L'été est enfin arrivé et, pour la toute première fois, Petite Souris part camper avec sa maman. Il apprend à monter une tente tout seul et découvre les bruits que fait la nature lorsque l'on croit que tout le monde dort. Au creux de la nuit, il lui suffit de tendre un peu l'oreille pour entendre chanter le rossignol. Au réveil, Petite Souris tombe sur des fleurs qu'il n'avait encore jamais vues en ville. Heureusement, maman sait comment chacune d'entre elles s'appelle - enfin presque ! Mais une fois rentré à la maison, Petite Souris n'a plus très envie de dormir dans son lit. Et si, pour faire durer l'aventure, il montait la tente dans le salon ?
«Nul n'est obligé d'être la personne qu'il est par naissance, chacun peut se construire, comme un puzzle.»Bujar grandit en Albanie, au début des années 1990. Alors que la chute du communisme fait basculer son pays dans le chaos, l'adolescent, homosexuel, sait qu'il doit partir. Accompagné de son ami Agim, il espère tenter sa chance en Italie. C'est le début d'une odyssée à travers l'Europe, ainsi qu'une poignante quête d'identité. En repoussant les frontières du monde, les deux garçons se frottent à cette question lancinante:comment se sentir chez soi - à l'étranger comme dans son propre corps?
« J'ai promis à Charlotte que nous resterons à Helsinki six ans. Tel est, je crois, le temps que prendra la reconstruction de la ville et telle est la durée inscrite sur mon contrat. La promesse sera des plus aisées à tenir : voici l'endroit le plus rebutant où m'aient jamais porté mes voyages. » En 1816, l'architecte allemand Carl Ludvig Engel arrive à Helsinki pour commencer ce qui va devenir l'oeuvre de toute sa vie : dessiner la capitale de la Finlande, alors grand-duché russe.
Les aquarelles de l'architecte Engel est le journal intime fictif du créateur, sur près de vingt-cinq ans, un journal destiné à sa fille Emilie. On va ainsi voir Helsinki prendre forme dans cette première moitié duXIXe siècle, par ces aquarelles qui sont autant de vignettes allant du plus grand - des visions d'Europe et de Russie - à l'infime de la vie domestique. Et, en creux, c'est également le portrait d'un homme contemplant son propre reflet dans la capitale qui se développe lentement sous ses yeux. Et l'oeuvre de l'architecte illumine alors sa vie.
Jukka Viikilä peint ici une grande fresque avec des coups de pinceau pleins de finesse et de grâce, et construit une oeuvre truffée d'aphorismes subtils.
Dans le quatrième album de la collection à succès de Riikka Jäntti, Petite Souris découvre que l'été c'est n'être pressé par rien, avoir le temps de se raconter des histoires et savoir profiter de chaque instant !
On est au beau milieu de l'hiver. Heureusement, il y a plein de choses à faire même quand il fait froid : de la luge avec les copains, du piano à la maison après l'école...
Petite Souris grandit mais n'a pas encore renoncé à ses caprices : pourquoi ne peut-il pas avoir un téléphone comme son copain Lulu ? Ou de nouvelles figurines ? Mais une fois sa déception surmontée, Petite Souris doit bien admettre qu'il a beaucoup de chance et une maman drôlement attentionnée. D'ailleurs, ne pourrait-il pas lui apprendre à patiner aussi bien que lui ?
Le quatrième album de la série à succès finnoise est un tendre conte automnal. Les quelques jours que passent Petite Souris et sa maman à la campagne, dans le chalet de Papy Souris sur une île, donne lieu à une bouleversante rencontre avec la nature du point de vue de l'enfant.
Quelque part en Laponie orientale, comme chaque anne´e en juin, Elina a trois jours et trois nuits pour pe^cher le seul et unique brochet de l'E´tang du Pieu. Or, un cruel ge´nie des eaux re`gne sur les lieux et complique tout. Elina n'a pas d'autre choix que de pactiser avec les forces surnaturelles des marais et d'affronter Jousia, son premier amour. Pendant ce temps, l'inspectrice Janatuinen enque^te sur un myste´rieux meurtre qui la me`ne a` poursuivre l'he´roi¨ne. Avec l'aide d'excentriques locaux, les deux femmes devront associer leur fougue et leur fureur pour re´tablir l'e´quilibre entre les mondes. Roman virtuose et drolatique, La pe^che au petit brochet renouvelle la de´licieuse folie qui a fait le succe`s de la litte´rature finlandaise.
