Dans cet ouvrage révolutionnaire, Peter C. Gøtzsche lève le voile sur les comportements frauduleux de l'industrie pharmaceutique dans les domaines de la recherche et de la commercialisation et sur son mépris moralement répugnant pour la vie humaine. L'auteur établit des rapprochements convaincants entre l'industrie pharmaceutique et l'industrie du tabac et révèle l'extraordinaire vérité derrière les efforts déployés pour semer la confusion et détourner l'attention du public et des politiciens.
Comment expliquer cet engouement pour la figure du mortvivant ? On retrouve les zombis dans des annonces publicitaires, dans des ouvrages didactiques et dans l'espace public.
Le zombie contemporain, mort-vivant mangeur de chair humaine, apparaît dans un grand nombre de productions esthétiques depuis le début des années 2000, contaminant une variété de supports (du livre au film, du jeu vidéo à la série télévisée) et différents genres, à commencer par celui de l'horreur.
Ce livre dresse un portait pénétrant de la complexité des valeurs, des attitudes et des croyances relatives au travail de la population active québécoise. Issu d´une vaste enquête auprès d´un millier de travailleurs québécois, il montre que si le travail est toujours une valeur importante, la réalisation de soi et la quête d´équilibre entre la vie privée et la vie professionnelle sont des aspirations de plus en plus partagées par les individus. Assiste-t-on à l´émergence d´un nouveau monde du travail ?
Cet ouvrage recontextualise une oeuvre classique dans un des champs d'interrogation sociopolitique et scientifique actuellement les plus importants.
Il offre une synthèse de l'apport théorique de Max Weber dans le domaine des relations ethniques. L'analyse s'attarde sur trois notions en particulier : race, groupe ethnique et nation, toutes trois discutées à la fois dans leur contexte historique et comme concepts clefs de la recherche contemporaine. La deuxième partie de l'ouvrage présente la traduction française d'un débat qui a eu lieu entre Max Weber et ses collègues sur l'objet de la sociologie et les théories raciales et eugénistes dans le cadre du premier Congrès de la Société allemande de sociologie en 1910.
L'objectif premier de ce livre est d'être utile à l'intervention auprès des hommes. Il s'adresse tout particulièrement aux milieux de pratique, mais également à ceux et celles désirant mieux connaître les réalités masculines afin de mieux intervenir auprès des hommes. C'est l'expertise d'AutonHommie, acquise depuis plus de trois décennies auprès d'hommes en difficulté, qui constitue le socle de l'ouvrage. Une convergence importante des résultats de recherches récentes sur les hommes québécois en matière de santé et de bien-être, et leur rapport aux services, et l'expérience de l'intervention à AutonHommie, est mise en évidence. Plus spécifiquement, le livre rend compte des principes et des valeurs d'intervention promus par AutonHommie. Il présente également des protocoles et des guides d'interventions décrivant les règles de pratique en matière d'intervention individuelle et de groupe. Enfin, l'ouvrage s'inscrit dans une perspective de transfert des connaissances visant à rapprocher les services des hommes.
Des concepts et des outils accessibles pour mieux répondre aux enjeux liés aux différentes formes d'inégalités et pour mettre en place des actions favorisant une meilleure intégration des personnes historiquement marginalisées.
Cet ouvrage décrit comment les marchands, planteurs et autres élites des siècles modernes sont parvenus, avec succès, à exploiter un flux énorme de substances psychoactives.
Nous vivons dans un monde environné de toutes parts par les drogues, licites ou non, douces ou dures, utilisées à des fins médicales ou récréatives.
En présentant une synthèse de la circulation des drogues à l'échelle planétaire et de leurs conséquences sur les civilisations, ce livre montre aussi comment ce flux de ressources psychoactives a pu être exploité avec succès. Il révèle aussi pourquoi, en dépit des énormes profits et revenus provenant des taxes, les gouvernements ont fini par changer leur fusil d'épaule en restreignant ou en prohibant certaines de ces drogues... mais pas toutes.
« Ce livre offre un compte rendu fascinant, divertissant et perspicace de la façon dont la politique, le profit et le plaisir ont façonné les attitudes contemporaines à l'égard des substances psychoactives.» - Jack H. Mendelson, Science
Le travail, est-ce encore la santé ? Ou faut-il perdre sa vie à la gagner ? Les réalités d'aujourd'hui offrent de troublantes réponses à ces vieux adages : dépression, épuisement professionnel, détresse psychologique et absences pour maladie témoignent d'une crise dans la relation entre la personne et son travail.
Encore faut-il la reconnaître et accepter d'en partager la responsabilité. Cet ouvrage s'adresse particulièrement aux gestionnaires et aux étudiants en GRH qui sont préoccupés par l'évolution récente de l'organisation du travail et par le fait que certaines exigences des employeurs dépassent les capacités d'adaptation des personnes. Il signale aussi les impacts d'une dérive dans le fonctionnement des organisations et dans la structuration des rapports sociaux.
Bien sûr, il reste toujours de bons milieux de travail et des employeurs renommés pour les qualités humaines de leur gestion. Mais les forces qui gouvernent présentement les marchés contribuent plutôt à la consolidation de pratiques de gestion nocives pour les travailleurs qui les subissent. Un équilibre a été rompu et les coûts humains et financiers de cette rupture sollicitent l'attention des acteurs sociaux.
Il devient urgent d'agir autrement.
