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Art Et Fiction
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Collection de dessins à la plume et à l'encre de végétaux tracés avec finesse, attention et inquiétude. Anaëlle Clot nous invite à parcourir des pages luxurieuses et aériennes, nous emmenant dans un sous-bois d'émerveillement avec une tristesse sourde comme devant un monde sublime dont on s'est aliéné. Sa ligne et ses entrelacs explorent les formes structurelles de la nature et du vivant, les textures riches du foisonnement et parfois même les mots dans une approche à la fois rigoureuse, émotionnelle et ornementale.
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La commissure de Laura Thiong-Toye se présente comme une collection de vases issue de quelques cabinets de curiosités et support à improvisations graphiques. On y trouve, dans un dessin enchevêtrant espace mimétique et motifs abstraits, à la manière d'un coq-à-l'âne surréaliste, des éléments en constante métamorphose; des déformations biomorphiques menacent les objets dans leur stabilité quand des rapprochements originaux génèrent des chimères joyeuses ou monstrueuses. Toute cette hétéroclite compagnie de choses se décline, autant qu'elle s'insère, dans un espace où les jeux d'échelle et le motif décoratif sont rois. Celle-ci révèle aussi la pluralité des sources historiques et culturelles qui anime le travail de Laura Thiong-Toye depuis plusieurs années, portant vers un syncrétisme esthétique, un métissage culturel en phase avec les mouvements de la mondialisation et qui fera cohabiter, dans un patchwork de formes ornementales, des aspects de l'esthétique moderniste jusqu'à ses reprises post-modernes des années 1980, avec des éléments de cultures artisanales et populaires de diverses parties du monde.
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Oscillant entre la violence et la tendresse, l'artiste est un dessinateur infatigable comme en témoignent sa centaine de carnets de 200 pages chacun. Jouets indociles reflète son univers très personnel fait de fascination pour les associations incongrues dérivées du surréalisme et de son goût pour les bizarreries surnaturelles des contes et légendes. Sans oublier son indispensable touche d'humour, parce que, plaide-t-il, «c'est la seule distance possible face à l'innocence perdue dans laquelle nous vivons».
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Aurora" est une traversée à l'intérieur d'un champ magnétique d'images où le noir profond des encres et de l'anthracite semble dans une lutte éternelle avec la lumière chancelante d'un jour promis. Figures annonciatrices, animaux hypnotisés, masques de cérémonie, les sujets de Christine Sefolosha surgissent, nous font face et nous offrent une lueur inespérée. Ses monotypes, ses dessins et ses empreintes nous emmènent dans un monde de signes qui scrutent nos mémoires collectives et conjurent nos spectres.
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En 1961, Kiki Kogelnik quitte son Autriche natale pour s?installer à New York. Ce changement de continent s?accompagne d?un changement de style. Ses oeuvres toujours plus colorées délaissent l?abstraction pour aborder la question du corps, sous différents angles : social, médical et technologique. De manière critique, Kiki Kogelnik observe que les corps façonnés par la société de consommation s?en trouvent dénaturés. Ils perdent tout relief, jusqu?à devenir des enveloppes vides et interchangeables.
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Maîtrisant la technique du trompe-l'oeil, Sarah Margnetti a développé un style pictural qui combine illusions d'optique et motifs abstraits, qu'elle déploie principalement en peintures murales monumen-tales, parfois sur toile. Les motifs convoqués dans ses oeuvres représentent des fragments de corps, le plus souvent féminins, dont la fonction est parfois détournée ou démultipliée.
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Un déluge de pierres s'est abattu sur la terre. Fiction ou réalité? Récit d'anticipation ou rapport scientifique ? Ou, peut-être, les pages d'un reportage exclusif extraites d'un magazine aimant les gros titres et les images un peu trash? À vous de décider de la nature exacte de ce que vous tenez entre les mains.
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S'inspirant des azulejos des stations de métro de Lisbonne, Cristina Da Silva crée des images sur fond de grille, provenant tantôt des pavages de Penrose tantôt du carreau. Sur ces motifs mathématiques apparaissent des figures de félidés en mouvement. Le chat, servant de leitmotiv à l'artiste genevoise, traverse les espaces géométriques, danse et se métamorphose en geste souple qui libère la main et fait naître le dessin page après page. La ligne chorégraphique de Cristina Da Silva, à la plume ou au pinceau, dilate les sens et semble stimuler l'ouïe autant que la vue dans la découverte de paysages à la fois visuels et musicaux.
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A dissident room ; Matthieu Barbezat & Camille Villetard
Collectif
- Art Et Fiction
- Cat.
- 2 Février 2016
- 9782940377978
Cette co-édition s'inscrit dans le cadre du Prix culturel Manor Sion 2015 et accompagne l'exposition de Barbezat-Villetard, a dissident room, présentée au Musée d'art du Valais à Sion, du 28 novembre 2015 au 03 avril 2016.
À l'aube de leur première exposition d'envergure au Musée d'art du Valais, les artistes Camille Villetard et Matthieu Barbezat imaginent un « carnet des possibles ». Entre le carnet de croquis et le catalogue d'exposition, cet ouvrage retrace les prémisses d'une oeuvre en devenir à travers cinq textes (Diane Antille, Daniel Zamarbide, Barnaby Drabble, Ba Berger, Marco Costantini) et un ensemble de dessins.
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Avec Topia, les dessins, qui ont la fulgurance d'une ligne claire, sont comme des notes prises au long d'errances dans un temps à la fois préhistorique et post-historique. On y croise des animaux disparus, des espèces éteintes ou imaginaires et les traces d'une vie cultuelle ou banale prise dans une béance spatio-temporelle originale à l'artiste.
