HABITER - NOS LIEUX DE VIE SONT NOS LIEUX DE LUTTE Rencontre : Liv Stömquist & Mona Chollet : le coeur sur la table Travesticide : l'histoire en BD de l'argentine Diana Sacayán Débat : peut-on dégenrer le sport ?
Refuser la guerre : reportage en Israël Vandana Shiva : portrait d'une icône écoféministe Féministe, la femtech ? Quand les technologies s'intéressent aux menstruations Maryse Condé : rencontre inédite avec l'écrivaine guadeloupéenne Monique Wittig, Audre Lorde : retour sur leur rencontre manquée en 1979 Zita la rebelle : un strip de Salomé Lahoche Mémoire de l'esclavage : les autoportraits de Nona Faustine
Quelle place pour la sexualité dans la réflexion féministe ? Comment les rapports de genre conditionnent-ils les pratiques et l'identité sexuelles des individus ? La Déferlante prend pour thème de dossier BAISER, avec un grand récit signé Wendy Delorme.
Au sommaire aussi : une grande rencontre entre deux personnalités engagées ; un portrait de l'autrice Jana Cerna, qui a secoué la Tchécoslovaquie communiste de l'après-guerre ; une bande dessinée inédite d'Elisabeth Holleville ; un retour sur la création du Planning familial ; des reportages à l'international (Hong Kong, Guyane), des chroniques de Manon Garcia qui analyse l'actualité avec un regard de philosophe féministe, et de Nora Bouazzouni, qui parle politique et pop culture ; un débat sur les liens entre masculinité et écologie...
Un dossier consacré à la danse, au mouvement et à la musique.
"Dans ce dernier numéro de l'année, La Déferlante prend pour thème JOUER. Dès la petite enfance, les rayons jouets des magasins distinguent jeux de filles et jeux de garçons. Des stéréotypes qui perdurent bien au-delà des cours de recréation, notamment dans l'industrie du jeu vidéo. Comment rebattre les cartes ?
Également au sommaire : une rencontre percutante entre l'écrivaine Virginie Despentes et l'ex candidat du NPA à la présidentielle Philippe Poutou ; un portrait de la bédéiste états-unienne Alison Bechdel, figure majeure de l'autofiction dessinée ; un grand débat sur les liens entre politique, mémoire et création artistique : « Que faire des oeuvres problématiques ? ». Et toujours des chroniques, des papiers Histoire, le strip de Lisa Mandel..."
Un grand remplacement peut en cacher un autre. Transhumanisme, intelligence artificielle, implants cérébraux, univers virtuels... tous les jours la révolution numérique se précise et reconfigure le monde.
Dans la course que se livre la Silicon Valley et la Chine, les peuples ont toutes les chances d'en faire les frais et de se retrouver sur le bas côté de l'autoroute du techno-progrès. Quelle sera encore la place de l'homme dans cette bascule civilisationnelle comme jamais l'humanité n'en a connue ? Le nouveau numéro de Front populaire est entièrement consacré à penser cette question : celle de la place l'homme dans la civilisation des machines, à l'ère de l'intelligence artificielle.
"Pour ce numéro de rentrée, La Déferlante interroge les liens de transmission et de collectif en déclinant la notion de « famille » sous différents aspects : celles où l'on se cherche une place dès l'enfance, celles que l'on s'invente une fois adulte, celles dont, au contraire, on ne parvient pas à s'émanciper.
À l'occasion de la rentrée littéraire, elle questionne, avec Vanessa Springora, Lola Lafon ou encore la regrettée Nawaal El Saadawi, la façon dont la littérature peut contribuer à réparer - ou pas - les violences sexuelles. Alors que la séquence #MeToo s'est ouverte il y a 5 ans maintenant, comment les écrivaines participent-elles à l'émergence de nouveaux récits, et à un changement de regard sur ces sujets ?
Au programme également : une bande dessinée inédite signé Nine Antico, un grand débat sur la place des hommes dans les luttes féministes, un reportage sur les femmes lesbiennes ukrainiennes réfugiées en Pologne, un portrait de la romancière Jean Hegland..."
Chaque numéro de Sphères explore une communauté de passionnés pour en raconter les grandes histoires. Parce que découvrir la passion d'une personne, c'est dévoiler ce qu'elle a de plus intime et de plus essentiel. Et découvrir une passion partagée par des milliers d'autres, c'est comprendre une facette de notre société.
Un numéro 5 de La Déferlante placé sous le signe de la libération de la parole.
