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Joca Seria
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Carnets MCLA Tome 10 ; petit traité de scénographie
Collectif
- Joca Seria
- 20 Janvier 2007
- 9782848090733
Marcel Freydefont a choisi 76 extraits de textes afin de faire mieux connaître la scénographie. Depuis Aristote, avec L'invention de la scénographie et Le Fabricant d'accessoires, Vitruve avec la définition de l'Ichnographie, l'Orthographie, la Scénographie et la description Des trois sortes de Scène jusqu'à Aillaud qui écrit À propos des décors de théâtre, Kokkos qui parle de Rendre visible l'invisible, François, qui estime qu'il y a deux voies pour le scénographe, L'illustration et la métaphore, ou Jeanneteau pour qui La scénographie n'a d'existence que dans le temps de la représentation, Sivadier, pour qui l'on n'a pas besoin de décor, on a besoin d'espace, en passant par Shakespeare qui invoque la scène agile, Hugo qui en appelle à La localité exacte, Appia qui s'interroge Comment représenter sur la scène une forêt ? ou Copeau qui affirme vouloir Renoncer à l'idée de décor, sans oublier la position des architectes et des dramaturges, ce florilège déploie le cours de la pensée théâtrale à travers une esthétique de la représentation de lieu et du lieu de représentation.
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Guide d'architecture contemporaine Saint-Nazaire/Nantes
Mahe/Violeau
- Joca Seria
- 24 Novembre 2022
- 9782848093734
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J'écris aujourd'hui de la poésie parce que la situation de la littérature contemporaine ne me convient pas. J'écris aujourd'hui de la poésie parce que j'aurais besoin d'une bonne psychothérapie (me dit-on) - ce qui est une mauvaise raison. J'écris aujourd'hui de la poésie parce que tout autour de nous parle d'un autre monde et nous ne le comprenons pas. J'écris aujourd'hui de la poésie parce que les ombres s'élèvent et que je n'ose plus rentrer chez moi.
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Pourquoi s'évertuer à écrire à propos d'une idole, personnage au-delà de toute fiction puisqu'il est la fiction même, quand, depuis des décennies, journaux et magazines nous ont abreuvés du moindre de ses faits et gestes et alors qu'elle semble honnie par notre milieu d'élection??
À mon corps défendant, je dois reconnaître que mes lèvres fredonnent parfois les chansons de JH et que, malgré le rejet premier, spontané (parce que trop en phase sans doute avec la culture populaire dont je veux me distinguer), je ne parviens pas à le détester.
JH a accompagné ma vie, nos vies, depuis un demi-siècle et le plus souvent à notre insu, figure récurrente, décor invariablement là devant lequel on a grandi, vieilli.
Comme s'il suffisait, en ce début de xxie siècle, de le regarder pour savoir où nous en sommes de notre histoire, de nos espoirs, de ce qu'on en a fait, de ce que nous sommes devenus, ensemble et seuls.
De le regarder et de l'approcher.
De comprendre et d'imaginer.
De rêver Johnny.
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Dans ce récit poétique une Indienne Maya du Guatemala s'adresse à son fils abandonné à la naissance.
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Jean-François Courtilat empreinte bien souvent ses iconographies via Internet ou à la communication publicitaire ou aux traces photographiques d'événements qu'il provoque (soirées conviviales à thème). Ces banques iconographiques sont retranscrites en graphisme dans des univers et préoccupations qui lui sont propres : Jeux de dualité, blessures personnelles physiques et mentales, rapports humains dans leur complexité, doutes, craintes de l'irréductible cheminement humain, ce sont bien souvent des bravades que ses personnages nous donnent à voir dans ces scénettes
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Pour fêter les 20 ans d'existence de la rédidence d'écrivains et d'artistes qu'il a créée sur les berges du lac de Grand-Lieu en Loire-Atlantique, Arnaud de la Cotte a demandé à cinq écrivains d'écrire sur ce lac énigmatique, aux dimensions variables en fonction des saisons, propice à la rêverie, aux fantasmes, à la réflexion ou à l'invention. Après s'être concertés, les autrices et auteurs ont choisi le thème du débordement. En effet chaque année, le lac qui disparaît pratiquement durant l'été, prend d'un coup de l'ampleur et gagne les alentours. Didier Trenet, plasticien, intervient à même le texte au sein des pages de l'ouvrage.
