Arts et spectacles
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Comment se porte le dessin dans les écoles d'art aujourd'hui ? À quoi ressemble-t-il ? Comment les étudiant·e·s dessinent-ielles ? Avec quels outils ? Quelles visées ? Quel(s) monde(s) dessinent-ielles ? C'est à ces questions que The Drawer vol.24 a choisi et tenté de répondre en rassemblant les travaux d'une trentaine d'étudiant·e·s en dernière année, sauf rares exceptions, dans des écoles d'art françaises et internationales - majoritairement celles avec lesquelles The Drawer a eu l'occasion de nouer des liens depuis sa création en 2011, par le biais de leurs artistes enseignant·e·s le plus souvent. Assumant son caractère empirique, ce volume ne prétend pas à l'exhaustivité. Les écoles qui en sont absentes, parce qu'elles n'ont pas été contactées, n'ont pas donné suite à notre appel ou parce que leurs étudiant·e·s n'ont pas été retenu·e·s, figureront peut-être dans une prochaine édition. L'ambition étant d'en faire un rendez-vous annuel et attendu, dédié aux pratiques les plus contemporaines du dessin et à leurs représentant·e·s en passe d'être diplômé·e·s. Ce volume est un aperçu, une capture fragmentaire.
Chacun·e des étudiant·e·s présenté·e·s a été sélectionné·e par The Drawer sur dossier pour la richesse et la vitalité de son dessin et s'est vu attribuer une place dans la revue, variable selon la nature des oeuvres et le rythme voulu pour l'ouvrage.
Le plaisir à découvrir les travaux présentés, leur qualité, fut le premier enseignement et la première surprise de cette édition. Le dessin se porte bien et les feuilles des dessinateur·ices de moins de 25 ans n'ont rien à envier à celles de leurs aîné·e·s.
Deuxième enseignement : la révolution numérique semble n'avoir pas eu lieu dans toutes les écoles d'art. L'utilisation et la place des nouvelles technologies dans les pratiques graphiques contemporaines est étonnamment réduite, ne concernant qu'une infime partie de l'échantillon de dossiers reçus. Le crayon a la peau dure.
Troisième enseignement : la place, prédominante, de l'intime et du collectif dans les réalisations publiées et le discours que leurs auteur·ices produisent sur elles. Largement autobiographiques, les dessins des jeunes artistes apparaissent comme des tentatives de tisser des liens entre ielles et le monde, donnant à leur histoire personnelle une portée collective et curative, conjuratrice des malheurs et des violences de l'époque.
Le résultat est solide, sensible, drôle, touchant. Le dessin comme espace de guérison, de mise à distance et de transformation du monde pour la jeune génération. -
Terrain de jeu, d'expression et de création, The Drawer n° 21, consacré aux wall drawings, réunit les dessins et les contributions écrites d'une vingtaine d'artistes et de créateurs.
« On appelle mains négatives, les mains trouvées sur les parois des cavernes magdaléniennes de l'Europe sud-atlantique. Ces mains étaient simplement posées sur la pierre après avoir été enduites de couleur. En général elles étaient noires, ou bleues. Aucune explication n'a été trouvée à cette pratique. » Ainsi débute Les Mains négatives, texte de Marguerite Duras écrit en 1979, trente mille ans après que l'homme eut posé ses mains sur la paroi de granit. Ce geste inaugural a tout à voir avec l'objet du vingt et unième volume de The Drawer, consacré aux wall drawings.
Tracer des signes et des motifs, faire entendre sa voix sur la paroi. Inscrire à même le mur sa relation au monde, en donner une représentation. C'est ce qui unit les premiers hommes aux artistes contemporains, ce qui relie les oeuvres présentées ici - celles de Linda Berger, Camille Chastang, Lauren Clay, Peter Halley, Clémence Mauger, Peter Soriano, David Tremlett, etc.
Support premier, espace d'expression artistique et politique, moyen de faire exister une oeuvre dans le temps ou façade éphémère, le mur est une surface élastique et puissante. L'artiste a le pouvoir d'en transformer la nature - grâce à lui, le mur ne cache plus, il ouvre sur quelque chose : un autre espace, une autre dimension. Le wall drawing est un art de l'alchimie.
