Ce livre offre de nouvelles perspectives sur le concept de la diversité et le rôle que la diversité peut jouer dans le monde du travail de demain.
Des universitaires et des praticiens et praticiennes de diverses disciplines et origines réfléchissent aux interventions les plus appropriées pour créer un marché du travail plus inclusif pour tout le monde. Ils explorent les arguments économiques en faveur de la diversité et des stratégies de gestion de la diversité, en constatant que la diversité et l'inclusion sont indissociables.
Les auteurs et autrices montrent que les préjugés et les stéréotypes qui conduisent à la discrimination et à la violence - qu'il s'agisse de formes flagrantes ou plus subtiles comme les microagressions - constituent un obstacle majeur à la diversité. Toutefois, le changement culturel sur le lieu de travail ne peut être obtenu par des politiques ponctuelles et l'efficacité des initiatives en faveur de la diversité peut dépendre de variables extérieures au marché du travail. Les protections juridiques contre la discrimination et les dispositions relatives à l'égalité des chances pour les «?personnes diverses?» ne sont souvent pas suffisantes pour obtenir des résultats en matière d'égalité et d'inclusion.
L'ouvrage met également en lumière le dilemme politique entre le respect des individus avec toutes leurs particularités et la lutte contre les inégalités structurelles, qui nécessite souvent une catégorisation en groupes. Il nous rappelle qu'il existe une diversité au sein de la diversité?: toutes les personnes qui reçoivent la même étiquette n'ont pas les mêmes besoins.
L'ouvrage aborde des questions telles que l'égalité des sexes et le mainstreaming, la migration et la diversité ethnique, le racisme, la violence à l'égard des personnes LGBTI et la discrimination fondée sur l'âge. Les outils utilisés dans un domaine pour surmonter l'exclusion sont souvent applicables dans d'autres. Le futur de la diversité est donc une riche source d'inspiration pour tous ceux qui souhaitent progresser vers une plus grande justice sur le marché du travail.
L'oeuvre de Michel Foucault est inclassable, car elle traverse des domaines très variés (philosophie, sociologie, histoire, anthropologie, criminologie, médecine, psychologie, linguistique, droit, etc.). Foucault n'est pas un sociologue au sens classique du terme, mais il existe une sociologie puissante et novatrice chez lui. Laquelle ? À quoi peut-elle servir aujourd'hui ? En quoi est-elle utile pour théoriser les problèmes sociaux ? Quels sont ses avantages, ses limites et ses inconvénients ? Quel style de « raisonnement sociologique » se dégage de son oeuvre vaste et complexe ? Voilà les interrogations qui guident l'analyse de l'ensemble des travaux de Foucault dans cet ouvrage. En suivant la chronologie historique de ses recherches ainsi que les retournements stimulants de sa pensée, Foucault sociologue s'adresse principalement à un lectorat universitaire et problématise la riche évolution théorique et méthodologique des thématiques foucaldiennes.
Plus de deux ans après la déclaration de pandémie de COVID-19 en mars 2020, aucun ouvrage en français ne documente et n'analyse le vécu des mères académiques. La visée de cet ouvrage est de donner une visibilité particulière aux situations rencontrées par les mères et les personnes assumant un rôle parental dans le contexte académique pendant et à la suite de la pandémie. Dans une perspective intersectionnelle, les contributions sélectionnées présentent et analysent les expériences liées à la maternité des étudiantes de doctorat, des chercheuses postdoctorales, des personnes nouvellement professeures, en mi-carrière ou titularisées durant la pandémie. Dans le but de refléter une diversité d'expériences, les propositions par des mères francophones académiques de différentes régions et de différents statuts sont exposées.
