japon du XIXe siècle, le spécialite Matthi Forrer présente les séries les plus remarquables de l'artiste et met en valeur sa créativité extraordinaire. En parallèle, un ensemble de trois fac-similés permet au lecteur de s'immerger pleinement dans l'univers de Kuniyoshi : un imaginaire foisonnant de montres et de merveilles.
SPÉCIFICATIONS Coffret avec marquage en creux sur papier teinté comprenantLivre au format 29,5 x 35 cmReliure avec couture japonaise 360 pages Papier Munken Pure 150 g 350 illustrations couleur Couverture avec marquage en creux sur papier teintéPortfolio comprenannt trois fac-similés de 72 x 34,5 cm chacun, imprimés sur papier de création Materica Gesso 250 g -
Ce nouveau volume dédié à l'art de l'affiche conçu par les éditions Citadelles & Mazenod est consacré aux créations publicitaires sur les vins, de la fin du XIXe siècle aux années 1980. L'histoire des boissons, leur prodigieuse diversité, leur industrie et leur commerce, sont présentés à travers un album attentif à la variété et à l'évolution des styles graphiques. Vins tranquilles et vins mousseux, apéritifs, toniques au quinquina et vermouth aux agrumes, les affiches publicitaires sont autant d'oeuvres illustrées, où l'historien, le collectionneur, l'amateur et l'artiste retrouveront les signatures de Mucha, Cappiello, Joseph Stall, d'Ylen, Massot, Cassandre ...
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Fresques italiennes de la renaissance 1400-1470
Steffi Roettgen
- Citadelles & Mazenod
- 6 Novembre 1996
- 9782850881343
L'esprit humain a sans doute atteint l'une de ses plus hautes capacités d'expression dans l'Italie du Quattrocento, avec l'art de la fresque. C'est notamment à travers cette technique que le génie des artistes a pu s'exprimer, bouleversant le cours de l'histoire de l'art. Dans cette publication, Steffi Roettgen en analyse la richesse et la variété, au long des soixante-dix premières années du siècle. Les vingt cycles présentés dessinent l'évolution d'une nouvelle vision de l'espace, de nouvelles techniques et de nouveaux thèmes qui se dévoilent comme autant de conquêtes. Les grands maîtres de cette époque Masaccio, Fra Angelico, Benozzo Gozzoli, Piero della Francesca et Filippo Lippi y sont présents avec leurs oeuvres majeures. Mais d'autres peintres moins connus contribuent également à la richesse de cet ensemble qui ouvre des trésors presque inconnus, révélés ici pour la première fois.
Pour chaque cycle, une étude illustrée donne les éléments clefs : historique, description, attribution, iconographie. Puis une séquence de planches se déroule de telle sorte que l'oeil reconstitue l'impression d'ensemble, avant de se concentrer sur des détails instructifs et séduisants. Toutes les reproductions, d'une rare qualité, sont en couleurs, et la plupart ont été exécutées d'après des prises de vue exclusives permettant de découvrir les cycles dans leur splendeur retrouvée après de récentes restaurations.
Un somptueux album d'images où le lecteur se perdra avec plaisir, mais égalementi une étude aussi érudite qu'inédite.
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Fresques italiennes de la renaissance 1470-1510
Steffi Roettgen
- Citadelles & Mazenod
- 29 Octobre 1997
- 9782850881350
Ce second volet de la publication consacrée à l'art de la fresque dans l'Italie de la Renaissance permet au lecteur de découvrir dix-sept chefs-d'oeuvre échelonnés entre 1470 et 1510 depuis le val d'Aoste vers Mantoue, Bologne, Florence, Sienne, San Gimignano, Pérouse, Orvieto jusqu'à Rome ; il rencontrera les plus grands artistes de l'Italie du XVe siècle : Mantegna, Ghirlandaio, Botticelli, le Pérugin, Pinturicchio, Signorelli...