Il relève à la fois du plaisir et de la transgression - celui de dessiner plus grand que soi, de domestiquer son environnement, de l'embellir aussi. Intransportable et flirtant avec le décoratif ou l'embrassant carrément, il est un acte d'affirmation, de résistance et de désobéissance, face au marché et à l'idée du beau en art.
Le décor est au centre de ce numéro, la question de l'attractivité de l'oeuvre posée. Les artistes rassemblés ici ne l'évitent pas, ils le revendiquent pour certains, en font profession pour d'autres - tels les décorateurs rassemblés au sein du portfolio consacré à la Cinémathèque française, qui dévoile une infime partie de sa collection de dessins et de décors dessinés, signés Jacques Saulnier, Hilton McConnico, Bernard Evein, etc. Au-delà du décor, d'autres encore ont fait et font du dessin un cadre de vie et de pensée : Jean Cocteau à la Villa Santo Sospir hier, tout entière « tatouée » de fresques a tempera, le muraliste néerlandais Gijs Frieling ou l'artiste Jimmy Beauquesne aujourd'hui, dont le papier peint dessiné à la main orne la couverture de ce numéro.
Réhabilité, plébiscité, l'ornement n'est plus un crime. Le wall drawing a de beaux jours devant lui. Le motif, la répétition et la décoration aussi, parfaits moyens de réenchanter une réalité devenue morne, grise et digitalisée.
Avec Assume Vivid Astro Focus, Jimmy Beauquesne, Linda Berger, Antoine Carbonne, Camille Chastang, Lauren Clay, Armelle de Sainte Marie, Mathieu Dufois, Elisa Filomena, Gijs Frieling, Juliette Green, Peter Halley, Sunna Hansdóttir, Raphaël Larre, Clémence Mauger, MC Mitout, Keita Mori, Caroline Rennequin, Peter Soriano, David Tremlett, Alexandros Vasmoulakis, Sophie Whettnal. -
Première monographie de Frédérique Loutz, proposant une analyse complète de l'oeuvre dessinée de l'artiste.
Cet ouvrage richement illustré entend montrer l'ampleur du travail de l'artiste française ces quinze dernières années, en proposant une analyse de l'oeuvre dessinée de cette ancienne résidente de la Villa Médicis, aujourd'hui professeur aux Beaux-Arts de Paris. Organisée selon un fil chronologique et faisant la part belle à la langue et aux mots de l'artiste, cette publication est l'occasion de partir à la rencontre de Frédérique Loutz, dont les questionnements identitaires structurent l'oeuvre depuis les débuts.
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Monographie dédiée aux peintures de fleurs (gouaches sur papier indien) de Caroline Rennequin, avec des textes de Yves Michaud et Émilie Ovaere-Corthay.
Caroline Rennequin (née en 1970) est une artiste plasticienne éclectique, dont le travail s'imprègne des utopies des années 1970. Formée en écoles d'art à Paris durant huit ans, Caroline Rennequin pratique depuis 1993 le dessin, la peinture et la sculpture. Son travail artistique s'articule autour de son rapport à la nature, qu'elle soit réelle ou fictive. Elle est notamment directrice artistique pour la marque Jérôme Dreyfuss. -
Terrain de jeu, d'expression et de création autour d'une même couleur, le volume 19 de The Drawer réunit les dessins et les contributions écrites d'une vingtaine d'artistes et de créateurs.
Avec Laurent Ajina, Cornelius de Bill Baboul, Alain Blondel, Matija Bobicic, Daniel Boursin, Szabolcs Bozó, Bernhard Buhmann, Carolyn Carlson, Marcos Carrasquer, Ryan Travis Christian, Claudio Coltorti, Gaetano Cunsolo, Leslie David & Pauline Caranton, Gaël Davrinche, Petrit Halilaj, Armand Jalut, Mizuho Koyama, Piera Luisolo, Oscar Murillo, Kim van Norren, Chloé Quenum, Jean-Michel Sanejouand, Noé Sendas, Hao Shuo, Yuko Soi, C.A Wertheim.
Revue constituée de dessins et consacrée au dessin, The Drawer laisse la parole et le champ - presque - libre aux seuls « dessinateurs », réunissant semestriellement les dessins et les contributions écrites d'une trentaine d'artistes et de créateurs.