Trois axes interreliés et non exclusifs balisent l'ouvrage?: la spatialité, les temporalités et l'accès aux réseaux de soutien. L'ouvrage comble ainsi un espace de réflexion en contextes francophones dont devraient s'emparer tant les instances universitaires et les personnes qui y participent que la société de façon plus large. Ces voix, très variables et intenses, méritent d'être écoutées, partagées, conservées comme l'ébauche d'une réflexion à poursuivre sur les changements de configurations possibles et souhaités pour l'après-COVID-19. Cet ouvrage constitue un important matériel pédagogique pour les cours universitaires touchant aux enjeux d'équité, de diversité et d'inclusion.
La tradition phénoménologique a rappelé l'importance de la corporéité dans toute pensée du quotidien. Fondamentalement situé, le corps s'éprouve dans le concret de nos vies comme une ouverture au monde, dont l'amplitude et la tonalité affective varient. Parallèlement, la pensée féministe a mis en garde contre la dimension abstraite et asexuée du corps propre décrit par les phénoménologues, révélant les enjeux d'oppression et de pouvoir auquel il est soumis.
Les autrices et les auteurs qui ont participé à la rédaction de cet ouvrage cherchent à décrire et penser des expériences qui engagent la dimension incarnée de l'existence, en faisant entendre des voix plurielles et complémentaires dans une orientation de phénoménologie critique et d'herméneutique. Au-delà du risque d'essentialiser le «?féminin?», les textes présentent différentes modalités d'être-au-monde, occasions de tension, de contradictions ou d'émergence de sens.
Ce livre s'adresse particulièrement aux personnes qui étudient en psychologie, en philosophie ou en études féministes, de même qu'à celles qui réfléchissent aux enjeux liés à la manière d'habiter le monde.
Organisation des Nations Unies rappelait récemment que les violences faites aux femmes représentent un problème social grave partout dans le monde et qu'il est essentiel de poursuivre activement nos actions pour tenter de les enrayer. Pour essayer de contrer ces violences, que l'on rencontre partout dans le monde sous de multiples formes, à tous les âges et dans divers contextes, et mettre en lumière des réalités parfois méconnues, nous avons regroupé des recensions et des résultats de recherche ou d'expérience personnelle, Issus d'une douzaine de pays, qui relatent certaines formes particulières de violence et les enjeux qui y sont associés. De l'Influence de la culture dans l'apparition ou le maintien des violences faites aux femmes à leurs répercussions lors de conflits armés, des problèmes postséparation conjugale aux pères filicides, des mariages précoces et forcés au trafic humain, des agressions sexuelles à l'autonomisation des femmes..., les communications présentées Ici analysent les pratiques développées pour contrer divers types de violences et s'interrogent sur la façon de les améliorer. Cet ouvrage espère sensibiliser aux violences faites aux femmes les personnes qui ne le sont pas encore et donner certains éléments de réponses, sinon de réflexion, à quiconque étudie ou lutte contre cette atteinte aux droits de la moitié de l'humanité.
Penser le point de rencontre entre les pratiques sociales généralisées et les pratiques transformatrices qui modifient les espaces socionumériques et leur permettent de devenir autres, implique de mettre en suspens deux préjugés persistants. Le premier consiste à penser que les humains ne font que se déplacer dans les espaces en les laissant inchangés, et le deuxième, à croire que des catégories fixes prédéfinissent l'expérience réelle en réifiant ce que nous sommes et ce que nous pouvons être. Il s'agit plutôt de ramener à l'avant-plan l'idée selon laquelle les espaces, tout comme les catégories les définissant, sont des constructions actives du réel, continuellement en train de se faire et de se défaire. Or quelle place prennent les pratiques humaines dans la transformation des espaces socionumériques ?
Dans le contexte actuel de mondialisation, la notion de « communauté » ne cesse d'évoluer, notion au coeur de laquelle se trouve invariablement celle du « sentiment d'appartenance ». Du monde postindustriel et postcolonial est née l'affirmation d'une multitude de voix et d'identités issues du patrimoine : c'est l'héritage patrimonial. La mise en valeur de la contribution de cet héritage met ainsi en lumière le phénomène de « communauté patrimoniale ». Mais alors se posent plusieurs questions : De quelles manières émergent les communautés patrimoniales ? Comment ces groupes fonctionnent-ils au sein des structures de gestion du patrimoine ? Sont-ils influencés par celles-ci et, si oui, de quelles façons ?
