Combien de personnages, de scènes ou de répliques comiques de Molière êtes-vous capables de citer?Le dramaturge a composé une trentaine de comédies; quatre cents ans plus tard, la magie continue d'opérer:nous rions en les lisant. À travers cette anthologie, savourez le best of de l'humoriste!
Une femme dont on ne connaîtra jamais le nom raconte l'histoire de sa rencontre et de sa relation avec son mari, dans un monologue au ton léger et décalé.
Cependant, la comédie joyeuse des débuts - rencontre truculente dans une file d'attente d'EasyJet, relation amoureuse et enfants - vire rapidement au drame.
Scénariste réputé et maître de l'asphyxie, l'auteur ciselle un foudroyant retournement de situation.
Comment bascule--t--on de l'idylle à l'horreur la plus brutale ?
Qu'est--ce qui pousse un être humain à commettre l'impensable ?
Denis Kelly explore les ressorts enfouis de la masculinité, des relations amoureuses, de la filiation et de la folie, à travers cette puissante tragédie, jouissive et mélancolique.
- Ce bref volume, dirigé et préfacé par Alain Mabanckou, réunit des auteurs majeurs d'Afrique noire francophone. Ces poètes engagés, militants de la Négritude, chantent le traumatisme de l'esclavage et de la traite, les souffrances de la colonisation, les illusions et désillusions de l'Indépendance de leurs pays, mais aussi les " valeurs nègres ", la solidarité et la fraternité de leur peuple. Six voix incontournables de la poésie africaine du XX° siècle. - Né au Congo-Brazzaville, Alain Mabanckou vit aux États-Unis où il enseigne la littérature francophone. Il est notamment l'auteur de Verre Cassé, Mémoires de porc-épic (prix Renaudot 2006), et Black Bazar.
Les dialogues de 3 films majeurs de l'enfant terrible du cinéma allemand.
Maman Küsters apprend que son mari, ouvrier dans une usine chimique, s'est suicidé après avoir tué son patron.
La presse à scandales harcèle la veuve.
Pression médiatique, conflits de classe et engagement politique s'entremêlent avec brio dans ce drame.
Franz, jeune homme d'origine modeste, gagne une importante somme d'argent au loto.
Il s'entiche alors d'Eugen, jeune bourgeois aux goûts de luxe.
Eugen usera de ses charmes pour lui inculquer les bonnes manières tout en le pillant, menant ainsi Franz à sa perte.
Emmi, veuve d'une soixantaine d'années, rencontre Ali, jeune immigré, dans un café.
Il s'installe chez elle dès le lendemain et ils se marient.
Leur romance à contrecourant scandalise l'Allemagne des années 70.
Comment cette relation résistera--t--elle à l'intolérance et aux préjugés ?
Akuteu : « suspendu », en langue innue. Filant la métaphore de la carcasse de l'animal que l'on suspend, Soleil Launière raconte le vertige d'être en perpétuelle suspension, entre la fierté et la honte, entre les mondes du visible et de l'invisible. Est-il légitime de prendre la parole au nom des siens ? Comment démêler l'inextricable noeud dont est faite l'identité ?
Illustré par Meky Ottawa.
C'est entre deux croquettes de chez McDo, à Roberval, dans une vieille Mustang décapotable blanche, à cinq ans, que j'ai appris que je passais. « Passer », pour ceux qui connaissent pas le terme, c'est blender dans une société majoritaire, c'est passer blanche. Pendant vingt ans, je me suis demandé ça voulait dire quoi, passer. Vingt ans à me demander j'étais qui, moi. À cinq ans, ce que j'aurais aimé entendre, c'est quelque chose comme : « Sois fièr·e d'être ilnu, de tes racines. »
* L'oeuvre poétique de Marceline Desbordes-Valmore occupe une place à part au sein du Romantisme : proche du théâtre, des traditions orales et populaires, et marquée par une inventivité exceptionnelle. Elle est connue en particulier pour ses poèmes amoureux, ses romances et ses poésies tournées vers l'enfance. Choix et préface par Christine Planté, spécialiste de M. Desbordes-Valmore. * Née en 1786 à Douai, Marceline Desbordes-Valmore devient actrice de théâtre. Séduite par un homme qui lui fait un enfant puis l'abandonne, elle épouse à 32 ans un acteur sans talent. Malgré une vie difficile, et sans être instruite, elle laissera une oeuvre composée de plusieurs volumes de poésies, de romans pour la jeunesse et d'une ample correspondance. Elle meurt en 1859 à Paris.