En anglais, « the drawer » signifie « le tiroir ». Il désigne aussi « celui qui dessine ». Assumant la polysémie de son titre, la revue The Drawer pourrait donc s'envisager comme un « tiroir à dessins ». Ce qu'elle est d'une certaine façon : revue entièrement constituée de dessins et consacrée au dessin, que l'on peut ouvrir et refermer à loisir, propice enfin aux associations les plus inattendues, The Drawer porte donc bien son nom.
Monomaniaque, The Drawer n'en est pas moins ouverte d'esprit : tous les dessins, pourvu qu'ils soient bons, et tous les dessinateurs, l'intéressent. Célébrant la pratique du dessin dans sa dimension la plus large, The Drawer mêle donc aussi bien des contributions d'artistes (plasticiens, illustrateurs, designers, architectes) que celles de créateurs moins attendus (chanteurs, écrivains, musiciens, chorégraphes, réalisateurs). Leur point commun : un même goût et une même pratique du dessin.
Semestrielle, The Drawer est aussi thématique. Chaque numéro prend comme point de départ le titre d'une oeuvre littéraire, cinématographique ou musicale, choisi pour son potentiel créatif et/ou fantasmatique (volume 1 : Les Temps modernes, volume 2 : La Métamorphose, etc.). Chaque contributeur est invité à s'y soumettre et chaque dessin publié, qu'il soit déjà existant ou spécialement réalisé pour l'occasion, s'y rapporte.
Terrain de jeu, d'expression et de création autour d'une thématique commune, The Drawer renseigne donc aussi bien sur la richesse plastique et graphique du dessin aujourd'hui que sur les artistes et personnalités invités également à répondre à une série de questions. Pourquoi dessiner ? Que dessiner ? Dessins ratés ?...
Visuelle avant tout, davantage préoccupée de typographie que de texte, The Drawer se lit moins qu'elle ne se regarde, se feuillette, se compulse. Tiroir à dessins, exposition portative, cabinet d'art graphique miniature, The Drawer n'a d'autre ambition que celle du partage des miracles et des plaisirs du dessin.
Artisanale et 100 % faite main, elle est le fruit du travail d'une petite équipe passionnée de dessin : Sophie Toulouse, directrice artistique et Barbara Soyer, active dans le champ de l'édition et de l'art contemporain.
The Drawer est également une plate-forme éditoriale pour la publication d'ouvrages monographiques.
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Cette publication rend compte de l'approche singulière du dessin de Léa Belooussovitch à travers une sélection d'oeuvres réalisées à main levée et au crayon de couleur sur du feutre textile blanc. L'artiste réinterprète selon un long processus, des photographies de nature violente issues des médias. Cette démarche confère un nouveau souffle à ces photographies, en faisant ressortir la part d'humanité qu'il y reste.
Les dessins de Léa Belooussovitch répondent à un même protocole. Elle commence par sélectionner dans la presse ou sur Internet des images qui nous assaillent quotidiennement, liées à des faits d'actualités dramatiques : attentats au Pakistan, scènes de guerre en Syrie... L'artiste se concentre sur la représentation de victimes anonymes blessées ou vulnérables. Léa Belooussovitch soumet ces images-sources à diverses manipulations (recadrage, agrandissement) avant d'entamer leur transfert sur le support du feutre. Ce travail lent et répétitif d'accumulation des traits du crayon de couleur altère l'aspect lisse de la matière et lui confère un volume duveteux.
Les formes qui émergent sont des halos colorés brouillant la reconnaissance de la scène. Dans ce passage du pixel au pigment, la netteté de l'image initiale se mue ainsi en un dessin flou qui semble contenir et atténuer sous sa surface la douleur de la représentation. Le titre de chaque oeuvre ancre néanmoins le dessin dans le réel en situant la ville, le pays et la date de l'événement tragique. La bande blanche de feutre laissée vierge en haut du dessin suggère, quant à elle, le recadrage effectué à partir de la photographie d'origine.