Dans la campagne finlandaise, trois générations vont se croiser et se bousculer le temps d'une chaude journée d'été. Meri initie Kaius à l'amour, Aatu et Elina, derniers installés, traversent un passage à vide dans leur vie de couple, Vilho affronte la maladie de Sirkka, qui s'ignore malade, et Reino vient enterrer un frère qu'il connaît à peine. Alors que les heures s'égrènent, un prédateur rôde pendant que les corbeaux coassent à l'abri des hauteurs, surplombant les habitants et leur troupeau. Autant de présages qui annoncent la ronde de la mort sur cette pastorale.
Aki Ollikainen construit un conte cruel et poétique rythmé par les murmures de la nature et les chatoiements de la lumière. On avance à pas de loup dans ce crescendo oscillant entre mythe et chronique familiale où alternent les moments mélancoliques et touchants, vifs et grinçants.
« Natalia commença donc à exposer ce qui la tracassait. Ses amants constituaient son problème le plus toxique, en même temps qu'ils étaient le sel, le sucre, le massepain, l'umami de sa vie. » Natalia entame une thérapie pour résoudre les obsessions qu'elle connaît dans sa vie sexuelle. Or, dès le début, il est manifeste qu'elle ne va pas suivre les règles classiques d'un traitement psychologique. Les séances hebdomadaires mêlent art, philosophie, littérature, souvenirs d'enfance, méditations calligraphiques et expériences érotiques comme méthodes de traitement qui, au fur et à mesure, font perdre à Natalia toutes ses inhibitions. Et elle se met à apprécier la thérapie - trop, peut-être ?
Ainsi, Mon amie Natalia ne cesse d'interroger avec subtilité tous les stéréotypes sur la place du soignant et du soigné, les rapports de forces et ceux de genre et d'identité. Dans ce roman intelligent et féministe où un personnage de fiction écrit sa propre autofiction, Laura Lindstedt amène le lecteur à se demander ce qui est caché quand tout est montré.
Premier album d'une série de six avec ces personnages de souris. Un album servi par de magnifiques illustrations qui renvoient à la tradition des livres pour enfants mais dont l'histoire se révèle résolument contemporaine, soulignant subtilement la difficulté d'élever un enfant seule et la question de l'autorité vis-à-vis des enfants qui se veulent souvent rois. Le tout demeurant résolument tendre.
Deuxième album de cette série de six reprenant ces personnages de souris toujours magnifiquement illustré. Dans cette histoire, petite souris grandit, elle est un peu moins capricieuse et aide davantage sa maman (qui l'élève toujours seule). Mais il y a encore des progrès à faire pour apprendre à partager ses jouets avec ses amis sans faire de caprice. Des personnages auxquels enfants et parents s'identifieront à coup sûr et une histoire toujours pleine de tendresse.
Alors que son grand-père roumain vient de mourir, Alba, Finlandaise, se remémore ses étés passés dans un petit village près de la frontière serbe ; les odeurs, les couleurs, la lumière du jour, un ciel étoilé et toutes les sensations liées à ce lieu chargé d'émotion. En pleine rupture amoureuse, elle décide de retourner au village pour les funérailles. L'histoire familiale se mêle alors aux veillées funèbres tandis qu'une poignée de villageois, l'oncle, la tante et la cousine d'Alba - émigrés aux États-Unis- viennent se recueillir. Et tous les souvenirs, assombris par des secrets qui datent de l'époque de la dictature de Ceaucescu, remontent...
Paré d'émotion et de sensualité, ce premier roman qui prend vie dans les légendes et le folklore qui peuplent les cultures roumaine et finlandaise aborde aussi des thèmes universels, tels que l'immigration, la double identité et le multiculturalisme.
Après « Petite Souris n'en fait qu'à sa tête » et « Petite Souris a un invité », un album de Noël dans lequel Petite Souris a du mal à contenir son impatience à l'approche du 25 décembre. Heureusement, sa maman redouble d'inventivité pour l'occuper. Un album festif, empreint de l'esprit de Noël, qui pointe aussi le nécessaire apprentissage de la patience.
Hiver 1867, la famine frappe la Finlande. Marja abandonne ferme et mari avec Mataleena et Juho, ses deux enfants, pour tenter de rejoindre Saint-Pétersbourg et ses promesses de vivres. Mais la route est longue jusqu'à la capitale de l'Empire russe et nombreux sont ceux qui, poussés par la faim, se dirigent vers le sud. Le froid mordant, la fatigue et la peur tentent d'avoir raison de l'humanité de ceux qui se battent pour leur survie, réduits à des spectres faméliques parmi les ombres. Alors que partager revient à se condamner, Marja mendie et se prive pour nourrir ses enfants. La limite qui séparait les morts des vivants s'amenuise à mesure que les affamés progressent au coeur de l'implacable hiver.
