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Sciences humaines & sociales
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Le merlin de robert de boron est cette partie du cycle arthurien qui précède immédiatement le lancelot.
Merlin, fils d'un incube et d'une vierge, a favorisé les amours d'igerne et d'uter, d'oú naîtra arthur, et c'est merlin qui fit fonder la table ronde avec son siège périlleux.
Le texte nous est parvenu de manière fragmentaire sous la forme de 504 vers et dans une translation en prose du xiiie siècle, dont alexandre micha, grand spécialiste des romans arthuriens en prose, procure la première édition critique moderne, rendant honneur à la prose fluide et intelligente de robert de boron.
L'édition se fonde sur le manuscrit fr. 747 (a) de la bibliothèque nationale de france, le moins fautif, le plus cohérent peut-être, en notant toutes les variantes.
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En 1746, le privilège du roi est accordé à l'Encyclopédie, aventure dont Diderot est partie prenante. Quelques mois plus tard, paraissent les Pensées philosophiques qui provoquent l'ire du Parlement de Paris, et l'on soupçonne à juste titre Diderot d'en être l'auteur. Dans le volume scandaleux, le philosophe s'attache à explorer les voies d'une morale qui se passerait de religion ; il prône la raison et la libre pensée. La suite décousue d'aphorismes que compose Diderot annonce déjà la manière du Neveu de Rameau et de Jacques le Fataliste. Rééditées au moins deux fois malgré l'interdiction, les Pensées philosophiques est l'un des livres les plus importants du XVIIIe siècle.
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Le présent ouvrage, consacré à l'apparition du tableau, a pour objectif de rendre visible le processus par lequel le travail métapictural a fondé la condition moderne de l'art. Il interroge également le statut du tableau en tant qu'objet figuratif "moderne". Cette étude traite du statut de l'image peinte en Europe occidentale entre 1522, année de la révolte iconoclaste de Wittemberg, et 1675 lorsque Cornelius Norbertus Gijsbrechts - peintre originaire d'Anvers - créa une toile représentant le revers d'un tableau. Stoichita concentre ces analyses sur des exemples venant de l'Europe du Nord, région où se cristallise le discours métapictural, la crise du statut de l'image religieuse et enfin la crise du "tableau" lui-même.
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L'effet pygmalion : pour une anthropologie historique des simulacres
Victor i. Stoïchita
- Droz
- 8 Avril 2008
- 9782600005371
L'Effet Pygmalion procède d'une incursion dans l'immense fortune littéraire, visuelle, audiovisuelle enfin, du mythe fondateur de la première histoire de simulacres consignée par la culture occidentale. La légende raconte qu'un sculpteur chypriote tombe amoureux de l'oeuvre qu'il façonne; dans un élan de magnanimité, les dieux décident de l'animer. Devenue, par la volonté divine, femme et épouse de son créateur, cette dernière reste néanmoins un artefact qui, s'il est doué d'âme et de corps, n'en demeure pas moins un fantasme. Un simulacre, précisément. Artifice privé de modèle, le simulacre ne copie pas un objet réel, il s'y projette plutôt et l'escamote, il existe en soi. Ne procédant pas de la copie d'un modèle, n'étant nullement fondé sur la ressemblance, le simulacre transgresse la mimésis qui domine la pensée artistique.
Ambitieux, l'ouvrage ne se satisfait pas d'une approche interdisciplinaire. Ainsi définit-il son objet critique non par une succession de témoignages artistiques ou littéraires, mais par la conception même de la représentation, le statut du modèle et de la copie. En ce sens, si un texte d'Ovide ou de Vasari, une miniature médiévale, une statue vivante de la Renaissance, une peinture romantique, une photographie, un film et jusqu'à la poupée Barbie sont convoqués par Victor Stoichita, c'est pour être examinés avec les mêmes principes critiques et contribuer à un discours herméneutique sur la conception occidentale de l'image.
Le mythe de Pygmalion, parabole de l'infraction même de la représentation, de l'éviction de la mimésis et de la déviation du désir, fonde une anthropologie de l'objet esthétique et donne à voir la feinte originelle dans toute société captivée par les simulacres et ses leurres, telle que la nôtre.
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Attributs et symboles dans l'art profane : dictionnaire d'un langage perdu (1450-1600)
Guy De Tervarent
- Droz
- 3 Mai 2000
- 9782600005074
Le sens des nombreux attributs et symboles dont usaient à profusion les humanistes, artistes et intellectuels des XVe et XVIe siècles s'est perdu.
