8 produits trouvés
-
Moi et ma vie de peintre - un journal en images
Quierrien Guillaine
- L'Oeil De La Femme A Barbe
- 15 Avril 2019
- 9791096401116
-
Vieillir, c'est pas pour les mauviettes
Sibre Jacotte
- L'Oeil De La Femme A Barbe
- 1 Octobre 2021
- 9791096401178
Vieillir, c'est pas pour les mauviettes. Empruntée à la comédienne américaine Bette Davis (décédée en 1989 à 81 ans), cette citation sent le vécu!Jacotte Sibre, qui sait parfaitement de quoi il est question, s'est intéressée à quatorze femmes entrées dans leur 3ème vie, c'est à dire l'âge de la retraite.Devant le téléphone portable négligemment posé sur un coin de table, qui filme et enregistre en se faisant oublier, toutes ont joué le jeu des propos à bâtons rompus et des paroles confiées sans directive particulière... Jacotte a monté une vidéo de 8 minutes environ pour chacune, puis réalisé leurs portraits artistiques, utilisant techniques et matériaux variés (peinture, gravure, sculpture...).L'installation d'ensemble, intitulée Portraits de femmes, devait faire l'objet d'une exposition en mai 2020. Mais Covid 19 et restrictions sanitaires étant passées par là, le projet a été reporté. Restaient les films, les portraits... et le temps nécessaire à la réalisation d'un livre - ce livre - qui présente l'ensemble des oeuvres, en regard de la transcription fidèle des propos enregistrés.La lecture que vous en ferez pourra vous faire sourire parfois, vous réjouir peut-être, vous émouvoir certainement. Vous retrouverez probablement dans ces pages quelque-chose de votre grand-mère, de votre mère, de votre soeur ou votre double...Loin des injonctions de notre époque- jeunisme forcené, avant-gardisme débridé, obsolescence programmée - le projet se penche sur cette catégorie de la population dont le pouvoir d'achat fait l'objet de toutes les attentions publicitaires, mais à laquelle l'art contemporain s'intéresse trop peu.Car, si en effet la valeur n'attend pas le nombre des années et bien que la vieillesse soit un meuble inconfortable à en croire Colette, l'auteur Joseph Rudel-Tessier estime qu'elle n'est qu'« une certaine idée que les autres se font de vous ». Et puis, nous savons bien que c'est dans les vieux tonneaux qu'on fait les meilleurs vins!
-
Des poèmes que Robuste Odin a écrits pour Erolf Totort, auxquels cette dernière répond par ses propres dessins : portraits des sculptures de Robuste, parfois inspirées des dessins d'Erolf...
-
-
-
En 2013, Sophie Sainrapt s'inspire d'objets africains - sculptures Dogon ou tabourets Lobi - qui passés par le prisme de son regard se métamorphosent et se couvrent miraculeusement de masques, seins ou pénis. Ainsi naît la série de gravures Éros noir, que ses amis anthropologues Jacques Lombard et Michèle Fiéloux accompagnent de leurs textes.Déjà admirative de Picasso et elle-même amatrice d'arts premiers, elle visite en 2017 l'exposition Picasso Primitif. Dès son retour à l'atelier, elle « croque » dans un carnet de dessin masques et sculptures du monde entier. La même année, Jacques Lombard lui demande de réaliser des dessins à partir de ses photographies en noir et blanc, tirées de son livre sur l'art funéraire sakalava de Madagascar. C'est un coup de foudre immédiat pour cette statuaire qui célèbre la mort dans un joyeux érotisme. Inspirée et touche-à-tout, Sophie se lance dans des grandes peintures sur papier, des gravures et des céramiques qui s'ajoutent aux dessins originaux.Enfin en 2019, il est décidé de réunir les trois univers Éros noir, Masques et Sakalava dans un même ouvrage qui s'intitulerait Les Mondes magiques.C'est à l'écriture polissonne et pleine d'humour de Marie Delarue que sont confiées les gravures d'Éros noir. Elle propose au lecteur une Genèse sub-saharienne à sa façon, un conte érotique, exotique et impertinent.À Jacques Lombard sont destinés les Sakalava. Voici un conte contemporain et éternel sur la vie et la mort, la nostalgie et l'amour, le souvenir et l'amitié.Auteur au langage fleuri, c'est à Pascal Aubier que revient le plaisir d'inventer un récit sur mesure pour les masques primitifs. Une histoire de familles trans-culturelles, post-colonialiste et philosophique qui lui va comme un gant. En effet, au début de Pascal Aubier étaient l'ethnologie et les langues orientales... Écrits en 2019, alors que la Covid 19 et le confinement n'étaient pas encore inventés, ces Contes masqués revêtent aujourd'hui - en 2021 - un étrange caractère prémonitoire...
