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Cherche Midi
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Couleurs et mots entretiens avec olivier debre
Debre/Deguy/Henry
- Cherche Midi
- 5 Décembre 1996
- 9782862744704
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Il faut sortir du néolithique.
Après vingt mille ans de logique cubique, une nouvelle structure d'espace, retrouvant la sensibilité vivante exprimée par les peintres - le signe progressif cherche à l'indiquer - sera l'épanouissement de l'humanité future. -
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Valerio Adami est toujours demeuré fidèle au figuratif, même si sa peinture porte en elle une puissante dimension symbolique, poétique, mythique qui sublime figures et "aplats'. S'il est aussi un coloriste remarquable et original, Adami est avant tout un grand dessinateur, dans la riche tradition du dessin italien. Chacune de ses grandes toiles -;toujours réalisées à l'acrylique-; est systématiquement précédée d'un dessin de taille plus réduite qu'il respecte scrupuleusement, sans modifier le moindre de ses traits, tout en le redéployant aux dimensions du tableau puis en l'emplissant des couleurs qu'il portait en lui en concevant l'oeuvre.
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Alfred Courmes (1898-1993) se passionne très jeune pour la peinture. En 1919, il rencontre la Fresnaye dont il deviendra le disciple. Sensible aux techniques très élaborées de la peinture italienne de la Renaissance, de la peinture flamande, mais aussi du réalisme socialiste, Alfred Courmes devient un peintre atypique, proche, par certains côtés, des surréalistes. Il traite avec humour et dérision de sujets sérieux issus de la mythologie ou de la Bible, en les détournant par le biais de l'image publicitaire, entre autres. Le résultat est étonnant, pour ne pas dire détonnant. À l'écart de toutes les modes et de tous les mouvements, l'oeuvre environ 200 tableaux d'Alfred Courmes est présente dans les plus grands musées du monde. Paradoxalement, elle n'a pas encore la notoriété qu'elle mérite, malgré des collectionneurs fervents.
Ce livre a pour ambition de faire connaître et apprécier la peinture singulière de cet artiste hors normes. L'essentiel du contenu de l'ouvrage, hormis l'importante iconographie, s'appuie sur des extraits de conversations et d'entretiens d'Alfred Courmes, qui éclairent le sens de son oeuvre. Le peintre brocarde l'armée, la religion, la société, avec humour et poésie.
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Un dessin simple, stylisé, original et puissant. Des couleurs vives et gaies. Un style unique, direct, efficace, plein d'humour, qui retient l'attention. C'est Savignac. Savignac est l'homme du raccourci saisissant et clair. Son talent et son originalité résident dans l'humour de cette image résumée, ce jus concentré, à la fois poétique et percutant. Savignac a révolutionné l'affiche française et par la même occasion la publicité moderne, il a créé des affiches pendant plus de soixante ans. Il est, sans conteste le plus célèbre affichiste français contemporain. Dans ce livre, nombre d'inédits mêlés aux " incontournables " sont mis en scène, en un hommage à sa " progéniture graphique ".
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L'oeuvre de Li Chevalier possède la magie des paysages de silence et de méditation. Elle fait figurer sous nos yeux cet écart cher à François Jullien qui rassemble les cultures au lieu de les diviser et nous élève au-delà de nos principes obsolètes d'identités culturelles. Son esthétique de la beauté interroge le dialogue universel sur tout ce qui nous relie. Elle trace un chemin pictural et philosophique qui nous mène d'une géographie du mystère à une profonde réflexion sur nos modes de pensée, hors d'une quelconque hégémonie artistique, comme le définit Nicolas Bourriaud en parlant d'alter-modernité.
Elle ouvre ainsi un champ infini de contemplations, de vides et de pleins, autant de corrélations subjectives entre la grande tradition chinoise et les confins de l'Occident.
Son art singulier s'explore alors en fragments qui forment une terre à la matière fertile, tracée à l'encre et portée par la musique, la poésie et la philosophie. Nous sommes emportés du semblable vers le commun.
Son langage fécond fait s'entrelacer des relations inédites entre l'homme et la nature - le divin - dont surgit un autre possible, ce « bien connu qui n'est pas connu » dont parle Hegel.
Si l'art ne devait servir qu'à une seule chose, ne serait-ce pas celle de nous contraindre à mettre notre raison à l'épreuve, à déployer d'autres ressources spirituelles ? Les toiles de Li Chevalier ont ce pouvoir, à la fois figuratives et abstraites, d'hier et d'aujourd'hui : « Alors, nous ne pouvons entrer que pas à pas dans ce qui nous dépasse et nous transfigure. L'oeil ouvert et le coeur battant.», comme nous le dit François Cheng.
Cette première monographie majeure de l'oeuvre de Li Chevalier est préfacée par Luc Ferry puis commentée par Gérard Xuriguera, Raphaël Enthoven, Emmanuel Lincot, François Jullien, Geneviève Galley et Daniel Bougnoux. Chacun à leur manière, philosophes et critiques d'art évoquent un parcours exceptionnel entre la Chine et la France et tracent avec l'artiste des Trajectoires de désir, hymnes à la beauté du monde et odes à la nature et à l'art.
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L'oeuvre de Li Chevalier possède la magie des paysages de silence et de méditation. Elle fait figurer sous nos yeux cet écart cher à François Jullien qui rassemble les cultures au lieu de les diviser et nous élève au-delà de nos principes obsolètes d'identités culturelles. Son esthétique de la beauté interroge le dialogue universel sur tout ce qui nous relie. Elle trace un chemin pictural et philosophique qui nous mène d'une géographie du mystère à une profonde réflexion sur nos modes de pensée, hors d'une quelconque hégémonie artistique, comme le définit Nicolas Bourriaud en parlant d'alter-modernité.
Elle ouvre ainsi un champ infini de contemplations, de vides et de pleins, autant de corrélations subjectives entre la grande tradition chinoise et les confins de l'Occident.
Son art singulier s'explore alors en fragments qui forment une terre à la matière fertile, tracée à l'encre et portée par la musique, la poésie et la philosophie. Nous sommes emportés du semblable vers le commun.
Son langage fécond fait s'entrelacer des relations inédites entre l'homme et la nature - le divin - dont surgit un autre possible, ce « bien connu qui n'est pas connu » dont parle Hegel.
Si l'art ne devait servir qu'à une seule chose, ne serait-ce pas celle de nous contraindre à mettre notre raison à l'épreuve, à déployer d'autres ressources spirituelles ? Les toiles de Li Chevalier ont ce pouvoir, à la fois figuratives et abstraites, d'hier et d'aujourd'hui : « Alors, nous ne pouvons entrer que pas à pas dans ce qui nous dépasse et nous transfigure. L'oeil ouvert et le coeur battant.», comme nous le dit François Cheng.
Cette première monographie majeure de l'oeuvre de Li Chevalier est préfacée par Luc Ferry puis commentée par Gérard Xuriguera, Raphaël Enthoven, Emmanuel Lincot, François Jullien, Geneviève Galley et Daniel Bougnoux. Chacun à leur manière, philosophes et critiques d'art évoquent un parcours exceptionnel entre la Chine et la France et tracent avec l'artiste des Trajectoires de désir, hymnes à la beauté du monde et odes à la nature et à l'art.