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Éditeurs
Prix
Joca Seria
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Le guide pratique du féminisme divinatoire
Camille Ducellier
- Joca Seria
- Extraction
- 22 Septembre 2011
- 9782848091686
Le guide pratique du féminisme divinatoire est un grimoire politique dans lequel théorie et pratique se mêlent pour faire jaillir un synchrétisme ouvert et joyeux. Le féminisme divinatoire est un croisement, une double hérésie pour brouiller les pistes. Un regard sur deux sensibilités culturelles qui évitent les contacts et se manquent de peu en France : un point de vue féministe radical et une clairvoyance spirituelle. Le guide pratique est accompagné d'un DVD du film Sorcières, mes soeurs, dont il est le descendant direct. Un film qui rassemble cinq portraits de femmes et/ou féministes qui s'autoproclament Sorcière aujourd'hui, sous un angle féministe et politique. Manifeste, incantations, recettes, arts divinatoires, voici douze rituels pour l'avènement du féminisme divinatoire.
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« Allez comprendre » : la perplexité traverse le recueil de Rae Armantrout, face aux menaces que le capitalisme débridé et l'égoïsme attenant font peser sur l'environnement et les valeurs humaines. En phase avec son temps, à l'écoute, et sensible aux plus infimes vibrations comme aux secousses qui ébranlent la planète, Rae Armantrout poursuit l'exploration des êtres, des choses et du langage, avec la gravité d'un regard lucide et la fraîcheur de l'imaginaire enfantin.
La précision de sa langue ancre la vision d'un monde frappé par la fragmentation, où l'on subit l'assaut d'incessantes sollicitations. La diversité des objets sur lesquels Armantrout porte son attention reçoivent un regard également plein de délicatesse, qui effleure le monde sans l'érafler, plein d'un humour tendre, même si la critique et l'indignation y apportent parfois une touche plus incisive, et le regret, un soupçon d'amertume. De sa langue éminemment suggestive et sonore, le dernier recueil d'Armantrout engage les lecteurs en poésie : une poésie de la pleine conscience, de l'éclat et de la reliance.
Rae Armantrout, née en Californie le 13 avril 1947, est l'autrice de 13 livres de poésie et d'une autobiographie, True (Atelos, 1998).
Elle grandit à San Diego. Son père est un militaire alcoolique, sa mère une vendeuse de bonbons dévote. Ses études lui permettent de quitter la ville de son enfance pour travailler auprès de Denise Levertov à Berkeley. C'est là qu'elle rencontrera ses "compatriotes générationnels", Ron Silliman, Lyn Hejinian, Kit Robinson, Bob Perelman, etc., avec qui élaborera une « autobiographie expérimentale collective » en 10 volumes : The Grand Piano (Mode A, 2006-2010). Son 10e livre, Versed, a reçu le Prix Pulitzer en 2010. Son oeuvre a également fait l'objet de deux anthologies : Veil (Wesleyan University Press, 2001) et Couverture, en français (Les Cahiers de Royaumont, 1991).
Elle enseigne actuellement à l'Université de San Diego. -
Il s´agit ici d´une édition critique de l´Autoportrait dans un miroir convexe qui révèle John Ashbery au grand public en 1975 : le livre reçoit simultanément les trois plus prestigieux prix littéraires américains, le Pulitzer Prize for Poetry, le National Book Award for Poetry et le National Book Critics Circle Award for Poetry. L´Autoportrait dans un miroir convexe tire son nom d´un long poème, méditation métaphysique de l´auteur sur l´autoportrait réalisé en 1524 par le peintre italien Parmigianino. Il s´agit, comme dans les autres poèmes du livre, d´une partie de cache-cache du poète avec ses images, ses ombres et ses formes. Ce jeu sérieux et drôle mène parfois, au détour d´un vers, au sourire mélancolique du poète qui invite le lecteur à se regarder lui aussi dans le miroir du poème. Cette nouvelle traduction est suivie d´essais d´écrivains et universitaires qui ont côtoyé John Ashbery et ont contribué à le faire connaître en France.
