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The artfabric ; le street art aux frontières de la société
Fabi Futata, Eric Maréchal
- Omniscience
- 8 Juillet 2016
- 9782916097848
Ce livre est l'histoire d'une rencontre, ou plutôt de plusieurs rencontres. Au début, il y a Fabi et Éric. Elle est photographe brésilienne, le coeur de son travail portant sur des sujets sociaux ; il est français, photographe globe-trotter et passionné de street art. Leur projet commun : rendre l'art accessible à tous. Car les plus démunis, qu'ils vivent dans la rue à Los Angeles ou sous un pont à Toulouse, dans une favela de Rio ou dans un camp provisoire à Berlin n'ont que trop rarement accès à l'art. Alors Fabi et Éric décident d'apporter des oeuvres d'art originales, créées sur papier par des street artistes du monde entier, pour ensuite les coller sur les murs au sein de communautés que nos sociétés rejettent et rendent souvent invisibles.
Un ouvrage de témoignages et d'images, réunissant des histoires de vies vécues à travers le monde et les oeuvres de 69 artistes des cinq continents. Un livre émouvant et nécessaire, rythmé de rencontres au-delà de toute frontière, pour recréer un lien entre des mondes qui trop souvent s'ignorent... -
En 1978, Epsylon Point sort de l'École nationale supérieure des Beaux-Arts de Dijon. Il découvre la bombe de peinture et pose ses premiers pochoirs sur les murs. Son atelier sera la ville. Sa ligne, son engagement, c'est lui et lui seul qui l'élabore, depuis plus de 30 ans. Son mentor : la bombe aérosol. Son message : du sexe et du social sur fond d'anarchisme. Le pochoir fait partie de sa manière de vivre autrement : Au Moyen Âge, Epsylon Point aurait été troubadour. (Jef Aérosol) Pour lui rendre hommage, 69 artistes urbains se sont associés à un projet unique, faire le portrait d'Epsylon Point. 69 oeuvres uniques, 69 regards, 69 techniques, approches, matières, supports, couleurs, un grand tour d'horizon de l'art urbain d'aujourd'hui. Des grands noms du street art se sont retrouvés sur un même sujet : la gueule d'Epsylon Point. Ce livre est une exploration inédite de ce mouvement artistique contemporain.Les artistes contributeurs : Alex Tréma, Ange, Artiste Ouvrier, Artman Child, Ben Spizz, Bignow, BZT22, C215, Cearo, Claude Laurent, El Tony, Elam, Ender, Ers Oner, Eugénie Fauny, EZP, Fatal Boy, FKDL, Gabri Le Cabri, Gâchett, Gino, Geb 74, Gregos, Gumo, Happy Fingers, H2H, IZa Zaro, Jana & Js, Jazzu, JBC, Jean Starck, Jef Aérosol, Jinks Kunst, Johann Artiste, JPM, Kim Prisu, KristX, Le Baron Le Baron, La Signe, Lex Dura, M-E Paris, Maest, Mann, Mimi le Clown, Mr Voul, Miss Fuck, Mosko, Nefast de la Fourberie, Nemi, Nice Art, No Rules Corp, Oakone, Oswald Boston, Paddy, Paella Chimicos, RNST, Roswitha Guillemin, Sara Chelou, Shadee K, Shadow, Spray Yarps, Stew, Stoul Peintresse, Stra, Tea 76, Eric Vanstaën, Virgo Black, Viza Art, Zeb Sebon, Zut Flute Calamute.
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La révolte gronde. La révolte gronde contre un système qui, dans sa course folle au profit, concentre les richesses produites et crée de l'exclusion. La révolte gronde contre un pouvoir qui néglige nos droits les plus fondamentaux, mais aussi les ressources de la planète, méprisant toujours plus l'équilibre vital de nos écosystèmes. La révolte gronde contre un establishment qui, armé de son bras policier, n'hésite pas à faire usage de la force pour maintenir ses privilèges... La révolte gronde et s'est mondialisée pour combattre un système mondialisé.
L'objectif de cet ouvrage n'est pas tant de s'intéresser aux raisons de cette colère qu'à ses formes graphiques qui s'expriment sur les murs de nos villes. Il dévoile la poésie qui se cache derrière des peintures anonymes au doux parfum de désobéissance civile. Fruit d'un périple mené principalement dans les années 2010 en Europe et au Moyen-Orient, cette anthologie témoigne de ces messages souvent pleins d'humour, mais aussi des consciences politiques qui s'allient à cette expression artistique. À travers les quelque 300 images regroupées ici, les murs ne vous auront jamais paru si prolixes, mais aussi si proches et empathiques. Il suffit juste de les regarder, sans trop en dire car, parfois, les murs ont des oreilles... Bien loin des galeries, c'est un art de la subversion que ce livre donne à voir, annonçant les changements de demain. -
Au printemps 2020, une grande partie du monde s'est retrouvée confinée pour tenter d'enrayer la propagation d'un virus comme la planète n'en avait pas connu depuis un siècle : le coronavirus Sars-CoV-2. Une contrainte vécue de plus ou moins bon gré par les populations. Habitués à peindre ou coller dans la rue, les street artistes ont dû composer avec l'épidémie de Covid-19 en créant des oeuvres entre quatre murs ou en composant avec leurs rares sorties autorisées pour aller les poser au-dehors. Non sans humour, ces peintures font du virus un personnage à part entière. Elles expriment l'angoisse et la solitude du confinement, elles font référence à la situation sociale et politique, parfois de façon très critique, elles posent des questions, elles illustrent des conseils de prudence, sans oublier un thème central : la reconnaissance et la mise en lumière des corps de métiers en première ligne et en particulier des soignants.
Cet ouvrage unique dans l'histoire de l'art, riche de près de 600 oeuvres venues de 50 pays, a pu voir le jour grâce à plus de 400 artistes qui ont accepté d'y participer. -
Nouv.
La street artiste Olivia Paroldi dessine la parole des enfants. Parce que dessiner c'est regarder, et regarder c'est prêter attention, prendre le temps de comprendre et de sentir le présent... Quels sont les droits des enfants migrants en Méditerranée ? des enfants d'Ukraine ou de Gaza aujourd'hui ? des « enfants du voyage » ou encore des enfants porteurs de handicap ? Comment se sentent-ils appartenir à une terre ? à un peuple ? à une communauté ? En relisant le texte de la Convention internationale des droits de l'enfant, des camps de Rroms français aux écoles ukrainiennes, l'artiste écoute leur voix, témoigne de leur récit et s'interroge sur les conditions de leur éducation, de leur émancipation. De ce travail quotidien naissent des estampes, petites poésies graphiques, douces, sensibles et fortes qui interpellent et racontent.
Depuis la question de l'enracinement jusqu'à celle de l'exil, du déracinement et de la guerre, les enfants d'Europe et du Moyen-Orient rencontrés au cours de ces pages nous parlent du présent dans lequel ils grandissent, ce présent qui pose les bases du monde de demain.
