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Je n'en appelle pas à porter attention aux " frémissements d'en bas " avec une sorte de romance, de nostalgie.
Nous avons besoin d'une nouvelle façon de penser les classes, laissant derrière nous cette vision d'une opposition entre des blocs homogènes qui se font face comme des armées. Maintenant que nous n'avons plus les garanties offertes par ces structures immuables proposées par le marxisme, l'étude des sentiments de classe doit être construite empiriquement depuis le bas. Ceci afin de comprendre comment il est possible pour des individus d'affronter de façon imaginative le fait de ne devoir qu'à leur force de travail de ne pas tomber dans une forme de déchéance.
C'est à ce prix que l'on comprendra comment ce qui s'apparente à une solution dans un lieu social peut être un problème dans un autre.
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Revue vacarme Tome 46 ; Mike Davis : peur sur la ville ; prostitution : un métier impossible ?
Revue Vacarme
- Amsterdam
- 9 Janvier 2009
- 9782354800444
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Revue vacarme Tome 44; 1968-2008 : qu'est-ce qu'être anti-autoritaire ; entretien michelle perrot
Revue Vacarme
- Amsterdam
- 9 Juin 2008
- 9782354800260
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LE SOCIOGRAPHE n.35 : vieillir vieux, vieillir mieux ?
Collectif
- Champ Social
- Le Sociographe
- 9 Juin 2011
- 9782918621058
En plein chantier politique sur la dépendance, la vieillesse est encore perçue sous le prisme des déficits : incapacité, coût, perte d'autonomie. Pourtant sur le terrain, entre prescriptions politiques ambitieuses et prise en compte de la parole et des attentes d'adultes citoyens très âgés et de leurs aidants, se crée une autre dynamique de l'aide, du service, du souci de l'autre, de l'attention réciproque.
Les travailleurs sociaux, dans leur métier comme dans leur formation, doivent intégrer ces nouvelles perspectives, où imaginaire et créativité tentent de réinventer des pratiques de gérontologies.
En France et au Québec, zoom sur des discours humanistes et des pratiques volontaristes. Mais peut-on, pourra-t-on, malgré tout, vieillir vraiment vieux, mieux ?
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TELEVISION n.3 : la création : hier, aujourd'hui
François Jost
- CNRS
- Television
- 26 Avril 2012
- 9782271073921
Ce numéro 3 est consacré à la question de la création télévisuelle. Il pose la problématique de la recherche, de l'adaptation en télévision, d'un point de vue théorique et historique, en exploitant des études de cas variées et signifiantes.
Cette nouvelle livraison donne également parole aux grands professionnels qui font l'histoire de la télévision. L'interview de W. D. Rowland, professeur de journalisme et dirigeant d'une chaine de télévision publique américaine, livre un éclairage original de cet aspect méconnu du domaine télévisuel américain.
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REVUE CORPS n.10 : corps des affects ; corps migrants
Revue Corps
- CNRS
- Revue Corps
- 3 Mai 2012
- 9782271073976
Ce nouveau numéro de CORPS poursuit la confrontation et la mise en perspective des travaux en sciences humaines et sociales et ceux en sciences de la vie. Le numéro s'ouvre sur deux entretiens avec des spécialistes du corps : Régine Detambel, écrivaine participant à l'Oulipo et s'attachant dans ses ouvrages aux traces des événements et du temps sur la peau, notamment. Eric Fassin, sociologue, qui s'intéresse notamment à la manière dont se réalise la subjectivation des normes publiques, en montrant que le corps est un territoire politique et comment il est l'objet d'assignations.
Les deux dossiers centraux "Corps des affects" (dirigé par Nicoletta Diasio et Virgine Vinel) et "Corps en migrations" (dirigé par Chantal Crenn et Simona Tersigni), chacun composé de huit textes de spécialistes, s'articulent autour de la nouvelle notion de "milieu corporel", qui implique adaptations, émotions et réorganisations de soi parmi les autres.
