«Comment la femme fait-elle l'apprentissage de sa condition, comment l'éprouve-t-elle, dans quel univers se trouve-t-elle enfermée, quelles évasions lui sont permises, voilà ce que je chercherai à décrire. Alors seulement nous pourrons comprendre quels problèmes se posent aux femmes qui, héritant d'un lourd passé, s'efforcent de forger un avenir nouveau. Quand j'emploie les mots femme ou féminin je ne me réfère évidemment à aucun archétype, à aucune immuable essence ; après la plupart de mes affirmations il faut sous-entendre dans l'état actuel de l'éducation et des moeurs. Il ne s'agit pas ici d'énoncer des vérités éternelles mais de décrire le fond commun sur lequel s'élève toute existence féminine singulière.» Simone de Beauvoir.
Guy Debord (1931-1994) a suivi dans sa vie, jusqu'à la mort qu'il s'est choisie, une seule règle. Celle-là même qu'il résume dans l'Avertissement pour la troisième édition française de son livre La Société du Spectacle :
«Il faut lire ce livre en considérant qu'il a été sciemment écrit dans l'intention de nuire à la société spectaculaire. Il n'a jamais rien dit d'outrancier.»
La décolonisation faite, cet essai de compréhension du rapport Noir-Blanc a gardé toute sa valeur prophétique : car le racisme, malgré les horreurs dont il a affligé le monde, reste un problème d'avenir.
Il est ici abordé et combattu de front, avec toutes les ressources des sciences de l'homme et avec la passion de celui qui allait devenir un maître à penser pour beaucoup d'intellectuels du tiers monde.
Vous cherchez à mettre un mot sur un sentiment ou une sensation qui vous échappe ? Ou vous pensez peut-être que ce mot n'existe pas ? À travers cet inventaire de 154 émotions - familières (tristesse, amour, colère), émergentes (hygge, technostress, ringxiety) ou empruntées à d'autres langues et cultures (awumbuk, schadenfreude, mono no aware), Tiffany Watt Smith nous emmène à la découverte de notre intelligence émotionnelle.
Nos émotions sont façonnées par notre corps et notre esprit, mais aussi par le contexte historique et culturel. Et les mots que nous utilisons pour les nommer influent sur la manière dont nous les vivons. En convoquant la psychologie, la philosophie, l'anthropologie, et autant d'anecdotes lumineuses de l'Histoire, Tiffany Watt Smith nous montre comment saisir les nuances infinies de notre monde intérieur.
L'Etabli, ce titre désigne d'abord les quelques centaines de militants intellectuels qui, à partir de 1967, s'embauchaient, " s'établissaient " dans les usines ou les docks. Celui qui parle ici a passé une année, comme 0. S. 2, dans l'usine Citroën de la porte de Choisy. Il raconte la chaîne, les méthodes de surveillance et de répression, il raconte aussi la résistance et la grève. Il raconte ce que c'est, pour un Français ou un immigré, d'être ouvrier dans une grande entreprise parisienne. Mais L'Etabli, c'est aussi la table de travail bricolée où un vieil ouvrier retouche les portières irrégulières ou bosselées avant qu'elles passent au montage. Ce double sens reflète le thème du livre, le rapport que les hommes entretiennent entre eux par l'intermédiaire des objets : ce que Marx appelait les rapports de production.
« Nous avons besoin aujourd'hui d'une nouvelle politique, une politique du vouloir-vivre et revivre qui nous arrache à une apathie età une résignation mortelles. Cette politique du vouloir-vivre prendra les traits d'une politique du bien-vivre », car, ensemble, elles ouvrent le chemin de l'espérance.
Voici notre manifeste appelant à l'imagination et à l'exigence citoyenne pour redonner un horizon à ce siècle, un avenir à cette planète, une espérance à tout le monde.
