Bilakoro, raconte la vie quotidienne de trois femmes face à l'excision.
De Bamako à Paris, Awa, Kadidia et Inna parlent de leurs douleurs malgrés la pression culturelle qu'elles subissent.
Chacune, à sa manière lutte contre l'excision.
Au-delà d'un relief barré par un horizon hostile et sauvage, une terre à l'écart s'ouvre aux pèlerins. Ancrée dans les traditions millénaires, cette contrée réunit un peuple unique, qui en fait un lieu de contraste où philosophie religieuse le dispute au dénuement le plus extrême. Cette région du centre de l'Inde, isolée, voir presque oubliée du Madhya Pradesh accueille aujourd'hui les descendants de ceux qui ont lutté pour rejeter toutes formes de discriminations sociales et religieuses.
Ce lieu ensorcelant n'est pas de ceux que l'on parcourt en simple spectateur, il véhicule avant tout une forme de culture et de philosophie religieuse: la Ramnami Samaj. Cherchant à créer un environnement ou chacun pourrait participer librement à des pratiques de dévotions, ce courant allait ôter toutes restrictions généralement imposées par les règles du système des castes. Prospère sur le plan de la conscience religieuse et sur le statut de ses membres, elle a contribué activement à l'amélioration et au développement de leur situation sociale.
En s'appuyant sur le témoignage d'un jeune animateur nature, le propos est de découvrir ce qui fait l'essentiel du métier en abordant les activités incontournables, les compétences requises, les motivations qui l'ont amené à choisir cette voie, les satisfactions qu'il en retire et, selon les cas, la ou les difficultés rencontrées.
En s'appuyant sur le témoignage d'un jeune lad-jockey, le propos est de découvrir ce qui fait l'essentiel du métier en abordant les activités incontournables, les compétences requises, d'entrevoir la ou les raisons, les motivations qui l'ont amené à choisir cette voie, les satisfactions qu'il en retire et selon les cas la ou les difficultés rencontrées.
Jankiri habite une région isolée du Népal. A 76 ans, rien ne le distingue à priori des paysans voisins. Il cultive ses champs autour de sa maison, trie son maïs, coupe son bois. Mais il est aussi shaman.
Et comme chaque année, la nuit fatidique approche.
Celle où ses pouvoirs, alliés à ceux des autres shamans de la région, vont permettre "d'aller chercher " l'esprit des ancêtres au coeur de la forêt et de le capturer. Cet esprit va être aussitôt emmené sur un sommet, à 3 500 m d'altitude, pour protéger les habitants de la vallée pour l'année à venir.
C'est un challenge périlleux et délicat, voire incertain. Déranger les esprits exige une grande maîtrise de la part des shamans qui prennent toutes les précautions nécessaires pour se protéger au cours de cérémonies secrètes et macabres.
A cette occasion, j'ai eu le privilège d'être témoin de phénomènes inconcevables pour un esprit rationnel...
Ce DVD regroupe trois documentaires abordant les comportements des adolescents : amour, rivalité, etc. "Je t'aime" d'André Targe (26 min.) 14 ans... Le collège... Des jeunes gens, garçons et filles, aimantés par un mot d'ordre. Lequel ? Oh, peu de choses, rien de sensationnel. Il s'agit de dire "je t'aime", ou de ne pas le dire... Mais justement, tout est là : une manière de parler, une façon d'agir, aussi loin des adultes que des enfants, un monde intermédiaire, celui des histoires d'amour ! Pas les vraies, celles des grandes personnes, ni les fausses, celles des films. Les nôtres. Celles qui nous arrivent. On a 14 ans et l'on s'appelle Elsa, Fabien, Chloé, Emilie ou Kevin. Écoutez-nous, on vous raconte... "La Bande à Édouard" de Pierre-Yves Moulin (26 min.) Marine, Alexis, Jérôme. Ils ont 17 ans, étudient dans le même lycée privé, se retrouvent à chaque récréation, mangent à la même table de cantine. Ensemble ils programment leurs sorties, leurs loisirs. Ils ont besoin les uns des autres. Ils ont des règles qu'ils ont définies, et qui les définissent. Des « commandements » qui délimitent leurs libertés autant que leurs contraintes. Et puis ils ont Édouard, le chef incontesté. Incontestable ? "C'est cool ?" de Myriam Copier (26 min.) Aujourd'hui, les jeunes s'adonnent au cannabis. Au lycée, dans leur quartier, à la campagne, partout le phénomène se banalise, mais il inquiète. Que dire ? Que faire ? Comment expliquer ? Comment réprimer, et d'abord... le faut-il ? Clémence, Kamel, Alexandre, Brice ont leurs idées sur la question. De prés ou de loin, spectateurs ou acteurs, ils ont accepté de parler franchement, de raconter : la première fois, l'acceptation ou le refus, l'envol ou la défaite, les conséquences, les doutes. Ont-ils une explication à tout ça ? Et nous ? Avons-nous une explication ?