À la manière des Suppliants ou d'Ombre (Eurydice parle), Sur la voie royale est un texte--fleuve, qui charrie différentes voix.
Tel un pamphlet poétique, écrit par l'Autrichienne en réaction à l'élection de Donald Trump, cette expression de l'excès repousse les limites de l'écriture.
Il incarne l'histoire millénaire de l'autoritarisme, de l'exclusion, de la haine brutale de toute pensée et toute forme de ré--action, dans un style poétique et incisif.
Dans ce numéro d'Alternatives théâtrales, revue de tous les arts de la scène, nous avons souhaité honorer différentes formes trop souvent délaissées ou méjugées : le cirque, la marionnette et la création dans l'espace public. Nous parcourons l'histoire de ces disciplines artistiques, nous intéressons aux politiques culturelles, à leur évolution et aux convictions qui les sous-tendent, tant en Belgique qu'en France. Dans un cahier critique plus volumineux que d'habitude, nous donnons la parole à ces créateur·ices libres et innovant·es qui, depuis les avant-gardes jusqu'à nos jours, ne cessent de contribuer à la ré-oxygénation des formes théâtrales.
Auteur·ices et artistes dans ce numéro Yngvild Aspeli, Georges Banu, Marjorie Bertin, Constance Biasotto, My-Linh Buy, Compagnie La Corneille bleue, Anna Czapski, Gwénola David, Marthe Degaille, Mathieu Dochtermann, Isabelle Drubigny, Wapke Feenstra, Esther Friess, Caroline Godart, Micha Goldberg, Françoise Houtteman Flabat, Isabelle Jans, Mathilde Lebas Maillard, Évelyne Lecucq, Aurélien Leforestier, Agnès Limbos, Catherine Magis, Sylvie Martin-Lahmani, Chloé Moglia, Alain Moreau, OpUS, Compagnie La Pigeonnière, Collectif Rafale, Karolina Svobodova, Cyril Thomas, Anne Thuot, Karel Vanhaesebrouck, Graziella Végis, Emmanuel Wallon, Les Zerkiens.
Rédaction en chef : Sylvie Martin-Lahmani et Caroline Godart
Souvenir de l'Éneide de Virgile, ce mélodrame épique se déroule dans une cité d'aujourd'hui.
Roch apprend qu'il a un cancer des os en phase terminale et l'annonce à son fils, Énée.
La nouvelle métastase rapidement dans l'entourage familial :
Loin de susciter l'inertie ou l'abattement, cette nouvelle provoque un élan chez ces individus bousculés par la vie.
Énée décide d'emmener son père mourir au Portugal.
Dans cette odyssée tragicomique en autostop, la mort s'invite au voyage, inévitable et implacable comme le jour succède à la nuit.
Entre souvenirs de l'épopée antique et argot contemporain, la langue inventive et rythmée de Fabrice Melquiot dessine un chemin vers les enfers qui croise joie et humour sur sa route.
Peu de sujets ont autant alimenté les guerres culturelles que le postcolonialisme. Considéré par certains comme une « gangrène » qui s'est propagée à partir des campus américains, le concept de postcolonialisme n'est pas, pour eux, pertinent. Pourtant, le théâtre en France, dans ses territoires d'outre-mer et dans ses autres anciennes colonies, se confronte de plus en plus au passé colonial et à son impact aujourd'hui sur la justice sociale, raciale et mondiale. Ce numéro témoigne de la grande diversité des réponses théâtrales à l'histoire coloniale, tant en France que dans les Caraïbes francophones - Haïti, Martinique, Guadeloupe - et en Afrique du Nord.