Préface inédite d'Edgar Morin
Benoîte Groult Ainsi soit-elle On a longtemps pris la parole de l'homme pour la vérité universelle et la plus haute expression de l'intelligence, comme l'organe viril constituait la plus noble expression de la sexualité. Il faut que les femmes crient aujourd'hui. Et que les autres femmes - et les hommes - aient envie d'entendre ce cri. Qui n'est pas un cri de haine, à peine un cri de colère, car alors il devrait se retourner contre elles-mêmes. Mais un cri de vie. Il faut enfin guérir d'être femme. Non pas d'être née femme mais d'avoir été élevée femme dans un univers d'hommes, d'avoir vécu chaque étape et chaque acte de notre vie avec les yeux des hommes et les critères des hommes. Et ce n'est pas en continuant à écouter ce qu'ils disent, eux, en notre nom ou pour notre bien, que nous pourrons guérir. B. G.
Dans notre monde, l'homme est la mesure de toute chose. Littéralement. Malheureusement, cela pénalise au moins cinquante pour cent de l'humanité. Qui portera une ceinture lui permettant de survivre à un accident de voiture ? Qui aura accès à des médicaments adaptés ? Pourquoi considère-t'on certains sports comme masculins ? Pour qui une ville est-elle construite ? Pourquoi les femmes ont-elles plus souvent froid dans les bureaux ? Pourquoi les vêtements féminins sont-ils avant tout beaux et ceux des hommes pratiques ? En quoi les uniformes des policiers, des pompiers, le matériel agricole, les sièges des pilotes d'avion rendent-ils ces professions plus difficiles d'accès aux femmes ?
Rebekka Endler, dans cet essai lumineux et percutant, nous invite à ouvrir les yeux sur l'histoire de ces nombreux détails qui rendent au quotidien le monde inadapté aux femmes. Parce que pour avancer vers l'égalité, il faut aussi savoir prendre en compte nos différences, loin des stéréotypes.
La non-violence, ce n'est ni la passivité ni le renoncement à l'action. Ce n'est pas non plus le pacifisme naïf ni l'aspiration inconséquente à une forme de pureté morale. Il s'agirait plutôt d'une entreprise politique de rupture avec le monde et ses propres impulsions.
Alors que le recours à la violence est souvent présenté comme le mode de résistance le plus radical, Judith Butler propose de régénérer la non-violence comme idéal.
Le projet de constituer la non-violence comme nouvel imaginaire politique n'est pas une utopie. À travers ses discussions de Fanon, Freud, Benjamin, Arendt, Foucault..., la philosophe entreprend de fonder une éthique politique sur les notions d'interdépendance, d'égalité et d'anti-individualisme.
Ce livre s'est imposé dès sa parution comme un classique de la théorie politique contemporaine.
Judith Butler est philosophe, professeure à l'Université de Berkeley. Elle est l'auteure notamment de Trouble dans le genre (La Découverte, 2005), Vers la cohabitation (Fayard, 2013) et Rassemblement (Fayard, 2016).
De plus en plus de femmes assument d'être attirées par d'autres femmes. Pour des raisons ancestrales, qui concernent aussi le genre masculin. Mais aussi pour des raisons nouvelles, parce que l'émancipation du patriarcat passe aussi par là. La (re)découverte du clitoris et l'affirmation grandissante d'un droit à jouir pour toutes permet d'ouvrir de nouvelles conquêtes. Et si la bisexualité était une réponse à la crise du couple hétéro ? Tout n'est pas si simple, car être bi c'est assumer de ne pas se situer, de quitter les chapelles à l'heure où le genre est en train d'exploser sous l'effet des jeunes générations.
"En opposant la haine à la haine, on ne fait que la répandre, en surface comme en profondeur", écrivait Gandhi. Tolstoï, qui influença si fortement l'apôtre de la non-violence, ne disait pas autre chose !
Ce livre d'entretiens retrace l'aventure intellectuelle d'une vie, celle d'un exceptionnel savant, Jean-Pierre Changeux,avec ses réussites et ses difficultés. Pionnier du développement d'une nouvelle discipline, la neuroscience, dont la visée est de comprendre la complexité de notre cerveau par l'intégration concomitante de ses multiples niveaux d'organisation, depuis ses fondements moléculaires jusqu'à la vie mentale et la conscience, il a su dès 1983, avec son retentissant Homme neuronal, intéresser un large public au fonctionnement du cerveau de l'homme. Sa réflexion s'étend aussi aux Sciences de l'homme et de la société quand il explique combien est déterminante la contribution de notre équipement cérébral à la genèse des règles éthiques et à la compréhension de l'art et de sa création. Face à l'« apocalypse » qui menace notre planète, les chercheurs ont une part de responsabilité, c'est pourquoi Jean-Pierre Changeux appelle de ses voeux la mise en place d'une véritable éducation scientifique et éthique, applicable au monde politique comme à la société tout entière.