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Ce numéro invite à une réflexion ouverte sur la notion d'urgence dans notre société : pourquoi vivons-nous dans l'urgence ? Que sont les politiques dites de l'urgence ? De quoi le développement des politiques de l'urgence, notamment dans le champ de l'exclusion sociale, est-il révélateur ? D'une multiplication des formes de vulnérabilités (économiques, sociales, psychiques) ? D'une inadéquation des réponses politiques au regard des évolutions économiques et sociétales ? Quels liens entre urgence et risques, urgence et handicap... ? Que véhiculent le modèle médical, le modèle humanitaire, etc. dans le champ professionnel du médico-social ?
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REVUE DU MAUSS n.35 : la gratuité ; éloge de l'inestimable
Collectif
- La découverte
- Revue Du Mauss
- 10 Juin 2010
- 9782707164483
Ce numéro du MAUSS entend clarifier les dimensions anthropologiques, philosophiques mais aussi théologiques et psychanalytiques de la gratuité, pour se confronter à ses ambivalences et ambiguïtés et mieux mesurer les promesses (et les illusions) d'une culture, voire d'une économie de la gratuité. Et ainsi esquisser un plaidoyer, mesuré, pour l'inestimable.
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Le premier dossier rend compte du travail mené dans le cadre du 1er Forum international sur les interfaces entre politiques et sciences sociales, organisé par l'UNESCO en Argentine et Uruguay. Un second dossier, consacré aux recompositions identitaires dans les sociétés post-conflit, aborde les conséquences des conflits qui peuvent entraîner une rupture dans les communautés concernées, ainsi que des transformations sociales profondes. Ces articles soulignent la diversité des dynamiques identitaires et le rôle crucial qu'y jouent les anciens combattants, les exilés et les héros à travers des études de cas de plusieurs pays.
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Symbole du progrès et de l'amélioration de la condition humaine, l'allongement de la durée de la vie soulève des inquiétudes au sein de la communauté internationale et appelle des politiques concertées. C'est en Europe continent le pus touché par ce phénomène que l'on trouve les débats politiques et sociaux les plus vigoureux. Ce numéro présente les résultats des principaux projets de recherche financés par l'Union européenne sur ce sujet et proposant un bilan critique d'un paradigme conçu afin de répondre au vieillissement en tant que défi social et politique à la fois transversal et multisectoriel.
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REVUE RESEAUX n.27 : passionnés, fans et amateurs
Revue réseaux
- La découverte
- Revue Reseaux
- 26 Février 2009
- 9782707157157
Une grande partie de la vitalité des activités pratiquées pendant le temps libre repose sur l'intérêt que leur porte une minorité de personnes qui leur consacrent l'essentiel de leur temps. Ceci est vrai depuis longtemps dans le domaine culturel ou sportif, où les «passions ordinaires» qui animent amateurs, collectionneurs, fans, experts, spécialistes, érudits, habitués, fidèles sont au coeur du fonctionnement des marchés tant économiques que symboliques liés aux activités concernées. Longtemps, la sociologie s'est tenue à distance de ces «passions ordinaires», les jugeant trop minoritaires, trop éclatées, et au fond trop liées à la psychologie des individus ou à la singularité de leurs parcours biographiques, et ce n'est que récemment que plusieurs auteurs se sont attachés à souligner les enjeux identitaires qui leur sont liés dans la société contemporaine.
Ce numéro s'inscrit clairement dans cette perspective. Il s'attache à décrire certaines formes d'engagement de type passionné dans les domaines culturel et sportif, tout en s'interrogeant sur les conditions sociales qui les favorisent. Plus généralement, il s'efforce de créer des passerelles entre les deux principales figures autour desquelles se sont développées les réflexions sur les « passions ordinaires », celle de l'amateur éclairé (esthète, connaisseur, érudit .) qui s'attache au contenu des choses et utilise sa passion comme vecteur de construction de soi, et celle du fan « aliéné », simple consommateur qui ne ferait que participer au fonctionnement du star-system décrit dès le début des années 60 par E. Morin.
Collection : Revue Réseaux Parution : février 2009 Nb de pages : 216 Prix : 22 € ISBN : 9782707157157 Dimensions : 160 * 240 mm Façonnage : Broché La revue Réseaux. Communication-Technologie-Société, créée en 1983, est publiée sous la direction de Patrick Flichy, professeur à l'université de Marne-la-Vallée. Elle paraît cinq fois par an, dont un numéro double.
