TATTOOS, la bible du tatouage contemporain met à l'honneur plus de 300 des meilleurs artistes du tatouage contemporain. L'ouvrage dresse le portrait des têtes de file de la profession, telles que Duncan X, Tomas Tomas, Scott Campbell, la famille Leu ou Stephanie Tamez, mais aussi des talents émergents qui oeuvrent à repousser les limites de cet art. Une sélection d'essais et de récits permettent d'aborder l'histoire et les aspects les plus érudits du tatouage, et de révéler ses diverses évolutions dans le monde. En explorant les liens entre la culture du tatouage actuel et les figures et développements emblématiques du passé récent, ce livre montre comment les styles traditionnels de cette forme d'art séculaire se fondent dans les nouvelles tendances.
Monographie dédiée à l'oeuvre de Michel Journiac, envisagée ici à travers la question du travestissement. Puisant dans les archives de l'artiste, l'ouvrage richement illustré se concentre uniquement sur les performances photographiées de ce grand précurseur du body art, associant analyses d'auteurs et spécialistes et textes de Journiac.
Choisir de regarder Michel Journiac en travesti et déplier minutieusement l'ensemble des actions liées à ce seul sujet permet d'approcher au plus près la démarche de l'artiste, de comprendre ses choix, ses modes opératoires. La confrontation nouvelle des oeuvres et de leurs variantes avec les documents d'archives, les épreuves et les travaux préparatoires, nous en apprend beaucoup sur l'oeuvre de Michel Journiac.
Grâce aux analyses des auteurs sollicités, dont les horizons de pensée sont multiples, grâce au retour historique et critique sur chacune des séries, étayé par un travail systématique mené par la galerie Christophe Gaillard dans les archives de l'artiste en collaboration directe avec son ayant droit, Jacques Miège, cette nouvelle publication entend apporter un éclairage inédit et exhaustif (d'un point de vue documentaire) sur cette partie de l'oeuvre de Michel Journiac, dont l'actualité continue aujourd'hui de nous étonner.
Qu'elles mettent en scène les danseuses de French cancan ou Sarah Bernhardt, le bibendum Michelin ou le cheval noir de Bugatti, les affiches sont bien davantage que des posters placardés sur les murs des villes : elles reflètent les modes et les préoccupations d'une société. Publicités pour un parfum ou des cigares, affiches d'expositions ou de spectacles... Toutes s'appuient sur des illustrateurs de génie, capables de transformer une simple annonce en chef-d'oeuvre graphique. Cet ouvrage restitue toute la magie de cet art singulier et fait la part belle à des peintres comme Mucha ou ToulouseLautrec dont les affiches colorées sont désormais devenues iconiques.
Huang Yong Ping, né en 1954, est une figure majeure de l'avant-garde chinoise des années 1980, quand il fonde le mouvement Xiamen Dada, dont le mot d'ordre est « Le zen est Dada, Dada est le zen ». Véritable fondateur de l'art contemporain en Chine, ce plasticien re?alise au sein de ce groupe des actions radicales cultivant un goût certain pour le paradoxe, la déconstruction et la contestation par l'absurde. Bon nombre de ses oeuvres ont été interdites en Chine.
Naturalisé français, il vit depuis 1989 en France, où il venait participer à l'exposition Les Magiciens de la Terre en 1989.
Pour Monumenta, Ping réalise une immense installation immersive, Empires.
En pénétrant dans la Nef, le visiteur se trouve confronté à un véritable « mur » de conteneurs superposés, atteignant 17 m de hauteur sur 60 m de longueur. La variété des couleurs et des inscriptions, dénotant de provenances des quatre coins du monde, matérialise puissamment la réalité actuelle de l'économie globalisée.
Les conteneurs sont l'instrument de la mondialisation. Ils représentent 90% du transport de marchandises. Ayant déjà servi, ils portent tous les marques d'usure des différents voyages. Ils semblent entreposés comme sur le pont d'un bateau ou dans un port, en transit entre deux voyages.
Une grue de chargement, instrument du déplacement, est posée sur ses rails. Elle complète et structure le paysage d'un immense musée transformé soudainement en cargo de marchandises, ou même en dock portuaire de transit...