Joseph, aîné d'une fratrie de 4 enfants, naquit le 30 avril 1930 aux Avirons. Dans cette famille pieuse comportant un chanoine, le père était forgeron comme ses aïeux depuis presque deux siècles. Petit propriétaire terrien avec quelques colons, pratiquant également le petit élevage, il présida même le premier syndicat agricole de la ville.
Elevé strictement, dans le respect des règles de bonne conduite, Joseph eut aux Avirons une enfance heureuse partagée entre le sérieux de l'école et le plaisir du ruisseau avec les enfants de son âge Exilé au lycée Leconte de Lisle qu'il rejoignait en train, il apprit à apprivoiser la ville, à faire ses premières rencontres marquantes, le prince Vinh San ou Abd el-Krim, et devint bachelier (mention AB) en 1950. Il part alors pour la faculté des Sciences de Montpellier où il obtient un PCB (Physique, Chimie, Biologie), fait connaissance avec Marc Rivière et assiste à la Semaine sociale de Joseph Folliet, s'initiant ainsi à l'apostolat social dans la tradition de Marc Sangnier.
Admis en 1951 au Séminaire des vocations tardives de Toulouse où il apprend à admirer le cardinal Saliège, il intègre enfin le Séminaire colonial de Paris (1952-1954). Là il fréquente des étudiants réunionnais, crée un bulletin qui lui permet d'échanger avec Ary Leblond, rencontre Monseigneur Roncalli, participe enfin aux recherches sur la doctrine sociale de l'Eglise, traversée par les questions du capitalisme, du socialisme et du colonialisme. C'est alors qu'il décide d'accorder une fois pour toutes, sa vie, sa foi, ses principes, et ses actes.
De retour à La Réunion, il devient professeur...de Lettres et d'Anglais dans l'enseignement public, se marie en 1955, entre au SNI qu'il juge vite trop politisé et surtout trop divisé par l'obsédante question du statut. Il intègre enfin le Grand Orient de France en 1957.
Désormais structuré et déterminé dans ses idéaux humanistes, pour lui à la fois chrétiens et francs-maçons, il n'a de cesse de batailler pour écarter une autonomie jugée floue à laquelle le «peuple» n'est pas préparé, tout en luttant pour une société plus juste sans rupture avec la France. Ni dans le PCR, ni dans le PSR, ni dans le PSIR, ni socialiste départementaliste intransigeant, il paraît isolé et ne récolte qu'insultes et sarcasmes (comme pour l'élection cantonale des Avirons en 1967), malgré une campagne qu'il avait imaginée efficace puisque propre. Il parvient au moins en 1974, en tant que mandataire de F. Mitterrand, à constituer pour la présidentielle une unité conjoncturelle de la Gauche, hélas sans lendemain. Ses origines, l'éclectisme de son parcours, sa soif consensuelle d'humanisme, provoquent en effet plus de rejet que d'adhésion!
Mais J.Mondon reste fidèle à ses engagements. Il souhaite l'alliance «gaullienne» du Capital et du Travail, désire aujourd'hui comme hier une évolution maîtrisée du statut, souhaite plus que jamais l'apparition de tuteurs politiques honnêtes, ouverts, lucides sur les «réalités» insulaires afin d'aider les Réunionnais à sortir de la misère, du chômage, du consumérisme, de la dépendance, notamment alimentaire. Depuis une douzaine d'années il diffuse à travers l'ADELROI du sociologue Vandewynckele, l'idée d'une démocratie de la «transfrontalité» dans l'océan Indien.
Sur un ton mesuré, conciliant, allusif ou elliptique, pour ne blesser personne et ne pas polémiquer, les confidences de J.Mondon incarnent davantage la sagesse idéalisée qui l'a toujours guidé qu'une cohérence politique mobilisatrice qu'il a toujours désirée.