Les auteurs - Présentation, par Olivier Donnat - Dossier : Passionnés, fans et amateurs - « No matter what they do, they can never let you down. ». Entre esthétique et politique : sociologie des fans, un bilan critique, par Philippe Le Guern - Réflexivités. L'activité de l'amateur, par Antoine Hennion - Les passions culturelles, entre engagement total et jardin secret, par Olivier Donnat - Être vendeur, être fan : une cohabitation difficile. L'exemple d'une boutique spécialisée dans le manga, par Clothilde Sabre - Fanf(r)ictions. Tensions identitaires et relationnelles chez les auteurs de récits de fan, par Sébastien François - Notes de lecture - Hans Joas : George Herbert Mead. Une réévaluation contemporaine de sa pensée, Paris, Economica, coll. « Études sociologiques », 2007, par Gérôme Truc - Luc Boltanski, Elisabeth Claverie, Nicolas Offenstadt et Stephane Van Damme (éds) : Affaires, scandales et grandes causes, de Socrate à Pinochet, Paris, Stock, 2007, par Julien Seroussi - Dick Hebdige, Sous-culture. Le sens du style, Paris, Zones/La Découverte, 2008, par Vincent Rouze - W. Asprppay et P.E. Ceruzzi (eds.) : The Internet and American Business, Cambridge MA, MIT Press, 2008, par Eric Dagiral - Jonathan Gray, Cornel Sandvoss et C. Lee Harrington (eds.) : Fandom. Identities and Communities in a Mediated World, New York, New York University Press, 2007, par Sébastien François - Résumés/Abstracts.
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REVUE DU MAUSS n.18 : travailler est-il bien naturel
Revue du mauss
- La découverte
- Revue Du Mauss
- 29 Novembre 2001
- 9782707135940
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REVUE VACARME n.25 : l'Irak de l'intérieur
Revue Vacarme
- Vacarme
- Revue Vacarme
- 3 Octobre 2003
- 9782843351792
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Donnees sociales, la societe francaise (edition 2006)
Insee
- Insee
- Insee References
- 11 Mai 2006
- 9782110683717
Dans cette nouvelle édition de " Données sociales - la société française ", une centaine de spécialistes des statistiques et des sciences sociales réunissent leurs compétences pour dresser un large panorama des mutations et des constantes de la société française.
Ainsi, 70 articles permettent d'appréhender la France d'aujourd'hui au travers de grands thèmes comme la famille, la formation, l'emploi, les conditions de travail et les relations professionnelles, les revenus, le logement, la santé, la vie sociale. Des comparaisons internationales et des éléments de prospective complètent cet ensemble. Une attention particulière est portée à la démocratisation de l'enseignement, à l'insertion des jeunes sur le marché du travail, au logement et aux conséquences du vieillissement de la population.
L'étude des situations individuelles illustre la forte interaction entre vie professionnelle et vie personnelle à tous les âges. Vivre ensemble, c'est aussi analyser lucidement nos peurs, affronter le regard de l'autre, et maintenir un lien familial dans des conditions parfois difficiles. Ouvrage de référence, facile d'accès, Données sociales 2006 se veut un outil essentiel pour tous ceux qui veulent comprendre la réalité sociale actuelle.
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REVUE CULTURES ET SOCIETES - SCIENCES DE L'HOMME n.16 : éduquer, c'est séduire
Revue Cultures Et Societes - Sciences De L'Homme
- Teraedre
- Revue Cultures Et Societes - Sciences De L'homme
- 23 Octobre 2010
- 9782360850020
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Revue Europe n.1005 : t.1006 ; Claude Lévi-Strauss (janvier-février 2013)
Collectif
- Revue Europe
- Revue Europe
- 10 Janvier 2013
- 9782351500538
Depuis la disparition de Claude Lévi-Strauss (1908-2009), les volumes d'hommage, biographies et autres études critiques, déjà assez nombreux de son vivant, se sont multipliés, comme si cette littérature secondaire voulait, par son flux intarissable, prolonger encore l'exceptionnelle longévité et productivité du fondateur de l'anthropologie structurale - en lui érigeant un formidable mémorial de papier, à l'aune tant de sa place éminente dans l'histoire intellectuelle du XXe siècle que du prestige de vieux sage qui l'auréolait les derniers temps - tels les « trésors nationaux vivants » de ce Japon qui le fascinait. Cependant les ethnologues nous ont appris combien étaient ambivalents les pompes et honneurs voués aux défunts, surtout illustres. Derrière les solennités qui célèbrent à l'envi leur mémoire et les promeuvent au statut d'ancêtre, ne dissimule-t-on pas aussi - plus encore, qui sait ? - le désir de s'assurer qu'ils sont désormais définitivement installés dans l'au-delà, à bonne distance des vivants et ne viendront plus les troubler par d'intempestives apparitions ?