Elsa, la grand-mère d'Anna, est atteinte d'un cancer foudroyant. Entourée de ses proches, elle compte bien profiter de chaque instant, de chaque plaisir, jusqu'au bout : les rayons du soleil, les bains de mer, ou le corps de Martti, son mari depuis plus de cinquante ans, contre le sien. Mais Anna découvre que derrière ce mariage heureux se cache un drame qui a marqué à jamais tous les membres de sa famille. C'est une vieille robe oubliée dans une armoire, trouvée par hasard, qui va réveiller le passé...
Bekim est étudiant à Helsinki. Il a pour colocataire un boa constricteur, fait des efforts pour s'intégrer à la société dans laquelle il a grandi, tout en essayant d'assumer son homosexualité. Un jour, il rencontre un «chat» dans un bar gay qui va dominer ses nuits et son esprit. Mais c'est dans la Yougoslavie des années 1980 que le cruel destin de sa famille a commencé. Emine s'est mariée à un garçon qu'elle connaissait à peine. Lorsque la guerre éclate, la famille d'Emine décide de fuir et choisit la Finlande. Dans ce pays froid où les étrangers sont supposés accepter avec gratitude la place qu'on leur offre dans la société, leur intégration ne se passe pas aussi bien que prévu.
Parfois quelque chose arrive : parfois le sol se dérobe, parfois la chance frappe à la porte.
Un jour ensoleillé d'été, un bloc de glace tombé du ciel tue une femme. Restent son mari, désemparé, et sa fille de huit ans, Saara, qui regarde le monde avec des yeux d'enfant. Il y a aussi une femme qui gagne à la loterie deux fois, un homme qui est frappé par la foudre à plusieurs reprises... Tous cherchent à donner un sens à leur vie et à saisir l'inexplicable.
CHOSES QUI TOMBENT DU CIEL est un roman enchanteur, dans lequel s'entrelacent des contes de fées, aussi merveilleux que cruels, et des faits réels, aussi étranges qu'inattendus, le tout doublé d'une prose gracieuse et puissante.
Prix de littérature de l'Union européenne 2016.
Sept femmes qui ne se connaissent pas se retrouvent dans un endroit étrange. Où tout est blanc et où le temps s'écoule différemment. Elles ne partagent pas la même langue ni la même culture mais toutes se posent les mêmes questions : où sont-elles et comment sont-elles arrivées là ?
Chacune va raconter son histoire, dévoilant peu à peu la raison de sa présence.
Schlomith est new-yorkaise, anorexique de profession et performeuse. Polina est comptable à Moscou, férue de littérature et accessoirement alcoolique. Maimouna vient du Sénégal et rêve de devenir mannequin. Wlbgis n'est pas grand-chose, si ce n'est retraitée et cancéreuse. Nina est marseillaise, pragmatique, pleine d'imagination et enceinte de jumeaux. Rosa Imaculada vit avec son petit garçon dans une favela au Portugal et vient de subir avec succès une greffe du coeur. Enfin, Ulrike, la petite dernière, arrive tout droit de Salzbourg avec l'insolence de sa jeunesse.
Si elles parviennent à communiquer et à se mouvoir, sont-elles pour autant encore vivantes ?
Laura Lindstedt livre sa propre vision de ce qui survient après la mort. En résulte une expérimentation littéraire extravagante et déroutante, brillante et captivante.
Dans cet ouvrage profondément personnel, Timo Honkela présente l'idée d'une Machine de paix qui aiderait l'humanité à créer un monde pacifique. La Machine de paix se fonde sur l'intelligence artificielle, l'apprentissage automatique et d'autres techniques appelées à se développer. Son objectif premier est d'accroître la compréhension entre les personnes, de calmer les tempêtes émotionnelles entres les communautés et de promouvoir la justice grâce à la technologie. L'intelligence artificielle n'est pas le mal radical et destructeur que nous décrit la science-fiction. Elle nous apporte au contraire l'espoir d'atteindre un état meilleur. Avec les machines de paix, l'humain pourra surmonter les limites de sa pensée consciente. Le temps des machines sages est proche.