Le " Tervarent ", instrument classique des études de la Renaissance, offre à ceux qu'intéresse l'art de cette époque un moyen sûr d'en retrouver la signification. Il procède du connu à l'inconnu, puisque dans toute composition, si obscure et complexe soit-elle, un élément est reconnaissable : une rose, une licorne ou une ancre. De chaque attribut et symbole que l'art a reflété à la Renaissance, cet ouvrage s'est en outre efforcé d'établir les sources d'inspiration.
Un index des " entités immatérielles " et un autre des noms facilitent la consultation.
L'édition est totalement refondue, ayant incorporé le supplément de 1964.
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Le discours de la Renaissance (XVe-XVIe siècles) : Mythes, concepts et topiques
Olivier Millet
- Droz
- Seuils De La Modernite
- 2 Mars 2024
- 9782600064866
À la Renaissance, s'impose progressivement, en Italie d'abord puis en France, une manière nouvelle de concevoir les rapports du présent au passé, en inventant un moyen âge intermédiaire entre une Antiquité idéalisée et les temps présents. Soucieux de capter la bienveillance des élites lettrées, politiques et religieuses, les humanistes développent un discours remarquablement stable et partagé, qui articule mythes (l'âge d'or, la lumière victorieuse des ténèbres, le retour aux sources...), concepts (translatio, renovatio, restitutio, reformatio...) et topiques (le renouveau de l'éducation, la dignitas homini, la dénonciation des envieux hostiles à la diffusion des valeurs humanistes...). Tout un « outillage » (L. Febvre) ou « bricolage » (Cl. Lévi-Strauss) par lequel Érasme, Rabelais, Servet, ou Calvin cherchaient, en un temps où l'idéologie moderne du progrès n'était pas disponible, à caractériser leur époque, et que Montaigne allait déconstruire.
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Une sainte horreur ou le voyage en Eucharistie
Frank Lestringant
- Droz
- Titre Courant
- 30 Décembre 2011
- 9782600005463
Au centre de ce livre, une rencontre insolite?: celle, en plein XVIe siècle, de l'eucharistie et du Nouveau Monde. Au Brésil où huguenots et catholiques vivent quelques mois une impossible tentative de coexistence, la pomme de discorde est la présence réelle et substantielle du Christ dans les espèces de la communion. La critique de la transsubstantiation selon Calvin trouve une illustration saisissante dans l'anthropophagie active des Indiens. La déconfiture symbolique qui se transporte alors du Brésil en France, rebondit dans les Pays-Bas et en Angleterre, montre que le mystère de l'Incarnation peut être aussi pierre de scandale. Hantée par l'obsession du résidu, refoulant le corps hors du sacrement et la présence physique du Christ loin de la table de communion, la Réforme, dans ses tendances les plus radicales, veut en finir avec l'idolâtrie de la chair. C'est pourquoi elle tend à faire du sacrement un simple mémorial, du pain et du vin de purs signes sans substance. Le programme d'une religion «?réformée?» et délivrée à jamais de la contrainte sacrificielle va de pair avec la fondation d'une nouvelle anthropologie. Entre le corps protestant et le corps catholique le divorce est irrémédiable, incarnant, au sens fort du terme, deux manières d'être et de croire, d'agir et de sentir. C'est à reconnaître sur trois siècles une ligne de fracture que nous invite ce voyage en Eucharistie, qui, parti de l'affaire des Placards en 1534, passe par d'Aubigné, Montaigne, Port-Royal et Swift, et réserve une place particulière aux utopies narratives du Grand Siècle.
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Perpetuum mobile. metamorphoses des corps et des oeuvres de vinci a montaigne
Michel Jeanneret
- Droz
- 15 Avril 2016
- 9782600005593
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La jouissance et le trouble : recherches sur la litterature chretienne de l'age classique
Jacques Le brun
- Droz
- 13 Octobre 2004
- 9782600005326
A l´époque moderne, l´éclatement de la chrétienté en confessions rivales, en un "catholicisme" et des "protestantismes", a suscité le développement de la controverse et l´élaboration d´une immense littérature religieuse. L´écrit, et particulièrement l´imprimé, devenait l´instrument du débat théologique et philosophique. Ce faisant, l´interprétation des écrits - la Bible, les Pères, les auteurs spirituels -, l´établissement du sens des textes et l´émergence de l´ " auteur " au sens moderne du terme entraînaient à leur tour un problème philosophique autant que théologique et donnaient naissance à des disciplines autonomes, l´exégèse et l´herméneutique. Les travaux rassemblés dans ce livre constituent un essai d´interprétation de plusieurs corpus textuels, d´oeuvres de philosophes, de théologiens et d´auteurs spirituels. Ils fournissent une réflexion sur la constitution ou la modification des références fondatrices (le rapport à une origine, les structures psychiques ou anthropologiques). Que les questions de la spiritualité, de la dévotion et de l´institution soient centrales dans ces recherches n´étonnera pas : l´homme moderne y est engagé, s´affirmant comme sujet de son expérience.