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« Cinq ou six mille titres de livres sont accumulés dans cet ouvrage. Un titre est déjà de la littérature, il est déjà le livre tout entier, résumé ou programmé. Un ensemble de titres finit par constituer un roman, un méta-roman, roman des romans. Trouver un titre est une opération littéraire essentiel. À la fois difficile et décisive. Elle engage, elle détermine l'écriture du livre tout entier. Mes romans, mes nouvelles, mes poèmes, mes essais, mes mémoires, mes journaux de voyage, mes pièces de théâtre, mes biographies et mes autobiographies réunis à ce jour sont tous là. Il ne me reste plus qu'à les écrire c'est-à-dire à les dicter. D'ailleurs certains ont déjà été publiés et il peut alors m'arriver de les relire dans l'un ou l'autre cas, il ne s'agit pas d'un d'une simple formalité. On peut considérer que ce sont donc mes oeuvres littéraires complètes à ce jour. »
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Un livre consacré à la commande publique réalisée par Didier Trénet à Najac dans l'Aveyron. Par sa taille et son positionnement, la sculpture de six mètres de haut en forme de langue qui surgit depuis la rue, dialogue avec le patrimoine environnant, les récits historiques ou légendaires et les personnages de géants tels que Gargantua. De l'autre côté de la rue, la deuxième sculpture permet de contempler un panorama sur le village et la forteresse. En forme de chaise dont le dossier ajouré évoque des baies de style médiéval, elle rappelle l'Histoire des puissants, comme le comte de Toulouse, Alphonse de Poitiers, dont la domination a façonné le paysage et l'identité architecturale de Najac.
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L'école nationale d'architecture de Nantes lance sa revue en coédition avec les éditions Joca Seria.
Sa parution sera annuelle.
Chaque numéro sera conçu par une équipe pédagogique de l'établissement.
Le premier numéro est réalisé par l'équipe «Situations extrêmes »
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Nous sommes ici tout proches du modèle de la tour imaginée comme un empilement de maisons qui aura traversé tout l'imaginaire des architectes au cours du XXe siècle, de la Maison radieuse toute proche et bien visible depuis les étages, jusqu'aux projets du groupe hollandais MVRDV, en passant par les dessins utopiques du Highrise of Homes des américains de Site.
Ici à Nantes, sur le polder du Pré-Gauchet, l'agence a/LTA aura maîtrisé l'idée jusqu'à sa traduction construite. Elle s'est trouvée confrontée à des problèmes oubliés : une tour de logements, cela faisait si longtemps qu'il ne s'en était pas construit dans la région.
Bâtie sur des alluvions, cette Babel n'a donc rien de dérisoire. Elle ne renie en rien l'histoire du quartier. Elle se charge de le prolonger, entre la Loire et la gare.
Curieuse histoire et proximité inspirante de la petite Amazonie, en partie comblée par les remblais de la Tour Bretagne qui va bientôt fêter ses 40 ans et qui aura. pour 40 ans ou presque annulé toute idée de nouvelle tour à Nantes, énorme pieu fiché en plein coeur de la ville. Michel de Certeau aura été l'un des seuls parmi les sociologues à avoir cherché à retranscrire cette « pulsion scopique et gnostique », ce « plaisir de « voir l'ensemble », de surplomber et « totaliser le plus démesuré des textes humains » qu'il ressentit au sommet du défunt World Trade Center1. Et au 110e étage, Certeau de remarquer sur une affiche cette apostrophe qui condense un sentiment mêlé d'enthousiasme et de dégrisement, celui qu'éprouve chaque piéton un instant changé en visionnaire et puis peut-être aussi celui que portent en elles toutes les tours du monde : It's hard to be down when you're up.
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Si le lac de Grand-Lieu est un des plus grands lacs de plaine Français, classé en réserve naturelle, il est aussi et surtout l'un des plus mystérieux et des plus inabordables. On dit parfois qu'il est invisible.
Pendant une année, Gilles Bruni a arpenté le lac et ses marais ; le traversant parfois, le contournant souvent.