Mais en contournant ces véritables pièces d'architecture, le visiteur est surpris par une présence gigantesque qui plane au-dessus de sa tête...
Cette installation représente le monde contemporain, scindé en 8 parties (8 chiffre important en Chine) qui se confrontent tels des Empires, qui réfléchissent stratégies, tactiques, politique, art et art de la guerre, volonté de pouvoir et de richesse, ruines, naissance ou renaissance des sociétés !
Ping matérialise la modification du monde, les métamorphoses des puissances politiques et économiques, l'ascension de nouvelles régions, le déclin d'anciens empires, l'apparition de candidats à la puissance et les violences que ces ambitions provoquent.
Stratégies, tactiques, politique, art et art de la guerre, volonté de pouvoir et de richesse, ruines, naissance ou renaissance des sociétés : chacun des pays, chacune des multinationales qui participent aux successions interminables de grandeur et de décadence cherchent à porter, ne serait-ce que quelques instants, un Empire.
Qui ne se souvient pas de ces affichages géants sur les murs des maisons de nos campagnes vantant les bienfaits des apéritifs Byrrh ? La marque fondée en 1866, depuis la Belle Époque et jusque dans les années 1960, a employé des centaines d'illustrateurs pour ses publicités et possède aujourd'hui le plus grand foudre de chêne du monde.
Christl Mudrak's first monograph publication is dedicated to her complex, often-ephemeral artistic work of the last two decades. The book is both a search for traces and a tracker of an aesthetic practice that eludes the simplistic patterns of art historiography and makes institutional appropriation difficult. In addition to the creation of experiential spaces and participatory-performative painting, Mudrak's work focuses on exploring the potential of collaborative work
Dire d'un projet artistique et culturel qu'il contribue à fabriuer de l'humanité expose à deux reproches : l'humanisme bêlant ou l'irresponsabilité publicitaire. Abus de langage dans les deux cas. Rien de tel à propos de Promenade(s) en Haute-Garonne, l'un des douze Centres nationaux des arts de la rue (CNAR) implantés en France, dont l'histoire remonte à une mémorable mise en désordre poétique de la ville de Saint Gaudens, la Saint Gaudingue, avant d'emprunter des chemins infiniment plus secrets, infiniment plus riches, dans l'épaisseur des paysages du Comminges, à la rencontre de ses habitants. La folie mène à tout, particulièrement à l'autre, aux autres. Plus que jamais nécessaire, le désir de faire humanité concrète, humaine humanité, en dépit (et au coeur) du chaos tel que nous le voyons, en dépit (et au coeur) des incroyables mutations technologiques et anthropologiques dont nous sommes les témoins (et quelquefois les protagonistes) le plus souvent interdits. Les artistes au coeur de ce prodigieux renversement de notre monde familier, mais les artistes pas plus que les autres et les autres pas moins qu'eux. Un territoire, parce qu'il est aimé, porté, vécu, partagé, raconté, illustré, élargit ses contours géographiques : l'universel n'est jamais très loin. Par-dessus tout, récuser la peur.
Olafur Eliasson est un artiste danois, né à Copenhague en 1967. Il est fortement attaché à l'Islande, pays d'origine de ses parents, où il a passé une partie de son enfance. En 1989, il intègre l'Académie des beaux-arts du Danemark où il obtient son diplôme en 1995. Cette même année, il s'installe dans un atelier à Berlin, où il vit et travaille.
L'une des spécificités de son travail réside dans l'intérêt qu'il porte à la surface, la structure cristalline, les déformations, la lumière et ses effets, la couleur, les formes géométriques sans oublier la dimension narrative, ses oeuvres laissant une trace dans la mémoire sous forme d'image ou de sensation.
Olafur Eliasson qualifie son atelier de studio-laboratoire où le questionnement, la recherche et l'expérimentation constituent la base essentielle de sa démarche artistique. Ses oeuvres intègrent les notions d'espace et de temporalité, du design et de la science. Il réussit ainsi à lier des domaines qui ne présentent pas forcément de points communs au premier abord.