Par ce brouillage des repères et cette mise à distance de la violence, Léa Belooussovitch nous interpelle autant sur notre rapport à l'information que sur le voyeurisme, tout en activant notre imaginaire. Le caractère esthétique et sensible, voire sensuel, de ses dessins dissimule sous un voile pudique de douceur la présence/absence de l'humain confronté aux atrocités et aux soubresauts du monde contemporain. Cette démarche vise à démontrer combien, selon les mots de l'artiste, « la violence de l'information a pris le dessus sur l'humanité que l'événement contient ».
Publié à l'occasion de l'exposition de Léa Belooussovitch au musée d'Art moderne et contemporain de Saint-Étienne Métropole, du 1er avril au 15 août 2021. -
éditeurs The Drawer The Drawer (revue) revue / magazine The Drawer The Drawer n° 17 - Rose Terrain de jeu, d'expression et de création autour d'une même couleur, le volume 17 de The Drawer réunit les dessins et les contributions écrites d'une vingtaine d'artistes et de créateurs.
Avec Riccardo Baruzzi, Louise Bonnet, Mike Bourscheid, Anne Bourse, Brice Dellsperger, Florent Dubois, John Finneran, Pius Fox, Matthias Garcia, Studio GGSV, Stephan Goldrajch, My-Lan Hoang-Thuy, Ryung Kal, Jürgen Klauke, Jakob Lena Knebl, Lucile Littot, Sabine Moritz, Flora Mottini, Hannah Murgatroyd, Daisy Parris, Hugo Pernet, Olivier Pestiaux, Chloé Royer, Adrien Vescovi.
Revue constituée de dessins et consacrée au dessin, The Drawer laisse la parole et le champ - presque - libre aux seuls « dessinateurs », réunissant semestriellement les dessins et les contributions écrites d'une trentaine d'artistes et de créateurs.
En anglais, « the drawer » signifie « le tiroir ». Il désigne aussi « celui qui dessine ». Assumant la polysémie de son titre, la revue The Drawer pourrait donc s'envisager comme un « tiroir à dessins ». Ce qu'elle est d'une certaine façon : revue entièrement constituée de dessins et consacrée au dessin, que l'on peut ouvrir et refermer à loisir, propice enfin aux associations les plus inattendues, The Drawer porte donc bien son nom.
Monomaniaque, The Drawer n'en est pas moins ouverte d'esprit : tous les dessins, pourvu qu'ils soient bons, et tous les dessinateurs, l'intéressent. Célébrant la pratique du dessin dans sa dimension la plus large, The Drawer mêle donc aussi bien des contributions d'artistes (plasticiens, illustrateurs, designers, architectes) que celles de créateurs moins attendus (chanteurs, écrivains, musiciens, chorégraphes, réalisateurs). Leur point commun : un même goût et une même pratique du dessin.
Semestrielle, The Drawer est aussi thématique. Chaque numéro prend comme point de départ le titre d'une oeuvre littéraire, cinématographique ou musicale, choisi pour son potentiel créatif et/ou fantasmatique (volume 1 : Les Temps modernes, volume 2 : La Métamorphose, etc.). Chaque contributeur est invité à s'y soumettre et chaque dessin publié, qu'il soit déjà existant ou spécialement réalisé pour l'occasion, s'y rapporte.
Terrain de jeu, d'expression et de création autour d'une thématique commune, The Drawer renseigne donc aussi bien sur la richesse plastique et graphique du dessin aujourd'hui que sur les artistes et personnalités invités également à répondre à une série de questions. Pourquoi dessiner ? Que dessiner ? Dessins ratés ?...
Visuelle avant tout, davantage préoccupée de typographie que de texte, The Drawer se lit moins qu'elle ne se regarde, se feuillette, se compulse. Tiroir à dessins, exposition portative, cabinet d'art graphique miniature, The Drawer n'a d'autre ambition que celle du partage des miracles et des plaisirs du dessin.
Artisanale et 100 % faite main, elle est le fruit du travail d'une petite équipe passionnée de dessin : Sophie Toulouse, directrice artistique et Barbara Soyer, active dans le champ de l'édition et de l'art contemporain.
The Drawer est également une plate-forme éditoriale pour la publication d'ouvrages monographiques.