« Yuval Noah Harari nous projette dans le futur avec Homo Deus. Vertige assuré. » L'ObsQue deviendront nos démocraties quand Google et Facebook connaîtront nos goûts et nos préférences politiques mieux que nous-mêmes ? Qu'adviendra-t-il de l'Etat providence lorsque nous, les humains, serons évincés du marché de l'emploi par des ordinateurs plus performants ? Quelle utilisation certaines religions feront-elles de la manipulation génétique ?
Homo Deus nous dévoile ce que sera le monde d'aujourd'hui lorsque, à nos mythes collectifs tels que les dieux, l'argent, l'égalité et la liberté, s'allieront de nouvelles technologies démiurgiques. Et que les algorithmes, de plus en plus intelligents, pourront se passer de notre pouvoir de décision. Car, tandis que l'Homo Sapiens devient un Homo Deus, nous nous forgeons un nouveau destin.
Best-seller international - plus de 200 000 exemplaires vendus en France, traduit dans près de 40 langues - Sapiens interrogeait l'histoire de l'humanité, de l'âge de la pierre à l'ère de la Silicon Valley. Homo deus offre un aperçu vertigineux des rêves et des cauchemars qui façonneront le XXIe siècle.
Un papa, une maman, en couple : c'est le modèle de la famille que promeut notre société, et que transmet l'ensemble des récits et des fictions contemporaines autour de la grossesse, de l'enfantement et de l'exercice de la parentalité.
Pourtant, il y a bien d'autres modèles possibles.
On peut concevoir des enfants à un, à deux, à plus.
On peut concevoir des enfants en les portant, ou pas.
On peut allaiter des enfants, même si on ne les a pas portés.
On peut élever des enfants à un, à deux, à plus.
On peut être des parents en couple, ou des parents qui ne sont pas nos partenaires amoureux.
Si l'on décentre notre regard du modèle de la famille hétérosexuelle, on s'aperçoit en effet qu'il existe bien d'autres manières de faire famille, tout aussi épanouissantes pour les enfants et les parents.
Qu'on regarde ailleurs (dans le monde), avant (dans le temps), ou à côté (notamment du côté des parentalités queer), on se rend compte que notre modèle de la famille, fondée sur le couple hétérosexuel, au sein duquel s'exercent la domination masculine et les inégalités de genre, est une construction sociale. Et, bonne nouvelle : on peut se détacher !
En donnant à voir ces autres pratiques, et leur grande richesse, ce livre montre qu'elles ne sont pas utopiques : elles existent déjà, elles fonctionnent, et elles peuvent être adoptées par toustes.
La consommation est devenue la morale de notre monde. Elle est en train de détruire les bases de l'être humain, c'est-à-dire l'équilibre que la pensée européenne, depuis les Grecs, a maintenu entre les racines mythologiques et le monde du logos.