Pour en savoir plus sur ce lieu, Gilles Bruni a pris son temps, il est allé à la rencontre des riverains humains :
Alphonse, l'ancien garde-chasse ; Michel l'apiculteur, Jean-René, le pêcheur ; Didier le pelletier dépouilleur, Christophe et Jean-Marc qui gèrent les réserves naturelles, Jean-Paul le propriétaire de l'île... et des riverains non-humains : le ragondin, la bloute, la carpe, la macre, l'écrevisse, l'abeille, la jussie... En collectant les histoires et les savoir-faire, en ramassant des matériaux échoués sur les rives, en photographiant, en notant, Gilles Bruni a pu forger sa propre expérience du lieu pour produire des formes artistiques comme le masque-cache ou des sculptures hybrides entre l'animal et le végétal. Au gré de ses pérégrinations Gilles Bruni a aussi développé une forme de récit singulier sous la forme d'un journal originellement publié sur les réseaux sociaux.
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10 000 images : la fabrique du journal filmé
Arnaud de La cotte
- Joca Seria
- 24 Août 2021
- 9782848093475
« Le journal filmé est un genre cinématographique qui s'est développé depuis les années 1960. Il a pris de nouvelles formes depuis l'apparition du numérique et d'internet, qui favorisent le développement de pratiques d'écritures diffusées sur les plates-formes vidéo et sur les réseaux sociaux. Celui auquel je m'adonne est à la fois un laboratoire et le produit d'une recherche d'écriture personnelle qui s'inscrit entre cinéma, littérature et pratiques plastiques. Au jour le jour, j'enregistre mon quotidien, je monte les images et les sons, j'écris les textes que j'enregistre en voix off. Ici, il n'est pas question de journal intime mais bien d'un journal publié, où chaque épisode est une reconstruction, une fiction. e tente aussi de répondre aux questions qui surviennent au fil des jours?: comment cette écriture se construit-elle épisode après épisode ? Suis-je un auteur comme il est admis que la littérature puisse en produire ? »
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Voyage au coeur des obsessions de Paul Louis Rossi, l'histoire, la grande peinture et la littérature selon cette méthode qui lui est chère de glissements, de parenthèses et de digressions.
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Robert, artiste-plasticien, présente dans ses oeuvres, depuis plus de 15 ans, une conception de l'espace dans laquelle le paysage est une relation forte entre un milieu et des gens.
A l'occasion de l'oeuvre publique jardin aux habitants réalisée au Palais de Tokyo, à Paris, le présent livre retrace douze projets révélateurs du travail de cet artiste, réalisés dans l'espace national et international. Qu'il s'agisse d'une oeuvre dans une petite ville du Tarn et Garonne, comme d'un projet impliquant des habitants à Shanghai, ou encore des jardiniers amateurs rue de la Manutention à Paris, ces interactions avec les gens sont toujours les " matériaux " pour une oeuvre se produisant sur le terrain de la vie concrète des personnes.
Ainsi, Robert Milin définit des processus qui se construisent dans la durée aléatoire des lieux de vie et des relations sociales. La participation d'individus ou de groupes, avec lesquels l'artiste détermine un mode de fonctionnement, se traduit par la gestion d'un tableau, le don de photographies, la création et l'entretien de jardins, l'aménagement d'espaces en galerie, le témoignage de situations quotidiennes, le " gardiennage " et l'entretien de ce qui a été réalisé en commun.
Au demeurant ces dernières notions perdent tout leur sens par la vie même des oeuvres.
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Visiteur du clair et de l'obscur est un parcours, conçu par l'écrivain Paul Louis Rossi, à travers les collections permanentes du Musée des beaux-arts de Nantes, collections avec lesquelles il entretient, depuis l'enfance, une relation particulière.
Cet itinéraire personnel, des Primitifs italiens au début du XXe siècle - construit comme il le dit lui-même : " cette familiarité qui s'établit entre le Visiteur et les personnages de la peinture. Il lui semble à chaque randonnée qu'il surprend de nouvelles indications qui le renforcent dans sa passion et sa conviction. Il se fait à l'idée que son oeil s'est encore perfectionné et qu'il lui donne, comme à un combattant, une sorte d'invulnérabilité du jugement et de la mémoire.
" Visiteur du clair et de l'obscur est aussi un extraordinaire voyage littéraire qui transforme l'expérience mentale et physique du lecteur à l'oeuvre. (Corinne Diserens Extraits de la postface)
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