Le Château de Versailles invite Olafur Eliasson pour son exposition d'art contemporain annuelle. De juin à novembre 2016, l'artiste prendra les rênes du Domaine, y dévoilant une nouvelle perception de Versailles.
C'est à lui que l'on doit Ice Watch, une montre de glacier installée sur la Place du Panthéon à l'occasion de la COP 21.
L'artiste est connu pour ses installations spectaculaires, souvent engagées, comme The weather project (2003) dans la Tate Modern ou The New York City Waterfalls (2008), quatre grandes cascades artificielles installées sur les berges de Manhattan et Brooklyn.
Début 2016 à Davos, Eliasson a reçu le prestigieux WEF Crystal Award pour avoir «oeuvré à l'intégration de toutes les communautés » - un hommage au travail accompli avec Little Sun, une lampe à énergie solaire imaginée en 2012 pour fournir une lumière propre et bon marché aux populations dépourvues de l'accès à l'électricité à travers le monde.
Selon Catherine Pégard : " Avec Olafur Eliasson, les astres peuvent se rencontrer, l'horizon se dérober, et toutes nos perceptions se brouiller. L'homme des lumières va faire danser les lignes chez le Roi Soleil".
Olafur Eliasson a déclaré : "Je suis enthousiasmé de travailler dans un lieu aussi emblématique que Versailles. Le Château et ses Jardins sont si riches de sens et d'histoire, de politique, de rêve, de vision, c'est un défi exaltant de créer une intervention artistique qui modifie le sentiment des visiteurs et offre un point de vue contemporain sur cet héritage fort."
D'avril à octobre 2016, les visiteurs de l'Institut du monde arabe pourront flâner dans un jardin éphémère de 2000 m2 installé sur le parvis par le paysagiste Michel Péna. Le clou d'une exposition événement consacrée à l'art des jardins d'Orient depuis la plus haute antiquité jusqu'aux créations contemporaines.
Exposition du 19 avril au 25 septembre 2016 à l'IMA.
Premier livre consacré à ces oeuvres sur papier, David Hammons: Body Prints, 1968-1979 rassemble les impressions en un tirages et les collages dans lesquels l'artiste a utilisé son coprs à la fois comme outil de dessin et comme plaque d'impression pour explorer des formes performatives et non conventionnelles de création d'images.
The Land Gardeners show you how to establish organic garden beds and sow, grow and harvest over 100 varieties of cut flowers.
In this visual diary of life in the garden, The Land Gardeners share their beliefs on the importance of soil health, introduce you to their favourite blooms and inspire you to create your own cutting garden with expert knowledge on how to grow and what to gather by season.
Based in the original walled garden at Wardington Manor, The Land Gardeners have revived the tradition of working with the land to produce abundant, seasonal flowers for clients' use in decoration, design and events. But for all the frivolous bucolic beauty of the flowers, it is the productivity and health of the soil that truly underpins The Land Gardeners' philosophy. The book explores lively soil, the joy (and, arguably, necessity) of gathering from our gardens, and the imperative that we care for our soils and live among healthy, vital gardens.
C'est dans les années 1960 qu'apparaît l'expression « body art », traduite en français par « art corporel ». Le corps utilisé par ces artistes est un corps qui ressent, qui souffre parfois, qui participe toujours, et les actions corporelles, qui imposent la présence active de l'artiste ou même des spectateurs, deviennent aussi le moyen de défendre un discours politique en faveur d'un corps libre et différent.
Loin de l'idéal classique d'une beauté idéale, mais aussi des images trop lisses et mensongères véhiculées par la publicité, les artistes qui perpétuent aujourd'hui cette pratique choisissent de mettre en scène des corps bien réels, sans gommer leurs défauts ou leurs imperfections. Influencés aussi bien par la science et la médecine que par les pratiques rituelles de modifications corporelles, ils imaginent un corps en métamorphose permanente, à mi-chemin entre l'homme, l'animal et le robot. Leurs oeuvres perturbent nos sens, bousculent nos stéréotypes, remettent en cause nos identités sociales et sexuelles, et interrogent l'avenir de l'espèce humaine face aux biotechnologies.