L'analogie semble particulièrement pertinente en ce cas, non seulement en raison de l'ampleur exceptionnelle que le phénomène de célébration a prise, mais aussi parce qu'il a accompagné un changement de statut intellectuel de l'homme et de l'oeuvre. Plusieurs signes indiquent en effet que l'entrée de Lévi-Strauss au panthéon de la littérature entérine assez largement son expulsion du domaine de la science vivante, la figure rassurante du penseur détaché, esthète et mélancolique, obnubilant les traits par trop acérés de l'inventeur d'une méthode qui avait bouleversé radicalement le champ du savoir - et passablement ébranlé les certitudes sur lesquelles reposait depuis longtemps la conception occidentale de l'homme et de ses formes de vie sociale. L'image du philosophe, fût-il d'humeur pessimiste, veillant au chevet d'une l'humanité en péril, n'aura-t-elle pas opportunément permis de faire oublier les thèses iconoclastes d'un théoricien sans concession ? N'assiste-t-on pas à un mouvement indéfiniment reconduit pour dissocier l'homme de la méthode et exclure l'oeuvre des débats actuels ? Derechef vient à l'esprit le caractère volontiers compulsif des comportements de deuil, dont l'insistance et la méticuleuse application trahissent la menace que font peser sur le monde des vivants les spectres mal conjurés. Si les gloses s'accumulent toujours et toujours, n'est-ce pas aussi à proportion de la résistance d'une oeuvre qui a encore son mot à dire et qu'il n'est pas si facile de réduire au silence en l'étiquetant une fois pour toutes comme un chapitre révolu de l'histoire de la pensée ? La relecture de Lévi-Strauss ne pourrait-elle permettre de faire ressurgir des questions que l'on rêvait d'avoir soigneusement enterrées, mais dont l'importance reste patente ?
Le supposer justifie que l'on rouvre le dossier...
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Le numéro a comblé nos attentes et répondra - nous l'espérons - à celles des lecteurs : un équilibre notable entre disciplines (sociologie, sciences politiques, économie, anthropologie, histoire, philosophie, souvent entrelacées), un mélange harmonieux de contributions empiriques et de propositions théoriques, d'états de la question et d'audacieuses hypothèses, deux textes américains inédits en France (de l'économiste Avner Greif et du philosophe George Dickie), et deux entretiens menés en compagnie du philosophe John Searle et de l'anthropologue français Marc Abélès.
Ce numéro montre que le thème et le concept d'« institution », quoique marginalisés après la fin de la seconde guerre mondiale, et aujourd'hui délaissés dans certains champs de la recherche en sciences sociales, restent décisifs et n'en finissent pas de susciter des points de vue divergents, des définitions complexes, mais aussi des polémiques, dont le numéro présent a réussi à se faire le relais. Qui plus est, le retour en force actuel du droit dans l'analyse de la vie sociale contribue à redonner aux institutions leurs lettres de noblesse intellectuelles.
Les sciences sociales ont longtemps réservé au terme un sens purement « statique », en voyant dans les institutions des structures sociales figées ou, de manière plus circonscrite, des organisations (entreprises, administrations, groupements formels et réglementés, etc.). Mais nous voulions, avec ce numéro, valoriser l'emploi « dynamique » du terme qui permet de décrire des processus extrêmement divers d'« institutionnalisation ». Nous proposons ici un retour au sens du vieux mot latin « instituere », comme y invitait lui-même Yan Thomas, à qui nous dédions ce numéro.
Qu'institue-t-on et comment l'institue-t-on ? Où repère-t-on les processus d'institution ? Les institutions ont-elles seulement des frontières bien délimitées ? D'où vient leur légitimité et comment peut-on les faire changer ?