Articles de chercheur·ses et entretiens avec artistes rendent compte de notre situation postcoloniale, anticoloniale et décoloniale, et de ce qu'elle fait aux oeuvres théâtrales : aux imaginaires contenus dans ces oeuvres, aux codes esthétiques de jeu, et aux rapports de production. Certaines contributions traitent la notion du postcolonial de manière frontale en faisant référence au passé français et à ses conséquences aujourd'hui ; d'autres l'abordent de manière plus oblique, en fêtant l'art théâtral francophone, émancipé de ce passé.
Tout en s'inscrivant dans la grande tradition italienne, Dino Campana (1885-1932) ouvre la modernité littéraire en Italie. Son unique recueil, Canti Orfici (1914), retrace de manière fulgurante un parcours existentiel et poétique dans lequel les époques, les lieux, les perceptions sensorielles, les expériences de lecture et de vie se mêlent, s'entr'appellent et se confondent.
Est donné ici, pour la première fois en français, un choix supplémentaire de poèmes permettant d'apprécier la variété des thèmes, de la vision et de la langue de Campana, capable de versification classique comme des plus extrêmes distorsions.
La littérature de Langue d'oc diffuse en Europe la fin'amor, appelée plus tard « amour courtois », et la poésie des troubadours constitue un art lyrique majeur et fondateur.
Issus de tous Les milieux, les troubadours louent la nature, chantent l'amour et la joie d'être au monde, évoquent le néant, la fin des temps et la société de leur époque. Cette anthologie, dirigée et préfacée par Henri Gougaud, rassemble une quarantaine de poètes occitans parmi les plus importants et les plus représentatifs de cet art des troubadours, mêlant chansons et poèmes à la fois courtois et savants, populaires et inventifs.
Ces poèmes mêlent la musique, le soleil et les soifs qui font de l'archipel caraïbe le lieu de tous les possibles.
Daniel maximin en exprime l'essence et chante les cultures des antilles, qui sont à la fois fidélité aux racines et désir passionné de s'ouvrir à l'autre et à l'ailleurs.
Le propos de ce dossier est d'examiner en quoi les formes, les pratiques et les métiers du spectacle vivant peuvent se saisir ou être saisis par le signifiant « écologie ». Pour mieux déplier les enjeux environnementaux, sociaux et mentaux afférents à ce terme, nous l'articulons à la notion de « condition », envisagée tour à tour dans ses acceptions philosophiques (l'écologie en tant que nouveau paradigme existentiel), juridiques (l'écologie en tant qu'elle engage la redéfinition, conflictuelle, des normes et des principes guidant l'action) et psychologiques (l'écologie en tant qu'elle constitue un (re)conditionnement des esprits).
Les contributions de ce dossier sont agencées en quatre grands ensembles. Le premier remet les interrogations et les pratiques contemporaines en perspective de gestes et de réflexions relevant de temporalités plus éloignées (le xixe siècle, les années 1930, les années 1970). Le deuxième pose la question des conditions d'exercice du théâtre en contexte d'urgence et/ou d'impératifs écologiques, et débat des implications matérielles, sociales et économiques que cela engage. Le troisième ensemble met en regard les affects et les convictions qui animent les artistes, les mutations des pratiques scénographiques et corporelles que cela les conduit à explorer, et la manière dont ces dernières peuvent agir sur le public. Le dernier est centré sur la question de l'écriture, de la mise en mots et en récits que les savoirs, les luttes et les sensibilités écologiques font advenir.
Vaut-il mieux disposer les spectateurs face à la scène ou tout autour ? Quelles conséquences cela aura-t-il pour le jeu et les déplacements des comédiens ?
Quel est le meilleur moment pour organiser une représentation ? Et pour répéter ? D'ailleurs, comment s'organise une répétition ?
A quoi doivent ressembler les décors ? Les costumes ? La lumière ? La musique apporterait-elle quelque chose ?
Comment concevoir une mise en scène ?
En quoi consiste le travail du metteur en scène ? Que signifie « diriger des acteurs » ?