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L'ouvrage succède à Inventaire, la première monographie de Lamarche-Ovize publiée en 2017 par les éditions The Drawer qui compilait une sélection des principales oeuvres du duo depuis sa formation en 2006. Ce nouveau catalogue, qui inclut un cahier spécial dédié à l'exposition sablaise, se concentre sur les six années écoulées depuis la parution d'Inventaire, et sur les travaux et les expositions organisées de 2017 à 2023. En six ans, Alexandre et Florentine Lamarche-Ovize ont bénéficié de plusieurs expositions dans les institutions et en galerie : au Grand Café de Saint-Nazaire, au Drawing Lab à Paris, au Frac Normandie Caen, au Musée des beaux-arts de La Chaux-de-fonds, au 19 à Montbéliard ainsi qu'à la galerie Georges-Philippe & Nathalie Vallois, à la galerie Lefèbvre & Fils et à la galerie Laurent Godin. Sans oublier leurs interventions sur les colonnes Morris et à la Maison de Victor Hugo à Paris pour sa réouverture en 2021, à la Fondation Thalie à Bruxelles la même année et à la Drawing House à Paris en 2022. Cet ouvrage est l'occasion de les retrouver en images, et d'explorer le processus de création du duo, sa façon de penser, de construire et de faire, solitairement et solidairement, en partant du dessin préparatoire jusqu'à l'objet produit dans l'atelier ou manufacturé par d'autres. L'intérêt porté au craft, à l'oeuvre et à l'objet, aux différentes formes du dessin et au décoratif sont l'un des propos de l'ouvrage. Le livre accueille les contributions de la critique d'art, curatrice et chroniqueuse radio Sarah Ihler-Meyer ainsi que de l'historien de l'art et spécialiste de l'ornementalité Thomas Golsenne.
Publié à l'occasion de l'exposition éponyme au MASC, musée d'art moderne et contemporain des Sables d'Olonne de juin à novembre 2023. -
Le premier ouvrage monographique publié par The Drawer : un catalogue complet comprenant l'essentiel des oeuvres récentes du couple d'artistes dont les travaux hybrides - sculptures en céramique et en faïence, aquarelles et gouaches, dessins, collages et installations - sont répartis au sein de trois chapitres thématiques et complétés d'un entretien à plusieurs voix (avec notamment Mathieu Mercier) et d'un texte d'Annabela Tournon.
Première monographie des artistes français Lamarche-Ovize, Inventaire fait le point sur les conditions, les formes et les modalités d'apparition du dessin dans l'oeuvre et la pratique du duo ces cinq dernières années - du carnet à l'espace d'exposition, de l'image au volume, du papier au mural. Un catalogue richement illustré, qui compile et combine les principaux « motifs sauvages » des Lamarche-Ovize.
Alexandre & Florentine Lamarche-Ovize (nés en 1980 et 1978, vivent et travaillent à Aubervilliers) travaillent ensemble depuis 2006. Leur pratique est résolument hybride, migrante et fragmentée, associant la sculpture, le dessin, la photographie, les objets et les affiches. Les installations ne constituent qu'un point d'arrêt dans un processus de travail qu'ils conçoivent comme un flux d'expérimentation continue et comme une perpétuelle remise en question des formes et du signe qu'ils utilisent. Chaque oeuvre est considérée comme le chapitre d'un récit beaucoup plus large qui va bien au-delà du cadre de l'exposition, condense les expériences antérieures et contient le ferment des oeuvres à venir. La syntaxe évolue et le vocabulaire s'inspire de la littérature (Melville, Gombrowicz, Ponge), mais aussi de l'histoire de la peinture et de la sculpture, et prend également quelques détours par la bande dessinée et le cinéma (narration non linéaire, et montage).
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Artiste et photographe accomplie, Gil Lesage regroupe pour la première fois une sélection de son travail personnel réalisé depuis les années 1980, une centaine d'images au noir et blanc intense mises en dialogue avec des archives familiales (avec des contributions de Samuel Benchetrit, Jean-Charles de Castelbajac, Etienne Daho...).
Depuis un accident de voiture, la photographe Gil Lesage relie les souvenirs dans un nouvel ordre. De ce que le crash a remué dans sa tête et son imaginaire, elle tire une sorte de cadavre exquis visuel dans lequel enfance, joies, drames, photos de famille et travaux personnels composent un récit muet d'influences, de résonances et de liaisons. Un récit nommé Désordre.