Plus qu'un autre peut-être J. Mondon révèle et souligne par ses origines, sa vie, ses idées et ses actions parfois avortées, les écartèlements destructeurs qui affaiblissent La Réunion.
Edmond Maestri
A travers sa tumultueuse existence, Emmeline PAYET, née par hasard à Marseille en 1935, évoque non seulement une fascinante saga familiale mais l'histoire d'une île façonnée par le sucre, tiraillée entre l'eldorado malgache et le tropisme métropolitain.
L'aventure débute à la fin du XIXe siècle quand Yvrin PAYET son grand-père, garçon de cour, fait petite fortune à Madagascar pour être en mesure d'épouser la fille de son patron. Il s'ensuit une belle ascension qui conduit le patriarche à la tête du domaine de « BEL AIR ».
C'est là qu'Emmeline apprend son île et les humanités, le catéchisme et la vie, les réalités économiques et la spiritualité de lieux métissés, l'existence de gens aisés dont elle fait partie, et de pauvres « de couleur » qu'elle n'hésite pas à fréquenter, elle la fille d'Edmond PAYET et d'une mère française catholique et monarchiste. C'est l'âge d'or, dominé par la sévérité de grands-parents et de parents cultivés, la fructueuse mais cruelle (pour les pauvres) éducation religieuse, l'éveil des sens et la structuration d'une personnalité rebelle, sensible à l'injustice.
Lorsqu'en 1951, son père rejeté de « BEL AIR » par sa propre famille, préfère l'exil en Métropole, une douloureuse expérience commence pour la jeune Réunionnaise. Ballottée entre le métier d'infirmière et celui d'enseignante, elle erre entre la Côte varoise où ses parents se sont installés, le Maroc et Israël, connaît une relative misère, la vraie dépression, les déceptions sentimentales, sans cesser de s'intéresser au monde.
C'est peut-être cette incessante ouverture aux autres et à la vie qui, de retour à La Réunion avec ses 3 enfants, lui fait tant aimer les parfums de son île, ses habitants, ses jeunes, et tous ceux qui, par la musique, la littérature ou le théâtre, savent se dépasser.
Avec la force d'une croyante, la révolte indignée d'une « juste », Emmeline semble avoir traversé sa vie avec lucidité, courage, et une apparente et troublante innocence.
Revenue dans son espace d'expérience, elle a « bricolé » une identité bien personnelle qui rassemble les charmes mystérieux de l'insularité et les voies parfois chaotiques du développement réunionnais.
Edmond Maestri
Michel Chung-Poo-Lun est né à Saint-Louis en 1939 de parents venus de Chine et arrivés à La Réunion une dizaine d'années auparavant. Il est le 1er fils mais 5ème enfant d'une fratrie de 10. Il rapporte ici le départ de Canton de son père, choisi parce qu'il était en bonne santé et « savait compter », gage absolu d'une réussite qui ne pouvait aboutir que dans le commerce, l'accueil de sa mère dans la famille de la soeur de son père, la barrière terrible de la langue, la défiance des autorités.
Michel témoigne aussi d'une farouche volonté familiale d'intégration : acceptation des règles et des symboles nationaux du pays d'accueil, glorification de l'Ecole, et parfois naturalisation, francisation des noms, conversion au catholicisme.
Sans pour autant que ne soit oubliée la culture structurante d'origine à travers les rites funéraires, la solidarité, le maintien des liens avec la Chine, un syncrétisme religieux de fait, l'inculcation du respect. Respect et fierté du pays d'origine comme du pays d'accueil, de la famille, des aînés, de la valeur « travail ». C'est l'histoire d'une identité duale, en perpétuelle construction par la mise en cohérence de deux civilisations.
La description du monde de la boutique et de l'arrière-boutique constitue un extraordinaire document ethnographique : quotidien étriqué, pratiques commerciales astucieuses (carnet de crédit, récupération systématique, petites fraudes, gestion des stocks) avant l'inéluctable évolution vers la « superette », ou la société de commerce, autres formes d'adaptation culturelle !
Mais quand ce fils d'immigrés collectionne tous les objets usuels qui ont jalonné sa vie et raconte avec émotion ses rencontres avec des « personnalités », il se livre non seulement à une intéressante oeuvre patrimoniale et mémorielle, mais surtout à l'appropriation de son histoire dans le cadre réunionnais et à l'acceptation heureuse de son destin métissé.