Saint-Pétersbourg. Petrograd. Leningrad. Trois noms pour une même ville. Une ville impitoyable qui avale sa jeunesse pour n'en recracher que les cendres.
Russie, 1925. Ilya, Klara et Lavr ont fui leur pays, la Finlande, pour s'installer au royaume de la liberté, jurant de ne jamais en repartir et laissant derrière eux leur nom, leur langue, tout ce qu'ils possédaient. À Petrograd, chacun peut se réinventer. C'est une ville de bouleversements constants, et ces jeunes gens ont justement soif de changement. Ils se construisent, parmi leurs camarades, une nouvelle famille. Les rues sont pleines d'enfants sans abri ; Klara commence à travailler dans un refuge, où elle s'efforce d'en sauver quelques- uns. Mais quand Petrograd est rebaptisée Leningrad, la vie devient dangereuse pour Klara et son entourage. L'utopie et les rêves, la fraternité et l'amour s'effacent peu à peu, tandis que s'élève au coeur de la ville la haute tour de la Grande Maison, surveillant tout et tous.
L'auteur évoque avec pudeur, à hauteur d'homme, le basculement de l'élan révolutionnaire dans la Grande Terreur et fait, au coeur de la tragédie, la part belle à ce qui en chacun résiste ou trahit, s'avilit ou grandit, à la tendresse des simples, quand le monde alentour devient une machine à broyer.
Un professeur d'histoire veuf, vieillissant et maniaque, observe avec ironie le désordre dans lequel vit le couple qui occupe la maison mitoyenne avec ses six enfants. Le voisin, toujours en train d'élaborer un projet de construction qu'il finit systématiquement par abandonner, décide de réaliser dans son jardin un sauna, sous le regard moqueur du narrateur.
Au nord de la Finlande, un village perdu au coeur de la taïga voit se nouer le destin d'une famille. Tout commence en 1895 avec Maria, qui élève seule sa fille et à qui la profession de sage-femme assure une certaine indépendance. Dans l'ombre de sa mère, Lahja cherche quant à elle à s'affirmer en réalisant son rêve : fonder un foyer. Mais Onni, l'homme qu'elle a choisi, revenu de la guerre en héros, cache un secret qui compromet toute promesse de bonheur. Des décennies plus tard, en s'installant dans la maison familiale, Kaarina, leur bellefille, va faire tomber silences et non-dits transmis de génération en génération...
À travers la voix de ses quatre personnages, Tommi Kinnunen réussit une fresque intimiste bouleversante, véritable portrait de la société finlandaise au XXe siècle.
Élu meilleur livre 2014 par le Finnish Grand Journalism Prize, ce premier roman remarquable révèle un immense talent.
« Un premier roman unanimement acclamé :
Exceptionnel. » Helsingin Sanomat
Didi, chevelure de feu et visage d'ange, s'est toujours sentie, malgré son extraordinaire beauté, comme toutes les jeunes filles de son âge. A seize ans, sa principale préoccupation est sa « première fois ». Mais, lorsque cet événement tant attendu se produit enfin et que son petit ami meurt entre ses bras, Didi comprend qu'elle n'est pas tout à fait comme les autres adolescentes. Après le choc, les révélations viennent : elle est une Nymphe, condamnée à tuer tous les hommes avec qui elle fera l'amour. Et il se pourrait bien qu'elle coure un grand danger, des Satyres étant à sa poursuite...
Mythologie, suspense et romance : trois raisons de se laisser séduire par cet étonnant roman.
Il était une fois, sur les cimes de l'Olympe, une déesse nommée Aphrodite. Ayant perdu son bel amant d'un soir, assassiné par un autre de ses prétendants consumé de jalousie, elle voulut se rendre aux Enfers pour l'en ramener. Hélas, une malencontreuse erreur d'aiguillage la fit atterrir dans un tout autre royaume : la Finlande.
Il était une fois, à Helsinki, deux femmes, nommées Kalla et Milla, qui faisaient profession de vendre leurs charmes - l'une par dépit, l'autre par vocation.
La déesse et les putes, unies sous la bannière de l'insoumission, de la révolte et de l'humour, décidèrent alors de déclarer la guerre à l'engeance la plus bête et méchante, vulgaire, veule et violente que la terre ait jamais portée : les hommes.
Il était une fois, dans le western porn-punk nordique, tarantinesque et homérique que vous tenez entre les mains, une jeune femme nommée Laura Gustafsson qui, sous les apparences d'une fantaisie iconoclaste, signait en réalité un véritable manifeste, d'une radicalité réjouissante et salutaire.