Cette période voit l'invention de la perspective centrale, conquête décisive, grâce à laquelle l'artiste peut traiter les personnages, les édifices, les objets et les paysages d'une façon qui paraît correspondre au monde réel. Elle voit aussi la naissance du trompe-l'oeil : murs et plafonds sont transformés en univers fictifs ; le spectateur a l'illusion qu'il pourrait entrer de plain-pied dans le monde des images. Enfin, on assiste dans les deux dernières décennies à l'apogée du décor ornemental. Un monde foisonnant de formes et d'images envahit tous les espaces libres autour des scènes. L'art des grotesques en particulier est exploité par les grands maîtres qui trouvent là l'occasion de laisser libre cours à leur créativité.
Cette époque unique s'achève dans le bouleversement politique des cités-États qui suivit la mort de Laurent le Magnifique et l'invasion de l'Italie par Charles VIII. Désormais, Rome supplante Florence dans son rôle de phare artistique incontesté. L'hégémonie de la ville éternelle met fin à la floraison artistique des cours princières qui ont donné à l'art du XVe siècle sa vie et son prestige, ce dont les cycles rassemblés dans ce volume témoignent avec éclat.
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Fresques italiennes de la renaissance
Steffi Roettgen
- Citadelles & Mazenod
- 29 Mars 2000
- 9782850881473
L'esprit humain a sans doute atteint l'une de ses plus hautes capacités d'expression dans l'Italie du Quattrocento, avec l'art de la fresque. C'est notamment à travers cette technique que le génie des artistes a pu s'exprimer, bouleversant le cours de l'histoire de l'art. Dans cette publication, Steffi Roettgen en analyse la richesse et la variété, au long du quinzième siècle. Les quarante cycles ici présentés dessinent l'évolution d'une nouvelle vision de l'espace, de nouvelles techniques et de nouveaux thèmes qui se dévoilent comme autant de conquêtes.
Pour chaque cycle, une étude illustrée donne les éléments clefs : historique, description, attribution, iconographie. Puis, une séquence de planches se déroule de telle sorte que l'oeil reconstitue l'impression d'ensemble, pour se concentrer sur des détails instructifs et séduisants. Toutes les reproductions, d'une rare qualité, sont en couleurs, et la plupart ont été exécutées d'après des prises de vue exclusives permettant de découvrir les cycles dans leur splendeur retrouvée après de récentes restaurations.
Deux tomes magnifique pour un somptueux album d'images où le lecteur se perdra avec plaisir, mais aussi une étude aussi érudite qu'inédite.
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Fresques italiennes - le temps de giotto
Joachim Poeschke
- Citadelles & Mazenod
- 15 Octobre 2003
- 9782850881947
C'est au XIVe siècle -le « temps de Giotto » - que des artistes comme Cimabue, Giotto, Cavallini, Simone Martini, Pietro et Ambrogio Lorenzetti, Buffalmacco et Altichiero - pour ne citer que les plus grands noms - créent à Assise, Rome, Sienne, Pise et Padoue des cycles de fresques qui établissent dans la peinture narrative des critères radicalement nouveaux : ils ouvriront la voie à la Renaissance. C'est sur eux que se fonde la conception du tableau des temps modernes, qu'il s'agisse de composition, d'espace pictural, ou de récits mis en images. Une nouvelle vision de l'homme apparaît, fondée sur l'étude de la nature et l'expérience du réel. La couleur locale et la réalité contemporaine se voient accorder une importance grandissante. L'introduction de détails vestimentaires à la mode participe de la même approche, tout comme l'individualisation des traits physionomiques qui va jusqu'au véritable portrait inséré dans des scènes historiées. C'est aussi l'époque où ces peintures murales gagnent bientôt les palais communaux et les résidences princières. Les sujets profanes, comme les allégories de l'Etat côtoient les thèmes sacrés.
La personnalité artistique capitale de ce temps est Giotto, qui commence sa carrière de peintre indépendant à Assise où il s'appuie sur les créations de son maître : Cimabue. Dans la première moitié du trecento, la peinture siennoise fournit elle aussi des impulsions décisives, notamment avec Simone Martini, mais aussi Ambrogio et Pietro Lorenzetti. Vers la fin du siècle, c'est surtout à Padoue, dans la résidence des Carrare, que germe un art prometteur, incarné en particulier par Altichiero ; il y réalise vers 1380 ses oeuvres majeures, démontrant que les fresques peintes 75 ans auparavant par Giotto à la chapelle Scrovegni n'ont encore rien perdu de leur actualité.