Edmond Maestri
Dans cet entretien avec le professeur Eve, Paul Hoarau, qui fut attaché parlementaire de W.Bertile et Conseiller régional, évoque sa vie, ses luttes, ses convictions et ses espoirs pour La Réunion.
Il porte sur le second XXe siècle qu'il a marqué de son empreinte en tant que directeur du journal « Le Progrès », membre du « Comité du progrès », et inlassable combattant contre la fraude électorale, un regard lucide, distancé, indépendant et passionné.
Dans une vision sans complaisance, soutenue par sa foi chrétienne, son expérience journalistique et politique, sa sagesse mesurée, il fustige la paresse intellectuelle, l'excessif tropisme métropolitain, le manque d'imagination ou à l'inverse, la mégalomanie, des acteurs réunionnais, notamment politiques.
Témoin en 1946 d'une départementalisation qui donna à ses concitoyens un siècle après la liberté de 1848, les moyens d'exercer cette liberté, il fut un des artisans de la régionalisation de 1982 qui accorda au peuple la responsabilité de la démocratie dans l'Ile.
A l'aube du XXIe siècle, cet humaniste place ses espoirs dans un « corps électoral » qui dépasserait les luttes partisanes, dans une sorte de « déshinibition » des esprits, dans la coopération avec les îles du Sud-Ouest de l'océan Indien.
C'est, selon P.Hoarau, dans ce triple attachement à La Réunion, à la France, à l'indiaocéanité, que se forgera le mieux « l'identité réunionnaise ».
Edmond Maestri
Mutilations, pleurs des femmes a été diffusé aux Nations Unies dans le cadre du lancement, au moment de la cinquante-deuxième session de la Commission de la condition de la femme, de la déclaration interinstitutions sur l'élimination des mutilations génitales féminines. Il a également été sélectionné et projeté en avant-première par l'UNESCO le 25 mars 2008 dans le cadre de leurs programmes internationaux de la journée de la femme de cette même année.
C'est un documentaire où l'accent est essentiellement mis sur le traumatisme des femmes mutilées. Alors que pour de nombreuses personnes une tradition ne se discute pas, désormais, beaucoup de femmes mutilées haussent la voix pour crier leur détresse. Afin d'espérer soulager une partie de leur traumatisme, certaines d'entre elles se dirigent vers la chirurgie réparatrice clitoridienne. D'autres rejettent complètement cette partie de leur corps suite à la déception d'une reconstitution chirurgicale tant espérée. Dans de tels cas, « la réparation chirurgicale » constitue pour ces femmes une deuxième mutilation.
L'Afrique est un continent riche de cultures et de traditions. Pour les sociétés traditionnelles ou autres, aller à l'encontre de ces valeurs peut conduire à l'exclusion des individus hors des communautés voir même des sociétés. Mutilations, pleurs des femmes donne la parole aux femmes et aux hommes des pays du Sud révoltés contre l'excision et l'infibulation. Des pratiques dites « Mutilations Génitales Féminines (MGF) » et qui existent depuis des millénaires au sein du continent africain et ailleurs.
L'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et les hôpitaux de Paris ont collaboré dans ce documentaire.
Chaque jour, un petit groupe de travailleurs handicapés mentaux quitte leur centre d'accueil, à Meudon, pour aller travailler au siège de l'entreprise Schindler.
Avec leur moniteur d'atelier, ils sont responsables du classement des milliards de contrats de maintenance d'ascenseurs que le siège reçoit de toute la France.
Ainsi, leur intégration à la grande marche de l'économie donne du sens à leur travail. Ils se sentent utiles. Par leur travail, ces travailleurs particuliers sont à la rencontre de deux mondes : le monde du handicap et le monde de l'entreprise. A travers la vie de cette petite troupe, il s'agit de raconter cette confrontation faite de respect et d'enrichissement mutuels tant pour les handicapés que pour les travailleurs "ordinaires".
En décembre 1995, la France entière est paralysée par la grève des cheminots qui ont entraîné dans leur sillage plusieurs autres services publics. Sur tous les sites de la SNCF, des piquets de grève sont tenus par des militants déterminés. C'est pour comprendre les multiples aspects de cette expérience humaine que nous avons passé les huit derniers jours et nuits du conflit dans la banlieue de Lille.
Aprés plus de vingt ans de conflits, la verte Casamence a retrouvé un rythme de vie plus apaisé. Pour la communauté mandingue de Zigunchor, le moment est venu pour organiser à nouveau le rite de l'initiation des garçons.