Le présent ouvrage propose une introduction au champ d'étude de la sociologie du nationalisme. Il s'adresse aux étudiants en sciences sociales, ainsi qu'aux citoyens qui cherchent à expliquer et à comprendre les phénomènes nationalistes dans le monde contemporain. L'auteur analyse l'évolution de la recherche en la situant, d'une part, dans sa conjoncture historique et, d'autre part, dans le mouvement des transformations qu'a connu cette discipline depuis la fin de la Guerre froide. Puisant ses inspirations théoriques dans la tradition wébérienne, dans la sociologie historique et dans l'analyse politique contextualisée, ce livre illustre et met en relief les relations sociales, les modes de cognition, les stratégies comparatives et les processus sociaux qui sont étroitement liés à l'analyse du nationalisme. Une de ses caractéristiques est de faire voir que, si les approches macrosociologiques ont longtemps dominé la sociologie du nationalisme, il n'est plus possible, dans ce domaine comme dans d'autres branches de la sociologie politique, d'ignorer les mécanismes de niveaux mésosociologiques qui permettent de comprendre les pratiques nationalistes et ethniques dans leur contexte.
En ces temps de pandémie mondiale, la multiplication des canaux de communication et le foisonnement des technologies numériques ont changé nos façons de faire et nos rapports à l'autre. Les changements apportés par les relations à distance font dorénavant partie d'une réalité à laquelle nous sommes tous confrontés, que ce soit dans l'exercice du télétravail ou de l'enseignement et l'apprentissage à distance. Mais comment les humains s'adaptent-ils face à la mutation des rapports sociaux?? Comment vivent-ils la distance dans ce nouveau contexte?? Comment perçoivent-ils la densification des activités et l'accélération du temps?? Quel héritage et quelle compréhension garderont-ils de cette accélération du recours au numérique?? Comment cette nouvelle façon de vivre à distance et en société contribue-t-elle réellement à transformer nos pratiques et notre regard sur le monde??
Quinze personnalités issues de milieux différents (santé, éducation, économie, politique, services sociaux, justice, environnement, etc.) tentent de répondre à ces questions en nous livrant leurs perceptions d'un monde en mutation. Leurs perspectives à la fois divergentes et complémentaires permettent d'expliciter les nouveaux enjeux de la présence et de la distance qui nous concernent désormais à titre d'individu ou de société.
Le domaine culturel a connu une série de mutations auxquelles doivent s'adapter ses usagers et ses artisans?: changements technologiques, industrialisation, mondialisation. Sommes-nous si différents, sur le plan culturel, de ceux qui nous précèdent et de ceux qui nous suivront?? Cet ouvrage vise à mieux comprendre la relation entre la culture, les pratiques culturelles et les générations.
Ce livre rassemble des textes de chercheurs et chercheuses de plusieurs disciplines et des entretiens avec des leaders des Premières Nations travaillant à l'élargissement des espaces autochtones. Ces voix diverses donnent accès à des analyses de première main concernant les processus historiques et contemporains dans lesquels s'ancrent les relations entre les peuples autochtones, l'État et la société québécoise. Ces processus se font largement au détriment des premiers, comme la sphère publique québécoise commence à peine à le reconnaître dans la foulée de différents rapports produits pour les gouvernements fédéral et québécois. Ces rapports soulignent, du même souffle, les processus de résistance des peuples autochtones, de même que les trop lentes transformations sociopolitiques en cours.