Pour reprendre les termes du réalisateur Samuel Benchetrit, qui signe un court texte dans le livre : « Les images de Gil Lesage sont belles et vivantes comme elle. [...] Des photographies, des tableaux, des fenêtres. Du réel et du rêve qui s'embrassent. [...] Chaque image propose mille regards. Il n'y en a pas un qui s'impose, mais, dans cette pudeur qui est la sienne, offre sa tendresse, son humour, sa mélancolie, sa bienveillance et son talent. »
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Terrain de jeu, d'expression et de création autour d'une même couleur, le volume 16 de The Drawer réunit les dessins et les contributions écrites d'une vingtaine d'artistes et de créateurs.
Avec Sara Anstis, Lucas Arruda, Joseph Dadoune, Marc Desgrandchamps, Mimosa Echard, Vincent Gicquel, Karine Hoffman, Junya Ishigami, Paul Kindersley, Jérémy Liron, Rosilene Luduvico, Dora Maar, Flora Moscovici, Alexandre Benjamin Navet, Lisa Oppenheim, Kim L Pace, Gina Pane, Tere Recarens, Jérôme Robbe, Samuel Trenquier, Natsuko Uchino, Edouard Villemagne, Edouard Wolton, Janna Zhiri.
Revue constituée de dessins et consacrée au dessin, The Drawer laisse la parole et le champ - presque - libre aux seuls « dessinateurs », réunissant semestriellement les dessins et les contributions écrites d'une trentaine d'artistes et de créateurs.
En anglais, « the drawer » signifie « le tiroir ». Il désigne aussi « celui qui dessine ». Assumant la polysémie de son titre, la revue The Drawer pourrait donc s'envisager comme un « tiroir à dessins ». Ce qu'elle est d'une certaine façon : revue entièrement constituée de dessins et consacrée au dessin, que l'on peut ouvrir et refermer à loisir, propice enfin aux associations les plus inattendues, The Drawer porte donc bien son nom.
Monomaniaque, The Drawer n'en est pas moins ouverte d'esprit : tous les dessins, pourvu qu'ils soient bons, et tous les dessinateurs, l'intéressent. Célébrant la pratique du dessin dans sa dimension la plus large, The Drawer mêle donc aussi bien des contributions d'artistes (plasticiens, illustrateurs, designers, architectes) que celles de créateurs moins attendus (chanteurs, écrivains, musiciens, chorégraphes, réalisateurs). Leur point commun : un même goût et une même pratique du dessin.
Semestrielle, The Drawer est aussi thématique. Chaque numéro prend comme point de départ le titre d'une oeuvre littéraire, cinématographique ou musicale, choisi pour son potentiel créatif et/ou fantasmatique (volume 1 : Les Temps modernes, volume 2 : La Métamorphose, etc.). Chaque contributeur est invité à s'y soumettre et chaque dessin publié, qu'il soit déjà existant ou spécialement réalisé pour l'occasion, s'y rapporte.
Terrain de jeu, d'expression et de création autour d'une thématique commune, The Drawer renseigne donc aussi bien sur la richesse plastique et graphique du dessin aujourd'hui que sur les artistes et personnalités invités également à répondre à une série de questions. Pourquoi dessiner ? Que dessiner ? Dessins ratés ?...
Visuelle avant tout, davantage préoccupée de typographie que de texte, The Drawer se lit moins qu'elle ne se regarde, se feuillette, se compulse. Tiroir à dessins, exposition portative, cabinet d'art graphique miniature, The Drawer n'a d'autre ambition que celle du partage des miracles et des plaisirs du dessin.
Artisanale et 100 % faite main, elle est le fruit du travail d'une petite équipe passionnée de dessin : Sophie Toulouse, directrice artistique et Barbara Soyer, active dans le champ de l'édition et de l'art contemporain.
The Drawer est également une plate-forme éditoriale pour la publication d'ouvrages monographiques.
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Nouvelle formule (couverture cartonnée) pour le quinzième numéro de The Drawer, qui embrasse le blanc dans sa globalité : matière, surface, espace, lumière, mouvement, idée (carte blanche à Jean-Pierre Blanc).