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Lindsay Turner a réalisé un exploit rare avec ses poèmesâeuros%: ils sont à la fois spirituels, incisifs, et empreints de désespoir, mais étrangement revigorants. En rendant la poésie critique, elle transforme les mots en musique pour l'esprit. Lindsay Turner est poète et traductrice (Ryoko Sekiguchi, Stéphane Bouquet, Anne Dufourmantelle, Richard Rechtman, Liliane Giraudon, autres). Elle a publié dans de nombreuses revues (Lana Turner Journal, The New York Review of Books, Boston Review, Kenyon Review). Son premier recueil de poèmes, Songs & Ballads, a paru en 2018 chez Prelude Books et son deuxième, THE Upstate, a paru chez The University of Chicago Press à l'automne 2023. Elle est docteur d'anglais de l'Université de Virginie et vit actuellement à Cleveland, Ohio, où elle enseigne à Case Western Reserve University.
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Carnets MCLA Tome 10 ; petit traité de scénographie
Collectif
- Joca Seria
- 20 Janvier 2007
- 9782848090733
Marcel Freydefont a choisi 76 extraits de textes afin de faire mieux connaître la scénographie. Depuis Aristote, avec L'invention de la scénographie et Le Fabricant d'accessoires, Vitruve avec la définition de l'Ichnographie, l'Orthographie, la Scénographie et la description Des trois sortes de Scène jusqu'à Aillaud qui écrit À propos des décors de théâtre, Kokkos qui parle de Rendre visible l'invisible, François, qui estime qu'il y a deux voies pour le scénographe, L'illustration et la métaphore, ou Jeanneteau pour qui La scénographie n'a d'existence que dans le temps de la représentation, Sivadier, pour qui l'on n'a pas besoin de décor, on a besoin d'espace, en passant par Shakespeare qui invoque la scène agile, Hugo qui en appelle à La localité exacte, Appia qui s'interroge Comment représenter sur la scène une forêt ? ou Copeau qui affirme vouloir Renoncer à l'idée de décor, sans oublier la position des architectes et des dramaturges, ce florilège déploie le cours de la pensée théâtrale à travers une esthétique de la représentation de lieu et du lieu de représentation.
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" C'est toute une journée déjà qui se replie avec la mer dans la poche d'obscurité.
Nous ne sommes plus de simples arrivants : nous avons laissé nos marques sur le sable des plages. Nos empreintes un peu partout. Déjà, je me demande bien ce que sera l'hiver après l'automne et le printemps docile et l'été. Oui d'abord, et l'été ?
Où irons nous, Elia, lorsque les estivants reviendront voler notre quotidien ? Leurs cris sur les plages rappelleront ceux des fusils, les cris de Solenn couchée sur la route.
Jamais nous ne pourrons les faire taire, Elia. Alors nous fuirons : nous attendrons que la marée soit propice et nous irons sur l'eau, bien sûr ; nous suivrons des courants phosphorescents, avec la marée nous irons tout là-bas, pour toucher l'horizon et le secret du vide caché derrière l'horizon. "
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A la recherche d'une langue qui se dérobe alors qu'elle fait l'expérience de la grossesse et de la maternité, Eleni Sikelianos explore les relations étroites entre croissance, formes et temps - ainsi que leurs perceptions - au coe?ur du vivant, de la reproduction et de la création. L'attention se porte à l'échelle tant de la biologie cellulaire, que de la cosmologie ou encore du rythme poétique : expansion et contraction des corps, du vers, de l'univers. Diverses horloges s'imbriquent, s'harmonisent ou se dérèglent, au gré des états d'attente, de suspension, d'accélération ou de ralentissement, ou encore d'insomnie.
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À la veille de la Seconde Guerre mondiale, les compagnies maritimes emploient leurs paquebots de luxe, désertés par leur clientèle régulière, au transport de Juifs allemands et de républicains espagnols. En mai?1939, les derniers transatlantiques quittent les ports européens. Le Saint-Louis, l'Orduña et le Flandre ne seront jamais autorisés à débarquer leur cargaison humaine sur le continent américain. Après des semaines de négociation et d'errance à croiser au large des côtes cubaines, mexicaines et américaines, les navires pestiférés sont contraints à un retour forcé vers l'Europe.
Traversées est le journal d'un vieil homme, Nathan Weissman, qui, à l'occasion d'une croisière sur le Queen Mary 2, replonge soixante-quinze ans en arrière, habité par la mémoire d'une première traversée entre Saint-Nazaire et Cuba, à bord du Flandre.