Peuples autochtones et politique au Québec et au Canada?: identités, citoyennetés et autodétermination apporte un éclairage novateur qui saura profiter tant aux spécialistes des questions relatives aux peuples autochtones qu'aux personnes soucieuses de mieux comprendre les dynamiques politiques qui marquent les communautés autochtones ainsi que la société québécoise dans son ensemble. Il présente des données de recherche inédites et des réflexions susceptibles de contribuer aux grands débats - concernant, par exemple, le racisme systémique, la violence contre les femmes autochtones et le partage du territoire - qui interpellent le Québec et le forcent à faire face à ses défis politiques.
Mieux comprendre les fondements et les perspectives des entreprises et des organisations culturelles, voilà la tâche que se sont assignée les auteurs en s´intéressant aux domaines du livre, de l´enregistrement sonore, du cinéma de long métrage, du multimédia, des bibliothèques publiques et des musées.
L´archipel communautaire québécois compte des milliers de groupes locaux fédérés en dizaines de regroupements nationaux et régionaux, dont certains entretiennent des liens internationaux. Il emploie des milliers de personnes, lesquelles encadrent des centaines de milliers de bénévoles, et dispose d´un soutien financier, largement étatique, qui frôle le milliard de dollars.
Aussi, la connaissance des groupes qui forment cet archipel, de ce qu´ils sont et de ce qu´ils furent, est essentielle à la compréhension de notre société et des tensions qui l´ont marquée au cours du dernier demi-siècle. Cet essai d´Henri Lamoureux, un militant actif de divers mouvements sociaux, présente leur évolution, tant au plan organisationnel qu´en termes éthiques et politiques.
Celles et ceux qui oeuvrent actuellement dans le milieu communautaire y découvriront les essentiels repères historiques et éthiques qui leur permettront d´évaluer si leurs pratiques sont toujours en phase avec ce qui leur a donné naissance. La lecture de ce livre leur rappellera de se penser non comme des gestionnaires de la misère humaine, mais comme des vecteurs de changement constant et des militants du progrès humain.
Former des étudiants autochtones à lenseignement prend la forme dun processus de médiation culturelle, la tradition écrite et scientifique des sociétés euro-occidentales entrant en conflit avec la tradition orale autochtone. Cet ouvrage met au jour cette réalité complexe à laide de situations observées au Québec et au Chili.
La plupart des travaux de recherche conviennent que, après 50 ans d'existence, le mouvement communautaire a contribué sans équivoque au développement d'un État social au Québec. Aujourd'hui, il est cependant à un tournant, certains parlent même de crise. Quel est son avenir ? Peut-on encore espérer son apport au renouvellement de cet État social lui-même en crise? A-t-il une capacité d'initiative face aux menaces écologiques qui pèsent sur notre société et tout particulièrement sur la santé et la sécurité de nos communautés (forte pollution des quartiers populaires, pipelines sur des milliers de kilomètres, trains de matières dangereuses...)? Telles sont les questions abordées dans cet ouvrage à la lumière des meilleurs travaux de la dernière décennie.
L'objectif de cet ouvrage est la présentation d'informations empiriques sur le loisir moderne, sous forme d'une synthèse elle-même doublée d'une analyse sociologique fondamentale et critique. Il s'agit en quelque sorte d'un traité de sociologie empirique adapté au loisir moderne. Notre ambition est même plus large : cet ouvrage porte en fait sur l'étude empirique de la société québécoise telle qu'on peut l'observer à travers le prisme du loisir moderne. Une nouvelle lecture de la société est rendue possible si l'on est attentif aux multiples facettes révélées par le loisir : mythes et rituels, évolution des valeurs et des comportements, usages sociaux du temps, rapports entre les générations, nouveaux rapports au travail, dynamiques familiales, vie culturelle locale, médias et industries culturelles.
Se conscientiser, cest réfléchir à sa réalité sociale et culturelle afin dagir à la transformer. Dans la foulée des activités du Collectif québécois de conscientisation, les auteurs mettent à jour les fondements de cette approche qui vise le changement social et partagent les nouvelles expériences et les avancées en ce domaine.
