Filtrer
Support
Éditeurs
Langues
Jets D'Encre
-
Elle est le soleil qui illumine ses nuits, l'éclaircie qui perce ses ténèbres, le fantôme qui hante ses écrits. Dans son utopie, elle est l'ange qui apaise sa solitude. Dans sa poésie, elle est l'étincelle dont le coeur poète se nourrit. Mais dans la réalité, elle s'enfuit bien souvent, loin du poète que le temps affaiblit et de leurs rêves qu'emporte le vent... Dans ce recueil aux vers libres de tout conformisme, Jean-Paul Lefèvre mêle passé désabusé et espoir en l'avenir pour un voyage entre théâtre et poésie riche d'intenses émotions.
-
Appartement à vendre ; petite escroquerie d'opérette en un acte notarié
André Gouvenaux
- Jets D'Encre
- 1 Mars 2019
- 9782355230882
M. Lecroque (mort) est dans le placard. Éva Yalé (vivante) est coincée avec lui (la poignée, tout ça c'est de la faute de la poignée !). Et puis c'est au tour de Mme Van der Schmoll, acheteuse belge (ah bon ?) pour la maison de M. Lecroque (toujours mort) de se retrouver dans le placard. Le mort (Lecroque ?), lui, Éva et Antoine Semé (le notaire) l'ont déménagé sous le lit... sur lequel Mme Van der Schmoll rejoint discrètement son mari (belge aussi) pour une ou deux galipettes d'après-midi. Difficile de vendre la maison dans ces conditions... Si au moins M. Lecroque (mort, on l'aura compris) se montrait plus coopératif...
Entre quiproquos et fins jeux de mots, André Gouveneaux propose une nouvelle pièce, joyeusement loufoque, dans laquelle s'enchaînent sans temps morts (Lecroque ?) situations absurdes et blagues tordantes. -
Le Haut Conseil de la Rédemption s'est réuni pour élire ses candidats au paradis. Mamédine-mon-frère préside. Il écoute L'élu d'ébène, L'élu rouge puis L'élu jaune comploter, ceinture d'explosifs autour de la taille, contre le pays du Grand Ouest. Et sous les yeux tristes et neutres de La conscience libre, L'élu en chef et Sa-Première-Excellence-du-Monde entrent en scène pour une terrible confrontation...
Dans cette pièce de théâtre d'une ironie mordante, servie par une plume incisive, Aboubakar Gounougo emprunte les artifices de l'allégorie pour dénoncer les mécanismes d'un fléau cruellement actuel : le terrorisme.