Au fil des pages du journal, les souvenirs remontent, se bousculent au gré de ses états d'âme et dans l'entrelacs des époques.
Stanislas Mahé nous fait le récit émouvant de ce parcours cabossé, de cette existence chahutée et vagabonde et nous pose cette question capitale?: comment se construire une vie sans port d'attache, sans phares ni balises??
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35 poèmes de Kenneth Koch (1925-2002) préfacés par Ron Padgett et traduits par Marc Chénetier. Kenneth Koch fut proche des « poètes de l'École de New York », parmi lesquels figurent au premier plan Frank O'Hara et John Ashbery. La poésie de Kenneth Koch se caractérise par une joyeuse énergie verbale et une thématique que colorent son goût pour les arts de son temps¬- et au premier plan la peinture, mais aussi la musique-, l'humour et l'ironie que lui dicte son aversion pour l'ennuyeuse solennité des « poètes officiels » ; un ton souvent comique jusqu'à se faire blagueur ne lui semble pas nuire à la justesse du regard qu'il porte sur le monde mais bien plutôt lui permettre de surmonter la tristesse, voire la dépression, que ce dernier bien souvent lui cause.
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Thanatopathie [tanatopati] n.
F. - du grec thanatos, la mort, et de pathos, ce dont on souffre. c'est ainsi qu'adèle a nommé le mal qui la ronge, un mal qui la rend inapte à la vie. durant cinquante minutes, elle explore chaque recoin de sa pathologie, avec l'humour de ceux au-delà du désespoir. cinquante minutes, c'est le temps moyen qui sépare deux suicides en france.
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Alors qu'il se rend à l'école des Beaux-Arts où il enseigne, le professeur également écrivain, se retrouve coincé en panne de voiture.
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Hard Korè ; per-forme : poèmes, lieux, mythes
Tracie Morris
- Joca Seria
- 25 Novembre 2017
- 9782848093031
Révélée en 1993 quand elle a remporté le Grand Slam au légendaire Nuyorican Poets Café à New York, Tracie Morris est une poète et artiste dont les performances célèbres, qui mêlent chant, improvisations scat, rythmes bebop et Ska et autres expérimentions vocales [Too Black («Ain't she beautiful?...) ou Morenita], prennent leur source dans une formation littéraire érudite et dans une pratique d'écriture constante.
Per-forme : poèmes, lieux, mythes offre donc l'autre facette de l'oeuvre de Tracie Morris, plus discrète mais tout aussi essentielle : les poèmes de celle qui se revendique comme une artiste de la page, lieu de surgissement de ses expérimentations littéraires. Car si Tracie Morris s'est toujours adonnée à une pratique plus traditionnelle de composition littéraire, il apparaît vite au lecteur que la page est soumise aux jeux sonores entre les mots et les lettres.
On a dit de Tracie Morris qu'elle était une artiste politique, militante féministe et anti-raciste : comme chez ses plus grands prédécesseurs ou « prédécessrices », le manifeste et la critique politiques les plus radicaux se trament et émergent au coeur des sursauts et soubresauts du langage que la poète travaille dans les histoires qu'elle raconte. Là encore, la vision politique naît au coeur d'une expérience personnelle et intime du monde, loin des grands discours.
Dans la préface au livre, la critique Marjorie Perloff souligne que Tracie Morris réussit à travailler ses poèmes sur la page et à les laisser respirer dans leurs jeux et diffractions sonores.
Les traducteurs ont poursuivi, dans la langue française, ces jeux, offrant au lecteur l'autobiographie disjonctive de l'artiste où les mythes et l'histoire urbaine de ce dernier demi-siècle s'appellent et se répondent.
Traduction de Vincent Broqua et Abigail Lang.
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«Fais-moi plaisir et change la couleur de tes pensées avant qu'elles ne s'enflamment» : nous voilà prévenus, ce livre comporte de graves risques inflammatoires pour la rétine comme pour l'esprit. John Yau nous en fait voir de toutes les couleurs, lançant sa «machine de mots» sur le chemin de la peinture où l'on croise Hieronymus Bosch, J. M. W. Turner, Francis Bacon, Yves Klein, entre autres. Ce livre est une invitation à «tremper» dans la peinture «avant que les mots ne domestiquent cette expérience» : si les peintres prennent ici la parole, les poètes se font aussi entendre, des auteurs chinois de la dynastie Tang menés par Li Po et Tu Fu jusqu'à Dickinson, Baudelaire, Mallarmé, Trakl. Il ne s'agit pas pour autant d'une «lutte» pictura poesis: les mots sont trop conscients de leur matière verbale pour vouloir rivaliser avec les images.
