Riche de douze mille dessins et de cinquante mille estampes, le cabinet d'arts graphiques des musées d'Orléans est l'un des mieux dotés de France. Son histoire se confond avec celle de la passion de quelques hommes visionnaires - Desfriches, Bizemont, Marcille, Fourché - qui ont eu à coeur de conserver les traces les plus fragiles, mais aussi les plus significatives, du premier de tous les arts. Projection fulgurante d'une idée, recherche parfois hésitante ou mise au propre appliquée d'un projet, le dessin préside en effet à toutes les formes d'expression artistique.
Après avoir reçu les musées de Montauban, d'Angers et de Besançon, le musée du Domaine départemental de Sceaux accueille le musée des Beaux-Arts d'Orléans pour en exposer un florilège de près de deux cents feuilles réalisées entre la fin du XVIe siècle et la première moitié du XXe. Dans la diversité des techniques et des manières se révèle avec force la permanence d'une quête dont Vouet, Watteau, Boucher, Fragonard, David, Géricault, Ingres ou Picasso furent, parmi beaucoup d'autres, les héros.
L'Art et la Manière, dessins français du XVIIIe siècle est une présentation inédite organisée par le musée des Beaux-Arts de Marseille, de plus de150 dessins des grands maîtres du XVIIIe siècle français, conservés dans ses collections et celles du musée Grobet-Labadié.
De Watteau à David, en passant par Boucher, Van Loo, Fragonard, Vernet, Vincent, c'est tout l'art du Siècles des lumières qui est évoqué dans sa florissante diversité.
L'exposition qui aborde tous les genres, histoire, mythologie, scènes de genre, portraits, paysages est l'occasion de découvrir aux côtés des grands noms, l'étonnant foisonnement d'artistes qui ont participé à cette période exceptionnelle de création pour les arts graphiques.
L'exposition et le catalogue qui l'accompagne mettent également à l'honneur les personnalités de la scène artistique méridionale qui entre Marseille, Aix et Avignon ont contribué eux aussi par leur talent au rayonnement des arts du dessin.
Cet ouvrage invite à se plonger dans le dessin italien, de la Renaissance jusqu'aux premières décennies du XIX? siècle. Il met en dialogue quelque cent quarante oeuvres, finement examinées au fil des pages, qui proviennent d'une collection particulière déposée au Musée Jenisch Vevey ainsi que des fonds historiques de l'institution. Au rythme des feuilles de Zuccari, Guerchin, Piola, Tiepolo, ou encore Canaletto, le présent volume engage le lecteur à voyager à travers les grands centres artistiques de la Péninsule, avec pour horizon la diversité des techniques, des styles et des sujets.
Cet inventaire des dessins bolonais du Louvre comprend les dessins des artistes nés à Bologne à partir de 1470, ou bolonais d'adoption, actifs dans la ville jusqu'à l'arrivée des Carrache.
Le Cabinet des dessins du musée du Louvre conserve environ 500 dessins des ces artistes ayant travaillé dans la ville pour des réalisations importantes, telles que retables ou peintures murales, et qui, par le biais du dessin, ont pu exprimer au mieux leur talent et leurs ambitions.
A l'occasion de la parution de l'Inventaire général des dessins italiens consacré à l'école bolonaise, une sélection d'environ cinquante feuilles illustrera l'évolution du style de ces dessins, à Bologne, du début du Cinquecento aux années 1580.
Cela permettra de redécouvrir des oeuvres d'une grande qualité et de saisir des personnalités artistiques parfois restées dans l'ombre.
Exposition : Exposition Rotonde Sully, Musée du Louvre, à partir du 25 mai.
While during the late 90s and the turn of century we could witness in contemporary art praxis the explosion of scenical spectacularity, excessive material fetishism and an aggressive monumentalism based on seemingly unresistable effects of a mixture of surprising inventions of virtual realities, sociocultural simulacrum and playful hedonism.
From the mid tens of the new century a tendency toward introverted, personal, empathic, psychologically complex narratives and toward an anthropological orientation embody themselves in the work of several artists of the young and middle generations. This new reveals hidden realities, irrational imaginaries, irritating improbabilities.
The newly valuated drawing seems to be the par excellence medium of the narratives of uncertainties and obscurities.
It's not accidental that so many young artists turntoward the drawing in our days. the spontaneous, improvisative, «ecriture»-character of drawing, dreams and phantasies will be in an immediate, sensitive way, which seems to be freed from any hierarchical formsystem. Contemporary drawing has an obsessively accumulative character, it can absorb fairly different formal systems, styles, semantic structures and narratives without loosing the inner coherency.
Contemporary drawing artists frequently operate with historical, mythological, ethnographical references and create complex, multilayered visual systems.
The fascinating richness and diversity of drawing by the artists selected for this book manifest not only the more and more important role of drawing in contemporary artistic praxis but also a new thematical orientation towards inwardness, intimacy and intriguing uncertainty, which might be a possible answer on the experience of fragility, vulnerability and fundamental desorientation of our age. The ephemeral character, the sensuality and the psychological complexity of contemporary drawing evoke an empathic approach on reality while the multilayered referencial structures embody the intention of revealing connections between different human experiences.
Giacomo Franchini, Jacomo nei documenti, è un rappresentante delle botteghe artigiane protagoniste del fare architettura a Siena tra XVII e XVIII secolo. I suoi taccuini, patrimonio della Biblioteca comunale degli Intronati di Siena, raccolgono un corpus di disegni che mostra quali fossero gli strumenti cui quelle «maestranze» ricorrevano per aggiornarsi, grazie anche alla mediazione di una colta committenza cittadina strettamente legata al mondo romano e agli architetti che vi gravitavano come Gian Lorenzo Bernini, Carlo Fontana, Giovan Battista Contini, Antonio Valeri, in momenti diversi impegnati anche a Siena.
L'analisi sistematica di questi disegni, distinguendo tra quelli finalizzati alla crescita professionale, alimentata dalla frequentazione di manuali a stampa progressivamente semplificatisi nel corso del XVII secolo per favorirne una diffusione capillare, e quelli progettuali, in cui le idee ispirate da quei manuali venivano sperimentate, ha fornito gli elementi necessari per delineare il profilo artistico e professionale di Franchini e del contesto culturale in cui visse, verificando come gli echi del dibattito architettonico di quegli anni, oscillante tra gli esiti della stagione barocca e gli indirizzi orientati verso un ritorno nell'alveo di una misurata classicità, venissero colti anche a Siena, contrassegnandone il complesso palinsesto architettonico, la cui eterogeneità spesso sfugge a una immediata percezione.