Avec Meris Angioletti, Virginie Barré, Marion Baruch, Mireille Blanc, Andrea Carpita, Rebecca Digne, Fuentesal & Arenillas, Vivian Greven, Adam Henry, Antwan Horfee, Stelios Karamanolis, Christian Lhopital, Mark Lyon, Iris Marchand, Ania Martchenko, Amélie Paulewicz, Sherman Sam, Linda Sanchez & Baptiste Croze, Amy Sillman, Peter Stämpfli, Zsolt Tibor, Emmanuel Van der Meulen, Claude Viallat, Jean-Pierre Blanc, Marc Turlan.
Revue constituée de dessins et consacrée au dessin, The Drawer laisse la parole et le champ - presque - libre aux seuls « dessinateurs », réunissant semestriellement les dessins et les contributions écrites d'une trentaine d'artistes et de créateurs.
En anglais, « the drawer » signifie « le tiroir ». Il désigne aussi « celui qui dessine ». Assumant la polysémie de son titre, la revue The Drawer pourrait donc s'envisager comme un « tiroir à dessins ». Ce qu'elle est d'une certaine façon : revue entièrement constituée de dessins et consacrée au dessin, que l'on peut ouvrir et refermer à loisir, propice enfin aux associations les plus inattendues, The Drawer porte donc bien son nom.
Monomaniaque, The Drawer n'en est pas moins ouverte d'esprit : tous les dessins, pourvu qu'ils soient bons, et tous les dessinateurs, l'intéressent. Célébrant la pratique du dessin dans sa dimension la plus large, The Drawer mêle donc aussi bien des contributions d'artistes (plasticiens, illustrateurs, designers, architectes) que celles de créateurs moins attendus (chanteurs, écrivains, musiciens, chorégraphes, réalisateurs). Leur point commun : un même goût et une même pratique du dessin.
Semestrielle, The Drawer est aussi thématique. Chaque numéro prend comme point de départ le titre d'une oeuvre littéraire, cinématographique ou musicale, choisi pour son potentiel créatif et/ou fantasmatique (volume 1 : Les Temps modernes, volume 2 : La Métamorphose, etc.). Chaque contributeur est invité à s'y soumettre et chaque dessin publié, qu'il soit déjà existant ou spécialement réalisé pour l'occasion, s'y rapporte.
Terrain de jeu, d'expression et de création autour d'une thématique commune, The Drawer renseigne donc aussi bien sur la richesse plastique et graphique du dessin aujourd'hui que sur les artistes et personnalités invités également à répondre à une série de questions. Pourquoi dessiner ? Que dessiner ? Dessins ratés ?...
Visuelle avant tout, davantage préoccupée de typographie que de texte, The Drawer se lit moins qu'elle ne se regarde, se feuillette, se compulse. Tiroir à dessins, exposition portative, cabinet d'art graphique miniature, The Drawer n'a d'autre ambition que celle du partage des miracles et des plaisirs du dessin.
Artisanale et 100 % faite main, elle est le fruit du travail d'une petite équipe passionnée de dessin : Sophie Toulouse, directrice artistique et Barbara Soyer, active dans le champ de l'édition et de l'art contemporain.
The Drawer est également une plate-forme éditoriale pour la publication d'ouvrages monographiques.
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Il y a une certaine mélancolie chez les femmes d'Elisa Filomena, une discrétion, un effacement me?me, dans ces portraits palimpsestes. Femmes puissantes entre toutes les femmes, femmes affranchies de toutes limitations, femmes oubliées encore, et dont elle rend justement la place.
II y a une amertume aussi, douce et triste, la sensation que ces êtres sont passés à côté de leur vie par un trop plein d'injonctions, de compromis, de soumission.
Il y a le re?ve et l'indolence encore, une nostalgie tendre.
Peintre spirite touchée par la gra?ce, Elisa Filomena envisage la peinture comme un acte total qui l'envahit. Son art est un devoir dont elle porte le poids d'une génération précédente empe?chée de suivre sa voie. Elisa Filomena peint alla prima, sans laisser le temps aux choses de se figer, dans un geste au repentir évident. Sa peinture est langage de mémoire. Bistres, sanguines et aquarelles, teintes fanées, donnent le rythme, soufflent le temps qui passe, le flou du souvenir, la nostalgie.