Voici le premier manuel de mise en scène théâtrale. Conçu comme une aide pour le metteur en scène, il lui permettra de questionner chaque élément de la pièce, de guider sa réflexion et lui fournira les clés pour transformer sa vision d'une oeuvre en spectacle !
A l'occasion des 10 ans du Printemps des Poètes en mars 2008, la collection « Points Poésie » s'associe à cette manifestation nationale de grande ampleur par le biais d'une anthologie de poésie contemporaine réunissant 50 poètes de langue française. Un ouvrage accessible à tous, permettant une approche renouvelée du genre, véritable fenêtre ouverte sur la poésie telle qu'elle s'écrit aujourd'hui.
Cet ouvrage collectif a pour ambition de dresser une approche plurielle du théâtre de Wajdi Mouawad. En donnant la parole à des spécialistes du théâtre contemporain autant qu'à des comédiens et écrivains, il s'agit d'inscrire ici la création du dramaturge dans ce qu'on pourrait nommer « la scène contemporaine francophone ».
Écrivain migrant, son théâtre a régulièrement su, en effet, se faire la caisse de résonance d'un espace-monde au sein duquel les relations se tissent jusqu'à construire, peut-être, de nouvelles approches du réel. Mais cet ouvrage met aussi en lumière les principaux lieux communs de la dramaturgie mouawadienne, de la « poéthique » de la vibration à l'étude du mythe, de la guerre et de la réconciliation.
Enfin, les regards de comédiens et d'écrivains, ainsi qu'un entretien avec W. Mouawad lui-même, s'insèrent au propos, afin d'approcher le dramaturge dans son rôle de créateur et d'artiste accompli rayonnant aujourd'hui sur la scène internationale.
« J'ai écrit ma pièce en 2013. Le monde a radicalement changé depuis. J'ai donc déplacé l'intrigue de la série en 2016, l'année du Brexit et de l'élection de Trump. D'une part, la répression de Tiananmen, ce qu'elle dit du contrôle de l'information, du dénigrement des oppositions politiques et de la façon dont le peuple refuse de se laisser asservir, fait écho à l'Amérique de Trump. D'autre part, Lee Berger se comporte comme la gauche britannique, accrochée à une vision romantique du monde, aveugle à la souffrance du peuple... qui a voté pour le Brexit. » (Lucy Kirkwood)
La responsabilité. Je vous rapporte la responsabilité. Vous avez donc tout oublié, mon Colonel ? Le 14 février ? Près de Gorodok ? Il faisait moins 42. Vous êtes arrivé, mon Colonel, et vous avez dit : Sous-officier Beckmann, je vous donne la responsabilité de vingt hommes. Vous allez inspecter la forêt à l'est de Gorodok et vous me ramenez quelques prisonniers, c'est bien compris ? Oui mon Colonel, je vous ai dit. Alors nous sommes partis en reconnaissance - et moi j'avais la responsabilité. Et la reconnaissance a duré toute la nuit, et puis il y a eu des coups de feu, et lorsque nous sommes revenus, il y avait onze hommes manquants. Et c'est moi qui avais la responsabilité. Mais maintenant la guerre est finie, maintenant je veux dormir, maintenant je vous redonne la responsabilité, mon Colonel, je ne la veux plus, je vous la redonne mon Colonel. - Mais mon cher Beckmann, vous vous énervez pour rien. Ce n'est pas ainsi qu'il fallait le comprendre. - Si, si mon Colonel. C'est ainsi qu'il faut le comprendre.
Beckmann, déguisé de force en soldat, a été jeté sur le front de l'Est, fait prisonnier à Stalingrad et interné en Sibérie. Il rentre à présent chez lui, à Hambourg. Mais son foyer n'existe plus. Dans cette Allemagne vaincue dans une guerre qui n'était en rien celle du peuple, les colonels s'en tirent bien tandis que les Beckmann, silhouettes fantomatiques, hantent les rues de leurs villes en ruines.