Les voix qui se font entendre dans ce volume sont celles de femmes latino-américaines (Mexique, Guatemala et Pérou) qui, pour des raisons socioéconomiques ou politiques, n'ont pas hésité à partir ailleurs pour s'en sortir, laissant derrière elles tous leurs repères. Leur récit est un continuel va-et-vient entre leur présent et leur passé, une sorte de bilan où chaque événement est soumis à une évaluation. La distance qu'elles prennent par rapport au trauma vécu leur permet de donner un sens à ces événements et d'en tirer toute leur force, faisant preuve d'une réelle capacité de résilience. Le rôle joué par le médiateur auprès de ces sujets narrants rappelle la relation binaire existant entre le psychanalyste et son patient : dans les deux cas un pacte de confiance s'établit et l'un écoute ce que l'autre a à lui révéler. Comme le thérapeute, le médiateur peut observer les effets positifs du travail de la mémoire sur l'estime de soi du sujet narrant. Ces femmes ont accompli des tours de force dans leur parcours de vie et particulièrement pendant et après leur démarche pour obtenir leur statut d'immigrantes. Elles n'avaient pas le choix, c'était comme le dit l'expression populaire : "Marche ou crève", et bien sûr elles ont choisi de marcher, marcher, marcher...
L'oeuvre majeure de Niklas Luhmann, Systèmes sociaux, se veut une pensée révolutionnaire, décidée à mettre fin aux ontologies de la «?Vieille Europe?» et à les remplacer par un nouveau projet théorique. Elle se donne pour objectif, négativement, la critique de la modernité telle qu'elle s'est comprise elle-même et, positivement, l'étude critique de cette modernité en proposant des outils d'analyse plus appropriés, selon lui, à une meilleure compréhension des problèmes que pose cette auto-compréhension de la modernité. L'oeuvre de Luhmann se caractérise, entre autres, par son caractère post-ontologique et posthumaniste, l'humanisme étant un des traits distinctifs de la pensée de la Vieille Europe. Par la conscience de la nouveauté et du caractère révolutionnaire de son entreprise, la théorie des systèmes se hisse, d'après son auteur, à la hauteur qu'avaient des penseurs comme Bacon avec le Novum Atlantis ou le Novum Organum, ou de Kant avec Critique de la raison pure, affirmant ainsi, sans l'ombre d'un doute, son caractère subversif, d'une part, et constructif d'une nouvelle théorie, de l'autre, en se comprenant comme un nouveau paradigme des sciences humaines, des sciences sociales et de la théorie de la connaissance tout court.
Pour comprendre les conduites des jeunes, il faut d'abord savoir comment ils décodent et négocient les contraintes des adultes, comment ils construisent leurs propres codes et leurs propres rituels afin d'affirmer qui ils sont. Même derrière des formes apparentes d'opposition, c'est bien l'envie d'exister et d'être reconnu qui motive leurs comportements. Pour cet ouvrage, nous avons rassemblé des collaborateurs qui proposent plusieurs points de vue sur les conduites juvéniles, mais aussi sur leurs manières particulières d'appréhender la société dans laquelle ils vivent.
Malgré la diversité de leurs comportements, tous nos collaborateurs observent chez les jeunes le désir de créer des liens et l'inconditionnelle nécessité de prendre leur place dans le monde.
Cet ouvrage s'interroge sur ce que devrait faire la communauté internationale lorsqu'un Etat n'assure plus la fonction de protection qui est la sienne, mais qu'il use et abuse au contraire de son pouvoir, se retourne contre sa propre population et utilise les moyens dont il dispose pour fomenter, inciter ou encore laisser perpétrer une violation massive et systématique des droits de l'homme. Le concept de responsabilité de protéger qui s'impose depuis quelques années sur la scène internationale met en lumière que s'il est incapable d'assurer cette protection, l'Etat perd ce qui fonde sa légitimité dans le monde moderne et ouvre la porte à la responsabilité subsidiaire de la communauté internationale qui pourrait justifier d'employer la force armée pour protéger une population en péril.
Si la plupart des adolescents ont déjà fait des bêtises qui constituent des crimes, seulement quelques uns vont s'enfoncer dans une trajectoire délinquante qui hypothèquera le reste de leur v ie. C et ouv rage traite d' abord de pl usieurs questions m éthodologiques né cessaires pour comprendre l'état de la recherche dans le domaine. Le coeur du livre est constitué d'un examen détaillé des principales théories reconnues pour expliquer les débuts et le développement de la délinquance. On y retrouve une présentation des théories biologiques et psychologiques, des théories de la tension, du contrôle, de l'apprentissage, de la réaction sociale ainsi que des théories intégratives. Ensuite, les théories du c rime sont examinées;
Elles permettent de comprendre pourquoi et comment, à un moment précis, une personne décide de pas ser à l'acte. Finalement, les théories sociologiques qui rendent compte des fluctuations de la criminalité dans le temps et l'espace sont discutées.
Les métiers relationnels, définis comme une activité transdisciplinaire d'aide ou d'accompagnement de personnes en situation de vulnérabilité, subissent de profondes mutations politiques et organisationnelles, tout autant qu'identitaires et de sens, dans les milieux sociosanitaires et de l'éducation. Cette reconfiguration structurelle et symbolique de l'aide à autrui impulse à la fois de nouvelles conduites dans leur pratique et des épreuves inédites du travail.
Même si plusieurs recherches ont souligné le rôle de premier plan que jouent ces métiers dans la régulation et le rétablissement des subjectivités, peu ont examiné les logiques du métier. Aussi une attention particulière est-elle accordée dans cet ouvrage à la question du sens qu'ils prêtent eux-mêmes à leur activité, dans le contexte contemporain où le travail ne peut plus faire fi de la subjectivité de ses acteurs. De ce point de vue, la grammaire pratique et discursive des métiers relationnels met en relief l'émergence et la cristallisation de nouvelles « règles sociales » du travail avec autrui.