Dans cette poésie tendue entre le visible et le lisible, les couleurs sont invitées à muter pour devenir «des êtres humains / des individus hautement évolués.» Nous frayons alors avec ces personnages d'un nouveau genre, quitte à en retirer quelques joyeux bleus. Quant au personnage principal du poète lui-même, il se joue de nous dans une galerie de «portraits manquants» : sa biographie «raconte l'histoire de quelqu'un qu'il n'a jamais rencontré» et les seules confessions offertes sont celles d'un «sac à provision recyclé.»
Dans le jeu de miroirs et d'images de John Yau, peut-être est-ce alors «une entreprise idiote / d'essayer de mettre des mots sur des idées». Le poète corrige aussitôt cette pensée en nous demandant : «ne vous êtes-vous pas parfois trouvés avec moi / Tout au fond d'une flûte de champagne ?» Au fil des pages, nous nous égayons en effet dans le mousseux des mots : Une autre façon d'écrire sur le sable est un livre qui pétille, un livre de fête. -
Dans ce récit poétique une Indienne Maya du Guatemala s'adresse à son fils abandonné à la naissance.
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Au terme dun parcours long et épuisant, ils ont obtenu le statut de réfugié selon les termes de la Convention de Genève. Pour la plupart, la confrontation à lhorreur a laissé des traces dans leur corps, dans leur rapport aux autres et à eux-mêmes, au creux de leur vie psychique. Selon les guerres et régimes antidémocratiques et brutaux qui sévissent çà et là sur la planète, ils sont de nationalités diverses : Tchétchènes, Irakiens, Syriens, Centrafricains, Congolais, Bangladeshi, Mongoles, Guinéens, Érythréens, Somaliens, Soudanais, Kosovares, Azéris, Daghestanais... Ceux qui le souhaitent peuvent être reçus dans un centre daccueil pour réfugiés par une équipe qui travaille pour les aider à reconstruire leur vie en France. Pascale Ruffel y est psychologue. Dans ces pages elle évoque ces rencontres avec ces individus aux destins brisés, elle réfléchit, elle sinterroge sur une société si prompte à rejeter lautre, elle rend compte du travail quelle effectue avec eux et cela malgré lobstacle des langues. Elle en vient à la conclusion quil se pourrait bien quen entendant les réfugiés, nous redécouvrions la singularité et la fragilité de la condition humaine, mais aussi la joie profonde que confèrent les rencontres les plus inattendues. Notre humanisation commune par le langage sen trouve régénérée, vivifiée pour redonner à la langue sa puissance évocatrice et sa dimension poétique.
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1950-1960 : New York est la capitale artistique du monde. Artistes côtoient poètes, compositeurs et danseurs dans une effervescence créatrice semblable à celle du Paris début de siècle. Au c ur de la ville et de cette communauté d artistes, le poète Frank O Hara devient l Apollinaire américain. Conservateur au Musée d art moderne, il parcourt les rues de New York chaque jour à l heure du déjeuner. Il en tire les Poèmes déjeuner, écrits sur le pouce, en vitesse, entre deux rendez-vous. Ils vous feront faire le tour de la ville, mais une ville personnelle, aussi exacte qu elle est imaginaire : des adresses précises, l Empire State Building et les Nations Unies, mais aussi, souvent, des rêves et souvenirs où l on croise Billie Holiday le temps d une dernière chanson, Pasternak en robe de chambre, Lana Turner qui s évanouit et Errol Flynn à la poursuite de nazis. New York, chez Frank O Hara, est une ville « à emporter », à découvrir à pied, dans le métro ou dans un taxi, toujours en mouvement, sur le vif.