Écrit en une semaine à l'automne 1946, Dehors devant la porte fait de son auteur le premier écrivain célèbre de l'après-guerre allemande. Avec Heinrich Böll, il devient également l'un des représentants majeurs de la « littérature des ruines », qui raconte cette Allemagne déchirée par douze ans de pouvoir nazi et dévastée par la guerre. Classique de la littérature de langue allemande, l'oeuvre de Borchert reste pourtant assez peu connue en France. Cette réédition de son texte majeur comble en partie cette lacune.
" .
Simplement il lui était parfois désagréable de ne pouvoir marcher sur la tête. " celui qui marche sur la tête, mesdames et messieurs, - celui qui marche sur la tête, il a le ciel en abîme sous lui. mesdames et messieurs, il est aujourd'hui passé dans les usages de reprocher à la poésie son " obscurité ". - permettez-moi, sans transition - mais quelque chose ne vient-il pas brusquement de s'ouvrir ici ? -, permettez-moi de citer un mot de pascal que j'ai lu il y a quelque temps chez léon chestov : " ne nous reprochez pas le manque de clarté puisque nous en faisons profession ! " - sinon congénitale, au moins conjointe-adjointe à la poésie en faveur d'une rencontre à venir depuis un lieu lointain ou étranger - projeté par moi-même peut-être -, telle est cette obscurité.
P. c.
Cet essai est la conclusion synthétique du travail de recherche et de réflexion de Jean Caune sur la question du processus de dramatisation et de mise en théâtre.
L'intention première est de produire une mémoire vive d'un art éphémère, à partir de productions théâtrales significatives de la dernière partie du xxe et du début du xxie. Mais c'est aussi un geste personnel et professionnel, car cette proposition fait s'articuler à la fois la mémoire de spectateur de théâtre de Jean Caune et ses enseignements à l'université sur l'art de l'acteur, les esthétiques de mise en scène, les processus de décentralisation théâtrale et le phénomène du théâtre populaire.
Cet essai est traversé par la question de la transmission, que ce soit celle qui est opérée par la mise en scène des classiques ou par l'activité innovante dans l'usage de textes sources qui ne relèvent pas nécessairement de l'écriture dramatique.
Une place particulière est enfin donnée à la création contemporaine, en abordant, en particulier, deux auteurs majeurs de ces vingt dernières années, auteurs qui sont aussi les propres metteurs en scène de leur écriture :
Wajdi Mouawad et David Lescot.
Catherine Dan, directrice générale de la Chartreuse de Villeneuve-lez-Avignon, décide en 2019 de poser à certain·es des auteur·rices rencontré·es lors de résidence d'écriture la question du réel dans leur écriture.
Au fur et à mesure de discussions avec les conseillers dramaturgiques de la Chartreuse, face à des demandes toujours plus nombreuses de metteurs en scène-auteurs dont les projets, car politiquement ancrés dans le réel, sont bien financés, s'est dessinée pour Catherine Dan une question, qu'elle a soumise à dix auteurs et autrices.
Cette question, ce qu'écrire le réel implique pour tou·tes ces auteur·rices, a donné naissance à de courts textes, rassemblés dans ce recueil. Ces auteurs et ces autrices qui, s'ils se confrontent depuis quelques années ou depuis très longtemps à cet enjeu du « réel », le font à partir de leur camp poétique, de leur langue théâtrale. Dans un geste poïélitique (pour citer Cormann), et non institutionnel.
Anthologie de textes sur l'espace scénique extraoccidental.
Suite au succès du premier volume sur l'espace scénique occidental édité en 2014, de nombreux échanges avec les lecteurs nous ont amené à imaginer très rapidement un second volume. Nous ne proposons pas la suite mais bien une seconde partie autonome au premier opus qui traite des espaces de la représentation extra-occidentale. Cette seconde anthologie aborde l'espace scénique de cinquantesept pays sur les six continents.
Il nous arrive parfois d'aborder l'histoire scénique des théâtres en Asie avec nos étudiants en école d'art, au conservatoire et à l'université, mais rares sont les exemples sur l'Afrique, l'Amérique, l'Océanie et l'Antarctique.