Selon quelles modalités les femmes peuvent-elles ouvrir la voix dans l'espace public, que ce soit pour dénoncer des violences ou affirmer leurs droits ?
- RENCONTRE / Avec la journaliste Rokhaya Diallo, l'actrice Adèle Haenel revient, en exclusivité, sur son cheminement féministe depuis deux ans. Son témoignage de victime d'agression sexuelles et son positionnement radical ont marqué, à l'hiver 2019-2020, le milieu du cinéma et plus généralement la société française.
Le thème se décline à travers plusieurs angles : un reportage suit des femmes transgenres qui travaillent, avec un orthophoniste, à la progressive féminisation de leur voix.
« Apocalypticotrashecocidocious », l'édition Censored 08, parle d'écologie. Parmi les entretiens : Starhawk et Juliette Rousseau, Myriam Bahaffou ou encore Sayak Valencia. Ses analyses, textes libres, poèmes, entretiens et productions artistiques mènent à une conclusion : l'urgente nécessité de faire front commun pour quitter les logiques d'exploitation hyperviolentes envers la terre, les espèces, et les existences les plus vulnérables. Il est question de militances joyeuses et du refus de la fatalité, d'amour dans les champs brûlés et d'une sainte randonnée lesbienne, de spiritualités noires et d'écolièrees en cavale, d'écologie au quotidien, de capitalisme gore et de futurs possibles.
Milan Kundera est décédé ce 11 juillet 2023. Le 1 lui rend hommage dans un hors-série bâti autour d'un texte inédit : le portrait-fleuve que Christian Salmon - son assistant et confident de toujours - a confié à la rédaction du journal. Bien plus qu'un hommage à son ami, il livre ici un regard sur l'oeuvre de l'écrivain disparu et les pièces contre lesquelles elle nous met en garde.
A retrouver aussi : des extraits clefs de son oeuvre, sa vie en repères dessinés, le regard d'écrivains français et étrangers (l'écrivaine tchèque Sylvia Richterova).
Pour son dernier numéro de l'année, La Déferlante choisit pour thème de son dossier central "Aimer". Alors que les liens amoureux et l'idéal de vie en couple n'échappent pas aux critiques féministes, est-il possible d'inventer d'autres manières de s'aimer ? Au sommaire également : Lydie Salvaire, bell hooks, Delphine Panique ou encore Colette Guillaumin.
Une revue qui se donne pour mission de démocratiser les savoirs universitaires et militants pour déconstruire le patriarcat et donner à chacun des moyens d'émancipation au quotidien. Le premier numéro est consacré à la question du genre, sur la manière dont on devient un garçon ou une fille, sur la transition de genre ou encore l'aspect politique de la naissance.
Chez Brasero, nous éclairerons l'histoire de manière oblique, en privilégiant les contestations, les marges, les personnages et événement obscurs, oubliés ou méconnus. Nous aimons les gens ordinaires et l'humanité haute en couleur : les dandys et les femmes à barbes, les binoclards et les escogriffes, les oiseaux rares et les herbes folles, les infâmes et les infimes, les excentriques et les rebelles. Nous aimons les en-dehors et les bas-côtés, les armistices et les révolutions, les Atlantides et les Icaries.
144 pages de récits et de photographies entièrement consacrés à la communauté des libertins.
À découvrir : deux entretiens avec Nikita Bellucci et Frédéric Beigbeder, qui présentent leurs visions opposées du libertinage et de la sexualité ; un reportage au coeur des backrooms, pour documenter la démocratisation de ces arrière-salles de boîtes où l'on baise sans retenue ; un portrait de Séverine Bellini, circassienne-contorsionniste-libertine, qui organise des soirées mêlant cabaret et orgie ; une interview de l'autrice, réalisatrice et ancienne actrice pornographique Ovidie, abstinente par choix et par dépit ; un portfolio en immersion dans les nuits écarlates, soirées sexpositives d'accès restreint nimbées d'une lumière rouge... et bien d'autres articles !
Puisque notre impasse politique et économique est aussi une panne intellectuelle, Socialter entend pousser dans le débat 10 propositions d'avant-garde à travers des textes inédits de philosophes, acteurs de terrain et chercheurs. Ces artisans de la pensée de demain sont accueillis dans un OVNI éditorial à l'intersection de l'essai et de la revue.