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Dans «Fertile & plastique», Ainhoa Cayuso fait dialoguer la partition intime d'une note sur la fertilité avec l'évocation de signes appartenant à un inconscient collectif et d'un imaginaire sans âge. Son sens du rythme de la page nous plonge dans une narration sans histoires, c'est-à-dire dans la sensation d'un dessin qui nous emmène dans des récits mythiques perdus à la manière de l'art pariétal.
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"Après la naissance de sa fille, Leyla Goormaghtigh subit une première crise de de?compensation psychotique, puis est diagnostiquée bipolaire. En 2016, l'artiste parvient en quelques semaines a? rendre compte de ces visions, conservées en secret jusque-là, par une se?rie de dessins au crayon gris et de couleur. Ce processus évolue ensuite sur presque trois années, d'autres dessins venant petit a? petit s'ajouter au corpus initial, et des sujets emprunte?s a? l'histoire de l'art, au cinéma, à la poésie. L'auteure s'attèle à la tâche avec ténacité pour rendre justice à son trouble et tenter de s'en libérer peu à peu. La délicatesse du crayonné côtoie le monstrueux. L'anecdote, le paysage fantastique. Le présent, l'ailleurs absolu.
«Je suis la nuit» témoigne ainsi des frissons ressentis au creux de l'angoisse quand tout bascule dans l'infinie pauvreté. Mais c'est aussi une façon d'apprivoiser l'élément brutal de l'existence - l'auteure entrevoyant la possibilité que ce livre puisse parler de nous, de nos frousses communes -, une façon de donner sens à l'insensé, rationaliser l'incongru."
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Sur la Montagne, le poète et la plasticienne fusionnent avec la nature. Jeu de miroirs et de transpositions: transposition des poèmes en images et vice-versa.
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SI JE FAIS LA GUEULE A LA VIE PENDANT HYPER LONGTEMPS, ELLE VA PEUT-ETRE CHANGER
ANDRE ANDRE
- ART FICTION
- SONAR
- 15 Octobre 2025
- 9782889640997
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Comète suprême ; la nativité selon Burland
Jean-francois Ramelet
- Art Et Fiction
- Cat.
- 2 Février 2016
- 9782940570065
François Burland a choisi sept épisodes de la Nativité et les a soumis à son inspiration insoumise. S'emparant des plus beaux chefs-d'oeuvre de la peinture du Trecento italien, il les mixe avec son iconographie habituelle: super-héros de son enfance, fantômes post-guerre froide sur fond de zeppelin et de papillons. Ces collages se retrouvent ensuite entre les mains d'une classe de gymnasiens lausannois, sont agrandis et transformés par le truchement de la gravure sur bois: les couleurs pastel et les ors des collages sont remplacés par les veines, les noirs expressionnistes, le geste individuel par le collectif.
Les sept gravures monumentales sont exposées dans le choeur de l'église Saint-François, formant un polyptyque audacieux et puissant. Pendant deux mois, un dialogue intense s'établit entre l'oeuvre, les textes bibliques et l'«habitant» des lieux, le pasteur Jean-François Ramelet. Celui-ci a macéré dans le jus des gravures de Burland, s'est laissé faire par elles. Il nous livre ici les surprises, les étonnements, les questionnements, les déplacements et les dévoilements que l'interprétation de l'artiste a provoqués en lui.
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Une vie de lapin est un livre mêlant textes et dessins dont le sujet principal est un lapin à peu près nain, presque domestique mais surtout de caractère.
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Sylvie Mermoud et Pierre Bonard se donnent régulièrement des rendez-vous pour dessiner à " quatre mains". Le livre Sylvie Mermoud Pierre Bonard, édité chez art&fiction est le reflet des étapes successives de ce travail à deux, avec un soin particulier apporté au graphisme réalisé par Raphaël Rehm, plein papier.
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Ecart était un collectif d'artistes, un festival, une galerie, une librairie, une maison d'édition, un atelier d'impression, un salon de thé. Un almanach est un périodique annuel, un calendrier, un horoscope, un recueil de pictogrammes, un compagnon, un indicateur météorologique, une éphéméride. L'Almanach Ecart est un livre dans lequel se croisent les histoires d'un réseau informel et évolutif d'artistes expérimentaux. Entre eux circulaient des travaux, des lettres, des factures ; ils organisaient des expositions, des performances et des publications, guidés par une affinité commune pour les gestes artistiques les moins spectaculaires, les plus marginaux. Composé à plusieurs mains selon des « règles du jeu » préétablies, l'Almanach Ecart rassemble 365 documents sélectionnés dans le fonds des archives Ecart. Ce livre propose ainsi une incursion subjective, anachronique et intertextuelle dans une année fictionnelle des activités d'Ecart, groupe d'artistes hétéroclite et protéiforme, proche du situationnisme et de Fluxus, et basé à Genève durant les années 1970. Essais, commentaires et questionnaires donnent un nouvel éclairage sur ce point de chute helvétique actif au sein d'un réseau international qu'animait l'immatérialité de l'échange et du dialogue. Un réseau qui reposait, en somme, sur l'amitié.
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Natacha Donzé associe en peinture des signes et des symboles qui se contaminent les uns les autres et dégagent un réseau de sens équivoque. Ce n'est toutefois pas une oeuvre savante: l'artiste nourrit son imaginaire de films de science-fiction, de jeux vidéo et d'imagerie scientifique tout autant que de l'histoire de l'art. Elle autorise ainsi un déchiffrage espiègle d'une oeuvre qui aborde des sujets aussi graves que l'effondrement ou la crise technologique. Car ses Festins recèlent une part d'inquiétude, ils désignent à la fois une abondance énergétique et l'exploitation dévorante des ressources.