L'auteur précise : « Comme la société du Moyen Âge s'équilibre sur la consommation et sur le diable, ainsi la nôtre s'équilibre sur la consommation et sur sa dénonciation. »
«Quand l'homme en est réduit à l'extrême dénuement du besoin, quand il devient celui qui mange les épluchures, l'on s'aperçoit qu'il est réduit à lui-même, et l'homme se découvre comme celui qui n'a besoin de rien d'autre que le besoin pour, niant ce qui le nie, maintenir le rapport humain dans sa primauté. Il faut ajouter que le besoin alors change, qu'il se radicalise au sens propre, qu'il n'est plus qu'un besoin aride, sans jouissance, sans contenu, qu'il est rapport nu à la vie nue et que le pain que l'on mange répond immédiatement à l'exigence du besoin, de même que le besoin est immédiatement le besoin de vivre. Levinas, dans diverses analyses, a montré que le besoin était toujours en même temps jouissance. Mais ce que nous rencontrons maintenant dans l'expérience d'Antelme qui fut celle de l'homme réduit à l'irréductible, c'est le besoin radical, qui ne me rapporte plus à moi-même, à la satisfaction de moi-même, mais à l'existence humaine pure et simple, vécue comme manque au niveau du besoin. Et sans doute s'agit-il encore d'une sorte d'égoïsme, et même du plus terrible égoïsme, mais d'un égoïsme sans ego, où l'homme, acharné à survivre, attaché d'une manière qu'il faut dire abjecte à vivre et à toujours vivre, porte cet attachement comme l'attachement impersonnel à la vie, et porte ce besoin comme le besoin qui n'est plus le sien propre, mais le besoin vide et neutre en quelque sorte, ainsi virtuellement celui de tous. Vivre, dit-il à peu près, c'est alors tout le sacré. » Maurice Blanchot.
Depuis huit ans, pour sa chronique quotidienne sur France Inter, Guillaume Meurice interroge les gens dans la rue, sur les marchés, dans des salons professionnels, à l'Assemblée nationale. Dans les paroles de simples citoyens, les discours des lobbyistes, ou les soliloques des parlementaires, il traque et dissèque les fausses évidences, les contradictions, les éléments de langage, l'illusion du bon sens. Il en retire ici la substantifique moelle, livrant au passage quelques moments off drôles et surprenants, sans rien perdre de sa joie communicative de porter la blague dans la plaie.
« L'humoriste impose son style, fait de finesse et de rebondissements malicieux. » L'Humanité
«Cet essai s'adresse principalement à tous ceux que laissent perplexes - en tout cas depuis l'irruption de la pandémie - le désordre évident du monde contemporain, sa complexité et ses embarras multiples, ses prétentions vaines, ses annonces non suivies d'effets, ses graves problèmes non annoncés et bien d'autres détails obscurs.»Alain Badiou fait ici le constat d'un désordre général, d'un brouillage des consciences et du sentiment d'une plus grande imprévisibilité du futur, qu'il nomme une désorientation. Préexistant à la pandémie qui en révèle cependant l'ampleur, ce phénomène, dont l'origine réside à la fois dans un déficit de vérité au profit des opinions et dans l'idéologie dominante, s'exprime dans les champs les plus divers. Au travers d'exemples circonstanciés - les polarités politiques et les mouvements de contestation, le féminisme contemporain, l'écologie, l'enseignement, la laïcité - et au regard de son propre engagement politique, Alain Badiou en livre une analyse étayée par l'observation et l'argumentation. Avec l'idée, qui lui est chère et fonde son propos, qu'«un désordre évident ne s'éclaire que si on le considère comme un eet de l'ordre dont il procède».
« "Le Capitalisme de la séduction" est un chef-d'oeuvre. L'acuité de la critique sociale, la profondeur et le sérieux de la pensée morale, sans compter le style, toujours incisif ou percutant selon les cas, vont bien au-delà de cette espèce de journalisme philosophique qui tient lieu de philosophie à nos contemporains. » Vladimir Jankélévitch
Cet ouvrage, paru pour la première fois en 1981, décrit l'apprentissage du rêve américain à partir du plan Marshall et l'initiation au parasitisme social de la nouvelle bourgeoisie. L'idéologie social-démocrate est devenue l'idéologie de la consommation libidinale, ludique, marginale sous couvert d'émancipation. C'est le surgissement d'un marché du désir qui permet de sauver le capitalisme de la crise.
Ce livre invite le lecteur à repenser l'histoire et les énigmes de la croissance à travers le prisme de la destruction créatrice et à remettre en cause nombre d'idées reçues. Pourquoi les révolutions technologiques et l'automatisation créent plus d'emplois qu'elles n'en détruisent. Pourquoi concurrence et politique industrielle ne sont pas antinomiques. Pourquoi l'impôt n'est pas le seul moyen de rendre la croissance plus juste. Pourquoi la croissance n'est pas correctement mesurée. Pourquoi la stagnation séculaire n'est pas une fatalité. Pourquoi l'industrialisation n'est pas une étape indispensable dans le processus de développement. Pourquoi la taxe carbone n'est pas l'unique levier d'une croissance plus verte. Pourquoi l'innovation a besoin du marché, de l'État, mais également d'une intervention active de la société civile. Ce livre est à la fois une exploration des ressorts de la prospérité économique et un guide pour penser l'avenir du capitalisme.