Au sommaire 1. Ateliers Icare / La polyactivité comme avenir du travail 2. Flaminia Paddeu / Les potagers urbains comme outil d'émancipation 3. Nicolas Da Silva / La Sociale contre l'Etat social 4. Jeanne Guien / Pour une sécurité sociale des produits menstruels 5. Grégory Salle et Isabelle Bruno / Le droit à la plage comme bien commun 6. Paul Rocher / Pour un ordre populaire 7. Diego Landivar / Pour un droit à la préemption écologique 8. Antoine Chopot / Politiser le réensauvagement 9. Collectif Hydromonde / Les biorégions comme horizon de transformation 10. Fanny Hugues / La débrouille, un art de vivre
Comment ne pas se désoler de l'état de délabrement du langage et de la destruction du sens des mots ? N'a-t-on pas un Président qui affirme sans ciller qu'il faut avancer à marche forcée mais dans la « pédagogie », « l'apaisement », la « co-construction » ? N'invoque-t-on pas la démocratie pour mieux la bafouer ? Ne forge-t-on pas des oxymores comme « capitalisme vert » et « développement durable » pour mieux neutraliser la critique ? Comment ne pas se révolter face à ce spectacle d'images colonisées par l'empire marchand, légitimant les dominations insupportables dans nos consciences ?
Il est plus que jamais nécessaire d'armer nos capacités d'autodéfense intellectuelle pour ne pas céder à l'abrutissement et au conformisme qu'on nous somme d'adopter.
Pour mener ce combat, Socialter a invité l'écrivain et critique François Bégaudeau à prendre la rédaction en chef de son prochain hors-série : « Manuel d'autodéfense intellectuelle ». Nous tenterons ensemble, en 180 pages mal élevées et trublionnes, de décoder les méthodes de l'adversaire et d'armer notre esprit critique.
Au sommaire de ce numéro :
Entretien avec le sociologue Razmig Keucheyan Doit-on encore parler de novlangue ?
Les experts de Sciences Po et le langage de la « psychologie des foules » Petit guide d'autodéfense médiatique Netflix, la série et l'idéologie autorisée.
Vidéoactivisme : histoire de la résistance par les images.
Résistances publicitaires La lutte fait-elle envie ?
Portrait des marxo-twitchers Dany & Raz Le cinéma selon Monsieur Seydoux Le cinéma d'intérêt collectif.
Plateformes de séries : requiem for a screen.
Qui produit les idées autorisées sur les plateaux télé ?
Comment s'opposer à la presse bourgeoise ?
FINLANDE, ENQUÊTE AU PAYS DU BONHEUR.
Comme le souligne Cyril Dion, " Nous avons besoin d'imaginer le monde dans une version plus constructive et positive ". Et en la matière, les Finlandais sont en première ligne. Les habitants de ce pays scandinave sont le peuple classé premier au palmarès mondial du bonheur. WE DEMAIN a voulu comprendre pourquoi. WE DEMAIN décrypte les secrets du bonheur finlandais.
Et aussi : ITER voyage au temple du soleil. À Cadarache, en Provence, on vous raconte l'aventure scientifique la plus ambitieuse de tous les temps ;
Des ultrasons ultraciblés pour arrêter les tremblements ;
TRAVAIL, L'HEURE DE LA RETRAITE A SONNÉ : Déserteurs, slashers, bifurcateurs, adeptes du " libertariat ", " no work "... ces nouvelles tribus de " travailleuses et travailleurs " remettent en cause une valeur travail qui, depuis la révolution industrielle, structure nos identités individuelles et collectives.
TERRES AUSTRALES OPÉRATION ÉRADICATION. Rendre l'île d'Amsterdam, au milieu de l'océan Indien, à son écosystème original, c'est le projet un peu fou des Terres australes et antarctiques françaises.
Ce 3e numéro thématique annuel traite de la pédagogie comme transformation des êtres. Il engage un bilan critique des modalités programmatiques et organisationnelles de pédagogies issues de processus insurrectionnels et révolutionnaires dans le monde. Ce travail est accompagné de la republication de documents historiques peu accessibles et d'hypothèses infrastructurelles. Il explore parallèlement d'autres architectures possibles pour les contestations et d'autres pédagogies à mettre en oeuvre après la révolution.
Comité de rédaction du journal : Manuel Bello Marcano, Lynda Devanneaux, Adrien Durrmeyer, Anaïs Enjalbert, Sara El Alaoui, Émilien Épale, Paul Guillibert, Marianna Kontos, Thimothé Lacroix, Léo Pougnet, Claire Thouvenot, Amélie Tripoz, Emma Vernet, Xavier Wrona.
