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SEUIL
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Tiny Mpayipheli, soit « P'tit » Mpayipheli, est un géant de près de deux mètres. Ancien militant anti-apartheid, il a été entraîné par les services de l'espionnage russe à l'époque de la guerre froide et s'est retrouvé sans emploi lorsque l'Afrique du Sud a changé de régime. Après avoir fait des petits boulots il a finalement trouvé un emploi stable chez un mécanicien de moto et mène une vie tranquille avec la femme qu'il aime et le fils qu'elle a eu d'une première union.
Jusqu'au jour où la fille d'un vieil ami le retrouve et, désespérée, lui demande son aide. Son père a été kidnappé et ses ravisseurs menacent de l'assassiner si la rançon qu'ils exigent n'est pas livrée à temps. Que faire ? Renoncer à cette vie paisible ? Risquer de tout perdre ?
P'tit Mpayipheli n'hésite guère et découvre que le kidnapping n'est que la partie émergée d'un iceberg qui va le replonger dans le monde obscur et inquiétant de l'espionnage. Traqué par la police d'une Afrique du Sud en proie à de grands bouleversements, et par des services secrets qui n'ont rien oublié de leurs vendettas, il devra fuir à travers tout le pays sur une moto qu'il a dérobée. Mais il devra surtout lutter contre la brutale remontée de l'être sans âme qu'il était jadis lorsque tout était question de vie et de mort.
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Paul Anthony Morris, mystérieux client britannique de la guest-house d'un domaine viticole de Fransshoek, a disparu, et ses trois gardes ont été tués. Seul indice : des douilles de cartouches gravées d'une tête de cobra. Dès le début de son enquête, Benny Griessel se heurte à la réticence du consulat et de sa hiérarchie.
Au Cap, le jeune Tyrone Kleinbooi dérobe sous l'oeil d'une caméra de surveillance le sac d'une touriste dans la marina du port. Alors qu'ils s'apprêtent à l'interroger, les agents de sécurité sont abattus méthodiquement par un tueur cagoulé qui laisse sur place des douilles gravées d'une tête de cobra.
Tyrone réussit à s'échapper en emportant son butin, mais quand, peu après, sa soeur Nadia est kidnappée, Benny le soupçonne d'être en possession d'un élément crucial.
Le tueur semble être un professionnel surnommé Kobra, mais pour qui travaillerait-il ?
Et Paul Anthony Morris se révèle être un brillant mathématicien, inventeur d'un logiciel permettant de repérer, dans les transactions financières mondiales, le parcours de l'argent sale issu du crime organisé et du terrorisme. Qui a commandité son enlèvement ?
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Benny Griessel, déjà rencontré dans Le Pic du diable et 13 Heures, est un flic atypique dans le paysage du roman policier. Alcoolique, certes (comme plus d'un confrère fictionnel), mais sincèrement cramponné à son nouveau voeu de sobriété, et fragilisé par la piètre opinion qu'il a de lui même. Déchiré entre les échecs de sa vie privée et son exceptionnelle conscience professionnelle, Griessel est ici confronté à un ultimatum : un mystérieux imprécateur menace, dans des mails délirants, de tuer un policier par jour tant que le meurtrier de la jeune et belle avocate d'affaires Hanneke Sloet n'aura pas été arrêté. Et il met aussitôt sa menace à exécution. Le problème est que l'enquête préliminaire n'a rien donné : ni indice, ni mobile, ni suspect (ou à peine...). Grissel devra donc repartir de zéro. A l'arrière-plan, se dessine bientôt un paysage urbain d'intérêts politiques et financiers, de compromission et de corruption, qui ouvre bien des perspectives. Jusqu'au surprenant coup de théâtre final.
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Le Cap.
5:36 - Une femme monte la côte de Lion's Head en courant. Elle est jeune, belle, Américaine, et terrifiée. Des hommes la traquent, comme une bête.
5:37 - L'appel réveille l'inspecteur Bennie Griessel. Il y a eu un meurtre. Une femme, la gorge tranchée. Elle gït à deux pas de St Martini, l'église luthérienne de Long Street.
7:02 - Saoule, l'ex-sensation du chant Alexa Barnard découvre le cadavre de son mari volage à côté d'elle, par terre. Et un pistolet juste à côté d'elle.A neuf heures, avec deux meurtres à résoudre et une insupportable envie de boire, Griessel comprend soudain qu'entraïner une nouvelle génération d'inspecteurs risque d'être un rien plus compliqué que ce qu'il escomptait.
Passé midi, la course contre la montre engagée pour sauver une jeune touriste de la mort vire au cauchemar.Et à cinq heures et demi de l'après-midi, on tire sur Griessel, en plein coeur.Soit treize heures bien ordinaires dans la vie d'un inspecteur des Homicides du Cap. Auteur, entre autres ouvrages, de Jusqu'au dernier, Les Soldats de l'aube, Le pic du Diable et Lemmer, l'invisible, Deon Meyer est maintenant traduit en plus de quinze langues et vit au Cap.
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A la Body Armour, société de protection des puissants, les gorilles sont chargés d'intimider les malfaiteurs - les invisibles, qui ne paient pas de mine, étant des gardes du corps bien plus redoutables. Invisible, Lemmer a fait quatre ans de taule pour meurtre et tente de refaire sa vie lorsqu'on lui confie une nouvelle mission: protéger la belle et frêle Emma Le Roux, patronne d'un cabinet de consultants. Il va la voir et écoute son histoire. Elle lui dit avoir vu son frère à la télé. Il est soupçonné d'avoir tué un sorcier et des braconniers dans la province de Mpumalanga et serait en fuite. Seul problème: ce frère est censé être mort depuis longtemps. Emma appelle la police et accepte l'idée qu'il s'agirait d'une erreur. Mais, deux jours plus tard, trois hommes essaient de la tuer. Lemmer, qui la prenait pour une folle, décide de l'aider dans son enquête. Qu'elle lui mente sûrement n'a plus d'importance: lui aussi veut savoir...