Attentat d'Anagni, persécution des templiers, expulsion des Juifs du royaume, manipulations de la monnaie..., ou, au contraire, première réunion des états généraux. Dans notre mémoire nationale, la figure de Philippe le Bel reste attachée à une dérive autoritaire de la monarchie capétienne. Ce roi a pourtant fait la France à plus d'un titre, et c'est cette oeuvre de fondation que ce livre s'attache à restituer.Il donne à comprendre comment, sous l'autorité d'un monarque encore médiéval, a été opéré un véritable modelage idéologique et politique de la France. Le petit-fils de Saint Louis n'a pas seulement «fait la France» par une régénération des moyens et des méthodes d'action de l'État en formation. Son gouvernement antiféodal, ses guerres, sa diplomatie, ses rapports à l'Église, tous participent de la même ambition:instaurer sur le monde chrétien une domination de la France, une domination perpétuelle. Ce dessein n'a pas eu pour seul foyer le Conseil du roi. Il a été secondé sur le terrain doctrinal par de grands universitaires, propagé par d'ardents prédicateurs, mis en oeuvre à travers le pays par les officiers royaux et avalisé par les représentants des trois ordres.Autour des années 1300, c'est une remarquable poussée d'orgueil «nationale» qui prend forme, savamment enracinée dans la religion, l'histoire, le sentiment dynastique et le droit. La marque insigne de ce naissant complexe de supériorité du royaume est qu'il ne s'éteindra guère:jusqu'au XX? siècle, la France ne pourra plus se passer de l'idée élective de se voir, et de se vouloir, différente.
Le temps semble loin où notre pays était un empire. Les territoires autrefois colonisés ont été rendus à eux-mêmes et sont désormais maîtres de leur histoire. C'est contre cette vision simpliste et historiquement fausse que s'insurge Pierre Vermeren : les révolutions arabes de 2011 et 2012 sont la conséquence directe, le dernier chapitre de l'histoire de la décolonisation. De guerre lasse, dans un mélange de bonne conscience et de culpabilité, l'État et les élites de France ont laissé leurs successeurs à la tête du Maroc, de l'Algérie, de la Tunisie et des pays d'Afrique agir en toute impunité. Le silence et l'aveuglement de la France, mais aussi de l'Europe tout entière, ont permis dans ces anciennes colonies l'accaparement des richesses, la confiscation des libertés et la soumission des peuples.
Lucide et vivifiant, Rêver l'obscur - Femmes, magie et politique c ampe l es fondements de la pensée de l'activiste californienne Starhawk, figure majeure du mouvement écoféministe initié en France par Françoise d'Eaubonne dans les années 1970. Pionnière des mouvements anti-militariste et anti-nucléaire dans les années 70, elle a participé à de nombreux mouvements de lutte - blocus contre la centrale de Diablo Canyon, bataille de Seattle, etc.
- animant notamment des formations à l'action directe et à la non-violence. Plus de trente ans après sa parution aux États- Unis, cet essai n'a rien perdu de sa force dans un monde où l'être humain demeure coupé de la nature, coupé de ses semblables et de son propre corps.
Ces deux cours télévisés du Collège de France, présentent, sous une forme claire et synthétique, les acquis de la recherche sur la télévision. Le premier démonte les mécanismes de la censure invisible qui s'exerce sur le petit écran et livre quelques-uns des secrets de fabrication des ces artefacts que sont les images et les discours de télévision. Le second explique comment la télévision, qui domine le monde du jounalisme, a profondément altéré le fonctionnement d'univers aussi différents que ceux de l'art, de la littérature, de la philosophie ou de la potitique, et même de la justice et de la science ; cela en y introduisant la logique de l'audimat, c'est-à-dire de la soumission démagogique aux exigences du plébiscite commercial.