Entrez discre?tement dans le décor, une pie?ce de boulevard, un film noir, un vieil Hitchcock. L'intime se lie au myste?re. Colette, Daphné du Maurier, Lauren Baccal se croisent, se chuchotent une histoire commune de domination, de destins chahutés.
Toutes nous sourient. Elles semblent dire qu'elle savent, que tout ira bien dorénavant.
Et comme on envie de les croire...
Sophie Toulouse
Publié suite à l'exposition éponyme à la galerie Hyperbien, Montreuil, en 2023. -
Le quatorzième numéro de la revue de dessin monomaniaque, thématique, artisanale et transversale réunit les dessins d'une trentaine d'artistesAvec?Pierre Alechinsky, Antonio Aricò, Katrin Bremermann, Jennifer Caroline Campbell, Corentin Canesson, Catastrophe, Carolin Eidner, Isabelle Ferreira, Louis Fratino, Yann Gerstberger, Clive Hodgson, Lisa Holzer, Alfie Kungu, Miki Leal, Camille Llobet, Alice Louradour, Ohad Meromi, Galina Munroe, Arkadiy Nasonov, Camila Oliveira Fairclough, Jon Pilkington, Jennifer May Reiland, Yannick Val Gesto, César Vayssié, Xavier Veilhan et la collection Jean-Claude Sergues.
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Une collaboration entre Christophe Brunnquell (artiste et directeur artistique de Purple notamment) et Grégoire Alexandre (photographe) qui recomposent l'imagerie de la mode en habillant leurs modèles d'images extraites d'archives de Vogue Paris, créant ainsi de nouvelles icônes ambiguës.
S'emparant d'une collection de Vogue Paris accumulée pendant vingt ans, Christophe Brunnquell et Grégoire Alexandre font des pages du magazine la matière même de leur projet. En les dépeçant et puisant dans les photographies de cette référence du luxe, ils composent de nouvelles icônes précaires à même la peau de leurs modèles. Si l'époque est à la disparition progressive du support papier,>°Gu? en exploite les potentialités créatives, redonne volume à ces images en deux dimensions et propose des variations sur des nouvelles formes de beauté. Le geste est spontané, satiriste, brut. L'archive se réinvente au présent avec humour et distance. Découpées, fragmentées, froissées, perforées, collées et recomposées, Kate, Lara, Daria et les autres s'hybrident et se réincarnent par des jeux d'optique, des rapprochements de plans et des conjonctions d'ombres et de couleurs. Au-delà du masque, elles investissent le corps et habillent de nouvelles figures. Libres.
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En 2020, Caroline Rennequin a peint 301 fleurs. Une série de 301 gouaches sur papier indien fait main, reproduite dans son intégralité dans ce livre réalisé en étroite collaboration avec l'artiste, qui raconte l'esthétique du féminin et son rapport à la nature, qu'elle colore à l'infini avec une palette très personnelle.
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Première monographie.
Introduit par un texte de l'écrivain Philippe Jaeneda, Fiat Lux prend appui sur la dernière série de peintures de Pierre Seinturier pour s'intéresser à la pratique, aux références et à l'oeuvre de l'artiste trentenaire au parcours déjà riche. Mêlant photographies de l'artiste, dessins et peintures, travaux récents et anciens, l'ouvrage part aux sources de son oeuvre singulière, emplie d'histoires et de scénarios où le mystère et la lumière vont de pair.
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Première monographie.
« Tâches, aplats aux contours exacts, couleurs vaporeuses ou au contraire extrêmement vives, lignes gestuelles ou dessin précis, couleurs brossées ou projetées, subtils dégradés ou violents contrastes, peintures plates ou dépôts de matières : les multiples registres formels des oeuvres de Christophe Robe évoquent simultanément différentes références visuelles, une mémoire qui circule entre l'histoire de l'art, des choses perçues et des images de la culture de masse. Les oeuvres de Robe semblent vouloir se réapproprier tout le vocabulaire de la peinture, le convoquer avec liberté. ».
Romain Mathieu