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1938, dans le Kentucky marqué par la pauvreté, conséquence de la dépression, et le racisme profond, la narratrice Olivia Harker, la quarantaine, s'échine à tenir avec son petit-fils William l'épicerie héritée de son père mort et héberge sa mère à moitié folle. Seule consolation, son amour payé de retour pour William et la présence des loups descendants de ceux rapportés d'Alaska par son grand-père.
Mais dans l'ombre, le sinistre Arnold Phelps et sa bande font planer un danger permanent sur Olivia et sa famille. Danger dont elle ne perçoit pas tout de suite l'étendue. Il lui faudra plonger dans le passé de Phelps et ses exactions racistes, et dans l'oeuvre de son père, justicier silencieux, pour tirer l'histoire au clair et, en même temps, découvrir que tous ceux qui l'aiment lui mentent depuis des années.
Ce roman, très abouti qui nous vient de l'Amérique profonde, s'inscrit dans la veine de Harper Lee et de Eudora Welty. Traversé par une tension et une émotion quasi constantes, il est porté par une femme magnifique, courageuse, qui a gardé sa candeur et son intégrité.
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Le vagabond de Holmby Park
Herbert Lieberman
- Le Seuil
- Policier / Thriller
- 20 Juin 2003
- 9782020557832
Un soir dans Holmby Park, un vagabond pense assister au meurtre de sa soeur Franckie, disparue depuis longtemps. Comme personne ne semble le prendre au sérieux, il décide de mener l'enquête seul. Cette hypothèse un peu folle sera pour lui avérée lorsque quelques jours plus tard les membres d'un gang, dit des Verrouilleurs, se sont mis à le suivre dans l'espoir de lui faire la peau : en tant que témoin de ces violences, il doit bien sûr être éliminé.
Telles sont les prémisses d'un livre qui, au début au moins, fait songer au Billy Straight de Jonathan Kellerman.
Là aussi, le témoin éminemment vulnérable d'un crime sera d'un bout à l'autre du livre poursuivi par un gang attaché à sa perte. Mais le thème est traité d'une manière très différente par Lieberman. Ici, c'est de folie qu'il est question. De folie, d'illusions et de jeux de miroirs qui rappellent le Tueur et son ombre.
L'ouvrage fait alterner deux styles de narration qui se renvoient : la narration classique à la 3ème personne et le monologue lancinant de ce vagabond auquel on s'attache malgré ses doutes incessants.
Sur le thème du témoin que les auteurs d'un crime doivent absolument supprimer, Herbert Lieberman reprend un de ses thèmes favoris : la vulnérabilité des gens sans pouvoir.
Un soir dans Holmby Park, un vagabond pense assister au meurtre de sa soeur Franckie, disparue depuis longtemps. Comme personne ne semble le prendre au sérieux, il décide de mener l'enquête seul.
Ou comment à force de ténacité et de raisonnements apparemment sans logique un vagabond simple d'esprit viendra à bout d'une bande de dangereux criminels.
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Eve Diamond, journaliste au L.A. Times, suit les activités du Chef des Douanes William Maxwell,
lorsqu'un avion en provenance de Pékin (via Séoul et Tokyo) atterrit à l'aéroport de LAX. Une
asiatique très élégante en descend en portant dans ses bras une fillette manifestement épuisée.
Alors que tout se passait normalement, des coups de feu retentissent soudain et trois personnes
sont tuées, dont deux hommes d'affaires et l'élégante. Et, découverte troublante, alors qu'il avait
réservé sa place sur le vol, le mari de ladite élégante a disparu.
D'après son passeport, l'enfant serait japonaise, mais elle ne comprend pas cette langue.
L'élégante était-elle vraiment sa mère et pourquoi l'enfant en est-elle à sa cinquième traversée du
Pacifique ? Et pourquoi, plus étonnant encore, les Services de l'Immigration ne se dépêchent-ils
pas de protéger la petite oe
Eve Diamond décide d'enquêter et se retrouve vite dans un univers où rien ne semble avoir de
sens, mais où tout devient de plus en plus dangereux au fur et à mesure qu'une réponse donne
lieu à une autre question.
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Loin de la violence urbaine du Cap décrite par Mike Nicol et, récemment, par Deon Meyer, ce roman expose la structure complexe de la société rurale en Afrique du Sud. L'enquête sur le meurtre brutal, dans une ferme du Kalahari, de Freddie, artiste peintre célèbre, et de la petite fille métisse qu'elle a adoptée est menée par l'inspecteur Beeslaar, venu de la ville et peu au fait des coutumes locales. La principale suspecte est la sour de Freddie, Saar, avec qui elle s'était accrochée, lorsque leur père était malade, concernant la gestion des affaires de celui-ci. Mais les soupçons se portent aussi sur le contremaître, un bushman étonnamment sophistiqué, qui tient l'exploitation avec compétence et soigne deux faucons recueillis dans le désert. Faut-il considérer ce premier massacre (d'autres morts suivront, et des gris-gris de style vaudou seront retrouvés sur la clôture de l'exploitation) comme un de ces meurtres de fermiers blancs si répandus dans la région depuis quelque temps ? Deux mille d'entre eux auraient trouvé la mort en une seule année, et des milices armées se sont constituées pour protéger les survivants contre la violence des Noirs, décidés à récupérer les terres qu'on a promis de leur restituer.