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24 minutes chrono : tel pourrait être le sous-titre de ce texte, partition pour une performance collective libre dont le langage, le bruit et la musique sont les héros. Les lecteurs habitués aux scénarios palpitants croiseront, dans le temps imparti, une philosophe célèbre, une artiste, une toile, un nazi à son procès, la mère de l'auteur, des voix et pseudo-voix, des valises, des futurologues perspicaces et quelques machines à écrire mélomanes. In promptu, sous les yeux, sous la main : ce qu'Hannah déploie devant nous, c'est la « dactylographie nocturne » d'une poésie pour la page et la scène.
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Nii Ayikwei Parkes est un écrivain, principalement anglophone, né le 1er avril 1974 dans le Lincolnshire, au Royaume-Uni, de parents ghanéens et élevé au Ghana. Poète, romancier, chroniqueur, nouvelliste, il pratique le spoken word en public. Il est connu pour son premier roman, Tail of the Blue Bird, publié en 2009, et dont la traduction française par Sika Fakambi, sous le titre Notre quelque part, est parue en 2014 aux éditions Zulma.
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Lettres de Gaston Chaissac à Albert Gleizes et à Juliette Roche (1938-1952)
Gaston Chaissac
- Joca Seria
- 7 Avril 2022
- 9782848093673
Au début des années 1940, dans une France coupée en deux par la guerre, le sort de Gaston Chaissac est peu enviable. L'artiste, sans métier ni moyens pour subsister, est hébergé à la cité sanitaire de Clairvivre depuis mai 1939. Jeanne et Otto Freundlich, qui dès 1937, l'avaient encouragé à peindre, lui organisèrent sa première exposition personnelle en 1938, à Paris, à la galerie Gerbo. L'exposition ne dura pas plus d'une dizaine de jours, elle ne reçut pas plus d'une dizaine de visiteurs. Juliette Roche et Albert Gleizes, qui avaient découvert en 1938 le travail de Chaissac dans l'atelier des Freundlich et acquis l'un de ses dessins, furent de ceux-là. À la suite de cette première rencontre, Gaston Chaissac entra en correspondance avec les Gleizes. Il leur aurait adressé une soixantaine de lettres entre 1938 et 1949, demandant conseil sur le métier de peintre, rêvant sur l'artisanat rural ou les communautés d'artistes, informant sur le résultat de ses dernières trouvailles artistique
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Repérages urbains autour du lac de Grand-Lieu.
Quand une des plus métropoles urbaines françaises (Nantes) se dissout dans un espace naturel qui révèle ce que cache l'urbanisation forcée.
Le regroupement et la transformation du territoire français autour de quelques points nodaux, grandes métropoles dont l'expansion et la densité s'accroît sans limite. À Grand Lieu, c'est la ville qui se dissout : là où commence l'espace naturel protégé, la ville doit cesser. Mais qu'on se retourne : le moindre hameau est aspiré par la ville. Lotissements qui sont des HLM à l'horizontale, au mépris de toute sensibilité urbanistique, paysagère ou architecturale ; zones de covoiturages vides et saturation matin et soir du tissu routier pourtant inadapté ; disparition aggravée de ce qui reste des commerces locaux au profit de quelques Hyper U qui sont comme les avancées limite de l'urbain, compensées par des productions écologiques laboratoires. Ajoutez l'aéroport et le conflit à échelle nationale de son remplacement par un autre à Notre-Dame des Landes, un parc d'attraction qui à l'origine exposait un village « Bamboula » mais continue de fleurir. Même dans la beauté nue et sauvage du lac (asséché une partie de l'année), les individus isolés qu'on croise (ornithologues, jogueurs, gardes, où ce qui se réfugie ici des plus précaires de la ville) reste comme une étude sur échantillon laboratoire du destin de la ville.
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Guide d'architecture contemporaine Saint-Nazaire/Nantes
Mahe/Violeau
- Joca Seria
- 24 Novembre 2022
- 9782848093734
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On laisse tomber les références littéraires et les poses qui vont avec. On parle fort, comme une bande de potes. On chante. On boit. On chante encore. Faouzi et Isham transforment leurs guitares en oud, laissant les poèmes se coudre sur le rythme, moelleux, craquant. On échange des braises. On brûle des campements. Trois heures plus tard, nous sommes frères pour la vie. Aucune légion ne pourrait écraser notre tribu. J'ai le sentiment d'avoir vécu un siècle. Je vide les cendriers comme si je buvais des étoiles. »