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ROSE CELLI
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Si Virginia Woolf est connue avant tout pour ses grands romans, tels Les Vagues ou La Promenade au phare, elle fut également une critique littéraire hors-pair.
Dans ce recueil d'articles et de conférences, qui rassemble des textes écrits tout au long de sa vie, celle qui admirait autant Jane Austen et Emily Brontë que Proust et Montaigne, réfléchit sur son art en adoptant à la fois le point de vue de l'écrivain et celui du critique ou du simple lecteur.
Une promenade littéraire aux côtés d'un auteur majeur du XXe siècle, qui donne envie de se replonger dans ses classiques !
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On A PU DIRE qu'en demandant à un homme - ou à une femme - s'il préfère Tolstoï ou Dostoïevski, on peut « connaître le secret de son coeur ». Avec son érudition et sa verve coutumière, George Steiner explore ici les différences qui opposent le monde d'Anna Karénine et celui des Frères Karamazov. Ce sont deux interprétations du destin de l'homme, de l'avenir de l'Histoire et du mystère de Dieu que nous pouvons ainsi mieux comprendre. Car grâce au constant jaillissiment des idées de l'auteur de Langage et Silence, le lecteur se trouve comme forcé d'entrer dans un dialogue passionné avec des thèmes aussi éternels que fondamentaux.
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Oeuvres Tome 1 ; taïpi - omou - mardi
Herman Melville
- GALLIMARD
- Bibliotheque De La Pleiade
- 14 Janvier 1997
- 9782070106813
En 1842, la Dolly fait escale en rade de l'île de Nuku-Hiva, après plusieurs mois de chasse à la baleine. À son bord, Herman Melville, accablé par cette pénible vie, projette de déserter. La baie de Taiohae était alors investie par la flotte de l'amiral Dupetit-Thouars qui annexait par ce coup de force les îles Marquises au territoire français. La nuit venue, Melville accompagné d'un camarade, Toby, rejoint la rive à la nage. Deux tribus vivent sur l'île, l'une douce et pacifique, l'autre cannibale. Le hasard va les conduire chez cette dernière. Taïpi et Omou retracent le récit des pérégrinations d'Herman Melville en Polynésie. C'est à la fois une relation d'aventures et une oeuvre d'anthropologue - ouvrages documentaires et surtout véridiques alors particulièrement appréciés du public. Certains passages furent taxés d'invraisemblance (il est vrai que l'auteur prit quelque liberté avec les faits), puis d'indécence, enfin une campagne de presse dénonça l'acerbe critique faite des missions américaines dans le Pacifique. Lassé de ces polémiques et soucieux de mettre à l'épreuve sa capacité d'invention, Melville décide, en cours de rédaction de la suite de son voyage dans le Pacifique, intitulé Mardi, d'échapper au récit autobiographique pour s'aventurer dans le roman, un «dessein hardi» où il puisse laisser libre cours à son imagination, à son goût pour l'allégorie et à la satire. De livre en livre les personnages du futur Moby-Dick prennent forme, les obsessions se précisent, les objets de la quête se matérialisent.
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Chargé de cours dans une université de seconde zone, Jim Dixon accumule les déboires professionnels et sentimentaux. Entre Welch, son supérieur soporifique et vaseux qu'il est obligé de supporter sans broncher et une collègue dépressive et collante, Jim est sur le point de craquer. Il finit par encourager l'un des ses étudiants à critiquer l'ouvrage d'un disciple de Welch. Il n'en fallait pas plus pour déclencher un véritable scandale...
Mais, face à l'adversité, Jim dispose de quelques ressources : son talent pour les grimaces et son imagination fertile.