-
Bernard Briantais, qui à ses propres dires dessinait déjà dans le ventre de sa mère, met en scène avec humour (qui est la politesse du désespoir) des personnages anonymes, des « petites gens » comme on dit. Il travaille à partir de scènes de rue, faisant feu de tous supports : papiers, toiles, matériaux de récupération, avec trois fois rien en somme ; il aimerait même passer à quatre fois rien...Quant à l'auteur Rémy Beurion, c'est sa mère qui lui aurait donné le virus de l'écriture... Journaliste pour la presse régionale, il s'intéresse à l'histoire des tracteurs, au monde ouvrier et aux bistrots (il a écrit Gueules de zinc). Le premier est né et vit à Nantes, le second n'a jamais quitté Vierzon. Ils étaient pourtant faits pour collaborer... « L'oeuvre de Bernard Briantais est comme un bras d'honneur aux pédanteries artistiques, politiques et bancaires [...] Ce vulgaire qu'il met au pinacle est un bien qu'il faut chérir et savoir apprécier à sa juste valeur : celui de l'étrangeté de la condition humaine. » Carole LaunaiRecueil de morceaux de vie à la poésie corrosive et plaidoyer à l'humour grinçant, ce livre est un aveu de tendresse pour l'humanité : invisibles et laissés pour compte, petits commerces comme on n'en voit plus guère, bistrots de quartier, marginaux, poètes, contestataires de tout poil...« Mais dis moi, Camadule, que le monde est heureux ! Plus une voix discordante ne s'élève pour l'agacer. Le dernier des rouspéteurs a été gommé de la surface du globe avec le dernier artisan, le dernier poète, le dernier pêcheur, le dernier paysan, l'ultime homme libre. » Le Beaujolais nouveau est arrivé - René Fallet,1975
-
2004-2024 ou vingt ans de création érotique.
Quand je rencontrai l'artiste Sophie Sainrapt pour la première fois dans son atelier, elle me raconta ses passions : les femmes et leur corps, et mentionna son regret de ne pas pouvoir montrer la partie de son travail consacrée à l'érotisme, qui semblait effaroucher ses galeristes. Sans aucun doute, une mission de communication de six mois au musée de l'Érotisme à Paris quelques années plus tôt était venue à bout de mes scrupules à ce sujet, pour autant que j'en ai jamais eus... C'est en rentrant chez moi en métro que j'ai décidé d'une exposition consacrée aux érotiques de Sophie, qui s'intitulerait Sophia Erotica.
L'exposition se déroula en juillet 2014, juste après mon exposition inaugurale intitulée "Suivez mon regard, 30 talents féminins". Peu après, un financement participatif a été lancé pour l'édition du livre Sophia Erotica, qui est paru en octobre 2014 chez 11-13 éditions. En effet, il faudra attendre juin 2016 pour que L'oeil de la femme à barbe devienne également éditeur, avec un premier titre consacré... à Sophie Sainrapt. 10 ans après Sophia Erotica et 24 livres plus tard, une mise à jour s'imposait. Dans ce second opus, les lecteurs retrouveront l'ensemble des nouvelles séries d'oeuvres (dessins, peintures sur papier, gravures et céramiques) à travers plus de 100 reproductions couleur, des textes de critiques d'art et de poètes, ainsi que l'intégralité du contenu de la première édition, épuisée.
Ghislaine Verdier, L'oeil de la femme à barbe