La consommation du cidre a connu au cours des dix dernières années, en Europe, aux États-Unis, en Australie et au Canada, une forte croissance. Avec les développements récents, mais surtout sans précédent, du portefeuille de produits, des marchés de consommation et des reconnaissances marchandes, institutionnelles et internationales pour ses cidres, la filière cidricole québécoise n'est pas en reste. Explorant une quinzaine de champs disciplinaires, le présent ouvrage traite d'autant de domaines de transformation des cidres au Québec. Ce livre constitue un partage d'idées et de réflexions issues d'une large perspective qui devrait éclairer tout lecteur, qu'il soit chercheur, cidriculteur, consultant, étudiant, analyste des politiques publiques, sommelier, consommateur curieux ou passionné des cidres.
Parmi les techniques de reproduction assistée, la gestation pour autrui (GPA) - également appelée «maternité de substitution» - demeure sans contredit la plus controversée. À partir de recherches empiriques conduites dans différents contextes socio-législatifs, le présent ouvrage fait état des débats qui entourent la pratique de la GPA. Le lecteur y découvrira comment cette pratique interroge les normes de parenté et de genre de même que la construction de la maternité.
Les interventions de protection auprès d'enfants vivant au sein de groupes sectaires ou de communautés fermées sont rares, mais lorsqu'elles ont lieu, la gravité des situations de compromission est souvent extrême. Le nombre important de jeunes qui les subissent, l'insuffisance d'effectifs ainsi que le manque de compréhension du phénomène sectaire rendent les situations très complexes. Conçu en collaboration avec des professionnels qui ont eu à intervenir dans ces milieux, le présent ouvrage est le fruit de longs échanges, de discussions et de réflexions sur les approches à privilégier lorsque des enfants qui vivent au sein de communautés sectaires ou fermées sont en difficulté.
Cette nouvelle édition de l'ouvrage porte sur la thématique de l'articulation du temps de travail et des temps sociaux (temps parental, familial, personnel, de travail, de loisir, etc.) tout au long de la vie et présente des données à jour sur l'emploi, les formes d'emploi, la durée et les horaires de travail.
Le célèbre dictionnaire Littré définit le froid comme une absence de chaleur. Cette définition dit beaucoup de notre méconnaissance du monde froid, défini par un regard du Sud, et à partir d'un point de vue tempéré. Elle révèle aussi la complexité que revêt une réflexion sur «le froid». Historiquement perçu comme dangereux, hostile et menaçant pour la vie, le froid est aujourd'hui devenu, en raison des changements climatiques, la quintessence de nos inquiétudes, et le symbole d'une bataille pour la survie de l'humanité. Le froid est ainsi au coeur des réflexions contemporaines. Pourtant, nous avons constaté que peu d'ouvrages s'y étaient consacrés, et encore moins dans la perspective pluridisciplinaire que nous proposons ici, qui aborde de front la question des effets, de l'adaptation, des reproductions et de la production du froid.
Le Nord est un espace imaginé et représenté depuis des siècles par les artistes et les écrivains, ce qui a mené à la création d'un « imaginaire du Nord ». Or les Occidentaux ont atteint le Pôle Nord il n'y a qu'un siècle, ce qui fait du « Nord » le produit d'un double regard, de l'extérieur - les représentations, surtout occidentales - et de l'intérieur - les cultures nordiques. Les premières étant souvent simplifiées et les secondes méconnues, si l'on souhaite étudier le « Nord » dans une perspective d'ensemble, nous devons donc poser deux questions : comment définir le Nord par l'imaginaire ? Selon quels principes éthiques devons-nous considérer les cultures nordiques pour en avoir une vue complète, incluant notamment celles qui ont été minorées par le Sud ? Nous répondrons ici à ces deux questions, d'abord en définissant l'imaginaire du Nord, puis en proposant un programme intégrateur pour « recomplexifier » l'Arctique culturel.