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Le divertissement, la fête, le rire sont des besoins que, pour exorciser les inquiétudes de la vie quotidienne, nous éprouvons tous. Cela est encore plus vrai dans les sociétés soumises à une discipline sévère ou confrontées à des événements douloureux. Les XVIe et XVIIe siècles ont su créer ces espaces d'exception. Ils ont réservé une place aux bouffons et aux farceurs, à l'expression publique de l'exubérance et de la gaieté, ils ont su contourner les interdits pour libérer l'énergie vitale de ses entraves. La littérature tient sa part dans ce grand jeu. Au XVIe siècle, Erasme, Rabelais, Montaigne, quelques autres docteurs en gai savoir affirment la légitimité du plaisir. Lorsque l'ordre moral et la police des idées se resserrent, au XVIIe siècle, des écrivains prennent la relève, remplissant dans la société la même fonction que le fou à la cour. Ce sont des bohèmes, des saltimbanques, des lettrés plus ou moins libertins qui incarnent ou mettent en scène la joie pour la faire advenir. Si Molière joue ce rôle à la perfection, toute une faune littéraire, à ses côtés, s'emploie à créer des mondes où l'homme, en accord avec son désir, peut s'épanouir.
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Niveurmorre. versions francaises du corbeau au xixe siecle
Zanetta Julien
- Droz
- 12 Juin 2020
- 9782600060318
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Je m'en vais... - le geste de l'adieu dans la poesie medievale
Alain Corbellari
- Droz
- 31 Juillet 2023
- 9782600064323
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La saveur des mots - essais sur l'art d'ecrire au moyen age
Jean-Yves Tilliette
- Droz
- 30 Novembre 2023
- 9782600064699
La poésie savoure les mots. C'est tout spécialement vrai de celle du moyen âge latin, qui joue avec une langue qui n'est pas la langue maternelle de ses auteurs. Ces derniers s'aident à cette fin des deux premières sciences du langage : la grammaire, qui propose à leur émulation les modèles du passé, et la rhétorique, inspiratrice de formes nouvelles. Or, par leur entremise, la saveur se fait savoir : les plus hautes réalisations de la littérature médiolatine font de la beauté l'humble auxiliaire d'une quête de sens. Ainsi, c'est d'un effort pour façonner l'indicible qu'entendent témoigner les treize études rassemblées dans ce volume. D'Anselme le Péripatéticien (milieu du XIe siècle) à Évrard l'Allemand (milieu du XIIIe), le travail sur la langue ne prétend à rien de moins que recueillir les éclats de la transcendance. Cette démarche trouve un lointain écho aussi bien dans la mystérieuse poésie irlandaise des âges obscurs que dans l'idéal entrevu par les modernes symbolistes.
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Les pouvoirs de l'éloquence : Prédication et pastorale dans la chrétienté latine (XIIe-XIIIe siècles)
Nicole Bériou
- Droz
- Titre Courant
- 31 Janvier 2024
- 9782600005760
Nous n'avons plus aujourd'hui qu'un écho du travail de communication des prédicateurs d'antan que furent au Moyen Âge les premiers disciples de saint Dominique et de saint François, et quelques autres clercs formés dans les écoles, voire à la faculté de théologie. Le contexte du tournant pastoral du XIIIe siècle donna à leur prédication, fréquente en ville, une place de choix un peu partout en Europe. À leurs appels à se repentir et à changer de vie, inspirés par les Évangiles, s'ajoutait la promotion d'une discipline centrée sur la pratique régulière de la confession annuelle. Nous mesurons difficilement la réception de leurs propos, mais il est certain que tous ces orateurs partageaient l'intime conviction de « l'efficience des mots » : avec l'aide mystérieuse de la grâce de Dieu, ceux-ci étaient dotés d'une capacité d'agir en produisant un effet attendu. L'historien peut au moins capter dans les sources dont il dispose la manière dont ces orateurs façonnaient leur parole d'exhortation. Le plus souvent préservée en ce temps de tout discrédit, elle était proférée publiquement, afin de susciter l'assentiment d'auditeurs à qui les prédicateurs parlaient en recourant au langage du quotidien, tout en chargeant celui-ci d'une grande richesse de sens.