Le film « Kuiamboyo », qui veut dire l'Initiation, suit le rite de passage d'un groupe de jeunes garçons dans le Sénégal d'aujourd'hui.
Le berger et le vautour ne regardent pas le troupeau de la même manière.
Donne tout à l'étranger il ne repartira pas chez lui avec ta maison.
N'est-ce pas l'étranger qui par sa manière d'agir s'exclut de la famille?
Dans une zone frontalière au Sénégal et à la Guinée Bissau, un peuple oublié des ethnographes continue d'entretenir et véhiculer un mode de vie venu du fond des ages. Localisé au-delà des plateaux herbeux et des forets tropicales qui tapissent le Fouta Djalon, le « Pays Cognagui » s'affiche comme l'un des territoires les plus isolés et les moins accessibles du Nord Ouest de la Guinée.
Depuis toujours livrés aux aléas climatiques, aux proies d'instabilités géopolitiques, aux maladies ou à de longues périodes de disettes, les Cognagui ont toujours cherché à s'adapter dans une région impitoyable, ou échec signifie mort.
Entre culture et tradition, le quotidien de ce peuple s'articule autour des nombreux rituels qui marquent et ponctuent les différentes étapes de la vie de chaque individu. Depuis la nuit des temps, les croyances ont toujours pesé sur le bon déroulement de leur vie sociale comme religieuse, reposant essentiellement sur le culte des ancêtres.
Ici, il n'existe pas de séparation entre le sacré et le profane, tout est affaire d'équilibre dans un univers ou le visible côtoie l'invisible. Depuis la fin du XIXeme siècle, l'Afrique des ancêtres, des masques et des mythes a toujours suscité les curiosités de plusieurs générations d'anthropologues.
Rescapés des pressions migratoires, miraculés des guerres et des famines, les Cognagui doivent peut être leur survie à la vision religieuse de la vie, de l'homme social, de l'univers. Ils représentent l'une des pièces de l'immense puzzle de cette région oubliée, si une pièce venait à manquer, sa perte accentuerait la disparition d'enseignements dont la multiplicité et la complexité harmonieuse ont fait la richesse et la noblesse d'un peuple millénaire.
Salim Doumbia est un jeune malien de vingt-six ans. Comme deux de ses soeurs, il est atteint d'une maladie génétique, la drépanocytose, dont les symptômes se manifestent sporadiquement par des douleurs aiguës au niveau des articulations. Si l'espérance de vie est relativement faible dans le cas d'une telle pathologie, sa venue en France a permis d'éviter le pire. Ainsi, entre Paris et Bamako, Salim tente de trouver sa place. Affronter la vie c'est à la fois vouloir être comme tout le monde, un immigré à Paris, et en même temps se savoir toujours en sursis. Paradoxalement, Salim est un jeune plein de gaieté et d'humour. Entre les lieux, entre les gens, entre les silences et les rires de Salim, le film installe un va-et-vient incessant questionnant l'espace laissé vacant, la mort qui sans cesse est présente. De Paris à la cour familiale à Bamako, la caméra capte, sur fond de quotidien, des moments de vie comme autant de surgissements dans un temps suspendu.
Ce DVD décrit une méthode pour analyser et évaluer simplement l'influence des itinéraires techniques et des systèmes de culture sur la structure du sol et ses conséquences sur les cultures. Basée sur des situations concrètes, la méthodologie est dans un premier temps exposée.ØEnsuite, l'interprétation des profils culturaux est réalisée en vraie grandeur et conduit à identifier les problèmes et les moyens d'y remédier. Un livret du formateur facilite son exploitation pédagogique.
En s?appuyant sur le témoignage d?un jeune chauffeur mécanicien, le propos est de découvrir ce qui fait l'essentiel du métier en abordant les activités incontournables, les compétences requises, d'entrevoir la ou les raisons, les motivations qui l'ont amené à choisir cette voie, les satisfactions qu'il en retire et selon les cas la ou les difficultés rencontrées.
En s'appuyant sur le témoignage d'un jeune chef de cultures, le propos est de découvrir ce qui fait l'essentiel du métier en abordant les activités incontournables, les compétences requises, d'entrevoir la ou les raisons, les motivations qui l'on amené à choisir cette voie, les satisfactions qu'il en retire, et, selon les cas, la ou les difficultés rencontrées.