Ce vaste panorama se déploie ici dans toute sa diversité et la magnificence de ses couleurs, dans un ouvrage somptueusement illustré. Sa présentation reprend celle des deux volumes consacrés aux fresques italiennes de la Renaissance, parus en 1996 et 1997 : après une introduction brossant un panorama de l'art de la fresque au XIVe siècle, une vingtaine de chapitres sont consacrés aux plus exceptionnels ensembles de fresques encore en place. Pour chacun d'eux, une étude approfondie de l'oeuvre, de l'artiste et du commanditaire précède un portfolio qui commence par des vues générales puis, par un effet de « zoom », des plans de plus en plus rapprochés, jusqu'à des détails aussi beaux qu'originaux.
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L'art et l'histoire de la caricature (édition 2009)
Baridon-L+Guedron-M
- Citadelles & Mazenod
- 7 Octobre 2009
- 9782850883040
Le terme " caricature " est souvent appliqué sans distinction à la gravure de moeurs, aux cartoons, voire au dessin d'humour en général.
Son étymologie indique cependant qu'il vient de l'italien caricatura et du latin caricare qui signifie, au propre comme au figuré, " charger ". La caricature attaque donc le corps et le visage par l'exagération de leurs singularités ou de leurs défauts, à des fins comiques ou satiriques. Si ce corps est celui des individus, il peut également accéder à une dimension symbolique et représenter une entité abstraite ou collective.
Faire l'histoire de la caricature consiste donc à en suivre les déclinaisons. plus souvent, elles transgressent les règles ou les conventions du grand art qui aspire à l'idéal. Mais elles contribuent aussi à le faire évoluer vers des modes d'expression nouveaux. La caricature comme genre spécifique fondé sur la déformation de la figure humaine apparaît en Italie à la Renaissance avant de se propager à l'Europe entière, puis au-delà.
Une de ses spécificités réside d'ailleurs dans l'importance de sa diffusion, largement favorisée par les nouvelles techniques de gravures apparues au même moment. Depuis la Réforme, l'estampe a été le vecteur de la caricature, qu'elle soit religieuse ou politique, tout comme l'imprimerie a été celui de la fustigation par le pamphlet. La lithographie a ensuite joué un rôle central dans l'essor de la presse satirique au XIXe siècle, tandis que les nouveaux procédés de reproduction ont permis la démocratisation des images.
Dans ce contexte, il n'est guère étonnant de compter quelques caricaturistes parmi les premiers photographes. Ces nouvelles formes de reproductibilité induisaient une conception de l'art moins élitiste qui faisait écho aux préoccupations des théoriciens de l'art et des penseurs politiques. Autour de 1900, être caricaturiste de presse fut souvent un engagement. Parce qu'elle remettait en cause les principes de la représentation traditionnelle, la caricature intéressait les artistes des avant-gardes.
Mais elle fut surtout le creuset de la bande dessinée et du dessin animé, deux formes emblématiques de la culture visuelle populaire. Depuis lors, la caricature a constamment été enrichie par d'autres techniques, jusqu'à celles du numérique, dans des médias toujours plus variés, pour une diffusion sans cesse accrue
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Sommaire :
PROLOGUE : DAUMIER AVANT DAUMIER Alexandre Lenoir et le Musée des monuments français Petits métiers et premières lithographies PREMIER ACTE : LA CARICATURE POLITIQUE (1830-1835) DAUMIER JOURNALISTE DU CRAYON La Silhouette, un journal-laboratoire et une forme d'image caricaturale Charles Philipon, la Maison Aubert, La Caricature et Le Charivari Le lancement du signe du roi en poire L'ogre-Gargantua et le caricaturiste en prison La Poire mise « à toutes les sauces » par Daumier LE PORTRAIT-CHARGE REINVENTE PAR UN LITHOGRAPHE-SCULPTEUR La charge et l'art de la caricature L'assemblée des portraits-charges politiques La rêverie du modelage dans La Caricature Genèse et lancement de la « Galerie des célébrités » Les bustes et les portraits-charges aux armes Les portraits-charges en pied Les bustes comme matrice lithographique et graphique L'ASSOCIATION MENSUELLE Le lancement de L'Association mensuelle lithographique De Grandville à Daumier Ne vous y frottez pas et Enfoncé Lafayette !