Le présent numéro d'Après la révolution a pour objectif de travailler la question des projets pédagogiques compris comme un processus de transformation et d'émancipation des êtres en imaginant comment la discipline architecturale pourrait être utile à la construction de pédagogies alternatives à celles du capital. Ce numéro s'est fixé comme objectif de travailler la question des structures et des programmes pédagogiques afin de pallier un manque sur le terme exact de pédagogie et son importance dans la construction des êtres. Il s'agit de mettre un terme à une pédagogie stérile et uni-directionnelle afin de construire une méthode et une infrastructure de la pédagogie au sein d'un projet politique collectif.
La question des pédagogies alternatives est vaste et il ne faut pas la sous-estimer au sein d'une culture progressiste et révolutionnaire.
Nos forces se sont dispersées vers de nombreux modèles alternatifs et ont éprouvé de la difficulté à construire une structure pédagogique commune en accord avec les objectifs révolutionnaires qu'elles défendent. C'est une question qui est aussi la nôtre, et nous appelons sur ce point à prendre conscience collectivement qu'il s'agit bien là d'une question d'infrastructure, c'est-àdire d'une question d'architecture. En effet, se poser la question de savoir comment penser les formes structurelles de pédagogie de manière à ce qu'elles soient émancipatrices plutôt qu'oppressives est un énoncé architectural au sens où nous entendons le mot « architecture » dans ce journal.
Longtemps le couple parental fut le pilier des sociétés patriarcales et hétérosexuelles. « Papa-maman » (au singulier) y désignait l'horizon indépassable du foyer censé produire et élever les enfants. Cette norme naturalisée, décriée comme « bourgeoise », régentait le corps social tout entier et le « Famille je vous hais ! » d'un Gide ne faisait que confirmer son empire. Les temps ont changé et si nul ne se soucie aujourd'hui de conspuer la famille, c'est qu'elle est dans tous ses états.
L'idée qu'il faille nécessairement un Père et une Mère pour faire naître et grandir des enfants semble datée, voire ringarde. L'hégémonie de l'ancien modèle parental est remise en cause tant par les avancées médicales (procréation médicalement assistée, gestation pour autrui, greffes d'utérus ou dons de mitochondries) que par des évolutions sociétales qui perturbent la symbolique conventionnelle.
Traditionnellement, le père a toujours été jugé « incertain » par le droit, par opposition à la mère, « certaine » par la grossesse et l'accouchement. Les techniques de procréation changent la donne et la figure maternelle elle-même perd un peu de son évidence. Quand l'enfant est conçu dans une éprouvette, qui sera véritablement « parent » de l'enfant à naître : le donneur de gamète (spermatozoïde, ovocyte), la personne qui le porte, celle qui l'éduque ?
Au coeur de notre psychologie, Freud avait placé le complexe d'oedipe : tuer le père, coucher avec la mère. Mais ce nouage de la constitution psychique (celle des hommes, du moins) est-il encore opératoire dans ces organisations nouvelles que sont la famille « queer », homoparentale ou transparentale ?
Ce numéro spécial de Critique interroge les silhouettes de Papa et Maman telles que les redécoupent des bouleversements biomédicaux et légaux sans précédent ; il s'efforce aussi d'en éclairer les mutations en les confrontant aux figures que l'histoire, la littérature ou le cinéma ont fixées dans notre imaginaire, depuis le père absent ou despotique à la mère infanticide ou incestueuse.
Papas-Mamans : les inconnu(e)s dans la maison ?
Numéro spécial coordonné par Thierry Hoquet.
Plus qu'une simple machinerie permettant d'acheminer personnes, marchandises, énergie ou données, la logistique est devenue le coeur du réacteur du capitalisme contemporain, si ce n'est son essence même : un projet cybernétique total transformant le monde en flux à optimiser. Zéro stock, zéro stop : cette veille permanente a décuplé les échanges et a donné les clefs du pouvoir à de nouvelles multinationales géantes. Elle a aussi multiplié les infrastructures écocidaires, au prix de la destruction directe des écosystèmes. L'essor de la logistique a de même remodelé en profondeur la structure des classes ouvrières dans les pays occidentaux, nouvel entonnoir pour classes populaires fragilisées par la désindustrialisation. Ces travailleurs du flux font face seuls à ces nouveaux géants, peu organisés, affaiblis par les contrats d'intérim et les menaces d'une automatisation du travail en entrepôts. Pourtant, ce sont aussi eux qui se retrouvent dans une position clef pour instaurer un rapport de force et faire dérailler la machine.