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Augustin, déjà, distingue parmi les combats et conçoit l´idée de guerre juste. Ceux qui la mènent, et qui sont milites, peuvent donc être rassurés sur leur sort éternel : Dieu n´est pas hostile aux soldats, lorsqu´ils se mettent au service du bien. Les doutes persistent cependant, et il faut souvent vaincre ces inquiétudes, montrer que l´on peut être en même temps un bon chrétien et un bon miles. Les guerres menées par ou pour les papes y contribuèrent. La valorisation de la guerre, lorsqu´elle est « juste », voire « sainte », n´entraîna pas aussitôt une grande promotion de la condition guerrière. Les milites demeurent encore, par leur métier, entachés d´une certaine faute, tachés du sang répandu, même pour une juste cause. Les entreprises des papes contre leurs voisins, pour libérer le jeune état pontifical des menaces lombardes, sarrasines, normandes, les expéditions de la Reconquista espagnole, plus tard les croisades conduisirent à une plus grande valorisation de la militia. Les milites sortent de l´ombre. La militia naît. L´essorde la chevalerie va commencer. Le manteau idéologique, lentement tissé pour d´autres, va pouvoir l´habiller.
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L'Age de l'éloquence démontre l'utilité, pour l'historien de la culture, du paradigme rhétorique.
La première partie apprécie la longue durée : Antiquité classique et tardive, Renaissance italienne et Réforme catholique. On y voit s'établir et se rétablir dans la culture européenne la fonction essentielle de médiation, de transmission et d'adaptation exercée par la rhétorique. Les débats relatifs au " meilleur style ", à la légitimité et à la nature de l'ornatus, à la définition de l'aptum, ne sont pas le privilège de professionnels de la chose littéraire : ils mettent en jeu, à chaque époque, l'ensemble du contenu de la culture et impliquent la stratégie de son expansion et de sa survie.
Les parties suivantes examinent respectivement deux grandes institutions savantes de la France humaniste, le Collège jésuite de Clermont et le Parlement de Paris. A l'horizon apparaissent le public féminin et le public de cour, que la res literaria savante et chrétienne ne saurait ignorer sans se condamner à la stagnation ou à l'étouffement. Les débats rhétoriques entre jésuites ou entre magistrats gallicans oscillent donc entre la nécessité de ne rien sacrifier de l'essentiel et l'autre nécessité, celle de doter cet " essentiel " d'une éloquence propre à le faire aimer, admirer, embrasser par les " ignorons ".
Autant de débats qui se nourrissent de l'abondante jurisprudence accumulée par la tradition humaniste et chrétienne. Le classicisme surgit ainsi, dès le règne de Louis XIII, comme une solution vivante et efficace à un problème qui n'a rien perdu de son actualité : comment transmettre la culture en évitant le double péril de la sclérose élitiste et de la démagogie avilissante ?
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Au sortir de la seconde guerre mondiale, en 1945, Eugénie Droz fondait les Textes Littéraires Français, une collection dévolue à l'édition critique des textes significatifs du patrimoine littéraire de langue française du moyen âge au XXe siècle. Accessibles, dans un petit format maniable, chaque édition est accompagnée d'une introduction, de notes, d'un glossaire, si nécessaire, et d'index. Cet appareil critique exigeant accueille l'érudition des meilleurs spécialistes pour éclairer la genèse des oeuvres et, quelle que soit leur époque, livrer au lecteur contemporain les explications les plus minutieuses sur le contexte historique, culturel et linguistique qui les a vues naître. Depuis soixante-dix ans, la collection a accueilli, outre quelques édicules, plus de 600 monuments littéraires français.
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Livre, pouvoirs et societe a paris au xviie siecle (1598-1701)
Henri-jean Martin
- Droz
- 3 Mai 2000
- 9782600005142
Au XVIIe siècle, Paris est le plus grand centre d´édition de l´Europe. Interprétation globale d´un phénomène touchant à la fois à l´économie, à la politique et à la vie intellectuelle et religieuse, ce livre se veut une explication du mouvement du siècle et de l´esprit classique. Il fait revivre dans ce but le petit monde du livre, mais aussi celui des auteurs et de leurs lecteurs. L´auteur montre comment la Contre-Réforme triomphante ouvre d´abord au livre un immense marché. Une crise de surproduction y succède. L´Etat réagit en contrôlant de plus en plus étroitement la presse. Tel est le climat dans lequel se développe la littérature classique qui, à l´image du système monarchique, prétend à la recherche idéale d´une forme de stabilité et de perfection. Mais il est impossible d´entraver la liberté de la presse, l´opposition au système monarchique se réfugie alors hors de France, en Hollande notamment. Et c´est là que se prépare l´avenir.