La Rue Transnonain DEUXIÈME ACTE : LA COMÉDIE HUMAINE SELON DAUMIER (1835-1848) LA CARICATURE ET L'ENFANCE Des Petites Macédoines d'Aubert aux abécédaires dépliants et aux livres pour enfants Jean-Paul Choppart et le roman de saltimbanques L'EDITION ILLUSTREE ET LA SOCIETE DES « TYPES » Types, caractères et caricatures dans Les Français peints par eux-mêmes Les Bons Bourgeois De l'illustration de Balzac à la série La Comédie humaine L'ANTHROPOLOGIE MULTISENSORIELLE DE LA BOURGEOISIE La vignette : du coup d'oeil aux « correspondances » Les Cinq Sens Tableaux parisiens De nouvelles images : la caricature de la vitesse, la sensation du vertige, les états du sommeil LES GRANDES SERIES DU CHARIVARI Robert Macaire, « l'épopée de la satire » Histoire ancienne Les Bas-bleus Les Gens de justice TROISIÈME ACTE : LA « JUSTE FORMULE » : RÉPUBLIQUE ET CHÂTIMENTS LA DEUXIEME REPUBLIQUE VUE PAR UN CARICATURISTE REPUBLICAIN La Révolution de 1848 Les Divorceuses La représentation représentée Scènes parlementaires et caricatures de la vie politique Le cycle de Ratapoil LE SECOND EMPIRE ET LA VIE MODERNE Les « croquis » Le temps qu'il fait Les visiteurs d'expositions Les planches du Boulevard (1862) et Souvenirs d'artistes LE TOURNANT POLITIQUE ET STYLISTIQUE DE 1868-1869 Vingt ans après Lanterne magique !!!.. la profession de foi de Daumier dans le contexte du Charivari du Second Empire Le retour à l'allégorie républicaine Lumière et Lanterne magique : emblème et surexposition ÉPILOGUE : LES MASQUES ET LA MORT Le style dynamique et le clair-obscur Les allégories politiques de l'Album du siège Châtiments CONCLUSION : « Notre père et notre frère » Notes Bibliographie sommaire Index des noms de personnes et personnages
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Surgi au viie siècle, en marge des grandes civilisations du moyen-orient, l'islam s'étend en quelques siècles de l'atlantique à locéan indien.
Intégrant l'héritage culturel des territoires conquis aux valeurs transmises par le coran, la civilisation islamique acquiert une personnalité diversifiée mais toujours reconnaissable. de cette civilisation, l'architecture et l'embellissement des surfaces sont les témoignages visuels les plus immédiats. le texte de dominique clévenot et l'ensemble exceptionnel de photographies réalisées pendant près de vingt ans par gérard degeorge dressent un panorama géographique du décor architectural islamique dans toute sa diversité.
Ils explorent les thèmes et les motifs de l'ornementation, les techniques des constructeurs, la variété des matériaux. enfin, ils mettent en lumière les relations établies entre la structure des édifices, leur parure ornementale et le message coranique.
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L'art en coloriage ; chefs-d'oeuvre du XXe siècle
Collectif
- Citadelles & Mazenod
- 28 Septembre 2016
- 9782850886874
De Gustav Klimt à Takashi Murakami, ce livre rassemble 30 peintures phares à découvrir et à colorier. Un texte vivant présente les artistes, leurs techniques et leurs sujets d'inspiration pour comprendre les grandes évolutions de l'art du XXe siècle. Minutieusement reproduites au trait, les oeuvres invitent au coloriage les amateurs de 7 à 77 ans ! Les pages, détachables, sont à offrir ou à encadrer.